Les campagnes pathfinder vont de bonne à excellente, mais pour des adultes.
Or, mes loulous m'ont demandé de créer des persos. L'étape suivante viendra vite. Et j'ai peur que la plupart des campagnes soient trop glauques pour eux, ou bien que l'intrigue ou les référents culturels leur échappent.

Avant d'aller déterrer mes Cassus Belli et de convertir des petits scénar ADD, j'aimerais votre avis.

Je pense que les modules avec les gobelins en PJ peuvent être joués par des enfants sans le moindre problème.

Le premier module sorti avec les règles Pathfinder pourrait bien marcher aussi.

A cet age là les gamins cherchent surtout à casser du gobelin entre amis (et il n'y a rien de mal à ça). Pour avoir joué récemment avec une petite pousse prometteuse de 12 ans ce qui est recherché c'est plus le côté ludique que l'aspect rôle. Je te conseil un module court, simple quitte à se rendre un peu linéaire, avec au moins un combat dans la séance.

Pour les scénario en eux même j'ai un peu mal à te conseiller des noms et je pense d'ailleurs que le plus approprié est de produire ton propre chef d’œuvre. Une structure simple comme celle ci fait très bien l'affaire :

• Les PJs sont originaires de la baronnie X.
  
• La bourgade subi un raid d'une tribu orc et les villageois se sont réfugiés dans l'enceinte de la ville. Les PJs repoussent une première incursion et reprennent in-extremis les murailles extérieures avec l'aide de la garde.
  
• Les orcs montent un siège et le lord demande aux héros de la ville d'escorter un messager en passant par le caveau familiale et de l'amener jusqu'au roi pour le prévenir de la situation.
  
• Si le groupe se fait repérer et qu'une patrouille s'approche le messager décide de se sacrifier pour que l'entreprise réussisse. Il confie le message aux PJs et leur intime l'ordre de croiser les doigts pour lui et de poursuivre la mission.
  
• Au levé du jour, le lendemain, une patrouille les repère il faut déguerpir au plus vite : Course poursuite à cheval avec une patrouille d'orc. Succession de jet d’Equitation pour que le cheval bondisse par dessus un tronc, Connaissance(géographie) / Perception pour connaitre/voir un sentier escarpé dans lequel se caché et enfin de dressage/natation pour faire passer le cheval par un fleuve / descendre de scelle et le guider.
  
• Si le groupe ne fait pas assez de réussite le messager se fait rattraper et il faut réussit un jet d'équitation puis de BMO pour faire tomber de "loup" l'orc qui le talonne. Si cela échoue le messager est blessé et confie le message aux PJs ne voulant pas les retarder. (Il se fait alors prendre quelques heures plus tard)
  
• La rencontre avec le roi se déroule comme prévue et les PJs reviennent à la tête d'une unité de cavalerie.
  
• Les PJs affronte le chef orcs. Si le messager s'est fait prendre il le sauf à ce moment là. La baronnie est sauvée...
  
• ...mais le lord est mort (si tu penses que tes enfants peuvent l'encaisser sinon laisse le en vie) et il est révélé à la surprise générale que son héritier n'est autre que le messager. Le messager devient baron et confie les clés de la ville aux PJs.

Ça te fait un scénario clé en mains relativement tout publique, un peu linéaire mais avec de l'espace pour les joueurs et pas trop nian nian (ce qui serait je pense un écueil à éviter pour le plus grand).



Sinon sur une autre note j'aurais tendance à préférer un système un peu moins complexe que pathfinder pour de l'initiation. Puisque tu as mentionné les Casus Belli tu doit connaitre Chronique oubliées par exemple qui fait tout à fait l'affaire.

Modifié par un utilisateur mardi 7 novembre 2017 03:31:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

j'ai lu un diagonale le premier scenar. j'ai commençé avec moins bien que ça. Merci de me l'avoir indiqué. quelqu'un sait où se trouve sombrelune dans la Mer Intérieur ?



avez vous "la sacoche sympatoche pathfinder" sur le même site ? ça a l'air pas mal.

le deuxieme ne semble pas être gratuit. je vais voir si mon vieux maiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitre a ça dans son sac sans fond.

Aldorande ?

Elle a été détruite par l'Etoile Noire !

