es mois s'étaient écoulées depuis que l'annonce avait été faite, à l'aube de Calistril de l'an 4711 du Calendrier d'Absalom, que le régent de la couronne du Brévoy souhaitait engager des aventuriers pour pacifier les terres volées. Les rumeurs avaient été bon train... Pourquoi les Surtova s'intéressaient-ils subitement à cette bande de terre qui n'avait plus appartenu a personne depuis des siècles ? L'influence du banditisme sur le commerce comme ils semblaient vouloir le dire ? Non... Les choses allaient plus loin. Le frère comme la sœur étaient bien trop épris de pouvoir pour prendre sur eux seuls d'organiser la lutte contre le banditisme sur des terres qui ne leur appartenaient pas.

Certains avaient affirmé que cette annonce n'avait jamais été que du vent, une manœuvre politique destinée a effrayer les Seigneurs du Sud... D'autres disaient que c'était simplement une couverture pour créer une nouvelle colonie et étendre ainsi le territoire des Surtovas. D'autres, enfin, disaient que le trésor de la couronne était presque vide et que le régent avait été obligé d'accepter cette "initiative" pour rétablir le commerce avec les royaumes fluviaux.

Mais finalement, Noleski Surtova, Seigneur de Restov et Régent du trône de l'Ecaille de Dragon avait fait un appel à son peuple, demandant aux aventuriers de venir lui prêter leur force dans sa lutte contre le banditisme. Les terres dérobées n’avaient pas été évoquées mais leur nom était pourtant sur toutes les lèvres. Le recrutement avait commencé et des petits groupes de miliciens étaient envoyés dans différentes parties du Brévoy, toujours porteuses des couleurs du trône.

Parfois, une recrue osait répondre au recruteur : « Non. Je ne suis pas ici pour ça... J'aimerais me joindre à l'expédition vers les terre volées. » Vous avez été de ceux là et, si on vous avait ris au nez, expliquant que la garde royale n'avait pas de temps a perdre avec les personnes comme vous, un sergent vous avait rejoint dans la foulée pour vous guider jusqu'à un certain Herlac Lether...

Vos souvenirs de cette rencontre restent encore frais : l'homme d'une trentaine d'année s'est présenté comme l'un des conseillers du régent. Sa présence imposante fait presque paraître normal le ton hautain avec lequel il s'adresse à vous... Sans même vous demander vos noms, il vous questionne simplement pour savoir si vous étiez bien là pour participer a l'expédition dans les terres volées. A côté de lui une femme particulièrement âgée incante plusieurs fois puis murmure quelque chose que vous n'entendez pas...







Herlac Lether vous présente une lettre de marque. Il vous explique qu'elle vous donne autorité pour cartographie et pacifier la zone connue sous le nom de "Ceinture Verte". Les éventuels butins vous reviennent de droit et si vous ne recevez aucune solde, vous ne dépendrez d'aucun supérieur. Sur place des primes seront transmisses par l'intermédiaire des gérants du comptoir. Même si la chose n'est pas explicitement dit, il apparaît évident que toute personne s'intéressant a ces primes sans détenir la charte serrait considérée comme un agitateur par le Brévoy avec toutes les conséquences que cela pourrait engendrer.



Vous acceptez et signez le parchemin... Ceci fait, la femme incante une nouvelle fois et une signature magique a fait son apparition au dessus de la votre. Le conseiller Lether clôt l'entretient :

« Oleg a été averti de votre arrivée au onzième jours de Desnus. Vous pourrez retrouver les autres à ce moment là... »



rès de deux cent kilomètres séparent Nouvelle Stetven où vous avez reçu votre charte du comptoir d'Oleg. Mais vous n'avez pas besoin de vous précipiter pour arriver dans les temps. La route est bonne et il y a, à priori, peu de raisons de réussir à se perdre en chemin. Le comptoir commercial où vous devez vous rendre est situé sur la route méridionale du Rost. Et a moins de vous engager sur un sentier peu pratiqué ou de partir à l'est et non au Sud vous finirez forcément par y arriver. En ce printemps le temps est plutôt clément... Oui... Il arrive que la pluie vous surprenne pendant la journée mais une simple bruine n'est pas rare dans la région et vous êtes bien loin de souffrir de l'agréable redoux après un hivers particulièrement rude.

