Tout était allé très vite ensuite. Kar'Uz avait donné les derniers rituels d'accompagnement mortuaires aux rats-garous tués et avait laissé le prêtre-inquisiteur rendre ses jugements en omettant volontairement de commenter les prises de parti extrémistes du fidèle de Iomédae. C'était toujours ainsi lorsqu'on portait un jugement altéré par une foi telle que la sienne. Il ne pouvait voir les créatures et les hommes autrement qu'en les cataloguant selon des critères subjectifs aussi extrêmes qu'étaient le Bien et le Mal ou encore le Chaos et la Loi.

Puis il avait aidé à emporter les corps vers la bouche d'égout, il faudra qu'il aille chercher un ramasseur de mort des pharasmites, pour enfin se charger les bras d'armes et autres objets que le nain empressé de tout emporter lui mettait dans les pattes. Alors ils étaient sortis au grand jour, dans le piteux état que les égouts les avaient rendus et il semblerait que le fumet des déjections de la ville ne complaisait guère aux citoyens qui en étaient pourtant les auteurs. Qu'à cela ne tienne, l'odeur incommodait peu le fossoyeur qui avait côtoyé les fosses communes et les charniers, l'odeur des égouts avait comme un parfum de rose à côté de celle de putréfaction des morts voire même des morts-vivants.

Mais ce qui gênait plus le shoanti, s'était justement qu'il était shoanti et par là même,, il n'aimait guère se faire remarquer dans une ville xénophobe qui avait vite fait de faire des analogies qui les arranger pour se débarrasser de ceux qu'ils veulent bien couvrir de tous leurs maux. Ce fut donc avec un grand soulagement qu'il posa les affaires qu'Abbaër lui avait glissé dans les bras dans la maison de Zelarra, avant de cherche de quoi décrasser sa carcasse afin d'évacuer cette horrible odeur qui le faisait trop remarquer. Il avait de quoi se vêtir plus proprement en tout cas, ses habits de fossoyeur n'avaient jamais quitté ses affaires lorsqu'il revêtait sa tenue traditionnelle, qu'il devra elle aussi désinfecter à grande eau avant de l'exposer à la fumée d'un feu rituel. Mais cette partie là, il devra s'en occuper au campement shoanti, enfin ce qu'il en restait... C'est à dire sa tente, enfin si elle était encore là...

Horiadoc n'avait qu'une hâte, c'était de se laver, et rien d'autre ne comptait pour lui. Il attendit qu'Abbaër ait fini, râla un peu que c'était une vraie porcherie par terre, entreprit d'astiquer la salle de bains, avant de se faire couler un bon bain dans un baquet, amoureusement chauffé. Ses frusques furent vite mises à tremper elles aussi, et lorsque tout fut enfin propre, nettoyé, récuré, il s'adonna aux plaisirs d'un bon bain bien mérité. L'ensemble prit une bonne heure, et il répondait inlassablement aux suppliques de ses compagnons : « Oui, oui, j'y suis presque, mais il reste encore un peu d'odeur, là ! »

Une chose était sûre, lorsqu'il quitta la salle de bains, celle-ci sentait bon la rose, et on eut mangé par terre. Le fait qu'un quart de douzaine de personnes attendaient vraiment derrière ne lui avait pas effleuré l'esprit, de même que le fait qu'elles souilleraient immanquablement son travail minutieux.

Enfin propre, parfumé, séché, il déclara : « Bon, en route pour la garde. On va prendre des sacs neufs pour ne pas être contaminés par l'odeur des armes. Ou bien, mieux, tiens, je vais les nettoyer un peu ! » Joignant l'act à la parole, il entreprit donc de retourner au point d'eau, et se mit à laver, récurer, et nettoyer derechef. Tant qu'il y était, il pouvait aussi s'occuper du reste, et ce fut ainsi qu'il dit, ingénument : « Si vous avez du linge, envoyez, je vais nettoyer tout ça avec le reste ! »

« Je... Heu... Oui c'est exact maître Abbaër, je n'ai pas eu assez d'adresse pour éviter cette vilaine attaque » - Tandis qu'il rangeait soigneusement sa tenue traditionnelle plus qu'odorante et revêtait ses vêtements de fossoyeur, il posa la main sur ses cottes à l'endroit où une morsure assez vilaine paraissait, tout en grimaçant de douleur - « Je ne connais pas grand chose aux lycanthropes, sinon la vielle recommandation des adultes lorsqu'on est enfant : Gare au garou ! Vous croyez que cela peut être un problème ? Pour le moment je ne ressent qu'une sorte de brûlure qui se répand autour de la blessure, ainsi que des picotements désagréables qui ont tendance à me mettre les nerfs à fleur de peau. Je pense que vu l'insalubrité de l'endroit, la blessure est infecté et il va falloir que je nettoie tout ça avant que ça s'infecte trop ou que ça fasse quelque chose de vilain, comme la gangrène. »

