La Tieffeline sourit un peu lorsque la fée ailée la reprends au sujet de Desna. Ouch, touché. Elle se tourne vers la fée venant de se présenter. « Bienvenue Miya, enchantée. Je suis Alyssa. » Au fil de la soirée elle veille à ce que tout se passe bien, rendue méfiante par ses expériences dans le quartier des fées, mais se détends à mesure que la nuit s'avance.

Lorsque Zarko arrive, une heure plus tard, Alyssa l'observe quelques instants. « Tu as raison.. Un égrégore hein.. Ce n'est pas comme si on pratiquait souvent la spiritualité artistique au Kith. » Elle se gratte les cornes. « Dommage que je n'ai plus mon oud.. » La Tieffeline s'éclaircit la voix et remue énergiquement de la queue. Allez Aly', il est temps de faire rêver.. littéralement. La Tieffeline se rapproche des musiciens présents à la fête et leur fait signe. Ceux-ci lui tendent l'oreille et elle leur murmure quelque chose. « Est-ce que ça serait possible d'avoir quelques percus en double croche et en canon? Je vais essayer de chanter pour la déesse et j'aimerais un rythme accrocheur. » Elle mime de sa bouche en remuant la tête d'avant en arrière le rythme qu'elle souhaite, puis, voyant que les bardes lui font signe que c'est possible, elle s'éloigne en souriant.

Alyssa va alors chercher une caisse pour compenser sa petite taille et la place au centre. Elle note quelque chose sur un parchemin et le pose sur la caisse avant de monter dessus pour s'exprimer « Oyez!! » lance-t-elle d'une voix forte après se l'être éclaircie. « Orégentois, Orégentoises, habitants et habitantes du premier monde! » Elle marque une pause à la fin de chaque épithète afin de laisse le groupe nommé s'exprimer en signifiant sa présence. « Merci d'être venu! » Elle s'étire longuement et remue de gauche à droite, sautillant d'un pied sur l'autre, montrant toute l'excitation qui l'anime. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas véritablement produite en spectacle sans y être contrainte. « Ces danses ont éveillé l'attention de la musique des sphères! Il est temps de lui rendre un hommage plus direct vous ne croyez pas? » Elle fait quelques gestes en l'air pour que chacun se mette à l'aise autour d'elle. Puis elle fait signe aux musiciens. Et la musique commence.

80 a 100 battements par minute. Des doubles croches des plus petits tonneaux, des coups brefs et secs sur la pulsation pour les plus gros instruments. La musique rends encore meilleure que dans les oreilles d'Alyssa. Tic, tac, tic tac elle se met à danser. Rythme serpentin. Elle invite de ses bras les quelques personnes à la suivre. Elle se met à taper des pieds tout en battant la mesure sur sa petite caisse, espérant secrètement qu'elle soutiendra ce petit bazar pendant encore quelques minutes. Elle commence à doucement claironner un chant, tout doucement tout d'abord, puis à intensifier le volume au fil de la répétition de l'unique refrain du texte.

« We are the flow, we are the ebb, we are the weavers, we are the web.. » Elle se met à danser au rythme de l'eau. Au fil des répétitions, elle espère que petit à petit, les orégentois et orégentoises se mettent à chanter avec elle tout en l'imitant. « We are the flow, we are the ebb, we are the weavers, we are the web.. » Ses syllabes tanguent de gauche à droite tel un navire pris dans le lent rythme de sa course dans une rivière, petit à petit, emportant avec elle dans une croisière les personnes qui l'écoutent. Au bout d'un petit moment, à mesure que les répétitions se mettent à venir du public, elle sourit doucement et descends de son estrade en laissant le petit mot au centre. Elle s'installe parmi la foule et se glisse, comme un élément dans la masse, chantant en rythme avec les autres en portant la mélodie de sa voix aux accents de l'est. Communion. Dans la création. Quelque chose doit émerger de l'esprit de masse.. Il le faut. Sinon nous aurons fait tout ça pour rien. Elle se chasse les idées noires, se forçant à tourner pour donner la mesure et le rythme aux retardataires, à calmer les précoces et puis, lentement à créer un canon. Dansant pieds nus et chemise semi-ouverte, elle virevolte entre les révolutionnaires, volatile, ne s'arrêtant à peine, instoppable comme une rivière et organise la chorale au sein même de celle-ci jusqu’à atteindre l'harmonie parfaite. Ses cheveux dansent au vent et ses piercings luisent à la chaleur du feu lorsqu'elle se réinstalle enfin, prends le temps de souffler pour écouter les révolutionnaires entonner un simple chant à la liberté.