Deux jours se sont écoulés depuis la dernière fois ou vous avez vu un véritable village le long de la route... Si un pavage subsiste il ne fait aucun doute qu'il date d'une époque bien lointaine et plus prospère. Vous êtes néanmoins passé devant ce qui semblait être un relais routier en construction, signe de la décision du seigneur de Restov de s'intéresser a la région...

Et finalement, après avoir plus ou moins flâné et même, dans certains cas que vous vous abstiendrez probablement de communiquer avec qui que ce soit, après vous être perdus, arrivez a destination le jours dit. En approchant, vous remarquez les vestiges d'un ancien fortin. Le bois a pourri depuis longtemps et les pierres ont, en partie du moins, du servir a construire la battisse. Sur le toit un homme travaille visiblement a remplacer des tuiles.



Une femme vous accueille avec un sourire franc. Si votre apparence la déstabilise elle n'en montre rien. Elle vous fait entrer en commençant a parler avec un accent assez marqué.

« V'z'êtes bien partie d'ces aventuriers qu'l'seigneur a envoyé pour dessiner la Ceinture Verte ? J'suis bien contente qu'vous soyez enfin là... Si on d'v'ait attendre qu'la garde pointe l'bout d'son nez on aurait 'cor des problèmes 'vec les brigands dans deux ans s'voulez mon avis... M'fin... J'manque a tous mes d'voirs. J'suis Sveltana. La femme d'Oleg... S'cusez le d'pas être avec moi pour vous souhaiter l'bonjours mais y'a une fuite dans l'toit et on voudrait pas qu'vous dormiez sous la pluie. Ca fait pas bien longtemps qu'on a récupéré c't'endroit... »

A l'intérieur l'odeur alléchante du pain chaud vous attend. En dehors de vous il n'y a personne dans le comptoir qui, a en juger la disposition des lieux, doit rarement avoir besoin d'accueillir plus de dix personnes à la fois.

« 'stallez vous, 'stallez vous. Vous d'vez avoir faim et soif 'près avoir marché c'm'ça pour arriver dans s'trou paumé. Vous voulez qu'équ'chose ? C'est que même si fait meilleur d'pis la fête des taxes la pluie ça vous rentre dans les os et ça vous fait r'grêter l'froid bien honnête d'l'hivers. »

Psychologie DD14 :


Exceptionnellement j'ai fait quelques jets a votre place dans la première partie.

Vous n'arrivez pas tous exactement au même moment mais néanmoins dans l'espace de l'après-midi. Selon si vous êtes les premiers ou non, elle vous invite à retrouver les autres qui sont arrivés avant vous où vous dit que les autres ne devraient pas tarder.

Je vous laisse vous introduire a votre gré...

Modifié par un utilisateur samedi 10 juin 2023 14:45:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

A peine plus d'une décade s'était écoulée, bien moins de temps qu'il ne leur en avait fallut pour passer les Pics de givre et, à dire vrai, une promenade de santé en comparaison. La route a encore du dallage et il faudrait être aveugle pour la perdre de vue. Mais sachant les humains incapables de suivre correctement une sente au travers de la foret, sans doute est ce une précaution qui n'est pas totalement superflue.

La fin du trajet s'est en tout cas faite sous la pluie. La zone parait presque paisible ainsi. Une odeur de terre mouillée s’élève, et de prairies. C'est plus agréable que l'infect parfum de Nouvelle Steven et elle ne peut s’empêcher de laisser son imagination s'emballer à la pensée de toute l'histoire des terres qu'ils foulent. Enfin... quand elles seront au chaud.

La seconde silhouette, d'une demie tête plus petite que la première, profite de l'abris offert par l'avancée du toit et repousse sa capuche bordée de fourrure avec un plaisir évident laissant apparaître un fin visage dont la chevelure blanche est remontée sur la nuque en un chignon aux tresses alambiqué. Et dont les yeux bleu et verts sont étrangement fascinants.