Sans s'occuper davantage de ça, il s'empressa d'empaqueter ses affaires, devant s'arrêter un instant pour laisser Théobald y regarder de plus près, il avait l'air assez expert dans le domaine tandis que lui il n'avait que quelques connaissances basiques pour la survie - « Je vais aller au campement shoanti, d'une part pour me décrasser entièrement, ainsi que ma tenue traditionnelle qu'il faudra enfumer quelques heures. Au passage, je préviendrai les pharasmites d'envoyer un charretier pour récupérer les corps des rats-garous. Ça devrait me prendre quelques heures, mais je suis sûr que vous avez fort à faire d'ici là. Tant que j'y suis à passer chez les pharasmites, faut-il acheter quelque chose de particulier pour les soins monsieur Ithier ? »

Les soins de chacun avaient pris pas mal de temps, il y avait déjà dans un premier temps le lavage de toutes les plaies même celle qui avaient commencé à ce refermer par les soins magiques, puis celles plus profondes qui n'avaient pas encore été traitées.
Théobald avait sorti bandages et baumes, puis une par une avait traité les blessures. Une parmi toutes était peu profonde mais elle véhiculait probablement une maladie. Théobald y prêta plus d'attention que les autres il ne fallait pas passer à coté d'une infection et d'un mal irrécupérable. Il savait qu'on lui avait confié une baguette permettant de mettre fin à différentes maladies, mais le Shoantis voulait peut être faire confiance à sa résistance.
« Mr Kar'Uz, nous avons une baguette pour mettre fin à ce risque de propagation de maladie, maintenant je peux tenter de déterminer qu'elle type de maladie est ce, et essayer de vous suivre pour vous aider à surmonter ce mal?
Le tout étant de voir si la plaie ne s'infecte pas plus, de voir si vous avez des symptômes inconnues, de vous faire tomber la fièvre dès qu'elle augmente et surtout de traité d'éventuelle apparition d'affection. »

Abbaër tout en se rhabillant alla à l'armoire pour en sortir une sacoche bien remplie de pièces d'or qu'ils avaient accumulé ces dernières semaines. Il la soupesa et se dit qu'il devait y avoir assez pour acheter le bouclier d'Horiadoc. « Bon qui vient à la citadelle ? On a besoin de bras pour porter tout ça et puis ça seraient bien que la garde et sa hiérarchie entende parler de cette histoire de rat-garou, bien qu'il nous faille je pense rester discret au sujet d'Eries et des rumeurs qu'elle sous entend. Si nous ne pouvons pas voir la maréchale abstenons nous de dévoiler nos sources ! Tu mérites tous les honneurs de notre victoire sur Girritz, Théobald... Notre groupe a perdu une elfe et un nain au profit de deux humains cela devrait plaire à ceux qui voyait d'un mauvais oeil nos interventions et nos allées et venues à la citadelle. Et ouais Fergus ! Je sais que cela ne va pas forcément te plaire de te montrer sur le devant de la scène, mais tu étais venu sauver les gens de Pointesable et crois moi en descendant dans les égouts avec nous c'est ce que tu as fait ! En ce sens tu mérites aussi les honneurs. Peut-être recevrez vous bientôt la marque du pseudo-dragon... »

« Soit allons y, je t'accompagne ! Les armes peuvent attendre et il sera peut-être nécessaire de retourner voir Cressinda Kroft une fois les informations récupérées. Autant ne pas y aller deux fois de suite, on se demanderait certainement qu'est ce qu'on vient faire aussi souvent. Repose toi Hori, je te ramène un bouclier... » Le nain referma l'armoire, il avait pris en plus une potion de soins modérés récemment acquise dans le repère de Girritz. Il ne savait pas sur quoi il allait tomber, cette précaution était nécessaire. Il laissa également sa hache pour préférer l'arme légère du rat-garou.

Les vêtements du nain était encore souillés, par le sang et par l'odeur mais tant qu'il restait prêt des docks on ne sentirait rien de spécial. Le but était de trouver Eries ou encore de poser les bonnes questions aux bonnes personnes pour qu'il arrive aux oreilles de la femme rat qu'on cherchait à la rencontrer rapidement. Le roublard interrogea quelques personnes qui travaillaient là pour savoir si Eries allait venir aujourd'hui où si elle travaillait en ce moment à un autre endroit.