Danse, Danse Aly', c'est comme ça que tu deviendras libre.

Texte de la Chanson Traduite.

Ce qu'il y a d'écrit sur le mot au centre.

Chrysopélée sourit aux fées en entendant leur réponse.
« Alors bienvenue parmi nous ! Retournons danser ! Le champs de bataille ne doit pas être notre seul lieu de rencontre. Les moments de fêtes et de détente sont aussi important pour apprendre à se connaître.  »
Elle hocha la tête pour accentuer ses propos et suivit les fées vers les danses qui rapidement reprirent. L'aasimar se joignit aux festivité quelques instants s'amusant avec les autres révolutionnaires. Ses pas n'était pas très gracieux, mais elle n'en n'avait cure, préférant de loin savourer un moment de répit dans les noirceurs qui parsemaient son voyage.
Le temps passaient cependant vite et, toute entière consacrées à la danse, faisant le bonheur des révolutionnaires qui s'agitait autour d'elle.
Qu'il est bon d'oublier ses soucis un instant.
Puis finalement, elle remarque à la fois Alyssa qui se mettait au centre de la piste, ainsi que Zarko qui état arrivé.
Ah tient... mais que ce passe-t-il donc ? On est tous là ? On va pouvoir commencer le rituel ?
Finalement les danses s'arrêtent alors que la tieffeline interpelle les personnes présentent et de commencer un nouveau chant et un nouveau rythme.
L'aasimar l'écouta avec attention, sel laissant envahir par la pulsation et les paroles répétitives.
Tient... je ne connais pas cette langue.. c'est quoi ?
Finalement, elle joignit sa voix de soprane aux autres révolutionnaires.
« We are the flow, we are the ebb, we are the weawers, we are the web »
Chanter n'est vraiment pas son point fort. Mais heureusement, soutenue par le reste des révolutionnaires, elle ne déraille pas trop et arrive à garder la justesse des notes.
Aller, espérons que ça marche ! En avant !
Et à mesure que le chant prenait en puissance, le volume de sa voix augmentait aussi.

Owen lève les yeux au ciel pour observer ce balais d'étoiles flamboyante se joncher entre elles. Un sourire sincère se placarde sur son visage à la pâleur cadavérique, et ses yeux s'écarquillèrent en sentant ses blessures s’évanouirent. Elle retire l'un de ses bandages pour constater que sa peau n'est plus meurtrie par les morsures de chiens féériques, ou par les lacérations des chauves-souris. Elle tâte son corps mais rien à faire, elle ne trouve plus la moindre trace de blessure. « Par les divins... » Elle fixe de nouveau le ciel, lançant aux étoiles un regard de tout ce qu'il y a de plus respectueux, et sincère. Merci à vous. On ne gâchera pas ce que vous nous avez donnés.

Elle cherche maintenant les membres du groupe, Chrysopélée, Pirita, Folthi et Alyssa, essayant de les rejoindre comme elle peut à travers la foule.

