Personne n'avait relevé son allusion, c'est donc que le reste de ses compagnons n'étaient pas totalement contre!!!!
Mais encore une autre chose l’attrista, c'est la disparition de Krakoucas. Il se rappelait comment il avait été cherché les deux bébés dimorphons, et il en avait volontiers donné un à la rousse, chose qui lui avait permit d'avoir ses faveurs!! Et l'autre il l'avait cédé à sa soeur de couleur, il avait vite compris qu'il ne saurait pas l'éduquer comme elle le ferait!
Mais aujourd’hui l'un n'était plus!!! Il avait ralenti la jeune femme, et l'avait regardé droit dans les yeux. « J'pense qu'à moi, il faudra me le dire ce qui lui est arrivé »

Ephrem, avait laisser un léger moment ou ces compagnons avaient pu s'exprimer, mais du coup, ils avaient attiré l'attention de toute la population! Si bine que le jeune homme ne se voyait plus du tout rester tout seul dehors!!!

Il fila donc avec les autres frapper à la porte du sage.

Il allait bien falloir débloquer la situation à un moment ou à un autre et, comme Sébrysse l'avait fait remarquer, personne n'avait réellement vérifié que le sage Hémiphon était en bonne santé. Le groupe se mit à avancer, attirant quasi immédiatement les regards des divers groupes en présence.

L'homme assis devant le Cochon Empalé adressa un sourire rempli de dents gâchées et un petit signe de la main en direction d'Ishirou, mais le tianais ne répondit pas. Un peu plus loin, les pirates et les miliciens interrompirent leurs provocations pendant un instant. Encore plus loin, l'homme roux adossé au mur porta son index droit à son front et fit un petit salut en direction de Gélik et de Sébrysse.

Le groupe arriva devant la maison d'Hémiphon. Les plus observateurs aperçurent un coin de tenture se soulever et une partie du visage du sage apparaître. Visiblement, ce dernier s'était rendu compte de l'agitation qui se déroulait devant chez lui et, peut-être était-il pressé de voir le visage familier des ex-naufragés.

Les miliciens qui se tenaient devant la porte s'écartèrent pour laisser passer le groupe. Ils n'eurent pas à frapper : Hémiphon ouvrit la porte dès qu'ils se présentèrent devant elle, un expression de soulagement clairement lisible sur son visage. Le sage jeta un coup d'œil inquiet aux gardes stationnés juste devant chez lui puis aux pirates ivres de l'autre côté de la rue avant de faire un pas de côté pour permettre aux ex-naufragés d'entrer.

Sébrysse avait répondu au salut du membre de la Loge des Éclaireurs et avait serré les poings en passant devant les membres du consortium de l'Aspis, notant au passage le fait qu'Ishirou avait visiblement choisi son camp désormais et leur battait froid.

Elle salua le vieil homme en franchissant le seuil. « Bonsoir Hémiphon. Nous affrontons quelques complications et il semble fort que ce que nous vous avons demandé intéresse bien plus de gens que nous pouvions le soupçonner et qui flairent sans doute une bonne affaire. Nous devrons songer à un moyen de vous mettre à l'abri de ces différents prédateurs. Trouvons un endroit où nous installer loin de toute oreille indiscrète. Il serait d'ailleurs souhaitable de vérifier rapidement que personne ne s'est introduit chez vous avant de vous entendre nous narrer vos éventuelles découvertes. »

Ceux qui pénétraient pour la première fois dans la petite demeure d'Hémiphon furent sans doute surpris par le style de "décoration intérieure" que le sage avait choisi : ce qui devait sans doute être à l'origine une vaste salle de séjour avait été transformé en une sorte de labyrinthe dont les murs étaient constitués de piles de livres, de caisses, de conteneurs divers mélangées à des étagères remplies de bibelots divers : statuettes de pierre, morceaux de stèle gravée, figurines en bois représentant des animaux, des créatures fantastiques ou des monstres effrayants.

