Abrogail hocha la tête, avec un sourire.
« Cela me convient tout à fait, Aanara. Soyons claire. Je n'attends d'aucun d'entre vous le reniement de vos affiliations respectives, que ce soit l'Ordre du Bûcher, l'église d'Asmodéus, ou la Société des Eclaireurs. Vous êtes tout à fait libres de vos actions...tant que cela ne va pas à l'encontre de l'intérêt de la couronne.

Mais je ne pense pas que cela posera problème, n'est ce pas? Après tout, les Ordres des Chevaliers Infernaux sont de fidèles alliés de la Maison Thrune, et tiennent leurs Chartes de mon autorité. Quand à la Société des Eclaireurs... »

Elle récupéra un parchemin déjà scellé sur le bureau derrière elle, et le tendit à Aanara.
« Sa faction Chélaxienne est de nouveau autorisée à opérer sur le territoire impérial. La proclamation ne tardera pas, mais vous êtes la première Eclaireure à l'apprendre. »

Quatre s’inclina lors de la proposition d’Abrogail. «  Votre Infernale Majestrix, cet honneur ne peut être refusé, je suis votre humble servante et porterai vos couleurs avec la loyauté infaillible qu’elles méritent. Et ce jusqu’à ma mort.

Je ne connais malheureusement pas assez les différents rangs au sein de votre honorable maison mais sachez que vous n’aurez jamais à douter de ma loyauté, ni à votre nom, ni au Chéliax, ni aux Enfers !  »

Modifié par un utilisateur mercredi 1 août 2018 11:04:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ozran regarda le contrat. Les autres avaient déjà signer que lui contemplait toujours son exemplaire. Et merde...

« Votre infernale Majestrix, je... Je suis au regret de vous dire qu'il m'est impossible de signer ce contrat pour certains motifs que je ne peux révéler prêt d'autant d'oreilles. N'y a t'il aucun autre moyen d'attester ? »

Alors que chacun signait son contrat, Nérali s'éloigna d'Abrogail et se plaça à côté des autres. Sa cape écarlate ne laissait voir qu'une armure de cuir rouge sombre. Aucune partie de son corps n'était visible.
Sa main droite posée sur la poignée de son sabre, Nérali fît à chacun des nouveaux agents un léger signe de tête en signe de bonjour.

Elle observa longuement Ozran. « Être un agent de Son Infernale Majestrix signifie donner son sang et sa vie pour l'Empire. Donc si la vue de votre sang vous fait peur mon bon chevalier, je peux vous aider. » La voix douce de Nérali tranchait quelque peu avec son accoutrement.
Elle se tourna vers Abrogail, s'inclinant bien bas. « Votre Infernale Majestrix, je vous servirai avec honneur et loyauté; et je ne vous décevrait pas.
J'ai néanmoins une question. Notre tâche est grande, et nous ne resterons peut être pas dans la capitale. Si nous voulons vous mettre au courant d'événements ou d'informations, comment pouvons-nous vous les transmettre? »

Une fois la réponse obtenu, Nérali s'inclina à nouveau et suivit le reste du groupe en dehors de la salle.

Modifié par un utilisateur jeudi 2 août 2018 07:59:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Abrogail haussa un sourcil, mais esquissa aussi un sourire. Elle porta la main à sa couronne de fer, et soudain quelques gouttes de sang se mirent à perler au bout des gantelets du Chevalier.
« Impossible, dites vous? Effectivement, votre situation est...particulière. Mais rien à quoi je ne puisse remédier. A présent, si vous n'avez pas de question ou d'objection, vous pouvez disposer.
Nérali, si vous avez un message à me faire parvenir, marquez le d'une goutte de sang. Un messager fiable viendra le récupérer. »

Alvria réapparu de derrière une tenture, comme surgie de nulle part.
« Alvria va vous escorter jusqu'au grand hall du palais, n'hésitez pas à lui demander votre chemin si vous êtes peu familiers avec les lieux...ou Egorian elle même. »

Modifié par un utilisateur samedi 4 août 2018 10:46:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il fut bien sûr surpris de voir cela. Cela donnait presque envie de retirer son gant pour vérifier... Mais il resta résonable. Mais le plus surprenant... Il n'avait rien dit de son intention de ne pas ôter son gant. Donc ce dont elle parlait... savait elle ? Savait elle pour... ? Et si oui, jusqu'à quelle point allaient ses informations ? Une nouvelle raison de la servir venait de naître : pouvoir lui demander la faveur de lui expliquer. Il signa. Puis s'inclina et se retira.