« আমরা এটি ব্যবহার করতে পারেন এখনও যেহেতু আমরা এই ক্ষণজীবী মধ্যে হয় আছে। আমার দৃষ্টিকোণ থেকে হলেও, ভাষা কিছুই তাদের স্বাস্থ্যবিধি তুলনায়। আমি তোমার আগমনের জন্য কিছু উষ্ণ আছে মানুষের সঙ্গে কাজ করতে যাচ্ছি। তা সত্ত্বেও সতর্ক হতে হবে, সে চিন্তিত বলে মনে হয়। »

Elfique :


L'elfe se tourna, gracieuse vers leur hotesse et lui repondit d'une voie chantante.

« Merci pour votre accueil, on nous a effectivement conseillé de nous rendre ici... Nous sommes donc les premières? »

Elle la suivit à l’intérieur, après avoir adressé un sourire rassurant à sa compagne de voyage et pris quelques instants pour observer la salle. L'eau avait commencé à goutter le long de l'épaisse cape de voyage et elle l'ota, cherchant du regard un lieu où la mettre à secher. Après un instant d’hésitation supplémentaire, et estimant que le sol était suffisamment entretenu pour qu'il soit plus courtois d'éviter d'y laisser de lourdes traces de boues, elle retira ses bottes et les laissa à sécher prés de l'âtre flambant. Une petite mare se forme bientôt.

La jeune femme tourna bientôt son attention vers l'une des table et les bancs qui l'entourent, y déposant une besace en cuir, croissant les jambes en se laissant aller avec ravissement contre le mur qui lui sert de dossier

« Et bien puisque vous le proposez aussi aimablement Svetlana, si vous avez quelque chose de chaud à boire après cette pluie ce sera volontiers. Ainsi que quelque chose pour grignoter avec... C'est courant ce temps là dans la région?  »

Ce n'était ceci dit qu'un peu de pluie. Et loin d'être vraiment froide... Mais, de mémoire, les humains aimaient bien parler de la pluie et du beau temps. Une tisane chaude arrive bientôt et Tinufaë pourra en profiter tout autant. Il est bon de boire quelque chose de chaud. Un pot de miel l'accompagne... Sans doute la proximité de la nature qui influence positivement la tenue des lieux.

Un rire crystallin.

« আমি অগ্রিম পর্যায়ে অনুমান, ছাদে পাত্র গর্ত স্থাপন করতে হচ্ছে ... সাহসী দুঃসাহসী ভয়ানক ভিজা ছাত্রাবাস বিরুদ্ধে যুদ্ধ কমে। কিন্তু তার অন্তত এক জিনিস চিনতে: এটা পূর্ববর্তী কম খারাপ লাগছে। এটা তোলে হার্ড তুমি আমাকে বলতে হবে না। দ্বারা কনস আমি অনেক তাদের রান্নাঘর ভয় কর। তাদের মাংস একবার আস্বাদিত রয়ে, আমি বুঝতে এক স্নিগ্ধ ও নিস্তেজ জিনিস বদলে সবজি খেতে পছন্দ করতে পারেন।
মাউন্ট খুব ক্লান্ত ছিল না? আস্তাবলের গ্রহণযোগ্য ছিল? এবং যদি আমি ভাল মনে রাখতে কি এই অহংকারী পচা বলা হল, তিনি "অন্যান্য" বক্তব্য রাখেন। আমি আশা করি তারা সহ্য করবার মতো হবে! কারণ আমাদের দিকে দুটি ব্যতিক্রমী চল, এটা জটিল হতে পারে। অসম্ভব কিন্তু কঠিন নয়। এটা তোলে মজার দু: সাহসিক কাজ হতে পারে »
Elfique



Sourire complice. Elle continue de siroter sa tisane, écoutant distraitement le chant de la pluie.

