Asphodèle, haussa les épaules visiblement peu convaincu par la réponse de la demi orque, il répondit « Non tu viens de me le dire là, qu'il avait des projet pour lui, pas avant... Ça me convient pas vraiment non plus... Mais procédez... » il planta légèrement la pointe de son arme dans le sol et s'appuya dessus, regardant les convaincus faire leurs préparatifs, ouvrant plusieurs fois la bouche comme si il allait poser une question et la refermant en se retenant difficilement visiblement.

Les limites ont toujours une particularité : lorsqu'on s'en approche tout deviens plus délicat, plus sensible. Et forcement, la mort en est une. Même pour Asphodèle. Surtout pour Asphodèle en fait. Il aime trop les choses claires pour que ce ne soit pas le cas. Je sentirais presque la tension m’électriser la fourrure... enfin, si je n'avait pas visage humain.

Je peut sans doute aider un peu à calmer le jeu... et j'adresse un sourire léger au tieffelin. C'est loin d'être ce que je ressent, mais au moins, si je donne un peu plus d'apparence de désinvolture ça passera mieux.

« Merci Takk, mais te bile pas Aspho. J'ai juste eut une petite idée dans lequel il a un rôle à jouer et qui pourrait m'être utile. Tu ne vas quand même pas me casser mon nouveau ... » jouet serait inadapté, camarade pourrait faire tiquer, associé c'est un peu beaucoup...«  partenaire... Et il va agir de façon à rattraper ses actes passés. » complétais je pour les autres.

Si ses informations futures permettent de sauver des vies, il se sera en partie racheté. Je pourrais rajouter un clin d'oeil ou un haussement d'épaule désinvolte mais ça en rajouterais trop. Autant rester aussi sobre que mon personnage me le permet.

Grand Mère ne semble pas comprendre ce que j'ai voulu dire. A son age... il est difficile de changer et j'ai bien conscience que la vivacité avec laquelle nous prenons les choses doit lui sembler incompréhensible. Je me demande ce qu'elle était lors de la guerre dont elle part qui date de décennies avant ma propre naissance. Et si elle essaye depuis tout ce temps... il doit lui avoir fallut de sacrées doses d'espoir à la base pour ne pas l'avoir perdu en chemin. Je n'insiste pas, il faut laisser aux choses le temps de se faire... Même si je m'insurge intérieurement contre l'opinion qu'elle a de moi. Elle me pense vraiment capable de traquer et abattre cet homme s'il osait ne pas tenir son engagement. C'est flatteur quand à mes capacités... mais un peu vexant quand même d'être perçu comme un tueur. Ou bien est ce vrai ?

De toute manière, après avoir écouté la demande, s'il y en a, des bandits, je soupire, serre les dents, et l'un après l'autre, rapidement, met fin à leur vie.

...

Il va falloir que je me lave. Je déteste cette sensation de souillure... J’échangerais encore quelques mots avec Burroch pour définir les détails technique de notre accord et la façon dont il pourra me contacter... et nous terminerons de leurs donner les derniers soins mortuaires tandis que celles qui savent soigner pourrons rentrer à l'auberge s'occuper de la petite. Ou rentrer finir leurs repas.

Asphodèle observa les exécutions sans réagir. Il chargea le matériel rapidement dans le chariot et suivit le groupe à son allure d'escargot, presque sans se plaindre, au retour vers l'auberge.

La réaction de la gamine, manger, fit un apparaître un large sourire plein de crocs sur la face du tiefflin, et il rassurât l'aubergiste rappia d'un simple:« T'inquiète pas pour ses frais, p'tit gars, on les couvrira. A moins qu'elle décide de bouffer toute la région... » Puis il alla chercher son plat brulant dans le four, sans faire mine d'en dire plus sur leurs sorties, et s'attabla a coté de la gamine pour croquer. Il rigola à sa réaction d'animal sauvage protégeant sa bouffe, et amusé il demanda:« J'vais pas t'piquer ta bouffe, t'inquiètes! Tu vas pas me mordre, hein? c'est moi qui mords ici! » Puis il conclue sa blague en lançant un bout de croute de se tourte en l'air et en le récupérant d'un coup de mâchoire qui claqua plus fort que des dents humaines l'auraient supporté.