Sur la route, il observa rapidement la nouvelle venue. Bon, avec un peu de chance, elle serait capable de se défendre seule. Il garda le silence face au nouveau (looooong) monologue de la magicienne qui déblatérait plus souvent qu'elle respirait. Il prit cepandant la parole sur le choix de la mission.

« En effet, la discrétion n'est pas ma force. C'est plutôt la force qui l'est. J'allais proposer de mater la révolte en Andoran mais il est vrai que des bras en plus ne seraient surrement pas refusés à Kantaria. Donc cela me semble un bon projet.
Et puis, on s'habitue vite à ridiculiser des anges et leurs chiens de compagnie... »

Quand ils mirent les pieds dans l'armurie, Ozran tendit la lettre à l'intendant et tous purent faire leurs emplettes. Ozran se dirigea directement vers les rateliers d'armes.

Il commença par poser la main sur une imposante arbalète plaqué de métal, facture naine. Ciselage artistique, cran de rappel, protection autour de la gachette... Il y avait des imperfections certes comme un léger contrepoid et l'abscence de viseur ou bien le fait d'avoir choisit comme essence de bois du hêtre et non du bon chêne solide mais bon, cela ferait une bonne arme d'appoint. Il prit avec elle un carquois de carreaux. Pour cela cepandant, il se fit plaisir et mit la patte sur un ensemble parfaitement équilibré, à la pointe de fer froid et au manche parfaitement rectiligne.

Il se tourna ensuite vers les armes plus adaptées au combat monté, les lances. Là, il jeta son dévolu sur l'une d'elles, une imposante éperonne plaqué d'or dans sa gouttière. L'artisan y avait gravé en infernal le long du fer "Que le sang du traître coulant sur mon acier devienne une brique pour l'Empire". Et en plus d'être belle, elle était fonctionnel ! Bien maniable, juste ce qu'il faut de contre-poid pour fonctionner à une main...

Il termina ses emplettes en mettant la main sur un parfait bijoux militaire. Une épée était accroché au mur, pendu par son fourreau de cuir. Comme guidé par un murmure divin, il s'approcha de l'objet et la décrocha. Elle faisait bien un bon mètre et demi à en juger par le fourreau. La garde était en croix et bien rectiligne, composé d'acier et aiguisé aux extrémités, parfaite certains coups que le chevalier avait en tête. Un pommeau couvert de cuir rouge avec au bout une onix. Ozran tira la lame et ne fut pas déçu de la découverte.
Une flamberge parfaite ! Ozran était ébahi. La flamberge était une arme extrêmement complexe à forger. Sa lame était ondulée et pensée pour déranger l'ennemi par les vibrations qu'elle faisait en parant et accroitre les plaies. Un cauchemar de forgeron. Et celle ci était parfaitement ciselée, bien symétrique, exactement équilibrée... À tous les coups, elle avait reçu un traitement magique pour être ainsi.

Ozran fit quelques mouvements... Elle était parfaite. Le rêve mouillé de tout briseur de lignes. Il la rangea et la prit avec lui.

En se dirigeant vers le bureau, il fit cepandant un arrêt. Des selles... Tiens, pourquoi pas une nouvelle selle pour Hurlesang ? Il observa les modèles et en remarqua un particulier. La selle était double. Étrange... Il interpella un garçon qui rangeait le rayon. Ce dernier lui appris qu'il s'agissait d'une selle de franc-tir. Certains archers ou pistoliers appréciaient la mobilité du cheval mais ne voulaient pas s'encombrer de diriger le cheval ou de surveiller les menaces proches. Ils montaient alors avec des cavaliers confirmés qui leur servaient de chauffeur et de garde. La disposition de cette selle permettait aux deux de jouir d'un maximum de liberté et de confort, l'un pouvant ainsi viser facilement, l'autre pouvant maneuvrer sans devoir constament vérifier l'état du passager. Et cerise sur le gateau, elle était enchantés pour renforcer la monture qui parvenait alors à porter deux cavaliers bien plus facilement.
À ces mots, notre boite de métal prit la selle et vient la poser sur la table de l'intendant avec les armes. En échange, il laissa son ancien espadon et sa lance, devenue obsolètes mais dont d'autres auraient sûrement besoin. Il demanda également un peu de corde, cela servait toujours.

Il regarda les choix des autres.