Quand Alëiel lui transmis les doléances de la tenancière, Tinufaël hocha la tête d'un air entendu :
« হ্যাঁ, একটি রাত্রে ব্যয়। এটা তোলে পশুদের পরিক্ষেপ একটি মজার উপায়, কিন্তু এটা আরামদায়ক মনে হয়।
ঠিক আছে, তাই আমি Svetlana ডাকবো; সত্যি বলছি, আমি তার নাম বোঝা যায় না করেছিলেন। এছাড়া আমি বুঝতে পারছি না যখন সে কথা বলে ... আমি আশা করি আমি এই ভাষায় শীঘ্রই হবে: আমি একটা অনুভূতি আমরা অনেক মানুষের সঙ্গে বাণিজ্য করতে যাচ্ছেন না।...  »
Elfique :
Tout en picorant du pain, Tinufaël s'adresse à la brave tenancière : « Dame... Svetlana ? Il faut m'excuser, je ne maîtrise encore bien votre... langage. Je n'aime pas le ragoût, merci à vous. La pain et le fromage, c'est bien suffisant. Mais disez-moi, on raconte ces terres dangereuses... Et vous n'êtes que deux, ici ? N'avez vous pas crainte ? Et ce doit être grand labeur de tenir cette... ruine (?), à seulement deux, non ? Vous êtes bien courageuse. »

« Et nous ne connaissons pas encore les autres, non... Vous en avez entendu raconter ? »

• Faire amie-amie (diplomatie) : 1d20+2 donne [6] + 2 = 8

Modifié par un utilisateur lundi 7 août 2017 15:30:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

La jeune femme acquiesça, rajoutant d'ailleurs du miel à son infusion.
Elfique
« আমার মতে এটা শুধু ভাষা নয়। আমাদের অতিথিসেবিকা বরং একটি উচ্চারিত অ্যাকসেন্ট সহ উপস্থিত ... ... অবশেষে, পাইন মধু হয় ঝুলিতে তাড়ন চা ঝুলিতে ওহ, আমি আশা করি যে ... যে আমার কার্ড ভিজা ছিল না । »


Gourmande, elle ne laisse pas se perdre la goutte tombée sur l'un de ses doigts. Sourire léger.

« Et c'est l'envie de découvrir un nouvel endroit qui vous a poussé à récupérer les lieux ? Pour un comptoir commercial, ça manque peut être un peu de monde non ? »

On tape de nouveau à la porte et elle laisse cette fois apparaître un... grand. Oui... c'était bien le terme...grand et... avec une fourrure.. Alaëiel cilla. Et... une longue queue ? Oh ! Oui, elle doutait sincèrement que ce soit un gnoll malgré les traits canin, mais elle avait lu des histoire sur ces nomades infatigables qu'étaient les hulines. Et leur bonne réputation Mais celui là n'avait pas l'harmonie qui était décrite... Mais une espèce de chatoyance. Sans doute l'influence d'un plan. Ça avait l'air rassurant. Gentils. L'espace de quelques instants elle regretta d'avoir préféré la fréquentation de l'atelier de sa mère plutôt que les cours sur les différents types de plans et leurs habitants.

Elle observa d'un air désolé les traces de boues laissées par les bottes sur le sol. Un peu rustre sans doute? Ou bien il ne s'est pas rendu compte que le parquet était fraîchement ciré...

Un soupir intérieur, suivit de quelques mouvements de doigt et d'un murmure « العمل صافرة  »et les traces disparaissent les unes après les autres, ramenant le sol proche de leur table à son état initial de propreté.

Elle adressa ensuite un sourire charmant et légèrement moqueur à l'être qui les toisait. Pensait il donc que sa taille lui donnerait un avantage sur elles? Ou bien imaginait il les impressionner ainsi. Tinufaë n'allait pas apprécier. Du tout même.... Mouais... ça aussi c'était à prévoir. Cette fille avait du naître avec du citron sur la langue. Alaëiel adressa un regard faussement sévère à son amie avant de réagir, d'un ton aussi amusé que détendu.

