Tandis que le petit groupe attablé est en train de manger tranquillement, un individu encapuchonné déboule dans la grande pièce. Du sang s'écoule d'une blessure sous ses vêtements. Sa main sur la poitrine pour vainement tenté d'arrêter le flux. Orige, le patron, se précipite vers lui pour le soutenir mais croule sous le poids de l'inconnu. En tombant, la cape tombe au sol, révélant une jeune femme aux cheveux d'un blanc presque lumineux. Son front, agrémenté d'une ferronnière orné d'un tout petit rubis. Son visage très jeune, et également très fin, laisse pensé qu'il s'agit encore d'une enfant, et vu les habits, qui, une fois la cape au sol, révèle leurs beautés, bien que maculé de sang, et la richesse de leur porteuse, il est clair qu'elle dénote dans l'environnement beaucoup moins propre de l'auberge de passage où elle s'est effondré.
« Vite... s'il vous plait... Ils nous ont attaqué sur la route. Mes parents! Ma famille! Sauvez-les ! Je vous en supplie ! »
Juste après ses paroles, qu'elle hurle presque, alarmé, inquiète, en colère, apeuré, la jeune femme sombre dans l'inconscience, dans les bras de l'aubergiste, qui ne sait pas quoi faire. Son fils lui, s'était précipité vers l'entrée et sa femme, qui était en train d'apporter les boissons, s'est figé sur place.

Modifié par un utilisateur jeudi 19 septembre 2019 12:39:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Takkoua mangeait paisiblement, après avoir remercié Apsu de ses bienfaits, et d'avoir guidé ses pas vers cette auberge. En voyant arriver l'halfeline avec la plateau de boisseau, elle s'était levée pour aller l'aider, mais fut interrompue dans son geste par l'arrivée de la jeune femme blessée. Entendant ses cris, elle se tourne brusquement vers les autres, regardant particulièrement Abigael.

« Allez voir ce qu'il en est, s'il y a plusieurs blessés, tu serais plus utile que moi Abi. Je vais faire ce que je peux pour cette jeune femme. » dit-elle en s'agenouillant et en pressant ses mains sur la plaie, qu'elle infuse d'énergie positive.

Modifié par un modérateur mercredi 5 septembre 2018 11:13:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Takkoua, qui s'est dépêché de sauver la jeune fille qui se vidait de son sang, arrive, avec sa magie, à contenir l'hémorragie et même la refermer. Mais, elle a déjà perdu énormément de sang et il lui faudra du temps pour retrouver ses esprits, au moins une bonne journée de repos continue, minimum. Orige remercie la demi-orque, ne s'attendant pas a ce qu'une personne de cette race soit aussi bienveillante, sa femme pose rapidement ce qu'elle tenait et « On va l'emmener dans une chambre, la nettoyer et la faire dormir. Quand ses parents arriveront, s'ils arrivent... Ils la trouveront entre de bonne mains. » Le fils viens donc aider sa mère et son père.

Dehors, Asphodèle, suivi de très près par Abigaël, ne perçoit aucune activité suspecte ou de combat, mais les traces de sang au sol en disent plus long. Ce ne sont pas des petites tâches, mais une traîné très facile à remonter, et qui s'enfonce dans la forêt, sur le chemin qui mène vers le nord, serpentant dans la forêt. La douce chaleur du soleil réchauffe les deux intrépides. Un temps qui contraste fortement avec ce qui est en train de se dérouler. La forêt, de laquelle proviens le sang, est spacieuse et lumineuse, il n'est pas difficile d'y voir correctement, et les arbres sont largement assez espacés pour qu'on s'y déplace librement. La végétation, fougères et autres, près de l'auberge, est peu présente. Pour qu'elles soient sauvages, il faut en réalité s'éloigner des chemins.

Connaissance Géographie DD10 pour ceux qui voient le chemin

Perception DD20 pour ceux qui sont/vont dehors

Mais... mais...?!? Tout se présentait pourtant bien à la base... Nous avions profité de la présence d'une auberge alors que le soleil s'approchait de son zénith. Elle ne payait pas de mine de l’extérieur, couverte d'une végétation abondante et aux planches vieillies mais nous n'avions pas été particulièrement regardants. Il faut dire que la perspective de manger chaud et de boire autre chose qu'un fond de gourde avait quelque chose de séduisant.

Et puis... même si Elja, Takkoua et moi profitions sans la moindre arrière pensée de nos montures, il était vrai qu’arrêter un moment ne pouvait que faire du bien aux deux piétons. Je m'en étonnais toujours même si j'avais fini par supposer qu'ils devaient aimer marcher... J'avais pris quelques instants pour attacher Mandarb à coté de l'abreuvoir, le desseller et lui donner un peu de grains... Je ne m’inquiétais pas vraiment pour lui, un destrier de son tempérament ne laisserait aucun inconnu l'approcher. Il avait bien trop mauvais caractère. Nous nous entendions bien..