Chère Père noël, je voudrais :
Une arbalète lourde (50 po) et 10 carreaux de fer froid de maître (8 PO)
Une lance d'arçon de maître (310 po)
Une épée à deux mains +1 (2350 po)
Une selle de franc-tir. Je me suis juste permis de customiser les cordes de mulet (1000 PO) pour faire un truc plus "cavalier" et confortable. En gros, j'ai pris une selle de mulet quoi (enfin, une selle de cheval de mulet... Une selle de bardot !)
15m de corde de chanvre

Aanara hausse les épaules en regardant la nouvelle venue de ses yeux entièrement noirs et difficiles à lire.

« 
Vous savez, j'essayais surtout d'être polie. Vos secrets ne m'intéressent pas, sauf si ça m'empêche de remplir notre mission, auquel cas votre assentiment est une chose inutile et contre productive. J'ai récemment appris que trop fouiner dans la vie privée des gens était parfois mal venue. Aussi, je le redemande gentiment, car j'ai besoin de savoir votre race, vos éventuelles résistances aux sorts et aux effets, ainsi que de savoir quelles capacités vous avez. Nos autres compagnons savent que je suis méticuleuse au possible et cela nous aiderait que vous assouvissiez ma curiosité bien placée. Sinon, je devrais assouvir ma curiosité déplacée d'une autre manière.

Sinon, puisque nous allons nous équiper un peu mieux, je précise que je connais plusieurs enchantements pour fabriquer divers objets magiques. Pas d'arme ou d'armure je le crains, même si j'y travaille. Je peux aussi écrire des parchemins. Contre une modeste contribution, je peux faire ce que vous souhaitez à un coût battant toute concurrence.
 »

Arrivé à l'armurerie, Aanara demande les modalités pour rajouter des sorts à son grimoire.

Catheline sourit à la nouvelle, un peu comme si elle pressentait des soucis à ajouter à certaines tensions entre la boite de conserve et la peau bleue… Heureusement que les Schtroumpfs existent pas sinon tu aurais pris pour ton grade

«  Oh tu sais on revient d’une petite fête justement dans des bains chauds et je te jure qu’on a tous passé un bon moment.  ». Elle fit alors un clin d’œil au prêtre avant de sembler un peu gênée. Dommage que l’autre n’est pas venu, j’aurais pu voir ses muscles saillants… Mais j’y pense c’est quoi ce truc de pas saigner… C’est pas un vœu comme un moine j’espère… «  Moi c'est Quatre, je suis aussi comme Ennis, mais en femme et je suis aussi pour dégommer des anges et si on pouvait trouver quelques démons ça pourrait me plaire.Je suis fidèle servante de notre seul maître, et si possible je te demanderais de ne pas te mettre entre ceci et les gentils pas beaux.  » Conclut-elle en montrant ses pistolets... Ou alors ce sont aussi des vilains pas beaux? Question intéressante Catheline, à poser à Aanara pour la philosophie..

Elle voulait aller parler à Ozran mais ne le trouvait pas. Elle le vit alors une selle à la main et couru vers lui. «  Oz… Chevalier, je pense avoir tout compris, mais je savais pas que ça existait… Tu es comme un moine, tu as fait un vœu qui est de pas montrer ta peau ? Ca doit pas être évident… Même dans le noir ? Enfin je veux dire, sinon ça implique un vœu de chasteté aussi non ?  » Elle termina sa phrase d’un petit coup de poing amical sur l’épaule de l’imposante armure, suivi d’un petit cri strident «  Aie mais vraiment Aie ! Oh c’est beau c’est pour qui ? Enfin oui Hurlesang je me doute.  » Ohhh il a pensé à moi, trop chou ! Avant même qu’il ait le temps de répondre, elle frotta un coin d’armure sur l’épaule qu’elle venait de frapper et y posa un bisou en saisissant le bras. «  Ton grand cœur te perdra ! Merci. Tu penses quoi de mon bandeau, ça va bien avec mes rayures ? A très vite…  »

Elle était déjà repartie un peu en sautillant et avançant. Le plus beau jour de ma vie !