« এখন এখন Kannin, আপনি যে পরিচিতি বুঝতে যেমন কাজ ডাকনাম দাবী হবে। আমরা আগে আপনি আপনি ভাল জানেন আপনি আমাদের কল করার অনুমতি দেয় না। প্রথম বৈঠকের দেখতে না। স্বন এবং Tinufaë এর কাঁটার কোন অপমান এটা সত্যিই উপায়ে কোণ না ব্যবহার করেছে এবং কখনো কখনো বড্ড আনুষ্ঠানিক এবং সম্ভবত দেন লেগেছে ... বিশেষ করে যখন আমরা সঙ্গে বিভ্রান্তিকর মনে আলংকারিক ফুল ... আমি সন্দেহ যে এই ক্ষেত্রে ছিল না .. কিন্তু আমি আশা করি তুমি প্রত্যাশিত মানুষের সাথে দেখা করতে না খুব হতাশ না হন ...?

কিন্তু আখা কাছাকাছি প্রকৃতপক্ষে আপনার কোট এবং বুট ঝুলন্ত চেষ্টা করুন, এবং আসা এবং বসতে। »
Elfique


Visiblement, elle ignorait joyeusement la fin de non recevoir de la bretteuse en désignant une place sur le banc à ses cotés.

« স্ট্যু এখনও রান্না হচ্ছে কিন্তু চা বৃষ্টি পরে বিশেষত মনোজ্ঞ। আপনি দূরে থেকে এসেছে? »
Elfique

Modifié par un utilisateur mardi 8 août 2017 13:36:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

La marche avait été longue pour Claradelia, entre "Joachin" et Shmar, et son loup n'était pas le moins bavard des deux. Heureusement pour elle, elle pouvait toujours compter sur son imagination pour la distraire lors de longs voyages comme celui. Et elle marchait plus rapidement que les autres gnomes ce qui aurait à rendre le voyage supportable.

Par contre la première averse du voyage lui trempa le poil, ce qui fit qu'une fois sèche elle prit son apparence gnome ainsi que son chapeau à large bord pour éviter de se mouiller trop les cheveux. Il n'y avait personne sur la route, donc son apparence importait peu. Elle repris son apparence Kitsune lorsqu'ils s'approchèrent des ruines à partir desquelles leurs nouvelles vie allait commencer. Elle et Joachin. Il fallait s'habituer à penser à lui sous ce nom.

Alors que Joachin était rentré directement dans la pièce principale du lieu, Clara resta un peu en retrait pour saluer l'hôte.

« Bien le bonjour, Sveltana, je suis ravie de faire votre rencontre. Mon petit Shmar peut-il nous accompagner rejoindre les autres ? Il est bien éduqué et si triste lorsqu'il est séparé de moi... »

Suivant la réponse, soit je met Shmar à l'étable ou autre, soit je rejoins directement Joachin et les autres.

Rejoignant finalement le groupe qui ne semblait pas trop détendu. Deux efles et une créature étrange face à Joachin. Ce n'était pas trop étonnant que l'ambiance soit plus froide que la pluie à l'extérieur.Elle s'approcha, tira une chaise et s'assit en regardant son ami.

« Alors mon gros, tu t'es fait des amis ou tu t'es amusé à créer une crise diplomatique internationale le temps que je te laisse seul ?  »

Se tournant ensuite vers les elfes et la troisième créature, elle incline légèrement la tête pour les saluer.

« Bien le bonjour Mesdames et... » Elle regarda la créature de haut en bas et renifla l'air quelques secondes. « Monsieur, je présume. Claradelia Plamir, pour vous servir, et surveiller le gros balourd accessoirement. Ne vous inquiétez pas pour son teint vert, il supporte mal le voyage... »

Clara fit un clin d'œil à l'homme à fourrure avant de s'appuyer sur son dossier tout en regardant regardant la bouteille de vin d'un oeil suspicieux. Si la bouteille appartenait aux elfes ou à l'homme, elle serait sûrement déjà ouverte, ou plus vers eux. Si Joachin l'avait fait boire de l'eau durant tout le voyage alors qu'il avait ca sur lui elle saurait le faire payer.

