Le mage écoutait le long récit de Daeliel, non sans auparavant s'incliner devant Teysa, et saluer chaleureusement chacun d'une poignée de main. L'émotion était forte pour Kélérine et Aravashnial, qui contemplaient la ville en ruine entre deux regards de camaraderie pour le groupe. Il parut plus que surpris quand on révéla l'histoire de la halfeline traitresse, et il fallut la confirmation de Sosiel, qui comme beaucoup s'était approché pour écouter et voir les arrivants.


«  La guerre ... sachez que les bonnes nouvelles viennent aussi du sud. Le siège de notre capitale Nerosyan a pris fin; les démons ont été repoussées! »
Des hourras de soldats en liesse se répétaient, même chez les Sarkoriens, qui ne risquaient pas de réprimer une occasion d'exprimer la joie de savoir les démons en recul. «  Nous sommes maintenant à l'abri, pour le moment. Venez, faisons le point plus en détails où nous le pouvons. Sosiel et Aaron, venez s'il vous plaît. »

Le quatuor les amena vers la salle qui servait de commandement de fortune, Nielas Aran regardait les lieux d'une étrange façon, comme si il était déjà venu ... ce qu'il confirma à moitié. «  C'est incroyable comme ces engeances n'entretiennent rien d'autre que la haine et le chaos. » Il vint s'asseoir et repris là où il s'était arrêté.«  Je n'ai pas de mauvaise nouvelle à proprement parler, mais je préférais garder les parties plus sombres pour votre noyau. Nous avons repoussé les démons, leur causant une lourde défaite, mais nos ressources ont été mises à rude épreuve. Je ne pense pas qu'ils reviendront de si tôt, ni chez nous, ni ici, en masse, alors que cette ville n'a plus de valeur réelle pour eux, et en sachant que la reprise de celle ci, avec l'Épée de courage active, leur coûterait cher. Suite à vos explications, je pense qu'ils se consacrent à présent sur ces cristaux. Vorlesh était encore, dit on, blessée par l'éclat de garde et la magie divine qui s'en est échappée quand vous l'avez brisé. Mais tôt ou tard, elle aura récupéré, et reprendra ses travaux. Je vais rester ici quelques jours pour aider aux défenses magiques et à superviser un peu nos hommes, mais sachez qu'ils resteront ici, et que d'autres sont déjà en route pour ici, et pour repeupler le Don de Valas, le Gué de Vilaret et l'ancienne fort du Canyon du gardien. Il faudra tenir jusque là pour souffler un peu.

Je suis venu avec deux sacs dimensionnels plein de matières premières et outils, et un plein d'argent, en remerciement de vos services. J'ai également un courrier de la Reine, que je vais vous lire dès à présent, avant de vous laisser la parole.
 »

Il sortit de sa ceinture un parchemin, qu'il déroula, s'éclaircissant la gorge avant de le lire, debout.
« Aux héros de Drézen,
Les paroles ne suffisent pas à exprimer ma gratitude pour ce que vous avez accompli. J’aimerai dire que le plus dur est fait mais la libération de Drézen n’est que la première de nombreuses autres étapes vers notre liberté et notre sécurité. Vous êtes capables de servir la croisade comme nul autre ne le peut. Utilisez Drézen comme base d’opérations. Partez explorer les Terres blessées au sud et à l’ouest de votre position, cherchez tout ce que nous pourrions exploiter contre les démons.
Étant en première ligne, vous avez sans doute déjà des pistes à explorer mais n’hésitez pas à consulter les agents que j’ai envoyés au nord avec vous : Sosiel, Aron, et Nualia en savent beaucoup sur l’histoire et les légendes de la région.
Nous avons repoussé le siège de Nerosyan et avec la nouvelle de la libération de Drézen, j'ai vu, en une nuit, se répandre l'espoir comme jamais, et déjà je vois le changement sur les visages de mes soldats. Ils se battent avec une vigueur renouvelée. Notre regain de ténacité sur la frontière sud devrait détourner l’attention de Deskari et vous donner le temps d’explorer et d’enquêter derrière les lignes ennemies.
Grâce à vous, je sais que nous pouvons à présent espérer la victoire.