[TW psychophobie potentielle]



Suite à l'explication de Chrysopélée, les révolutionnaires murmurent entre eux. Un objection jaillit de la foule : « Les Toothknockers luttent contre le Consortium aussi et nous ont aidé à défendre nos maisons, pourquoi ne pas s'unir contre les vrais ennemis ? », ce à quoi les gens répondent par une liste des méfaits commis par ou au nom de Cedrog, mais manifestement, l'ensemble des révolutionnaires semble divisé sur la question. Pendant ce temps, certains regards convergent vers une personne, qui essayait de se faire discrète. Il s'agit du bûcheron rencontré plus tôt à l'auberge.

« Oui bon, ça va, j'ai bossé pour les Toothknockers, je peux vous indiquer comment aller à son quartier général. Aucune garantie qu'il y soit, parano comme il est... Ça se trouve il a même une forteresse cachée quelque part... Il a complètement pété un plomb depuis que sa conseillère s'est faite décanillée par un groupe d'aventuriers. Mais qui ne tente rien n'a rien, et de toutes façons si lui n'y est pas, il y aura laissé un général ou quelqu'un comme ça. Mais vous comptez faire quoi ? Débouler à deux cents dans les Scieries et casser la gueule de tous ceux qui vous barrent la route ? On a des cousins, des frères, parfois des fils ou des filles qui bossent pour Cedrog, vous savez ? »

Modifié par un utilisateur samedi 4 mai 2019 20:09:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

« C'est bien beau comme paroles, mais les Toothknockers vont défendre Cedrog, ils s'en foutent pas mal que vous vouliez rassembler quoi que ce soit. Si vous vous pointez commes des fleurs dans les scieries, vous allez encore enterrer un Caepio. » dit-il en désignant le sol encore taché du sang du révolutionnaire. L'ensemble des gens qui écoute la conversation s'assombrit quelque peu.

« J'étais juste un trouffion, je peux pas vous dire grand chose sur les défenses de Cedrog. Je sais que la porte de son quartier général est gardé par une orque batie comme un troll des montagnes, et il parait qu'il y a des runes et tout un tas de pièges magiques qu'elle peut déclencher avec des mots de pouvoir, ou je sais pas quoi. Et pour les Toothknockers peu loyaux... on est pas nombreux à pouvoir quitter l'organisation en vie, coup de bol que j'ai pas de famille. »

Alyssa observe furtivement entre les ruelles, persuadée d'avoir vu une silhouette familière.. Après de nombreuses vérifications, elle secoue la tête et tourne le regard vers la discussion entamée par Pirita et Chrysopélée. Mhm.. Cedrog.. Les Toothknockers.. Ils ont visiblement gagné un certain respect parmi la population. Elle s'approche de l'ancien membre du gang et prends la parole. « Excusez-moi mais.. Vous parlez du gang comme d'un seul homme. Pourtant, c'est bien Cedrog qui mène à la peur ses hommes. Combien se sont engagés dans ses rangs en pensant changer les choses et qui, finalement, s'y retrouvent bloqués parce qu'ils n'ont pas votre chance, si je puis dire, de ne pas avoir de famille pour faire pression..? » Elle croise les bras et observe le bûcheron, puis se tourne vers Pirita. Mhm.. J'ai l'impression qu'ils n'ont pas l'air motivés à combattre les Toothknockers..? Comment faire?