Modifié par un utilisateur jeudi 27 septembre 2018 15:17:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

En arrivant à l'auberge et en voyant l'enfant dévorer ainsi sa nourriture, l'instinct maternel d'Abigaël resurgit et elle ne peut s'empêcher de sourire à cette vision si ... normale, si on ignore les circonstances. Abigaël redevient sérieuse. Même si la réalité est dramatique, il ne faut pas la cacher à la jeune fille. Elle s'assoit de l'autre côté de la jeune fille et pose tendrement sa main sur le bras de celle-ci avant de s'adresser à elle d'un ton naturellement, si naturel, maternel.

« C'est sûr qu'Asphodèle va pas te piquer ta bouffe. Mais je suis désolée ma petite, nous sommes arrivés trop tard pour faire quoique ce soit pour tes parents. C'est dur à entendre, mais c'est malheureusement la vérité. Une justice sommaire a été rendue sur vos assaillants, mais il semble que votre famille avait de puissants ennemis. Je pense que mes amis et moi voudrons te protéger... N'est-ce pas  » dit-elle en regardant les autres.

En même temps, elle essaie de voir si la jeune fille tient le coup, et si elle tiendra le coup vis à vis de l'annonce de la mort de ses parents. Si elle fond en larme, Abigaël la prendra dans ses bras pour la consoler. Si elle tient le choc, elle enchaîne.

« Je suis une guérisseuse. Tu as été gravement blessée, laisse moi voir tes blessures pendant que tu finis ton repas. C'est bien d'avoir des forces, mais je voudrais être sûre que tu n'aurais pas une autre blessure qui n'auraient pas été soignée... Puis-je t'ausculter ? Et d'abord, c'est quoi ton nom ma petite ? »

Il n'y a plus de vivants que nous, et Burrosh dont j'envierais presque la liberté de vider son estomac. Presque.. Je ne peut pas me permettre pareil perte de controle, quand bien même j'en aurait envie. Si je devais y passer, ça me frustrerais que ce soit un blanc bec tremblant qui mette fin à mes jours. Question de standing. J'inspire. L'air pue littéralement et je suis heureux que mon odorat soit limité sous cette forme. Ce n'est pourtant pas le moment de se laisser aller et j'aide à hisser les corps dans la carriole... Un rapide sort de prestidigitation achève d'effacer sur moi les traces qu'ont laissé ces dernières mésaventures.

L'ex tueur finit donc par partir, armé de la lame de Takkoua que je remercie rapidement. Peut être que je me fait des illusions, mais je préfère m'en faire dans ce sens que dans l'autre et je pense qu'il a plus à gagner à respecter son engagement que l'inverse. Nous verrons bien en arrivant à Tamran de toute manière. Enfin, je dit nous... je n'en suis pas bien sur. Enfin.. nous verrons bien...

Et nous rentrons lentement. Les corps des deux marchands ont été allongés à part, leur chien posé à leur coté. Il a donné sa vie pour eux, je pense que Jhielil pourra y trouver une consolation de savoir qu'il repose avec eux... Je sais, je ne suis pas très bon pour consoler ou faire dans le sentimentalisme. Mon truc, c'est plus la logique. Et la connaissance des mécanismes de l'esprit humain certes.