Après avoir jeté un dernier coup d'œil dehors puis avoir salué Hogo d'un hochement de tête visant à le remercier pour avoir refermé la porte, le sage claudiqua à travers l'étrange labyrinthe, menant le groupe vers une section de la pièce où se trouvait un petit bureau de bois encombré de croquis, de notes et de cartes annotées. Il alla s'asseoir derrière le bureau et, d'un geste de la main, invita les uns et les autres à s'asseoir… là où ils le pouvaient.

Pour certains, il suffisait de pousser quelques colifichets pour libérer une place sur un empilement de caisses ou encore de déplacer une pile de paperasse pour pouvoir s'asseoir sur le rebord d'une table par ailleurs déjà très encombrée… mais il était clair que tout le monde ne pourrait pas avoir une place assise, ni même se tenir tout près du sage.

Hémiphon se racla la gorge avant de dire « Oui, en effet… j'ai constaté une certaine… animation depuis ce matin. Mais, jusqu'ici, personne n'est venu me déranger. » Il jeta un coup d'oeil tout autour de lui, comme s'il apercevait tous les éléments qui encombrait l'endroit pour la première fois, puis haussa les épaules. « Mais si vous voulez jeter un coup d'œil aux alentours, allez-y, je n'ai pas d'objection. Faites attention à ne rien casser toutefois ! Ma collection comporte pas mal d'objets plutôt fragiles ! »

Sasha hocha elle-même la tête, avec un air relativement satisfait, lorsque Hémiphon rapporta que personne n'était venu le déranger. Elle demanda « Et rien n'a disparu ? Vous avez tous les documents relatifs au travail que nous vous avons confié ? » Le sage souleva un sourcil puis répondu sur un ton légèrement offusqué « Mais bien sûr que j'ai tout ! Je ne suis pas encore sénile, jeune fille ! » Tout en tapotant du doigt sur son bureau comme pour marquer les syllabes de ses paroles, il ajouta « Et quand on me confie un travail, je le mène à bien jusqu'au bout. »

Hémiphon ponctua sa réponse d'un regard sévère dans la direction de Sasha, mais cette dernière ne sembla pas le remarquer… ou, si elle le remarqua, elle n'y répondit pas. Puis le sage se mit à retourner quelques-uns des tas de documents qui jonchaient la surface de son bureau avant d'en extraire un, sur lequel on pouvait apercevoir un croquis de carte dont les annotations les plus visibles indiquaient qu'il s'agissait de la région du Sargave et d'une portion de l'étendue Mwangi à l'est et au nord.

« Ça n'a pas été très facile de reprendre les points de repère cités dans les textes que vous m'avez donnés. Bon nombre d'entre eux ont disparu ou ont changé au fil des années… mais, en me basant sur les plus sûrs — ceux relatifs aux cours d'eau — et en recoupant diverses informations, je pense pouvoir retracer à l'envers le trajet effectué par ceux qui ont laissé ces récits. »

« Comme je vous l'avais déjà dit, ils évoquent une ville du nom de Saventh-Yhi, mais leur récit de voyage commence pas à Saventh-Yhi mais à un endroit qu'ils appellent Thazion. Je ne peux donc pas faire de miracle et vous dire comment trouver Saventh-Yhi, mais je peux fournir des indications pour vous aider à localiser Thazion… Et je peux déjà vous dire que ce n'est pas un petit voyage simple à organiser, mais un véritable périple qui vous emmènera loin de toute civilisation. »

« Croyez-en mon expérience, » ajouta-t-il tout en tapant sa jambe de bois, « ce n'est pas une chose à prendre à la légère, mais quelque chose qu'il faut préparer et organiser. » Tout en expliquant ses trouvailles, il montra divers endroits de la carte où un symbole ou une annotation avait été ajoutés. « Ces voyageurs ont principalement emprunté les voies navigables pour leur trajet… ce qui était facile pour eux, car ils se déplaçaient dans la direction du courant… mais ce n'est évidemment plus le cas ici, vu que l'objectif est de faire le voyage à l'envers. »