Chrysopélée continua d’entortiller ses cheveux autour de son doigt en cherchant une solution.
« Je croyais que Conrad avait rejoins les Toothknocker parce qu'il pensait que l'organisation était nécessaire à la réussite de la révolution... Je doute quand même qu'il soit le seul dans son cas... Et puis il y a beaucoup de gens qui l'on rejointe après le début la révolution non ? Ils ont dû penser aussi que cela les aiderait. Surtout que Cedrog n'avait pas pris partit pour le Consortium. Et en plus si cela permet d'avoir à manger, c'est sûr que c'est d'autant plus... heu... intéressant ?  »
Elle fit la moue. Pas très sûre du mot à employer dans ce cas.
« Heu... Bon, de toute manière notre but n'est pas de faire une guerre avec les Toothknocker, mais seulement Cedrog. Je suis de l'avis de Pirita. Il faut nous introduire sans éveiller les soupçons pour arriver à une confrontation avec Cedrog... Ou tout du moins pour avoir des informations concernant sa position actuelle...  »
Elle fit une pause, pensive.
« Mais nous ne pourrons pas l'affronter en seul à seul. Il a l'air bien trop fort pour nous. Et nous ne pouvons nous permettre d'échouer. La garde de sa porte semble bien préparée elle aussi... »
Elle soupira avant de se retourner vers l'ancien gangster.
« Vous dites que Cedrog garde ses "employés" par la force, mais les gens qui assurent cette présence doivent être moins nombreux que ce qui sont soumis, non ?  »
Elle plissa les yeux.
« Peut-être qu'une attaque ciblée sur un groupe de garde pourrait encourager ceux qui y sont retenu malgré eux à se rebeller... Il faudrait pouvoir faire un exemple pour donner une lueur d'espoir à tous.  »

Le bûcheron semble irrité, et sa voix prend une tournure agressive. La discussion est le centre de l'attention des dizaines de personnes présentes, y compris des fées.

« Je sais pas qui est votre Conrad, mais il a probablement rejoint les Toothknockers pour la même raison que tout le monde : parce qu'on se faisait massacrer par la garde, sans le soutien de personne, et surtout sans le soutien de celles qui ont commencé tout ça. » dit-il d'un ton accusateur. L'assemblée reste silencieuse, d'un silence qui confirme qu'elle partage en bonne partie les sentiments du bûcheron.

« Je pige pas votre plan, les toothknockers ne sont pas retenus par la force, ils ont juste peur de partir parce que s'ils le font, ils finiront dans l'Arthrosh le lendemain. Peut-être que si vous montrez que vous avez ce qu'il faut pour le battre, ça pourra renverser la vapeur. Je sais pas si massacrer des Toothknockers va vous aider à rallier des Toothknockers, par contre. »

Quand Owen interrompt la discussion et propose son plan, avec toute la conviction nécessaire, les gens se rallient à elle, et hurlent des "OUAIS !". Le bûcheron reste sceptique, regarde les aventurières, et à moins qu'une aventurière ne l'interrompe, recule de quelques mètres pour retourner dans la foule.

Un farfadet se rapproche du groupe avec un grand sourire malsain. « On peut aider ? Faire tourner les gens en bourrique c'est notre spécialité, et c'est pas vos petits chiens qui vont nous faire peur, pas vrai Ciaonaodh ? », ce à quoi l'autre farfadet opine du chef, avec un sourire tout aussi effrayant.

Modifié par un utilisateur lundi 13 mai 2019 19:19:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alyssa croise les bras et observe de ses yeux vermillons le bûcheron à l'occasion d'une énième critique sur leur absence. .. Oui. Je pense qu'on a compris votre refrain. Elle fait de son mieux pour ne pas montrer son agacement, mais n'importe quel tieffelin dans l'assemblée pourra remarquer aux mouvements vifs et nerveux de sa queue qu'elle est en colère. « Effectivement. On était pas la. Vous avez entendu, vous autres? On était pas la quand vous vous êtes fait massacrer par la garde. » Elle apostrophe alentour, assez agacée par le ton que prends la situation. « Vous voulez savoir quelque chose d'intéressant à notre propos? On est pas des sauveurs. On ne va pas résoudre tous vos problèmes. Vous devez avoir en tête l'image d'héros et d'héroïnes de l'ascension, mais ça n'a jamais été nous ça. » Elle ferme les yeux. « Toutes nos revendications viennent de vous. Des gens qui ont vécu sous le fardeau du consortium. Nos idées d'action viennent de personnes qui vivent dans cette ville. Voila. » Elle se calme quelque peu pour respirer. « Si vous vous attendiez à des sauveurs en nous écoutant, malheureusement, vous vous êtes trompés. Je suis navrée de vous le dire maintenant, nous aurions du le faire plus tôt. » Je pense qu'il est temps qu'on éclaire notre position.