L'entrée à l’intérieur des Six dragons -et je me demandais bien d'où venait ce nom clairement trop glorieux pour un endroit aussi... perdu- avait confirmé que nous avions eut raison. L'odeur de la tourte au mouton parlait à mon ventre vide. Et sacrément bien.

Nous nous étions attablés, et avions commandé à boire et à manger. La tourte était arrivé quasiment tout de suite confirmant les talents de cuisinière de notre hôtesse et je regardait avec une joie non dissimulée les boissons arriver quand les choses avaient dérapées.

Une inconnue avait pénétré au beau milieu de la pied, tentant vainement d’arrêter le sang qui souillaient ses vêtements. J'avais eut à peine le temps de me lever en constatant cela qu'elle s'était écroulée sur le propriétaire des lieux. Je retint un juron constatant qu'il s'agissait d'une enfant. Je n'aime pas les tueries gratuites, et c'est encore pire quand ça concerne les enfants.. Sa richesse visible, la délicatesse de ses traits, il ne me fallut qu'un instant de plus pour remarquer tout ceci. La malheureuse devait avoir épuisé ses dernières forces pour venir jusqu’ici et probablement en laissant une piste directe derrière elle.

Et avec une blessure pareille, celui ou ceux qui en étaient la cause n'étaient certainement pas loin... Je me laissait porter par le mouvement et en quelques pas arrivait près de la porte. Ses paroles ne firent que confirmer la chose et si seules les femmes de notre petit groupe peuvent encore quelque chose pour la jeune inconnue, il y a donc d'autres qui sont en danger... Et puis ça dérouillera un peu Silevril qui d'une pensée approuva.

« On te laisse gerer », lâchais je au passage à Takkoua qui s'agenouille auprès de la blessée. Après tout, elle sait bien mieux que moi ce qu'il convient de faire.

Quelques pas supplémentaire m’amènent dehors, juste derrière le tieffelin. Elja et la vieille Abigaël aussi se précisent. Un instant pour observer. Les montures n'ont pas l'air inquiètes : aucun agresseurs ne s'est de toute évidence approchés de l'auberge... et pourtant. Mon ouïe fine ne me trahis pas.

« Là bas, on est en train de se battre !  »dis je en désignant la route en direction de la capitale. Plus d'une centaine de mètres à vu d'oreille, peut-être deux...

Modifié par un utilisateur mercredi 5 septembre 2018 17:54:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Du côté de l'auberge, les aubergistes installent la jeune fille dans l'une de leurs chambres. « Vous allez rester l'aider? Votre magie a l'air puissante. Je n'ai pas vu beaucoup de gens de votre espèce être aussi... bon, c'est un sacré soulagement. » Dit l'halfelinne, la femme de l'aubergiste, en s'adressant à Takkoua.

Initiative pour ceux qui sont dans la scène (tout le monde sauf Takkoua) et perception DD15

Modifié par un utilisateur jeudi 6 septembre 2018 00:34:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Suivant Asphodèle du mieux qu'elle peut encombrée par sa lourde cuirasse, elle arrive en vue du carnage. Elle serre les dents : Mais pourquoi les mortels s'évertuent-ils à prendre la vie de leurs prochains ? Ils se condamnent aux plans inférieurs.

Elle s'avance alors un peu, écartant les bras dans un geste d'apaisement pour montrer qu'elle n'a pas d'armes à la main. Elle hausse la voix pour être sûre d'être entendu.

« Vous avez raison, il vaut mieux baisser les armes pour éviter que le sang coule. Baissez également les vôtres qu'on discute amicalement. Je suis sûre qu'on peut trouver une solution pacifique à votre problème. »

Asphodèle part en courant, ses propres sens sans doute aussi affutés que les miens et dès que j'ai indiqué la direction, Elja et mamie font de même. Bon... Elja a une bonne foulée et j'ai du mal à la suivre et Asphodèle est un véritable coureur lorsqu'il s'y met. Pour mamie par contre...

Tant pis, elle nous rejoindra dans qu- Ah, Asphodèle s'est arrêté et je ralentit juste à temps pour ne pas emboutir notre skalde. Nous continuons un tout petit peu plus lentement pour que mamie nous rejoigne et ne pas la laisser derrière et lorsque nous arrivons en vue de la carriole...

« Trop tard  »,lachais je à voix basse...