Je m'attendais à de nombreuses questions le temps que nous rentrions sur les Graywood, au moins de la part de Takkoua mais c'est Elja qui me les pose la première et j'explique volontiers

« Je ne les avait jamais rencontré en personne, mais j'ai pas mal entendu parler d'eux. Y étaient assez connus dans le milieu de la haute bourgeoisie marchande quand j'était plus jeune. Enfin, pour ceux qui s’intéressaient aux gens influents en tout cas. Ils possédaient le monopole sur l'importation de certains produits agricole et avaient pas mal de marchands,
et d'hommes qui travaillaient pour eux. De vastes domaines aussi... Bref, une véritable fortune, même pour des gens d'Absalom, que Foldod tenait à utiliser pour financer toute sortes de mouvements. Soutenir des grandes causes comme la formation de médecins après qu'il ai entendu parler d'épidémies, ou financer et faire envoyer un navire plein de provisions et de matériaux de construction à un village qui venait de se faire dévaster par une tempête... Enfin, vous voyez le genre de mécène... et d'autres causes moins ouvertement. On dit qu'ils finançaient des réseaux de lutte anti esclavagistes, et d'autres dans la même veine... »

Je hausse les épaules... je ne m'y était pas particulièrement intéressé à l'époque, ne pensant pas qu'ils puisse un jour avoir un rapport avec moi. Je sais être vague, mais mes souvenirs le sont aussi. Autant compléter rapidement.

« Toujours est il qu'ils ont fini par tomber sur un os. Leurs navires se faisant systématiquement piller et brûler, leurs marchandises voler.. et leurs finances ont fondues à toute vitesse. J'ai arrêté de suivre cette histoire à ce moment là... On parlait de malédictions, ou d'opposants qui avaient fini par décider à leur apprendre à se mêler de politiques...

Et visiblement les rumeurs n'avaient pas tord s'ils ont finit par fuir avec leur fille unique Jhielil. »

Le courrier me questionne. Ils y parlent d'un collier... Magique ? Oui, sans doute. Cela aurait il un rapport avec la tentative d’enlèvement de Jhielil? Je me souvient qu'elle portait un petit pendentif au front. Mais je songe qu'il me faudra d’abords prendre le temps de vérifier dans tout ce paquetage s'il n'y est pas caché. Autant éviter de la questionner tout de suite si possible. Lui laisser quelques heures le temps de se remettre...

J'aimerais bien dire jours. Mais celui ou ceux qui ont envoyé un tel commando à ses trousses n'acceptera pas un échec. D'autres viendrons. Mieux préparés... Elle n'est pas en sécurité pour le moment. Mais que dois je faire... m'en mêler, ou non...? Question rhétorique, me souffle Silevril. Bien sur, elle a raison.. je m'en suit déjà mêle.

Nous arrivons à l'auberge... et Asphodèle rassure rapidement l'homme quand au coût de la jeune fille. Génial. J'avais oublié le pragmatisme de certains... voilà qui va m'aider à garder foi dans l'humanité.

« Je m'occupe du cheval » lançais je, les laissant suivre l'aubergiste à l’intérieur.

Inutile de laisser la pauvre bête harnachée plus longtemps... et inutile de laisser un charnier sur ladite carriole... Et je n'ai plus faim après ces morts.
Et puis... ils seront plus doués que moi avec la petite. Ils sauront lui annoncer les choses avec tact... j’espère ? Je les rejoindrais quand j'aurais installé le cheval à coté de Mandarb.

Réconfortant la jeune fille, Abigaël remarque le magnifique pendentif. Probablement celui qui intéressait tant que ça les malandrins. Rassurant la jeune femme, elle lui indique qu'elle va lancer quelques sorts pour qu'elle se sente mieux. Elle lui lance un sort de restauration mineure, suivie d'une détection de la magie, au cas où, pour voir si le médaillon est magique et quels peuvent en être les propriétés.

Malgré une parfaite évaluation des propriétés magiques du pendentif, Abigaël doit se rendre à l'évidence : cet objet est bien plus puissant que ceux qu'elle a l'habitude de rencontrer.

Faisant un geste discret vers Elja pour ne pas que la jeune femme le remarque, elle indique qu'Ayarik devrait venir voir ça...

