Voyant la petite créature se dégager et attaquer sa cousine, Silence pointa du doigt la petite fée.

« Dolk ! Va chercher !  »

Le loup bondit dans la neige et tenta de chopper l'OVNI (Orgueilleuse Vilaine Nixe Irascible).

C'est avec un force colossale et une rapidité impressionnante que Sven pulvérisa la petite fée. Le corps brisé, elle tomba comme une pierre dans la neige.
Deux fées étaient mortes, une troisième avait fui. C'était une victoire, certes partielle, mais une victoire quand même. Et à en juger par la rapidité et la discrétion de ces fées, poursuivre la fuyarde allait être très compliqué.

Dolk et Elfenben reniflèrent les cadavres, espérant qu'ils soient mangeable.
Les femmes du groupes purent observer de plus près les fées. Et elles se mirent d'accord sur leur nature. C'était des esprits follets touchés par l'hiver. Présentes en grand nombre en Irrisen, ces fées étaient faibles et fragiles, mais pouvaient se montrer redoutable en groupe.

Le soleil était encore haut dans le ciel. Car malgré le paysage hivernal, le pays se trouvait toujours en plein été. Le groupe avait encore trois bonnes heures avant la nuit.

Il est environ 16h.
Le fil Butin et répartition à jour.
Page Butin à jour.

Modifié par un utilisateur mercredi 16 mai 2018 15:30:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sven sembla satisfait de la démolition de la fée de par ses mains, après tout dans cette société matriarcale les hommes étant inférieur il est fréquent que leurs actions soient étouffées par celles des femmes… «  Ne te tracasse pas Nas, ce n’était pas aisé, surtout pour ton style de combat dirons nous, mais tu sais bien je suis là pour couvrir ton derrière… comme toujours.  »

Clairement cette pique dirigée vers sa plus grande sœur avait pour seule but de ranimer son égo pour lui donner la rage lors des prochaines heures…

«  On fait quoi ? on va vers la fée qui a fui en espérant qu’elle nous conduise à leur repaire ou au pire dans un piège ?  »

Nastasya jeta un regard perçant à Sven.
« Qu'est ce qu'il a "mon style de combat"? Je n'ai pas eu la chance d'avoir un maître, moi! Alors ne vient pas me donner des leçons...petit frère. Je rêve... »

Elle avait cependant reprit ses esprits et acquiesça à la proposition de sa soeur.
« Entièrement d'accord! Le jour ne durera pas éternellement. »

Le groupe se remit en marche après cet affrontement. Laissant derrière eux les arbres décorés de fétiches d'oiseaux, il continuèrent à suivre le sentier. Le soleil commençait à descendre doucement, mais le groupe avait encore quelques heures devant eux avant que la nuit ne tombe.

Le paysage ne changeait pas. De la neige, des arbres blancs, peu d'animaux. Une certaine monotonie s'installait; car même si la neige ravivait le cœur de certain, le manque de changement et l'atmosphère oppressante des lieux rendaient le voyage pesant.


Cela faisait un peu moins d'une heure que le groupe était reparti, quand Dolk se mit à grogner. Silence arrêta le groupe, et observa les environs. Elle et son compagnon à quatre pattes avaient repéré quelque chose.
Le loup percevait une odeur dans l'air, une odeur alléchante; quand à la tieffeline, elle avait repéré des traces de sabot. Alors que tous regardaient autour d'eux, un cerf sorti des fourrés et s'arrêta devant eux. Il tourna la tête vers le groupe, et les regarda.
« Bien le bonjour jeunes voyageurs. Depuis que la neige est tombé, rares sont ceux qui empruntent ces sentiers. »
Il n'y avait personne autour d'eux, à part le cerf.

N'oubliez pas, la carte est mise à jour à chaque fois, ainsi que le tableau: Voyage.

Modifié par un utilisateur dimanche 20 mai 2018 15:12:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sven ralentit en voyant le cerf, espérant d’abord à une proie et de bons repas. Quand il entendit une voix, sa garde remonta et ses yeux balayèrent la zone avant de se reposer sur le cerf. «  Bien le bonjour. En effet il parait que la région est dangereuse, pouvez-vous me dire ce qui se passe réellement ici ? Je suppose que pour un cerf la neige vous prive d’herbe et vous oblige à manger des écorces…  »

« Bonsoir, Monsieur le Cerf ! Je m'appelle Alva. » dit Alva tout aussi insouciante que son renard.

