ne odeur de sel cueillit la gnome au sortir de l'auberge du dragon rouillé - dragon qu'elle pouvait admirer au dessus de l'entrée. Machinalement, elle suivit la brise marine qui la conduisit auprès d'une place qui donnait sur les quais.
Là, quelques bateaux de pêche déchargeaient déjà leurs prises du jour et les menaient vers un bâtiment tout en longueur, constitué d'étal, qui commençait à se peupler de poissons divers.
La place, qui devait être celle du marché, mais les marchands avaient plié bagages - ou bien n'était-ce tout simplement pas le jour - et des groupes d'enfants jouaient en riant, insouciant. En traversant l'endroit, on l'aurait volontiers prise pour l'un d'eux, par sa taille, mais la couleur de ses cheveux ne laissait guère de doutes sur ses origines.

Arrivé de l'autre côté, elle tourna dans une large avenue qu'elle voyait remonter en pente douce vers le Nord de la ville, dominé par les ruines du vieux phare. C'était là son objectif.
Elle s'apprêta a s'y engager, mais quelqu'un la héla « Madame ! »
Il s'agissait d'une femme, une mère de famille, un bébé plaqué d'un bras contre sa poitrine, et tenant de l'autre le col d'un garçon plus âgé. Les yeux rougis et cernés, elle s'adressa à la gnome d'une voix chevrotante
« Faites vous parti de ces aventuriers qui ont défendu le village ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 18 avril 2018 09:59:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

e bébé sourit à Mirasys, mais le frère, qui devait avoir 5 ans, semblait aussi morose que sa mère. Cette dernière accueillit l'information avec une grimace de désespoir et des larmes se mirent à couler sur ses joues « S'il vous plaît, aidez moi ! » implora-t-elle en sanglotant, luttant pour ne pas tomber au sol, tout en continuant de tenir ses enfants.

Le trop plein d'émotions contenu relachés, à moins que ce ne fut pour calmer le nouveau né qui s'était mis à pleurer, en écho à sa mère, elle retrouva assez de contrôle sur elle même pour expliquer la situation « Mon fils a été attaqué par un gobelin, dans sa chambre. Montre-lui ton bras Aeren. » dit-elle à son fils qui s'empressa de relever sa manche, dévoilant des traces de morsures faites par de toutes petites dents pointues
« Il a aussi tué Petal, notre chien. Aeren nous a plusieurs fois réveillé cette nuit pour nous dire qu'il avait vu un gobelin sortir du placard, mais Alergast, mon mari, est allé vérifié et n'a rien trouvé. Il nous avait déjà fais des terreurs nocturnes, et avec les événements d'hier et le bébé, on s'est dit qu'il voulait attirer l'attention : mon mari a bloqué la porte avec une chaise pour tranquilliser le petit. Mais tout à l'heure, mon mari et moi avons entendu des cris, et quand nous sommes arrivés dans la chambre d'Aeren, nous avons trouvé le corps de Petal et Aeren au prise avec un gobelin. Il est tout de suite retourné dans le placard et mon mari s'est lancé derrière lui, complètement enragé. Moi j'ai pris les enfants et je suis sorti pour chercher du secours. » raconta-t-elle avec empressement « Il faut que vous alliez l'aider vite ! Suivez-moi ... » et elle reparti prestement avec ses deux enfants, pour guider la gnome sur les yeux du drames.

n dépit du bébé qu'elle portait et de l'enfant qu'elle traînait, la gnome peinait à suivre la cadence imposée par l'humaine, la femme se déplaçant vivement dans la grand rue qui remontait vers le phare, longeant un imposant bâtiment qui faisait l'angle avec la place de marché.
Elle bifurqua juste après, devant une boutique ironiquement dénommé "Au Gobelin Curieux", avec pour enseigne un gobelin, les yeux ébahis, en train de lire un livre qu'il tenait à l'envers, et ils s'engagèrent dans une ruelle au fond de laquelle elle tourna à gauche par deux fois pour arriver dans une impasse.
La mère de famille s'arrêta avec sa marmaille à l'entrée du cul de sac, « C'est notre maison » dit-elle, sanglotant, en désignant du menton la seule demeure dont la porte béait.

Perception (DD15)

out en essayant de calmer ses enfants, bousculé par son allure, la femme donna plus d'information à Mirasys « Quand nous avons découvert la scène, le gobelin s'est enfui dans le petit placard et mon mari s'est jeté à sa suite. Comment un gobelin a pu s'y cacher, il y a a peine la place pour y ranger ses affaires ... Moi j'ai pris les enfants, et j'ai couru jusqu'à la place. » expliqua-t-elle, ponctuant son discours de reniflement « Les chambres se trouvent à l'étage. Celle d'Aeren est à gauche, là notre à droite. Desna soit louée, Verah dors à nos côtés. Ce monstre n'en aurait fait qu'une bouchée... » dit-elle en repartant dans un long sanglot, certainement en imaginant son désespoir si c'était arrivé.
Elle accepta les pièces "généreusement" offerte par la gnome et reparti prestement avec ses enfants, laissant la conjuratrice seule. Les maisons du voisinage semblaient toutes closes et vide, certainement parce que leur propriétaire étaient allé prendre leur poste dans un bateau de pêche, ou bien à la scierie.

Modifié par un utilisateur mercredi 14 mars 2018 09:46:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

es tendres retrouvailles de l'être serpentin et de l'invocatrice aurait eu de quoi inquiéter les non initiés. Malheureusement, les réjouissances devrait attendre, et Mirabelle ne l'avait que trop bien compris.