Modifié par un modérateur samedi 29 septembre 2018 11:41:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'exécution vas rapidement... Mais l'odeur ferrugineuse qui l'accompagne la rend malgré tout désagréablement lente... Le visage fermé, tu aide Ayarik a mettre fin a l'existence des kidnappeurs malchanceux. Seul l'un d'eux s'en tire, protégé par son sens de l'initiative et par le... sens de l'investissement du kitsune... En ce qui te concerne, si Takoua confirme que son aura lui confère le droit au bénéfice du doute... et bien... peut-être que ça donnera quelque chose dans le futur. Toi ça te convient.

Ceci fait, tu prononce quelques paroles de pouvoir pour faire disparaître les traces de sang sur ton arme et tes vêtements...

Puis, alors que vous retournez enfin vers l'auberge, tu demande a ton ami :

« Bon... et du coup... tu sais quoi des Graywood ? »

Le résumé est édifiant... Et leur mort constitue donc une tragédie... Reste a savoir de quel style est la fille... Bon. En tout cas quand tu rentre dans l'auberge, cette dernière est debout. Ce qui est bon signe... qu'elle n'est pas seule... et bien tu te dirige vers son havresac et en tire une barre de fer. Avant de sortir, tu passe quelques instants pour la regarder alors qu'Abigaël vérifie ses plaies. Tu constate qu'elle porte un symbole d'Aroden autour du cou... Voilà qui explique peut-être que leur famille ai ainsi sombré mais ça ne change finalement rien.

Tu adresse un sourire triste a la fillette, remarque le geste de l'aasimar sans pour autant comprendre ou elle veux en venir... peut-être as-t-elle remarqué de la magie là dessus ? Dans tous les cas la question te semble mineure en regard de ce qui reste a faire... tu retrouve Takkoua pour commencer a creuser :

« On s'occupe rapidement des brigands ? Ca permettra de faire quelque chose de plus solennel pour les Graywood... »

D'un mot tu transforme l'outil multifonction en bêche puis commence a travailler. Lorsque la terre aura été ameublie, tu le changera en pelle pour ménager de la place... Et ensuite resterait a toiletter les morts (en cela la magie te serrait d'une grande aide) puis a effectuer les rites a proprement parler...

Lorsque Ayarik passe, tu lui transmet par dessus l'épaule :

« Tiens, la petite a un pendentif autour du cou... Un symbole d'Aroden. Abigaël se pose des questions dessus. »

• Religion : 1d20+8 donne [14] + 8 = 22
• Perception : 1d20+5 donne [9] + 5 = 14

Modifié par un modérateur samedi 29 septembre 2018 18:47:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il faut deux longues heures pour creuser les tombes et enterrer les corps selon les rites de la déesse de la mort. Ce qui fait d'autan baisser le soleil qui est maintenant totalement caché par les arbres, créant un somptueux jeux d'ombres. Le silence du vent, le chant des oiseaux, donne à l'auberge un cadre reposant, calme et tranquille. Un sorte d'atmosphère de spiritualité s'en dégage, comme une attente infinie de quelque chose qui ne viendra jamais, sans que cela ne soit grave. Juste l'instant, le moment présent, profiter: C'est ce que communique l'air de la forêt qui pénètre dans l'auberge après que la tenancière est ouvert toute les fenêtres et portes de l'auberge.

Quand tout le monde se retrouve à l'intérieur, Jhielil est encore avec Abigaël, qui a dût rester avec elle le temps qu'elle se calme et qu'elle finisse de manger. Fatigué et dans un état toujours très faible, la jeune fille a été ramené à sa chambre au moment où Takkoua et Elja reviennent. Elle lâche toutefois un :« Merci... » triste et essoufflé.