« Pourquoi on est là ? Bah... J'me suis mariée avec un ours qui s'p'rétend marchand. On avait envie d'avoir la paix. Pis comme y'avait b'soin d'qué'qu'un pour s'occuper d'coin... Y'avait un vieux machin militaire là mais c'tait tout pourri et bouffé par les vers... L'ors 'vec l'aide qu'on a bien voulu nous d'ner on a fait c'comptoir... C'rien et ça fait d'puis l'vers qu'a part l'trapeurs du coin pu personne n'z aide... m'enfin on s'en sort ma p'tit dame... a part... Nan... Vais pas v'z'embêter 'vec ça d'suite... J'v'raconterais quand l'z'autres s'ront là... »

Peu avant l'arrivée de Kannin puis de l'autre duo, les envoyés présents dans le relais avaient pu entendre un léger sifflement en provenance du toit, expliquant comment la maîtresse de maison avait fait pour être sur le pas de la porte a les recevoir alors que sa cuisine ne se trouvait clairement pas a un endroit d'où elle aurait pu les voir arriver.

A l'arrivée de Kannin, Sveltana lui répond avec un large sourire :

« - Vas pour l'fromton'e'l'pain... l'bouillon par con't... L'est pas 't'afait cuit l'cerf... laissez lui an d'mis heure qu'y soit fondant... D'c'oup vous vl'ez que d'l'eau ? Sûr ? »

Après avoir servi son nouvel hôtes, elle leur adresse rapidement la parole :

« - J'suis confuse de pas mieux m'occuper d'vous mais y'a deux trois p'tis m'chins a f'nir... n'est qu'deux même si tantôt on r'soit d'l'aide d'gens du coin. »

Ceci dit, elle vas à l'étage d'où vous l'entendez déplacer quelque chose de lourd puis... scier ? Non... Poncer ? En tout cas il est presque certain qu'elle alterne de temps en temps avec des phases moins bruyantes et, en une occasion, des coups de marteau.



A l'arrivée des deux derniers, Sveltana les reçoit avec le même sourire affable mais un air peut-être un peu plus essoufflé... Elle semble hésiter quelques instants puis...

« C'pas un chien hein ? 'mbwarf... tant qu'les prop' c'pas moi qu'il dérangera mais d'm'andez qu'même aux autres... En attendant j'm'en vais voir ou en est l'ragoût. »

Elle passe a la cuisine, monte a l'étage d'où elle redescend presque immédiatement l'air un peu plus sombre... Elle marque un temps d'arrêt et les quelques restes de sourire encore visible sur son visage se transforment en une fine ligne surplombée d'yeux où brillent une franche colère. Elle approche vivement. Si elle ne crie pas, ses mots sont froids et soigneusement articulés, atténuant son accent :

« C'est quoi cette piquette qu'il a foutu sur ma propre table ? Mais c'est qu'non content de saloper mes chaises ce demis monstre me juge incapable d’honorer Caiden chez moi ? »

Les poings sur les hanches, elle toise Joachim avec un aplomb qu'elle aurait sans doute eu du mal a avoir s'il avait été debout devant elle et non assis... Pourtant quelque chose dans son regard vous fait vous demander si la tête et demis de différence aurait réellement suffit a la convaincre de ne pas toiser le malotru.

Se tournant vers les autres... Sur un ton plus doux mais également fermement décidé.

« D'ailleurs puisque vous êtes assez nombreux et qu'vous semblez pas bien vous connaitre... Vous p'vez m'montrer vos papl'ards ? J'aimerais pas qu'vous soyez des brigands v'voyez ? Pis j'ai les aut' pour m'rotéger m't'nant... »

Perception DD 14 :

Alaëiel acceuillit d'un large sourire la créature, bien plus curieuse qu'effrayée.

« Et bien c'est probablement la même chose que vous qui nous mène ici. La redecouvertes de terres inconnues concerne tout le monde voyons, et il serait dommage de ne pas venir en aide aux humains, seuls, ils risqueraient de se faire mal. »

Elle ne se souciait pas visiblement de cacher l'amusement. Et Tinufaël reçut en réponse à son regard, un autre, malicieux.