« Bon, en partant d'ici, d'Éléder, le moyen le plus simple pour rejoindre le trajet qu'ils ont emprunté consiste certainement à couper à travers les plaines de Mnéri et à rejoindre Kalabuto. De là, il faudrait remonter le long du Korir supérieur, à peu près jusqu'à une hauteur correspondant à l'extrémité nord des collines de Bandu... puis bifurquer vers l'ouest en direction de la jungle. Cette dernière partie du voyage risque d'être un peu plus hasardeuse… parce qu'il m'est difficile de dire précisément où bifurquer et jusqu'où aller... mais je peux rassembler une série de points de repère qui ont peut-être survécu au temps… »

« Grosso modo, » ajouta le sage en inspectant le croquis de carte devant lui, « c'est un voyage qui peut prendre deux bons mois… peut-être plus, en fonction des difficultés rencontrées en chemin. Le coin est habité par diverses créatures, pas toujours commodes... des tribus de Mwangis pas toujours accueillantes, des cultes anciens, et qui sait quoi d'autre encore... »

Puis Hémiphon roula la carte-croquis, diverses notes, ainsi que les frottis que le groupe lui avait donnés quelques jours plus tôt et plaça tous ces documents soigneusement dans un tube à parchemin qu'il déposa sur son bureau. Il tapota le tube à parchemins du bout du doigt en demandant « Et c'est après ces informations que tous ces gens sont ? », désignant d'un geste du menton la direction de la porte d'entrée. « Si c'est le cas, je peux vous dire que je n'ai gardé aucune copie de toutes ces notes ; toutes les informations sont rassemblées ici. Et j'apprécierais que vous leur fassiez savoir que tout cela n'est plus entre mes mains… c'est que je tiens à ma tranquillité… » Fronçant les sourcils, il ajouta « Et je n'ose imaginer le désordre qu'ils viendraient mettre ici s'ils pensaient pouvoir mettre la main sur mes notes en fouillant ma salle de travail… »

Hogo regarda longuement la carte tout en écoutant les propos d'Hémiphon. Après un long moment silencieux, il déclara tout en regardant le vieux sage et en l'invitant du regard à donner son avis, « Je crois qu'il est maintenant exclu que nous quittions Eléder sans de la compagnie. Il serait aussi préférable de ne pas s'occuper tout de suite du côté matériel de notre expédition vu que nous sommes surveillés... Hum, nous pourrions peut-être partir d'ici par la Jungle Riante et essayer de semer nos compagnons une fois sur place. Ensuite, nous pourrions nous rendre à Kalabuto, mais cette ville sera-t-elle assez grande pour que nous puissions y trouver tout ce que nous voulons... et rapidement surtout ? »

« Merci Hémiphon pour tous ces renseignements et ces documents. Vous aurez l'argent promis pour votre travail. Il nous sera assurément d'une grande aide. »

Sébrysse écouta les propos de ses autres compagnons. Hogo proposait une échappée discrète. Tiriji proposait de rendre publique leur expédition pour provoquer une compétition entre les différents groupes, ce qui amènerait sans doute une sorte de chaos obligeant chacune des factions à consacrer de l'énergie à préparer un départ au plus rapide plutôt que de se livrer à des combats. Mais à ce jeu là, rien ne garantissait que leur groupe serait le plus rapide. Plus encore, rien ne garantissait la sécurité d'Hémiphon.

Sébrysse s'adressa au vieil homme en désignant ses compagnons.

« Hémiphon, votre sécurité nous préoccupe. Nous vous proposons de rester avec nous car, même si vous nous avez donné ces informations, celles qui vous restent en tête et toutes les connaissances qui nous permettent désormais de savoir où commencer à chercher pourraient inciter un des groupes dehors à s'en prendre à vous.