Le groupe se retrouve donc autour de la même table qu'au midi, avec des chopes d'hydromels, alcool local par excellence. L'obscurité rends maintenant beaucoup plus visible le fait que toute les torches de la salle sont magiques. La lumière est chaleureuse et très légèrement surnaturelle, créant une ambiance apaisante, en accord avec les effluves de la forêt. Les aubergistes s'occupent de leurs affaires et reçoivent même un client, un homme probablement. Si sa voix ne laisse guère de doute sur son sexe, sa race peut être sujet à plus de débat. Ses oreilles, grand signe distinctifs, sont cachés par une capuche qui est bien sûr rabattue. Une grande et légère cape vert, bardé de feuillages et de branchages, un bâton en bois de hêtre, dont le bout, qui pourrait servir à cogner, est luminescent. Enfin... a peine. S'il n'avait pas été se mettre dans un coin sombre de la grande salle, il aurait été impossible de s'en apercevoir. En dessous, se trouve une armure en cuir végétal. A peine assis, sans un regard vers le groupe composé quand même d'un tiéffeling et d'une demie-orque, il étale sur sa table plusieurs glands et commence à les répartir selon un classement qu'il est sûrement le seul à comprendre. Après quoi, il les ranges dans deux petites bourses différentes puis se saisit de sa chope pour boire. Dehors, un grondement se fait entendre, un bruit assez commun pour être reconnu, et heureusement assez peu, pour être rencontré: un ours.

L'aubergiste arrive alors vers les héros pour leurs demander: « Il vous faudra autre chose? Vous restez encore dormir cette nuit? Mon fils a besoin de savoir s'ils doit refaire la chambre tout de suite, ou s'il a le temps. »

Modifié par un utilisateur mardi 2 octobre 2018 00:46:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Takkoua est interrompue dans sa discussion avec l'aubergiste par Elja, aussi prend-elle congé après l'avoir remercié pour l'autorisation d'enterrer les corps dans le petit jardin de Pharasma.

Que ce soit par sa vie d'orque ou par sa vie d'intendante au service d'un dragon, Takkoua a été habituée à l'effort physique prolongé. Une fois les tombes creusées, elle convoque une poignée d'élémentaires de terre pour les aider à déplacer les corps, le temps pour Asphodèle et elles de boire quelques rasades d'eau et profiter du paysage. Elle ne semble pas dérangée par les traces de terre sur ses vêtements, et se mouille juste abondamment les cheveux pour se rafraîchir et se les laver.

Une fois tout cela fait, la demi orque retrouve la table et s'y assoit avec un contentement non dissimulé. Elle observe entrer le forestier, et vu les évènements de la journée, elle décide d'en savoir plus sur lui en sondant son âme. Le niveau de concentration requis l'empêche de prendre part aux discussions, mais elle écoute malgré tout Asphodèle, qui lui parait bien calme. Elle conclut donc très brièvement :

« Je pense qu'Asphodèle a raison, nous devons l'escorter à la capitale, et nous assurer de la remettre à quelqu'un de confiance, famille ou pas. »

N'ayant definitivement aucune réponse supplementaire à apporter à l'aasimar, et ne sachant pas exactement pourquoi elle avait besoin de moi, je ne m'attarde donc pas. Rien n'est suffisement urgent pour déranger dans ce moment...

Je n'ai donc plus qu'à retourner donner un coup de main pour les besognes plus basse... Aspho ne doit pas se sentir plus à l'aise que moi pour jouer les consolantes, et nous nous débrouillerons mieux avec une pelle et de la terre...

Nous ne voyons pas vraiment le temps passer, et les ombres recouvrent le sol lorsque tout se termine... On aurait peine à croire vu la tranquilité des lieux aux evenements précedents... Et lorsque nous retournons à l'interieur, mamie a couché Jhielil, laissant Gemini veiller sur elle pour le moment. C'est une bonne idée. Il ne faut pas la laisser seule mais l'insecte pourra prévenir si elle se reveille ou si quoique ce soit arrive.