La tieffeline soupire doucement et observe les environs. Croisant parfois quelques regards choqués, d'autres plus inquiets et encore d'autres confiants, comme s'ils refusaient d'admettre la vérité. « Oubliez les images d'église des révolutionnaires sacrés envoyés par les dieux et déesses. Nous ne sommes pas vos guides. Nous ne sommes pas de glorieux phares dans la nuit pour vous guider vers de joyeux lendemains. Nous sommes faillibles. Cette nuit devrait pouvoir vous le prouver. Si nous avions été des héroïnes, personne ne serait mort dans ce temple. » Quelle erreur de ne pas l'avoir précisé plus tôt. Quelle honte Alyssa. Tu es devenue un symbole, tout ce que tu te répugnes à incarner. La demi-diablesse fait un tour sur lui-même et observe le bûcheron dans le foule. « Nous n'avons pas de plan magique pour régler le problème des Toothknockers et de leur tyrannie. Ne croyez pas en nous. Nous ne sommes pas des déesses, ni même des agents directs à leur service. C'est pour ça que vous êtes la ce soir et que nous ne sommes pas seules à l'autel. » Alyssa hausse les épaules. « Si vous devez croire en quelque chose, croyez en vous. Dans la révolution. Dans vos idées. Ce n'est pas nous qui allons convaincre les Toothknockers de se joindre à nous. Nous ne sommes que des étrangères. Vous, vous êtes leur famille. Leurs enfants, leurs pères, leurs mères, leurs frères et leurs sœurs. Nous ne sommes que bien peu de choses dans tout ça. »

Elle se tourne vers Owen et Chrysopélée. Quelque chose à changé dans sa voix. Il en ressort une sorte de mélancolie amère. « Je suis désolée les filles. C'est important qu'ils le sachent. Je sais que je sape peut-être la cohésion mais.. Je ne veux pas être un symbole. Pas même pour la révolution. Ils valent mieux que ça. » Alyssa attrape le regard de la Lavandière qui le détourne un instant à peine après. Une brève impression de doute vient se graver furtivement dans son esprit. Lé, qu'est-ce que tu ferais à ma place? Tu as toujours été meilleure pour régler les soucis comme ceux la.. Tu me manques. La Tieffeline s'assoit dès lors sur une pierre et soupire longuement. « Personnellement je n'irais pas en guerre contre les Toothknockers, encore moins contre les hommes et les femmes qui les composent. » Elle soupire doucement, sa voix tremblote légèrement. « J'ai juste énormément de mal à supporter la Tyrannie. J'imagine que c'est dans mes veines. » Littéralement, p'tite génie. « Et dans les manières d'agir de Cedrog, je ne vois que cela. La brutalité, l'extorsion, le chantage à la peur. J'ai dans l'idée que ces méthodes ne peuvent pas cohabiter avec une façon plus juste de s'organiser, mais je ne suis qu'une voix parmi la petite centaine réunie ici. Si vous pensez collectivement qu'il vaut mieux ne pas aller leur chercher des noises, je respecterai cette décision. » Elle cligne rapidement des yeux, comme s'ils étaient inondés de lumière. Est-ce la perspective d'une mort proche qui me fait relativiser ma position? Suis-je en pleine période de doute égoïste..? Est-ce que je n'essaierais pas de m'acheter une place auprès de Milani? Tseh'. La Tieffeline reste silencieuse, les yeux baissés. La profonde mélancolie qui l'envahit semble bien partie pour durer. Dans sa réflexion, elle oublie même la question des fées, désormais présentes dans le groupe, bien qu'en minorité. Faire quelque chose uh.. Je n'arrive même pas à y réfléchir.