Et il leur serait sans doute possible de vous obliger à recopier ce travail, avec des moyens qui pourraient être brutaux et désagréables. Je gage que désormais, il vous serait aisé de fournir ces éléments qui ne semblent pas véritablement difficiles à retenir maintenant que vous savez où placer les différents repères. Seule compte la destination et le moyen d'y arriver même si nous affirmions être les seuls à disposer des informations permettant de savoir ce que nous cherchons.

Rien ne nous dit, suite à une annonce que nous allons être crus et que quelqu'un ne voudra pas s'assurer auprès de vous de la crédibilité des informations que nous pourrions donner ou s'assurer que vous avez bien tout dit ou que nous avons dit la vérité.

Le mieux serait de résider avec nous chez Briga où nous pourrions assurer votre sécurité, au moins jusqu'à notre départ. »

Sébrysse réfléchissait à voix haute.

« Après cela, il ne nous reste qu'à trouver un ou plusieurs groupes d'alliés pour nous aider sur les questions de logistique. Il nous faut pouvoir voyager jusqu'à Kalabuto, puis affréter un bateau.

Le consortium Aspis qui dispose sans doute des moyens doit être exclu et il ne faudrait pas qu'il découvre mon identité. Ses membres vendraient leur parents s'ils y avaient un intérêt et semblent prêts à tout pour y parvenir, y compris au meurtre. Je ne doute pas un instant qu'ils nous trahiraient si nous nous allions à eux.

Si la rivière est navigable, peut-être pourrions nous solliciter les Capitaines libres pour prendre de l'avance et voyager par bateau jusqu'à Kalabuto, ce qui rendrait bien difficile de nous suivre et même savoir où nous allons. Hémiphon pourrait également être mis en sécurité, soit en mer soit sur le navire. Avec le temps, ses informations perdront toute valeur s'il n'est plus possible de nous rattraper. Reste par contre à savoir si une fois à destination, les Capitaines libres nous trahiraient et ne chercheraient pas à s'approprier ce que nous pourrions découvrir pour eux-mêmes. Ils sont plus intéressés par l'appât d'un gain rapide que par les connaissances.

Je pense que les Éclaireurs pourraient assurer la logistique qui nous manque aujourd'hui et que la Loge est parfaitement habituée à préparer l'exploration de petits groupes. Nous avons pu voir que nous pouvons leur faire confiance et Gélick a mis un pied dans la porte. Nous leur avons aussi montré notre bonne volonté en ramenant des éléments trouvés sur l'ïle du Coutelas et prouvé qu'ils peuvent nous faire confiance. Par contre, il n'est pas certain qu'ils soient capables d'assurer la sécurité d'Hémiphon.

Il reste le gouvernement colonial. Sans doute possède t-il des moyens logistiques et pourrait-il nous ouvrir des portes sur la première moitié de l'expédition en nous remettant diverses autorisations et pourquoi pas nous fournir une protection jusqu'à Kalabuto, même si après, cela signifie nous débrouiller seuls. Le gouvernement pourrait assurer la sécurité d'Hémiphon et je doute qu'ils s'en prennent à lui sans se heurter aux autres groupes.

Je ne sais si les Éclaireurs et les Capitaines libres accepteraient de travailler ensemble car nous pourrions alors former avec eux une alliance et compter sur les Éclaireurs qui sont réputés pour collaborer pour obliger les Capitaines libres à respecter leur parole une fois à destination.

Comme Sasha l'a fait aujourd'hui, nous pourrions espérer compter sur les inimitiés entre ces groupes pour qu'ils se gardent mutuellement à distance en disant à tous ce que nous savons. Ce jeu est bien dangereux car la compétition va sans doute obliger les plus belliqueux à s'en prendre aux autres pour les éliminer ou les retarder.