Un hydromel dans la main, j'écoute à demi la proposition du tieffelin... Il a l'air de s'être attaché à la petite... sinon il aurait proposé de se tirer. Je hoche lentement la tête, répondant pensiblement...

« Ouais, on va rester là ce soir... De toute façon voyager de nuit n'est pas franchement l'idéal et j'croit qu'on est tous d'accord à ne pas laisser Jhielil seule. Elle n'est pas en état de se protéger, alors voyager seule dans ces conditions...  » Je sirote ma boisson et reprends...
« Leur fortune a décliné mais elle reste quand même impressionnante pour le commun. Même si je doute que ce soit pour une demande de rançon qu'on les ai payé..  » un haussement d'épaule. « Par contre je ne voit pas vraiment pourquoi son cousin s'en prendrait à eux. Comme tu dit, depenser plus d'or pour la kidnapper que ce qu'il pourrait esperer hériter est ... idiot. Ils allaient de toute façon le rejoindre et s'installer dans son manoir. Vu le ton des messages ils semblaient assez proche et s'ils allaient se réfugier chez lui... il n'avait aucun intérêt à ne pas attendre qu'ils soient sous son toit. Il suffira de demander à Jhielil mais je pense qu'elle sera heureuse de retrouver de la famille après ça...  »

L'évocation d'une menace toujours présente sur l'héritiere me pousse à me redresser un peu plus, au lieu de demeurer affalé sur mon siège.

« Vu les moyens mis pour la récuperer, ce serait dommage d'avoir tous les oeufs dans le même panier. Une fois que son commanditaire saura que ça a échoué... il tentera à nouveau de s'en prendre à elle. Il va falloir éviter de la laisser seule pour le moment.  »

Je me tourne vers les filles...

« Si l'une d'elle se sent de dormir dans la même chambre... ou même vous trois...? Comme ça elle aura des bras pour pleurer à son réveil, et des lames pour la défendre si besoin...  »

Je termine avec un sourire narquois -et las...

« Et puis... nous l'avons sauvé une fois... c'est donc tout à fait notre affaire maintenant... Je devrais pouvoir creuser un peu plus sur cette affaire une fois là bas. Un mec prêt à dépenser autant pour un seul coup doit avoir laissé des traces. Et puis en demandant à Jhielil comment elle a pu récupérer un pendant magique avec un symbole d'Aroden on en saura peut être un peu plus. Quelque chose me dit que c'était au moins autant le collier que la gamine qui étaient recherchés.  »

J'adore me mêler de ce qui ne me regarde pas. Surtout quand ça contrarie du monde.. je sent Sil insister dans mon esprit et je sais qu'il va être insuportable si je ne m'occupe pas de lui, et je ne réagit donc pas à l'arrivée d'un nouveau client, même si je tente de garder une oreille vers l'extérieur. Druide ou pas druide, le premier ours qui s'attaque à mon cheval rencontrera ma lame.

« Aucune idée. Un mec du coin ? Doit pas y avoir grand chose à part des druides, et des forestiers divers et variés...  »

Difficile de développer plus alors que la main machinalement posée sur la lame j'entends Silevril prendre sa voix des grands jours dans mon esprit. Ayarik, écoute moi, le Destin se présente, et nous appelle. Je te l'avais dit, un jour viendrais où ta Voie se revellerais. Cette enfant est importante. Notre Avenir se fera en la suivant.
Ah ouais... quand même... je n'ai pas pour habitude d'entendre pareils accents mystiques de sa part et alors que je tente de le faire s'expliquer un peu plus, il élude... Et alors que j'insiste, il finit par protester, ironisant sur mon imagination débordante... C'est assez fort je trouve... D'autant qu'il est mauvais menteur et semble parfaitement sincere dans son dénis et je ne peut m’empêcher d'adresser une grimace perplexe à ma rapière...

Modifié par un utilisateur jeudi 4 octobre 2018 22:23:08(UTC)  | Raison: Non indiquée