Je sais que si vous réussissez, vos haut faits vous amèneront plus près encore du danger, plus loin que Drézen ou Kénabres, aussi, malgré mon idée première, j'ai pris la décision plus mesurée de placer quelqu'un à la tête de cette ville qui ne soit pas issu de votre expédition, pour vous laisser les mains libres, mais quelqu'un dont la confiance est acquise, par moi, et par vous, quelqu'un qui est un symbole, et saura tenir bon en votre absence, en première ligne maintenant que notre territoire s'étend plus loin.

Je fais de Kélérine le commandant de la ville, qu'il vous aide et vous épaule, et vice versa, pour le bien commun, et je fais de vous non plus des chevaliers, mais des Seigneurs du royaume.

Soyez bénis, et soyons victorieux.

Melinda Galfrey, souveraine du Mendev »

Kélérine lui, semblait un peu mal à l'aise de cette annonce malgré sa joie de rester ici, auprès des siens. Nielas aran rangea le parchemin avant de regarder l'assemblée.
«  Est ce qu'il y a des points que vous souhaitez aborder? »

Modifié par un modérateur mercredi 11 avril 2018 08:26:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tabitha sauta de joie aux révélations du succès au sud, ils étaient loin d'avoir gagné la guerre mais celle-ci apparaissait comme de moins en moins désespérée. Elle les suivit jusqu'au quartier général, souriant à Kélérine, qu'elle était heureuse de revoir, à Aravashnial, avec qui elle espérerait échanger sur les pratiques de l'art, car elle doutait que le magister de la reine ait beaucoup de temps à lui consacrer.

Les remerciements de la reine lui allèrent droit au cœur, à elle qui, quelques années plus tôt, vivait dans des catacombes et des égouts, errant, à moitié folle, et honnie. Se... seigneur?
«  Oui, une question magister. Je pense à présent maîtriser la magie qui permet de se rendre instantanément dans d'autres lieux, comme Kélérine restera ici, pourriez-vous m'y emmener lors de votre départ, afin que je puisse, ou nous si d'autres me suivent, étudier dans vos bibliothèques? J'aimerai faire quelques recherches pour nous aider à la suite. Il y a également comme vous l'a dit Daeliel une succube qui a fui et cherche à trouver refuge auprès de la foi de Desna. Je pense qu'elle ferait une alliée utile, un symbole de poids, malgré la méfiance des croisés. Mais la méfiance de certains croisés, je la connais déjà, alors je pense pouvoir l'aider. Quant à la question de Teysa, j'ajouterai sir que si le Mendev ne compte pas s'agrandir davantage, alors nous aurions tout intérêt à coopérer avec les Sarkoriens survivants pour qu'ils reprennent du terrain avec notre aide, car cette terre sombre et sèche, il faudra la reprendre, fermer la faille, et y faire vivre à nouveau. C'était chez eux, ils ont payé le prix fort. Nous devrions les aider à revenir, quand nous le pourrons. »
«  »

Gérald écouta attentivement Nelias.
La barbe dru et fine du géant cacha le sourire alors que Nélias annonça la victoire au Sud.
Le vent avait changé.. un souffle de liberté porté par l'héritière ébranlait l'assaut des démons.
Mais il n'était pas d'accord, le temps joué toujours contre eux e ils avaient une tache rude à mener.
Pourtant, il resta dans son mutisme habituel.
Que dire quand il entend son ascension social, lui, un fils de catin, un batard qui ne connait pas le nom de son père et Enfin un mercenaire... Il chercha dans sa mémoire en quoi consister d'être un seigneur du royaume.. aurait-ils des terres, des vassaux.. En tant que mercenaire, se devait-il de refuser... ou bien fonderait-il une armée du royaume ou un ordre de chevalier sous sa bannière?
Pourtant, il revint à la réalité et attendit avec sa patience légendaire .. et ne dis rien pour le moment attendant la répinse aux questions posées.