« Comprenez notre surprise, ce n'est pas tant que nous sommes méfiants envers vous. Depuis que nous sommes rentrés dans cette forêt nous n'avons fait que croiser fées agressives, ces fées bleues dont vous avez parlé ; mort-vivants et pièges... Nous sommes venus au secours d'une humaine qui a été enlevée. Nous suvions la piste quand nous sommes arrivé ici. Nous n'avions pas l'intention de vous importuner. »

Modifié par un utilisateur mardi 22 mai 2018 14:39:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Silence était tiraillée entre plusieurs sentiments.

L'admiration... une telle créature était d'une beauté et d'une puissance incomparable. On surnommait parfois les cerfs les rois de la forêt et ce n'était pas pour rien.

L'étonnement. Un cerf, jusqu'à preuve du contraire, ça ne parle pas.

La curiosité. Ainsi, qu'est-ce... ? Une personne métamorphosée ? Un cerf doué de parole ? Un tour qui est joué ?

Dolk restait à ses côtés, mais dans le lien qui unit toutes les créatures dans leur ensemble, il lui semblait qu'elle avait quelques espoirs que ce cerf fut autre chose qu'un animal parlant. Elle souhaitait explorer cette connexion entre elle et le Cerf car elle ressentait en lui sa nature sauvage.

« Les cerfs ne parlent pas. Qu'êtes-vous réellement... Monsieur le Cerf ?  »

En son for intérieur elle voulait sans doute lui plaire, mais elle ne sût que s'exprimer avec des mots d'une banalité affligeante, sur un ton très commun voire un poil agressif.

Modifié par un utilisateur mardi 22 mai 2018 20:56:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Berric analysait toujours la situation dans sa tête. Un cerf qui parle, qui s'approche des humains plutôt que de s'enfuir, qui a l'air de se rire de la congélation de sa forêt, tout ça n'allait pas. Les cousines du froid avaient cependant déjà pris la parole sans qu'ils puissent se concerter, et même que Nastasya montrait les crocs.

Il n'était définitivement pas à l'aise avec la manière dont ses compagnons abordaient les étrangers.

« Allons, allons, je comprends que la situation actuelle mette tout le monde un peu à cran. En effet, ce chamboulement de saison sort tout le monde de son élément. Et même si on peut apprécier le froid et la neige, on ne le savoure pas nécessairement aussi bien dans une forêt emplie de créatures malfaisantes, agressives et territorialistes, de pièges en tout genre et morts-vivants - comme vous l'avez si justement évoqué précédemment ma chère », se tournant vers Alva le temps d'un rapide un coup d'oeil, « A ce titre, tout en soutenant la réflexion qui sous-tend votre interrogation si spontanément exprimée, charmante Silence, je ne puis qu'inviter tout le monde à maintenir le ton cordial initial de cette discussion devant l'éventualité qu'en venir aux mains serait un effort démesuré dans la construction d'un compréhension claire de la situation. Effort qui résulterait je n'en doute pas par la mise en charpie de la pauvre créature qui nous fait face mais qui a cependant courageusement transcendé sa condition de bête apeurée pour venir prendre nouvelle d'un groupe d'humains qui traverse sa forêt. »

Il avait déroulé les arguments de manière spontanée, sans trop réfléchir à la manière dont ils seraient reçus, mais il souhaitait au moins analyser la réaction du cerf à un tel discours.

Modifié par un utilisateur mercredi 23 mai 2018 09:22:12(UTC)  | Raison: typo

Le cerf brama d'une telle façon que le groupe eu l'impression qu'il rigolait. « Vous devriez écouter votre ami de petite taille. Un ton courtois et une conversation agréable est la base d'une bonne entente.
Je sais que je n'ai pas vos subtilités de langage, après tout, je ne suis qu'un animal. »
L'animal gratta de nouveau la neige de ses sabots. « Mais pour répondre à votre question, je suis un cerf, je pense que cela se voit; et il me semble vous l'avoir déjà dit.
Et vous me blessez en définissant mon intellect proche de celle de l'humanité. Rare sont les êtres de votre race à respecter la nature et ces habitants. Mais je met cela sur le compte de l'incompréhension et de l'ignorance.
Je parle depuis plusieurs saisons. Comment, je n'en ai pas le souvenir, mais c'est un fait. Les fées qui ont envahis cette forêt ne débarquent pas la forêt à ce point; mais le changement de climat est déjà une prouesse, prouesse qui perturbe l'équilibre des choses, mais prouesse quand même. »