Modifié par un utilisateur lundi 6 août 2018 11:18:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le coeur d'Ennis battait très fort durant tout le discours de l'Impératrice. Un Agent Thrune, quelle montée en grade ! Mais il avait aussi bien cerné le discours qu'il devait tenir face à sa supérieure. C'est donc avec beaucoup de révérence qu'il lui répondit :

« Votre Infernale Majestrix, c'est un immense honneur que de recevoir une telle marque de confiance. Le Prince des Enfers voit forcément d'un bon œil la montée en grade au Chéliax d'un de ses serviteurs. Sachez qu'après ma loyauté envers Asmodée, ma loyauté envers vous sera sans faille. Et comme preuve de ma bonne foi, je me dois de vous transmettre des informations que vous avez déjà certainement. La Citadelle de Dinyar est hélas tombée face aux partisans de l'Héritière, et Lamecœur est entre leurs mains. Quant à l'Ordre de la Pince Divine, il est resté fidèle jusqu'au bout malgré son échec. »

Sur ce, il salua avec la bonne étiquette Abrogail. Son discours sur sa loyauté envers Asmodée supérieure à celle envers Abrogail pouvait paraître extrêmement choquant, mais le prêtre savait que l'Impératrice comprenait ce qu'il sous-entendait.


Ennis écouta d'une oreille amusée les excuses maladroites d'Ozran pour ne pas signer le contrat. Il fût surpris de la réaction très bienveillante d'Abrogail. Elle doit en savoir beaucoup sur ce chevalier...

Le prêtre regarda d'un air circonspect le jeu de Catheline avec Ozran. Il était quelque peu atterré, mais n'y pouvait pas grand chose. Je l'avais pourtant prévenue... mmh... l'ai-je fait ?

Puis il vînt se joindre à la conversation avec la nouvelle arrivante, Nérali. Aanara était vraiment maladroite quand il s'agissait d'interactions sociales. Au moins était-elle claire et directe, ce qui permettait de recueillir d'importantes informations. Il décida de rajouter lui aussi son grain de sel, profitant de l'absence rare de Fleur-de-Lune qui devait sociabiliser avec quelque autre diablotin.

« Enchantée Nérali. Je suis Ennis, humble serviteur d'Asmodée. En plus de maîtriser l'énergie divine, je me débrouille plutôt bien en infiltration. C'est un plaisir de rencontrer une personne aussi discrète que toi. Je fais toujours plus confiance aux gens qui savent cacher leurs secrets. Mais oui, il faut se méfier d'Aanara, elle a un talent certain pour dénicher des choses bien enfouies et parfois... dangereuses. »

Sur ce, il donna une tape amicale sur l'épaule d'Annara, et eut un petit rire sarcastique. Il regarda alors Catheline d'un air intrigué, pour se rendre compte qu'ils avaient tous les deux récupéré exactement le même bandeau à l'armurerie. Elle avait l'air encore plus... séduisante. Il espérait au fond de lui que c'était son cas aussi.

Armurerie : Bandeau de Charisme +2 (4000 po)

Modifié par un utilisateur jeudi 9 août 2018 19:16:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aanara ne répliqua pas à la vanne de Quatre. Elle en avait vu d'autres pour que son ego prenne ombrage de ça. En plus, c'était vrai que les fêtes n'étaient pas du tout son truc. Son sens de l'humour manquait également de répondant, pour être gentil.
« 
Si on va à Kantaria, il faut réfléchir à comment s'y introduire. Le plus simple est probablement de se faire passer pour des mercenaires ou des aventuriers qui veulent rejoindre le "bon" côté de la bataille. Si Ennis, Quatre et Nerali peuvent cacher leurs symboles divins, il reste le problème de l'apparence d'Ozran et des auras maléfiques de plusieurs d'entre nous.
Un sort d'alignement indétectable serait utile, mais il en faudrait un par jour pour au moins trois d'entre nous. Une baguette serait utile je pense. Pour ton apparence Ozran, je pourrais te faire un chapeau pour te déguiser. Tu ressemble beaucoup trop à un chevalier infernal et tu as fait voeu de ne pas l'enlever. Il faut la déguiser. Je ne peux pas l'enchanter pour le moment mais je peux te le fabriquer pour 900 pièces d'or.
Pour une mission d'infiltration, j'aurais besoin de rajouter des sorts dans mon grimoire pour être utile, de même que je voudrais profiter d'être à la Capitale pour trouver des sorts assez rares pour plus tard. J'aurais donc besoin de deux jours de travail pour ça. Si tu veux ce chapeau Ozran, ça me prendra un jour supplémentaire. De même que si vous voulez que je vous fabrique un objet magique ou écrire un parchemin, ça rajoutera du temps. Je ne sais pas à quel point on est pressé mais il faut trouver le bon équilibre entre précipitation, improvisation et préparation. »