Quatrième séance.

La guerre d’usure commence. Un conseil de guerre avec Garavel et Almah a déterminé qu’attaquer immédiatement la ville avait peu de chance de réussir. (en clair ils sont niveau 2 et ils doivent être niveau 3). Il faut commencer par l’isoler. Les personnages sont particulièrement adaptés à des actions de guérilla dans le désert. C’est pourquoi, ils commenceront pour attaquer les avant-postes.

Une nouvelle personne les a rejoint. Un ensorceleur du nom d’Antares, spécialisé comme il se doit dans les sorts d’évocation. Il a été recruté par le Père Zastoran via le réseau d’influence du culte de Néthys quand l’unique magicien de l’expédition est mort dans un incendie. Il lui a fallu presqu’une semaine pour arriver. Antares est un PNJ qui apporte aux PJs un support magique dont ils vont avoir besoin à partir de là. Il a été conçu pour s’intégrer à un groupe de combattants agiles, confortables dans les expéditions en extérieur.

La première cible est une village abandonné qui est surveillé par une patrouille de Gnolls. [l’idée vient d’un Flip Mat dont le verso représente une zone urbaine. C’était l’occasion de l’utiliser. D’autant que je n’avais pas eu le temps de préparer autre chose].

En fouillant les premières maisons, ils ont déclenché un signal d’alarme composé de casseroles attaché à une corde (fumble !). Par un coup de chance inouï, les gnolls n’étaient pas attentif (fumble également). [le joueurs se sont demandés si il y avait des pugwampis à proximité]. Maintenant conscients que le village est effectivement occupé, même s’il n’y a personne dans les rues, les aventuriers se mettent en ordre de bataille. Le moine grimpe sur un toit et saute d’une maison à l’autre. La barbare, le druide et le lion font front dans les petites rues, tandis que l’ensorceleur couvre les grandes rues. Leur avancée discrète leur a permit d’arriver à proximité d’une maison où les gnolls – trop surs de leur tranquillité – se sont rassemblés par passer le temps. Quand ils se rendent compte qu’ils ne sont pas seuls, il est déjà trop tard : les aventuriers sont à leur porte.

La barbare défonce la porte d’entrée à coup de pied et se retrouve face à un couloir remplis de gnolls en arme. Le combat est acharné : elle n’arrive pas à rentrer et ils n’arrivent pas à sortir. C’est pourquoi une partie des gnolls sortent par une porte latérale menant à une cour entourée d’une palissade. Alors qu’ils se font la courte échelle pour sauter la palissade et prendre la barbare à revers, le premier à passer est accueilli par le druide et son lion. Quand le deuxième atterri, le premier est déjà étripé. Alors qu’ils grimpent en masse sur la palissade, ils se sont canarder par l’ensorceleur qui est arrivé par la rue opposée, tandis que le moine saute à pieds joints depuis le toit sur les derniers à sortir. Les joueurs ont été très impressionnés par une paire de Magic Missiles qui a contourné le moine et son opposant pour perforer un gnoll derrière eux.

Tactiquement désavantagés, les gnolls perdent pied rapidement. Les derniers gnolls qui n’étaient pas encore sortis s’échappent par les fenêtres. C’est sans compter sans la rapidité du lion et les derniers sorts de l’ensorceleur.
Victoire complète pour les aventuriers. Toute la garnison a été abattue et personne ne s’est échappé pour prévenir Kelmarane. Le temps que la ville se rende compte que quelque chose cloche et envoie une expédition, les aventuriers seront en train de frapper un autre endroit.

Rétrospectivement, il aurait été plus sage pour les gnolls s’en tenir à un combat de tranchée dans leur maison. Mais ils ont été pris par surprise et la tactique défensive n’est pas dans leurs mœurs.

Le butin est plutôt maigre. Aussi la cupide barbare tente de ramener le maximum d’armes et d’armures au monastère pour les revendre plus tard. Almah a gardé une ligne de ravitaillement qui permet des achats et des ventes, bien que de manière très espacées. Mais en l’occurrence, les gardes rouges et les mercenaires se sont montrés intéressés par de l’équipement de secours. Ils sont payés convenablement, mais il n’y a pas grand-chose à acheter dans le coin. C’est donc une occasion pour eux.