Nous ne sommes pas passés inaperçu... sinon je leur aurait volontiers joué un tour à ma manière mais il est évident que pour ce que nous en savions, ralentir était exclus. Leurs armes se tendent vers nous. Je compte un archer, et un autre qui nous braque d'une arbalete. La rapière ne m'inquiete guere, c'est plutot les deux autres tireurs qu'il ne faut pas prendre à la lègere. Trois contre deux, et probablement contre deux personnes n'étant pas des combattants. Il n'y a pas de gardes. C'est... surprenant pour des voyageurs riches de n'avoir pas au moins une personne capable de proteger les passagers. Ou alors c'est le chauffeur de la cariole qui pensait être en mesure de s'en charger.

Tandis que mes yeux courrent sur la scène, tentant d'assembler tout ce que je vois, Elja s'avance, tranquillement, et répondant à la question pour en poser une autre.

Gagner du temps? Oui, c'est une idée, surtout si elle permet de s'approcher puisque de toute manière il ne semble plus y avoir personne à sauver. Et si trouver une solution pacifique releve d'un doux idéalisme, obtenir quelques réponses ne fera pas de mal.

Des professionnels. Leurs armes, et leurs vêtements sont d'une qualité que n'auraient pas de vulgaires brigands. Or, argent, armes probablement magiques.... Ce qui signifie qu'ils ne sont pas là par hasard et qu'ils n'ont pas ciblés non plus ce chariot au pif. Des tueurs et leurs cibles. Et surtout, des tueurs qui ont laissé fuir une de leurs cibles. J'ai toute confiance en Takkoua, si la jeune fille était sauvable, elle l'a été.

Ce qui signifie que quoiqu'il arrive, ils iront nettoyer à l'auberge... et, ne sachant pas si la donzelle a eut le temps de parler, feront le ménage, juste au cas où. En tout cas s'ils sont professionnels. Ce dont je n'ai pour le moment aucune raison de douter, même s'ils ont laissé filer la gamine. Ils n'avaient peut être pas prévu le chien...

« Et si c'était le cas ?  », demandais je d'un ton badin que j'était bien loin de ressentir.
« Il semble y avoir pas mal de richesses sur ce chariot...?  »

Qu'ils nous prennent pour des opportunistes désireux de partager le butin avec eux, et ils seront plus enclins à nous sous estimer, ou à lâcher quelque chose... Il n'y a rien à perdre de toute manière.

La question devient donc, pourquoi, et pour qui ? Je ne voit aucuns signes particuliers... Il va falloir un peu plus s'approcher. A ma ceinture je sent Silevril qui peste que je me mette en danger et aimerais bien que je la tire. Il va falloir qu'elle patiente un petit peu.

Modifié par un utilisateur jeudi 6 septembre 2018 18:21:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bon... Et bien ils mordaient gentiment à l'hameçon... Ils vous laissaient approcher... La thèse de l'erreur liée a l'inconscience est rapidement balayée. Les trois lascars semblent être beaucoup trop bien équipés pour ça. Non... Ils agissent probablement ainsi plus par confiance qu'autre chose... Et a mesure que vous approchez il remarqueront probablement aussi bien que vous venez de le faire qu'ils n'avaient pas affaire aux quarte premiers péquins venus...

La présence des autres a tes côtés te donne confiance... Mais ne t'empêche pas de garder une pose prudente, prête a réagir en cas de danger.

« Bah... Vous savez ce que c'est non ? La curiosité... Tant que ça gratte je ne peux pas m'empêcher de creuser... Alors que quand on a découvert la vérité... Et bien... »

Tu hausse les épaules avec un air désabusé :

« On est presque toujours déçus et on passe a autre chose... »

Quand a la question sur la jeune femme... Et bien... Tu es ravie de laisser la parole a Ayarik.

Takkoua aide la mère et le fils à soulever la jeune femme, essuyant le sang de ses mains sur le bas de sa tunique ocre. Puis elle va chercher son bouclier, dégaine sa rapière, et sort de l'auberge sur la défensive, humant l'air à la recherche de potentiels assaillants qui profiteraient de la diversion pour attaquer l'auberge.

Voyant qu'il n'y a rien à craindre, elle se dirige à bonne foulées en suivant la piste fraîche de ses amis.

Le chef de la bande d'assassin, surpris, ne peut que crier: « IMBECILES ! » Pendant qu'une nappe nauséabonde enveloppe les arbres où se trouvent ses partenaires. Il est possible de les entendre crier de dégoût, révélé complètement leurs positions.

Sur le chemin, Takkoua arrive tout juste et voit ce qu'il est en train de se passer.

Round de surprise pour tout le monde sauf Takkoua. Cette dernière arrive tout juste.

Modifié par un utilisateur jeudi 6 septembre 2018 22:21:00(UTC)  | Raison: Non indiquée