« Mangeurs de salade? Oh, on peut facilement comprendre notre peu d'appétence pour la viande cuisinée par les hommes... Elle manque généralement tellement de gout que même des légumes bâclés restent meilleurs... Mais sinon, dois je considérer que vous voulez vous faire surnommer le Chasseur de Souris?  »

Le ton était jovial, contrastant avec celui de son amie, et l'elfe poussa vers l'aasimar la théière encore à demi remplie..

« Le thé est même plutôt bon, on a veillé a le faire infuser suffisamment longtemps, donc il est assez fort et avec du miel ça rend assez bien.  »

Elle lançait parfois des regards curieux vers le plafond d'où parvenaient des bruits de... de bricolage?



Le même sifflement qu'à l'arrivée de Kannin se fait entendre et de nouveau, la petite elfe tourna la tête vers la porte où cette fois apparurent un curieux... couple (?) lorsque leur hôtesse leur ouvrit.

Un demi orc, une gnome et un loup magnifique. Toute l'attention de Alaëiel se porta sur l'animal, admirant ouvertement son pelage fournis et sa bonne santé avant qu'elle ne regarde de nouveau les nouveaux arrivants.

Un demi orc... dont visiblement la première réaction était de porter la main à ses armes. Sans doute une tare due à ses ancetres barbare et dont il n'avait jamais pu se débarrasser, si tant est qu'il l'ai voulu. Pauvre et primitive créature. La jeune femme eut par contre du mal à garder un visage neutre lorsque la main se tendit vers elle. Il n'imaginait quand même pas qu'il allait la lui serrer alors qu'il était incapable de saluer autrement qu'en prononçant son nom ? Et où étaient les bonnes manières alors? Même l'homme loup n'avait pas présumé ainsi ?

« Alaëiel.  »

Répondit elle froidement, sans faire le moindre geste vers la main de l'individu.

« Il est d'usage de saluer au moins de quelque mots des inconnus et non pas de leur jeter simplement son nom à la figure lorsqu'on veut se montrer courtois... Mais je suppose que vous n'avez pas idée de ce qu'est cette notion ? »

Un sourire fut par contre adressé à sa compagne.

« Bonsoir Claradelia. Comme je viens de le dire, je me nomme Alaëiel, et c'est un plaisir de faire votre connaissance. Comment se nomme votre troisième compagnon ? Il est vraiment magnifique. Par contre je craint que vous n'ayez encore du travail avec le premier.. »
La dernière phrase fut prononcée d'un ton presque léger... qui s’éteignit lorsqu'elle constata qu'il se permettait de mettre ses bottes crasseuses sur le mobilier et... insulte majeure à une maîtresse de maison, avait tranquillement sorti sa propre bouteille sans même proposer ou demander à ladite hôtesse. Se croyait il chez lui a agir ainsi ?

Svetlana qui arrivait à ce moment là ne le prit d'ailleurs pas bien. Guère étonnant. Elle avait du passer du temps à les attendre, et à faire en sorte que tout soit prêt pour leur arrivée, et voilà qu'un demi orc se permettait d'agir comme s'il était dans sa tanière. La changeline se tue soigneusement... et approuvant intérieurement la réprimande, hautement méritée selon elle.

« Ah oui, ce papier ! D'ailleurs, vous avez une idée de combien nous sommes censés être? »

Fouillant rapidement dans son sac, elle en sortit un second fait d'un cuir qui visiblement avait été soigneusement travaillé, et sorti un épais livre de celui ci dont elle tira un parchemin qu'elle tendit à sa compagne, plus proche qu'elle de leur hôtesse.

« Tin', আপনি এটা তার পাস করতে পারেন? »
Elfique


« Vous pensez que des brigands pourraient vouloir s'infiltrer parmis nous?  »

Modifié par un utilisateur mercredi 9 août 2017 16:12:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kannin semblait avoir l'approche facile à l'opposé des deux elfes.

« Ouais, on me dis souvent que je suis un prix de beauté. »

Clin d'oeil en direction de Kannin.