Modifié par un utilisateur mardi 9 mai 2017 22:56:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Daeliel comprit au soulagement qu'il ressenti lorsque Nielas abonda dans son sens qu'il s'était crispé dans l'attente de la réponse du conseiller de la Reine. Si celui-ci appuyait sa façon de voir peut-être parviendraient-ils à façonner une nouvelle alliance entre le Mendev et tous les peuples locaux. Une alliance plus durable et sincère que la simple nécessité de lutter ensemble contre un ennemi commun mortel.

Il répondit au mage : « Je vous en prie, faites le tour des lieux et des troupes. Il y a dans les tréfonds de la citadelle une forge magique qui était lourdement corrompue, les démons l'utilisaient pour corrompre les artéfacts et autres armes magiques puissantes qu'ils prenaient aux croisés. Je n'ai pas encore eu le temps d'aller vérifier si le pouvoir de l'Epée de Iomedae avait purifié cette forge ou si nous devons poursuivre cette entreprise, mais cette installation pourra être amenée à jouer un rôle stratégique important... J'ai demander aux patrouilleurs de repérer pour l'instant les ressources en eau et en terres cultivables pour assurer à terme notre propre ravitaillement, ainsi que les lieux stratégiques ou installer à très courts termes des postes de garde. »

Se tournant vers Kélérine, il comprit que son ami aller suivre Nielas dans son inspection, afin de prendre conscience de sa nouvelle charge et il lui sourit : « Je vais m'assurer que les ordres que j'ai donné juste avant votre arrivée sont bien suivis, et nous ferons le point après votre inspection des lieux. » Il sourit à son ami, sincèrement heureux de le revoir et conscient de la lourde charge qu'il venait d'endosser et lui était reconnaissant : Avec Kélérine commandant de Drezen, ils seraient sûrs de disposer d'une base de repli et d'opération accueillante et solide tant que la vie coulerait dans les veines de l'aasimar.

Modifié par un utilisateur jeudi 11 mai 2017 11:46:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Teysa inclina la tête en signe de remerciement. Ce n'était pas tout à fait autant qu'elle l'aurait souhaité, mais c'était un début, suffisant pour que les Sarkoriens puissent agir de façon relativement autonome, et prouver qu'ils méritaient la confiance des croisés...
« Et également, suffisant pour qu'elle et les siens puissent reconstruire un bastion d'où reprendre leurs terres!
Je vous remercie, seigneur Nelias. Dans l'immédiat, si vous voulez bien m'excuser, je dois parler aux autres Sarkoriens. Nous avons des décisions importantes à prendre. Mais je reste à votre disposition si vous le souhaitez. »

L'homme semblait intrigué par cette histoire de forge démoniaque.


«  Je doute qu'il y ait beaucoup de terres cultivables par ici dans l'immédiat Daeliel, nous allons devoir bénir et consacrer ces terres pour qu'elles retrouvent progressivement leur splendeur d'antan. » Il se tourna vers Tabitha. «  Je vais prendre des dispositions supplémentaires dès mon retour en capitale, comme vous le dites, il nous faut redoubler de vigilance. Et peut-être tendre un piège à l'ennemi. » Puis vers Teysa «  Faites donc, vos camarades ne manqueront pas de vous avertir si vous ratez quelque chose d'important. Encore merci pour votre aide imprévue. J'espère que nous aboutirons à une entente entre peuples. Nos sangs ont assez coulé inutilement. » avant de finir par Gérald «  Je comprends tout à fait, à dire vrai, je vous ai toujours imaginé comme un seigneur de guerre avec une morale, avec ce pouvoir grandissant, je vous imaginais davantage au champ de bataille qu'à déjà vous reposer en haut d'une tour. Prenez le temps qu'il vous faudra, jamais la Reine ne prendra mal qu'on refuse un titre pour de bonnes intentions. Nous allons faire venir ici aussi bien des guerriers que des artisans et des lettres, il nous faut des soldats, des charpentiers, des menuisiers, des agriculteurs, des scribes, des prêtes, des tailleurs, il nous faut tout relancer. »