L'escaliers en bois grinçaient doucement sous les pas de la gnome, tandis que glissait silencieusement Soliphys derrière elle. Il déboucha sur un couloir, sur lequel donnaient 4 portes, dont une immédiatement à sa droite, ouverte sur la chambre des parents et du bébé. En face de celle-ci, de l'autre côté du couloir, la chambre d'Aeren était elle aussi ouverte, et de part et d'autre se trouvait 2 portes, fermées.

Mirasys se rendit compte en tendant l'oreille que les grincements ne s'étaient pas tut, plutôt atténués, et ponctués de petits grognements et de borborygme étouffés. Il semblait venir de la pièce à sa gauche.

Je vais trouver une BM pour que tu te rendes compte (et puis parce que on va pas s'mentir, t'es pas venue là pour enfiler des perles ), mais en gros, un couloir de 3m de long sur 1,5 de large, une porte ouverte directement à ta droite (escalier dans le dos), une porte au bout du couloir à gauche entrouverte, et juste avant celle-ci une porte de chaque côtés, fermées

Modifié par un utilisateur mercredi 28 mars 2018 14:07:48(UTC)  | Raison: modification de la description des lieux et de la localisation du bruit

ien avant de pouvoir contempler la chambre de l'enfant, c'est l'odeur du sang qui monta aux narines de Solyphis.
Au delà de la porte, il y avait sur le côté droit un petit bureau avec sa chaise et face à la porte, un fauteuil plus confortable, peut être là ou les parents du petit Aeren venait lui raconter son histoire du soir.

Maintenant que l'eidolon se trouvait dans l'encadrement de la porte, le bruit venait clairement de sa gauche.
Prudemment il regarda de ce côté, et découvrit en premier lieu le corps du chien.
Il s'agissait d'une espèce de roquet, certainement du genre hyperactif de son vivant, comme sa petite taille le laissait supposer.
Son agresseur ne lui avait laissé aucune chance et l'avait "proprement" décapité.

En poussant son regard plus loin dans la pièce, il aperçu une paire de jambes qui dépassaient d'un petit placard, situé dans l'angle.
Le haut du corps restait caché à l'intérieur, à moitié recouvert de vêtement. Il devait s'agir du père de famille, et son inertie associé aux bruit maintenant écœurant dans le contexte, ne laissait rien présagé de bon pour son sort...
Mais pas de gobelin en vue.

La BM
Si Mirasys et/ou Soliphys envisagent d'entrer dans la pièce discrètement, il me faudrait un jet de ... discrétion .

n pénétrant la chambre, la gnome reste à priori de marbre face à la macabre scène.
Le duo s'approche lentement du corps, s'approchant de la source des bruits, mais ce faisant Mirabelle posa le pied sur une latte qui grinça bruyamment, ce qui arracha un nouveau sifflement menaçant à Soliphys.

Les grognements cessèrent subitement, mais la conjuratrice ne s'en rendit pas compte, au contraire de son compagnon qui se raidit au pied du gisant, scrutant la pénombre du placard.
Soudain, le tas de vêtement qui recouvrait le haut du corps, se souleva, et révéla un gobelin aux yeux injectés de sang qui se jeta sur l'être serpentiforme, alors que sa maîtresse pestait encore contre sa malchance.

Mais dans sa précipitation, non content de rater son attaque, le gobelin trébucha et s'effondra sur l'eidolon en s'empalant sur son arme de fortune.

Connaissance (Local) (DD10) :



Carte n°33 (Càc) : : Coup rendu (l'attaque inflige des dégâts à l'attaquant; utilisez le modificateur de Force de la cible)

Modifié par un utilisateur lundi 9 avril 2018 22:57:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

es machoires du serpent claquèrent dans le vide et le coup de queue qu'elle lança frappa vilemment l'angle du placard, ce qi aurait pu être très douloureux pour Soliphys.
Blessé par sa propre arme, le gobelin paraissait encore plus énervé et se lança à nouveau contre le compagnon de Mirasys, cependant que cette dernière réfléchissait au meilleur moyen de lui venir en aide.

Mais c'était sans compter sur la maladresse du lutin verdâtre qui, tentant de transpercer son adversaire, s'élança bien trop vers lui, offrant une occasion que celui-ci ne risquait pas de manquer




Carte n°33 (Càc) : : Viser trop loin (Gresgurt provoque une attaque d'opportunité de la part tous les ennemis adjacents)

Modifié par un utilisateur mardi 10 avril 2018 22:47:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

ien qu'ayant miraculeusement échappé à une première tentative de morsure, la seconde laissa une belle trace sur son bras famélique, tandis qu'un coup de la puissante queue venait le frapper à la tête et qu'une substance brûlante vint le frapper en haut du torse, s'écoulant sous son armure en lui arrachant un cri de douleur.
Toujours écumant, mais de plus en plus sanguinolent, il entreprit à nouveau d'attaquer Soliphys, à nouveau sans succès mais au moins sans se blesser tout seul...

Modifié par un utilisateur mercredi 11 avril 2018 11:20:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

usqu'au bout, le gobelin aura combattu, mais après une autre brûlure et une nouvelle morsure, le coup de queue dévastateur de Soliphys l'envoya au tapis pour de bon.
En dépit de son état, semblait inconscient. Respirant encore, bien que faiblement, son corps vint rejoindre au sol celui du père et le cadavre du chien.

Modifié par un utilisateur mercredi 11 avril 2018 16:12:13(UTC)  | Raison: Non indiquée