Adrann attendit sagement que ses compagnons d'armes se soignent, il retira quelque plumes qui s'était collées sur le sang qui commençait à maculer son large bouclier rond et hérissé de pointe. Puis il assura avoir compris le message de Camille d'un léger coup de menton, rendu étrange, par le faciès moqueur qui ornait la visière de son heaume. Il suivit le mouvement sa torche éternelle à la main son bouclier dans l'autre.

Cryptique, Godrek fait des signes ésotériques entre la paire de bottes et Adrann, le tout accompagné de moult hochements de menton.

Puis, il reprend sa place à la queue du peloton d'aventuriers.

Pour être terriblement rapide, le prêtre n'en est pas moins affreusement mal placé, il tente néanmoins de toucher l'homme lézard qui lui fait face d'un trait qu'il aimerait mortel ...

Le n°13 me semble le plus à découvert ...

Adrann lança une paire de coups de bouclier. Le premier rencontra la gorge d'un de ses opposants, le laissant agoniser brièvement. Le second coucha net sa cible, le museau aplati, ne ressemblant plus à grand chose.

Attaque a outrance en puissance. Et le sympathique lanceur de protection d'autrui peut prendre 1 point de dégats de partage, j'ai noté deux de mon coté.

Modifié par un utilisateur samedi 9 mars 2019 19:38:37(UTC)  | Raison: La première attaque touche aussi

Camille décida simplement d’utiliser son arme pour frapper un ennemi debout, souhaitant alors avancer devant son compagnon pour se frayer un chemin entre les ennemis.

Modifié par un utilisateur lundi 11 mars 2019 10:09:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'homme-lézard au contact d'Adrann, seul survivant de quelques secondes d'un combat brutal, se rend bien compte qu'il est face à une opposition trop forte pour lui. Chancelant, boitant, il se recule pour tenter d'échapper à la mort. Il se replie avec suffisamment d'intelligence pour éviter le fauchard de Camille, mais il n'a pas fait attention à la taille gigantesque d'Adrann. Pensant être sorti d'affaire, il se recule un peu rapidement, mais il est propulsé en avant par le bouclier pointu d'Adraan avec une force immense. Sous le coup, le corps du pauvre homme-lézard explose, laissant le corps coupé en deux, les viscères s'épandant sur le sol humide de la mangrove. Mais le plus horrible n'est pas la mort horrible de l'homme-lézard : d'innombrables vers d'un ver pâle sortent de la carcasse, se tortillant à la recherche de nourriture et s'épuisant rapidement. À quelques mètres de distance, vous ne pouvez que faire le lien entre ces vers et le ver que vous avez avec vous et que vous vouliez montrer à Marzena. Chaque ver, bien que plus petit que celui que vous avez dans le formol, est doté d'une dentition circulaire impressionnante. Tout aussi horrifié que vous, les autres hommes-lézards sont stupéfiés. Il semble que ce spectacle est plus horrible pour eux que l'intrusion de quelques peaux roses. Dans un draconique rapide et stressé, ils se parlent rapidement puis quitte le combat, sans prêter plus attention que cela au groupe d'aventuriers qui reste stupéfié.



En quelques secondes, le reste des hommes-lézards sont sortis de la pièce en criant.

Modifié par un utilisateur lundi 11 mars 2019 14:40:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Sa race eud'ses morts!!! Sont plein d'gro'bloches en d'dans... Ouh, vilaine saloperie... » Commenta Adrann qui semblait plus surpris que dégouté.

Les vers, privés de leur support que la vie parasite leur offrait, sont de toute façon en train de mourir. Il semble que l'acide a des résultats normaux sur des créatures de cette taille.

Quelque peu interloqué, le groupe avance prudemment une fois un ver rajouté dans leur bocal de formol.
Prudemment, ils avancent. Ils arrivent rapidement dans une autre salle très similaire à celle qu'ils viennent de quitter. Des couches somaires en paille jonches le sol saturé d'humidité, mais rien de bien intéressant. Un passage mène vers le nord en montant, mais le chemin principal continue tout droit vers le sud. Une salle est d'ailleurs visible. Des clameurs, des interjections en draconique étoufées par l'environnemnet parviennent d'ailleurs du passage.
La salle suivante est une salle plus ocnfortable. Seule deux couches sont présentes. Des piliers en pierre sont parsemés au milieu de la pièce. Il semble que des prisonniers y étaient accrochés il y a peu de temps : des menottes en fer pendent ouvertes, et du sang coule encore, déjà épais mais pas encore totalement coagulé, sur la pierre. Les prisonniers ont manifestement été torturés, et vous espérez secrètement qu'ils sont encore en vie. La quantité de sang semble encore suffisamment petite pour laisser la place à l'espoir. Mais la pièce est vide alors que les clameurs se font déjà plus distinctes du couloir qui tourne sensiblement vers l'ouest.

Le groupe arrive alors dans une salle, une sorte de temple. Plusieurs hommes-lézards, dont ceux que vous avez rencontrés dans la première salle, sont lancés dans une discussion animée avec un autre homme-lézard. Cet autre homme-lézard est plus petit que les autres, et a un air sensiblement plus féminin pour une espèce qui est pour vous totalement sans genre. Une vipère est lovée entre son épaule et son cou. Quand vous arrivez dans la pièce, cet homme-lézard est le (la?) première à vous remarquer et fait un signe aux autres hommes-lézards présents de se taire. Vous discernez dans un coin deux formes humanoïdes allongées et inconsciente. L'une porte l'uniforme de l'armée de Greyhawk, l'autre semble porter des robes de magiciens, encore que toute crottée.
Dans un commun hésitant, il (elle?) s'adresse à vous.
« Halte peaux pâles. Je être Hirsha. Tribu dire que Tribu infectée par vers-qui-ronge-la-coquille. Mauvais présage. Très mauvais présage Vous venus tuer nous ? Ou... autre chose ? Peut-être ? »

Hirsha semble sur la défensive, et les autres hommes-lézard dans l'expectative, ne comprenant manifestement pas ce que Hirsha a dit mais voulant la défendre si ça en vient là. Le moment est tendu. Il suffirait d'une étincelle.

La vipère sur l'épaule d'Hirsha se relève, crachant à la manière d'un chat, et pourtant regardant le groupe avec une intelligence et une compréhension inhabituelle pour un animal.

La battlemap est à jour, mais il faut que j'ajuste 2-3 détails.

Adrann se contenta d'attendre sagement la suite des évènements. Il connaissait ses capacités d'orateurs, ou plutôt leurs absences, certes son sabir faisait souvent marrer et il en jouait mais hors des menaces, insultes et autres joyeusetés son discours manquait de finesse et de capacité de persuasion.
Il garda sa posture calme, pas vraiment en garde.