Teysa quitta la réunion alors que les arrivants eurent droit à une visite de l'ensemble des lieux par Daeliel, Tabitha, Gérald et Sosiel. Aaron était reparti continuer de quadriller les lieux avec ses éclaireurs.
Certaines pièces semblaient davantage éveiller son intérêt. «  C'est ... grand. Vous avez du affronter une sacrée bestiole ici. Certainement cette chimère améliorée. » dit il dans l'antre de Soltengrebbe. Une fois à l'étage de la tour il ajouta. « intéressant cet ancien portail d'invocation. Peut-être qu'avec du temps, nous pourrions le remettre en état. »
Les murs et les pièces blasphémées lui inspirait un dégoût certain il fulminait tellement qu'à l'occasion on pouvait croire que du feu sortirait de ses narines tant il soufflait de contrariété. Kélérine lui regardait le lieu avec une certaine sérénité, à présent que ses amis étaient à nouveau proche, et surtout toujours vivants, rien ne semblait pouvoir l'atteindre.
Aravashnial lui, ne disait mot, probablement perdu dans des schémas mentaux typique des elfes, pensant à son rythme déconcertant. La descente se fit avec une certain appréhension, aucun d'eux n'avait vraiment envie de redescendre là aussi rapidement. Sosiel lança une magie protectrice une fois dans la forge pour supporter la chaleur, qui semblait s'auto-alimenter. «  Je n'ai jamais rien vu de pareil. J'espère que nous arriverons à renverser ses propriétés, ça serait une aide formidable. » La pièce où se trouvait la bannière avait changé, seul le noir naturel la berçait de ténèbres. Les murs de l'étage semblaient d'ailleurs moins luire, la magie démoniaque s'affaiblissant rapidement sous le pouvoir de la bannière. Ils remontèrent pour finir l'étage vers la prison. Nielas regardait les cellules. «  Par Iomedae, je n'aimerai pas être leur prisonnier. Cette succube semble avoir vraiment souffert, j'en arrive à espérer pour elle qu'elle ne soit qu'un leurre pour nous faire tomber un piège plutôt qu'une âme égarée victime de temps de souffrances et tortures pour braver sa nature. Merci, je pense en avoir assez vu pour aujourd'hui, je vais aller parler aux croisés, puis j'irai visiter seul les terres alentours. Je repartirai à la capitale ce soir, ça vous laissera du temps si vous avez des courriers ou remarques à faire parvenir à la Reine ou à la capitale. »

Modifié par un utilisateur lundi 15 mai 2017 17:13:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Teysa écouta attentivement les explications de Kélérine. Apparemment, elle avait été entendue, et il semblait que les sarkoriens aient toute leur place dans les terres qu'ils avaient reconquis. C'était un excellent début. Elle adressa un sourire satisfait au gouverneur et aux chefs de clan qui l'avaient accompagné: elle tenait ses promesses. Il était important qu'elle gagne leur confiance, après tout, comme Kélérine l'avait mentionné, ils ne pouvaient pas se permettre de dissessions dans leurs rangs. Lorsqu'il leur demanda si ils avaient des choses à ajouter, elle s'avança.
« Tout d'abord, je tiens à vous remercier profondément. Les miens ont beaucoup souffert de cette guerre, et il est bon de savoir que nous avons des alliés sur qui compter. Cependant, afin de mettre en oeuvre au plutôt la rénovation du district Sud Ouest, et du monastère de Pharasma, j'ai besoin de me procurer des matériaux de construction. Savez vous à qui je peux m'adresser? »

Elle écouta également Aravashnial avec intérêt, mais n'était pas entièrement convaincue.
« Je vous sais gré de votre proposition, maître Aravashnial, mais j'ignore si nous pouvons vous apporter quoi que ce soit. Vous le savez peut être, mais avant cette invasion, la magie des arcanes était illégale en Sarkoris, et par conséquent, nous n'avons pas vraiment de tradition magique... »

Daeliel applaudit au discours de Kélérine et ne retint pas les quelques larmes qui coulèrent de ses joues : des larmes de joie et d'émotion, jamais il n'avait pensé assister un jour à des choses aussi enthousiasmantes : l'alliance avec les Bâtards, celle aujourd'hui entre le mendev et le Sarkoris. Il était dommage que cela ne se produisait que maintenant, alors que tout Golarion était au bord de l'Abîme, mais sans doute était-ce dans ces moments décisifs que la vraie nature des peuples se dévoilaient : leur propension à s'unir pour lutter contre les ténèbres et la mort.