Des elfes de Iobarie hein? Nées nobles peut-être? Éduquées sûrement. Difficiles comme les leurs en tout cas, mais ça pouvais se comprendre.. Après tout les elfes ne raffolaient pas des orcs, et bien que je n'ai pas choisi mon parentage ça se voyais sur mon visage d'un simple coup d'oeil.

Dans tout les cas je laisse tomber la poignée de main qu'elles ne veulent visiblement pas accepter avec un peu de déception dans le regard mêlé à de l'acceptation. Avec ma sale gueule c'était pas la première fois et ça serait certainement pas la dernière. À la longue j'avais bon espoir d'au moins devenir ami avec tout ce beau monde, il le faudrait bien après tous. M'adressant à Alaëiel.

« Eh ben non, voyez-vous. Avec ma gueule on m'as pas vraiment offert d'aller me faire instruire des bonnes manières. J'suis pas un parleur vous l'avez bien remarqué maintenant. Désolé si on est partis du mauvais pied, mais on aura tout le temps pour faire connaissance pendant les prochains mois je pense et la route à été longue, vous devez le savoir encore mieux que moi. »

Soupirant je me cale une fois de plus dans la chaise en déposant la bouteille sur la table juste à temps pour créer un incident diplomatique apparemment.

Eh ben, ça aura pris encore moins de temps que je l'aurais cru. P'tain, maintenant va falloir que j’arrange ça si je veux pas dormir dans l'écurie comme un con...

« Désolé, m'dame. C'était pas mon intention. Dans ma famille on a pour habitude d'emmener à boire chez nos hôtes. À plus forte raison quand on a quelque chose à célébrer. L'esprit du partage, tout ça. L'important c'est de partager et de boire en bonne compagnie non? Et je remet pas du tout en cause votre capacité à tenir les lieux, vous avez fait un travail colossal, ça se vois. Et si vous avez besoin de quoi que ce soit je serai bien heureux de vous rendre service, c'Est le moins que je puisse faire pour me faire pardonner et vous remercier de votre hospitalité. Que diriez-vous de vous détendre et de venir prendre en verre avec votre mari? »

Sortant ma lettre et la posant sur la table je jette un regard en direction de l'homme à la hache, la question toujours en suspens, un verre à la main en signe de bonne foi.

« D'ailleurs est-ce que c'est vous? »

Modifié par un utilisateur vendredi 11 août 2017 00:19:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une voix masculine s'élève du fond de la salle... Plusieurs des aventuriers se retournent pour constater qu'un homme de taille moyenne se tiens non loin de la porte. Il tiens une lourde hache dans les mains et observe le petit groupe avec un air soucieux... Assez vite pourtant il semble se détendre :

« Laisse donc filler Svelt'... Le pov' gosse pensait pas a mal et j'suis certain qu'il réussira a boire c'que t'a préparé en plus de sa propre bibine... Surtout si j'y donne un coup de main. Alors ? Ces paplar' ? »

Sveltana semble s'appréter a répliquer quelque chose puis hausse les épaules et récupère les cinq parchemins qui lui sont tendus et les observe pendant quelques instants. Elle les passe l'un après les autres en fronçant les sourcils... Après quelques instants elle s'arrête sur l'un d'entre eux, l'air visiblement contrarié.

« C'est pas la même écriture sur celui-là. J'reconnais pas la boucle de ce "l". Vous m'expliquez ? »

Elle pose avec conviction sur la table les chartes en pointant du doigt l'une d'entre elles et plus spécifiquement un mot dessus... Alaëiel reconnait sans peine sa signature dessus...

L'homme s'approche, l'air aussi menaçant que possible... Ce qui, dans le cas présent ne fait guerre d'effet. S'il dispose d'une bonne carrure, il est évident que sa hache lui sert a fendre le bois et a rien d'autre.

Bon du coup coup je vais pas plus faire avancer cette fois.

Vous pouvez faire un jet de linguistique (impossible de faire 10, pas besoin d'être formé) :
DD5 :


Par contre pour le coup si vous tenez a réagir prévenez moi sur le fil HRP. Sinon j'enchainerais dés que les principaux concernés auront réagit