L'aubergiste hoche la tête à la demande d'Owen et va chercher une bouteille sous son comptoir, puis lui sert un verre de gnôle paysane dont les émanations indiquent très clairement que c'est une mauvaise idée de le boire. « Dure nuit hein ? »

Puis il se tourne vers Chrysopélée et la famille de Conrad. « Ils peuvent dormir là bien sûr, mais niveau confort, j'ai pas grand chose à leur proposer... » dit-il, mais alors que son regard se pose sur le nourrisson, il soupire. « Je vais reveiller les enfants, ils dormiront dans ma chambre, comme ça vous pourrez être tranquilles... Ah et non j'ai rien pour les chevaux désolé, Vous pouvez l'accrocher dehors, mais sans surveillance ca reste une assez mauvaise idée. Vous pouvez faire des tours de garde, c'est ce que font les compagnies de mercenaires qui passent la nuit ici. »

Althéa acquiesce sombrement aux propos tenus par Alyssa, s’assoit avec Raargal, taciturne mais ouverte à la discussion, ne sachant trop comment le nain gère sa propre action. « Elle a amplement mérité son sort. »

Žarko et Laetitia accueillent la bardesse avec des sourires enjoués. « C'est bien, ce que vous avez fait pour Conrad, félicitations. Laetitia me parlait d'une idée qu'elle avait pour récupérer vos montures, je pourrais utiliser l'influence de la maison Leozana, également, donc ne vous souciez plus de ça pour l'instant. Quels sont vos projets maintenant ? »

Chrysopélée sourit à Žarko.
« Oh ! J'espère que cela va fonctionner alors ! C'est vraiment bien pour mes amis ! Hmmm... »
Elle marqua une pause, pensive.
« Mais dis-moi, serait-ce trop demander que d'utiliser l'influence de votre maison pour mettre à l'abri Aurore cette nuit ? Je ai pas envie que quelque chose comme ce matin arrive à nouveau.  »
Elle jeta un coup d’œil emplit d'empathie de à Raargal qui semblait abattu.
J’espère qu'il arrivera à remonter la pente... Je l'apprécie bien ce petit nain bougon...
Puis voyant qu'il était bien entouré, elle se retourna vers Žarko. attendant sa réponse.

Modifié par un utilisateur lundi 13 août 2018 14:52:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alyssa ferme les yeux. Des projets? Quels pourraient être nos projets maintenant? J'ai l'impression que ces derniers jours ont duré des mois. Qui aurait cru qu'une révolution se démarrait aussi rapidement et aussi lentement à la foi huh? Après un petit temps de réflexion, la jeune Tieffeline plonge son regard dans sa pinte gratuite de bière. « Récupérer nos biens, dans un premier lieu.. Puis, repartir en quête du Vampire dont la trace nous a menés ici. Je choisis de faire confiance aux gens d'ici, ils sauront bien mieux qu'un groupe d'étrangers ce qui est bon pour leur cité. » Le regard d'Alyssa se couvre d'une lueur légèrement lugubre. Puis une certaine vivacité lui revient dans ses yeux rouge-sang. « J'aimerais tout de même discuter avec Daniel avant de continuer notre route. Ne serait-ce que pour le remercier lui aussi de l'aide qu'il nous a fourni. » Elle avale une gorgée de bière et soupire doucement en rejetant la tête en arrière. La graine a poussé, il serait vraiment malvenu au jardinier de s'en attribuer les mérites. Puisse-t-elle fleurir. Lorsque les discussions reprennent, la Tieffeline laisse son regard dériver lentement vers la fenêtre, l'extérieur. Elle soupire en souriant doucement. Tu aurais apprécié ça, j'imagine. La Tieffeline lève ensuite son verre dans le vide, saluant les dieux ou les fantômes, et se replonge dans le groupe.

Chrysopélée fit une moue désappointée envers Žarko.
« Bon ce n'est pas grave... Merci pour votre aide en tout cas !  »
Elle lui rendit un grand sourire avant de se diriger vers ses compagnons.
« Bon, il semblerai que je doive veiller sur Aurore cette nuit pour éviter d'autre problèmes. Je vous souhaite donc une bonne nuit ! Reposez-vous bien !  »
Puis, ceci fait, elle retourna dehors vers Aurore. Elle se plaça à côté d'elle et la caressa sur le museau.
« Sari, nanna priya, nāvu rātri oṭṭige kaḷeyuttēve, ninage keṭṭadu ēnū sambhavisuvudilla. »

Alyssa ferme doucement les yeux en soupirant. Elle s'installe près de Raargal et pose ses mains sur le nain renfrogné. Elle marmonne une incantation en elfique, baragouinant quelques syllabes dont la compréhension est légèrement entamée par la fatigue. « আপনার ক্ষত আবার বন্ধ করুন » Elle dépense ainsi les rares bribes d'énergie magique qu'il lui reste et se pose enfin devant son repas, prête à enfin en finir avec cette journée si longue qui semble ne plus avoir de début dans sa mémoire. Après le repas, si personne ne la sollicite, elle ira se coucher à l'endroit le plus approprié pour un sommeil un tant soit peu reposant.