Il écouta ensuite les indications des uns et des autres et salua la proposition de Sosiel en lui posant sa main sur l'épaule et en approuvant de la tête : Sosiel était dans le même état d'esprit qu'eux et celà enchanta l'elfe : la quête d'unité et d'humilité qu'il avait fait sienne cheminait dans les choeurs de ces croisés exemplaires. Il espérait qu'ils parviendraient à entraîner tout le mendev derrière eux.

Lorsqu'Arravishnial parla, Daeliel se dit qu'il pourrait peut-être participer à ce nouvel ordre, tant il avait soif d'apprendre sur ces mystères, mais à la dernière tirade d'Aravishnial son choeur rata quelques battements et l'elfe s'appuya lourdement sur un gros moellon tombé là.
« Mes... parents ? vous avez des informations ? Je... je serai heureux de les entendre mon ami. Merci.  »
Il parvint à contenir les flux d'émotions contradictoires et garda finalement contenance, attendant d'en savoir plus.

Avant de pouvoir s'isoler avec le vieil elfe, il ajouta :
« Je vais tâcher d'aider les uns et les autres dans vos entreprises, chacune est importante. Kélérine m'a également parlé de son souhait de fonder ici à Drezen un orphelinat multi-culturel où les orphelins de chaque peuple seraient élevés dans le respect et la connaissance de la culture tant des croisés que des tribus locales. Une fois la forteresse remise en état, nous nous attellerons à cette tâche. Il y a tant à faire. Je suis heureux de voir que tous nous avons l'envie de faire. Nous ne sommes pas seuls dans notre tâche. Si la bannière et l'ange ne suffisaient pas, sachez que Iomedae nous a envoyé également envoyé Radiance !  »Daeliel exhiba alors l'arme transformée en arc : « Cette arme nous aidera à défaire nos ennemis et nous apporterons la crainte dans leurs choeurs. »

Daeliel attendit ensuite de pouvoir discuter avec Aravishnial et d'accompagner les autres voir l'ange, il ne savait pas encore précisément ce qu'il allait faire le lendemain, les révélations d'Aravishnial l'avaient déstabiliser et il attendait de savoir ce qu'il avait à dire pour digérer l'ensemble et prendre ses décisions.

Les Sarkoriens comme les Mendeviens présent rirent de bons cœur à la blague de Gérald.


« Tout cela me paraît être de bonnes idées. Je ne crains pas trop, peut-être à tort, un assaut massif de démons par ici dans les prochaines semaines. Après la raclée prise, avec la Bannière active, et alors qu'ils ont échoué à Nesoryan, et avant ça à Kenabres, je ne pense pas qu'ils se risqueront à un nouvel échec, pour une victoire à peine symbolique. Mais on peut toujours tomber sur de petites bandes en maraude ou pas encore au courant de la chute. Avec l'ange et beaucoup de soldats restants, nous devrions pouvoir tenir le temps que des renforts arrivent. »

Gérald apprécia la vivacité d'esprit de Teysa et son intelligence. Elle était une alliée des plus précieuses.
Il espère pour être son ami avec le temps, avec les épreuves qu'ils avaient passés ensemble, il l'espérait l'être.
«  Oui, il nous faut garder la voie entre nous et le royaume sur. Notre réussite en dépend grandement.
Nous pouvons joindre nos efforts pour construire la bastille et y placer des hommes en permanence.
Mais je pensai d'en en premier temps à construire des fortins en bois pour plus de rapidité et protéger la construction en pierre d'une bastille digne de ce nom.
Pour le canyon, cela est un point difficile à sécuriser. Etait-il possible de former une cavalerie volante? »