Si vous en êtes d'accord, je vous propose de rentrer chez Briga, d'inviter un membre de la Loge et un membre des Capitaines libres à nous rejoindre demain matin pour savoir s'ils accepteraient de nous aider à monter une expédition et surtout... à quelles conditions. »

Un peu interloqué par les propositions de ses compagnons, Hogo répondit, « Et si avant de demander de l'aide à un ou plusieurs des vautours qui nous attendent dehors, on essayait pas de voir si on ne peut pas se débrouiller tout seul ? »

« D'accord avec Hogo. La jungle c'est toute ma vie et nous savons y vivre et y survivre. En petit groupe ce sera plus facile qu'en groupe plus conséquent avec porteurs et intendance lourde. De plus ça ralentit énormément. Quant aux vautours, ils vont de toutes façons tenter de nous suivre. Ce sera plus facile de les semer ou de s'en débarrasser si nous somme en petit groupe qu'en grande compagnie. Enfin à qui faire confiance ? Même si nous ne faisons appel à aucun d'eux, rien ne nous dit qu'ils n'auront pas des agents parmi les porteurs ou toute personne que nous engagerons ? »

Ellawa soupira. La situation était compliquée.

« Quant à Hémiphon, je crois que désormais il n'a pas d'autre choix que de nous suivre. Il n'est plus en sécurité ici et je suis d'accord avec Sébrysse. Même si nous clamons haut et fort que nous emportons tout ce qu'ils sont venus chercher, il a les connaissances encore ancrées dans sa mémoire et je suis sûre que des personnes peu scrupuleuses n'hésiteront pas à user de moyens persuasifs pour lui tirer les vers du nez. Par ailleurs, ses connaissances peuvent encore nous être utiles durant cette expédition à mesure que nous ferons des découvertes. »

Elle se tourna vers l'intéressé - « Monsieur, pensez-vous pouvoir effecteur cette dernière aventure en notre compagnie ? »

Le jeune Mwangui regarda de coté le barbare qui ne semblait pas comprendre le font de la pensée de l'ancien contrebandier, « Qui t'as dit qu'ils iraient avec nous jusqu’à notre destination finale??
C'est juste pour qu'ils nous laissent pénard le temps de sortir de la ville, parce que tu crois sincèrement que si tu décides de faire tout seul, ils vont te laisser et te regarder partir???
Je pense que tu as trop passer de temps en foret mon gars!!! »

Hémiphon fronça les sourcils. « Ah, mais je ne suis pas un Éclaireur, » lança-t-il quasiment sur un ton réprobateur. « Pour sûr, je collabore souvent avec eux, et Finze est un ami de longue date… mais j'ai toujours préféré travailler seul, à ma manière, plutôt que de devoir obéir à un capitaine d'aventures ici, au Decemvirat d'Absalom et constamment rédiger des rapports et des rapports et des rapports ! Pfeh, tout ça n'est pas pour moi ! »

Il haussa les épaules « Ceci dit, » ajouta-t-il en tournant la tête vers la porte d'entrée, « vu l'attention que cette affaire a suscité, je doute que vous parveniez à procéder discrètement. Que ce soit via des pisteurs expérimentés ou par magie, toutes ces personnes qui semblent bien intéressées par votre découverte n'auront guère de mal à vous suivre. Au mieux pourrez-vous espérer avoir un peu d'avance sur elles. Et, une fois votre but atteint, si vous vous retrouvez à quatre, six ou huit face à une cité entière à explorer et à des petites armées bien décidées à vous couper l'herbe sous le pied… vous pourriez être bien contents d'avoir, vous aussi, une petite armée à vos côtés... »

« Maintenant, ce que j'en dis... » finit-il en haussant les épaules.

Même si Hémiphon ne répondit pas explicitement à la question portant sur le fait de voyager de sa demeure jusqu'au Club, il était plutôt évident, vu sa jambe de bois et ses difficultés de déplacement, que le voyage serait un vrai calvaire (sans compter une entreprise de très longue durée) pour lui. En l'état, c'était impossible... Restait éventuellement la solution d'aller louer un chariot ou une charrette pour transporter le sage, ce à quoi il ne s'opposerait sans doute pas.

Dans la rue, on pouvait apercevoir les différents groupes toujours présents... les uns et les autres continuaient à guetter, plus ou moins discrètement, la sortie des ex-naufragés…