Modifié par un utilisateur jeudi 16 août 2018 20:14:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Raargal arrive au temple de Torag après une petite promenade dans les rues de cette ville agitée. Il se fait saluer par des passants souriants, alors que d'autres le regardent d'un oeil torve. Se ballader seul et dans son état lui semble tout à coup une nettement moins bonne idée, mais le temps que cette pensée se forme dans son esprit, il est déjà trop proche du temple pour avoir le courage de faire demi-tour.

Il arrive a proximité du temple alors que ses lourdes cloches de bronze sonnent huit coups. Le froid de la nuit de Kuthona n'est pas de taille à lutter contre la forge sacrée de Torag, maintenue allumée jour et nuit, même si les communautés non-naines demandent généralement aux Toraguiens de ne pas forger de nuit, pour une meilleure cohabitation.

Raargal entre dans le temple, une espèce de forteresse circulaire de six mètres de haut bâtie près de la muraille, dans le quartier des artisans. Il est accueilli par un prêtre portant une robe jaune et un épais tablier de cuir bardé d'outils. Il s'adresse évidemment en nain au nouvel arrivé, d'une voix grave mais avec un timbre atypique.

« Bonjour Artisan, que l'Honneur de Torag guide tes actes. Que puis-je faire pour toi ? »

Le prêtre hoche la tête avec appréciation, et même un léger sourire, quand il entend le nom de Khas. En revanche, il semble perplexe à l'évocation de la divination.

« Je peux essayer de t'aider pour ton plan oui, mais travailler dans la précipitation n'est jamais une bonne chose... Je te recommanderais plutôt de retourner voir ta mentore, elle sera bien plus à même que moi de t'aider. De même, pour cette histoire de divination... Encore une fois, la précipitation est mauvaise conseillère, et tu devrais plus soigneusement choisir tes mots. J'ai remarqué le sang qui couvre tes vêtements, et maintenant tu me dis que tu as rencontré une sorcière, et qu'elle vient de mourir ? J'imagine que ce n'est pas de sa mort naturelle. Quoi qu'il en soit, Torag ne s’intéresse guère à l'avenir. Créer quelque chose requiert d'être concentré sur l'instant présent. Navré, Artisan. »

Modifié par un utilisateur vendredi 17 août 2018 12:04:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après une diner que l'aubergiste avait gentillement accepté de lui porter dehors, prêt d'Aurore, Chrysopélée, voyant que même si la nuit était tombée décida d'essayer d'apprendre un nouveau tour à Aurore.
« Sari, kēḷu, nānu nimage hosa ṭrik kalisuttēne. Nānu"Nirīkṣisi" endu hēḷidāga nīvu calisuvudilla, sari ? »


Aurore la regarda avec un air d'infinie tendresse.
« Sari, nanage hāge nōḍabēḍi ! Hōgu ! Nāvu prārambhisuttēve ! »


Elle détacha donc Aurore, se redressa de toute sa hauteur et lui dit :
«  Nirīkṣisi !  »


Et elle s'éloigna de Aurore qui la suivie immédiatement. Chrysopélée soupira.
«  Illa, adu alla, nīvu alliyē iruttīri ! Nāvu matte prārambhisuttēve. »


Et ainsi passa la soirée, Chrysopélée n'ayant pas beaucoup de succès dans son apprentissage. Lorsqu'il commença à faire vraiment froid, elle s’emmitoufla dans sa couverture et commença sa longue veille.

« Hmpf... Ils auraient pu m'attendre... J'ai pas été si long que ça, j'ai même pas dépassé le pas de la porte du temple... » Tout grognon qu'il est, il fait un "bonne nuit" de la tête à Chrysopélée, qui va avoir des cernes immenses le lendemain, et se dirige vers la chambre, vers son lit bien mérité.

C'est en opinant la tête qu'elle remercie Zarko et Laetitia d'avoir récupérés leurs chevaux. « Merci, sincèrement. »

Elle tourne la tête vers Althéa. « Si jamais, vous pourriez nous accompagner, ce serait un plaisir de combattre à vos côtés. Et... Si non, j'aimerai récupérer mon plastron en cuir. »

Elle sourit en coin, bras croisés.

Modifié par un utilisateur dimanche 19 août 2018 13:32:01(UTC)  | Raison: Non indiquée