Le bandage à l'épaule fait par Théobald tenait bien et les onguents placés dessous faisait que pour le moment il ne ressentait quasi plus la douleur. Il pouvait tenir un moment comme ça, avec la nuit de repos et une potions faite sur le pouce par Fergus demain matin devrait lui rendre une grande partie de son intégrité physique.

• Test de diplomatie pour renseignements : 1d20+6 donne [1] + 6 = 7
• Heures de recherche : 1d4 donne [4] = 4

Modifié par un utilisateur jeudi 10 février 2011 08:23:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Voir les cartes.

Théobald, Abbaër et Horiadoc quittèrent donc la petite demeure de Zellara et passèrent plusieurs heures à arpenter les quais le long du Jeggare. Abbaër tenta d'interroger plusieurs passants et vieux marins au sujet de la femme aux yeux jaunes mais sans aucun succès. Soit ils ne connaissaient pas son existence, soit ils savaient quelque chose à propos de la rat-garou mais ne voulait pas en parler, pour une raison ou pour une autre. Au fil de leurs pérégrinations, ils passèrent devant l'endroit où, plusieurs semaines plus tôt, certains avaient combattu l'horrible Lamm. Le petit groupe s'arrêta un instant devant la pêcherie aujourd'hui abandonnée et Abbaër expliqua la manière dont ils étaient entrés dans l'endroit, montre la cache située sous le niveau principal et l'endroit où le sale bonhomme avait trouvé la mort, entre les mâchoires de son crocodile.

Au fil des minutes, des quarts d'heure, puis des heures entières qui s'écoulaient sans information sur la femme aux yeux jaunes, les questions et allusions d'Horiadoc à la suggestion d'Abbaër de se procurer un bouclier se firent de plus en plus… pressantes. Au bout de quatre heures, il était visible que le halfling n'en tenait plus et qu'il fallait faire quelque chose !

Le nain réfléchit quelques instants… c'était la fin d'après-midi mais, pour une fois, le halfling était trop préoccupé par le futur achat pour penser à avoir faim. Le groupe se dirigea vers le nord, reprenant à peu près le même chemin que celui qu'ils avaient emprunté au petit matin. Au lieu de bifurquer vers la rue secondaire où se trouvait l'entrée des égouts qu'ils avaient utilisée, ils continuèrent vers le nord et traversèrent le Cercle Jeggare, passant même devant l'auberge où Théobald avait dormi deux jours plus tôt.

Ils continuèrent leur chemin vers le nord jusqu'au "marché des quais". C'était un large marché couvert où l'on trouvait deux types de choses. On y vendait surtout des marchandises "pas forcément de première main". Selon les autorités korvosiennes (et surtout certains chevaliers Infernaux), les produits qu'on trouvait ici devaient certainement provenir des cales des navires qui n'étaient jamais arrivé à destination et des wagons des caravanes qui s'étaient mystérieusement perdues ou qui avaient été attaquées par des bandits. Seulement, personne n'avait jamais pu prouver que ces biens "juste un peu abimés" étaient en fait des objets volés, des marchandises de contrebande, ou des butins récupérés lors de diverses attaques.

Mais ce n'était pas la seule chose qu'on trouvait sur place, car c'était également là que les nains de Janderhoff venaient vendre les marchandises qu'ils n'avaient pas l'autorisation de présenter sur les autres marchés. En gros, c'était là qu'ils venaient proposer aux plus offrants tous les objets qu'ils produisaient à l'exception des métaux purs tirés de leurs mines.

D'ailleurs, en cette période d'épidémie, le Marché des quais était quasiment désert. La plupart des marchands korvosiens avaient déserté l'endroit, préférant éviter de croiser les acheteurs et les autres vendeurs et de contracter la terrible maladie. En fait, ce jour-là, la majorité des marchands présents étaient nains. Les robustes gaillards de Janderhoff, qu'on disait plus résistants aux maladies que les humains, étaient quasiment les seuls à oser braver les dangers de la ville. S'ils voulaient trouver un bouclier magique, c'était bien ici qu'ils dégoteraient l'objet de leur désir. Enfin, soit là soit à l'Acadamae. L'avantage du Marché des quais étaient que les transactions se faisaient rapidement et discrètement, alors que chaque commande à l'Acadamae devait d'abord être enregistrée et consignée dans leurs registres avant d'être confiée à un créateur qui commencerait seulement à ce moment-là à fabriquer l'objet.

C'est naturellement Abbaër qui servit d'intermédiaire. En passant devant les diverses étales, il se renseigna sur ce qui était disponible. Il y avait des boucliers de toutes sortes, des petits comme des grands, des boucliers simples, de boucliers de belle facture et même quelques des boucliers enchantés (+1). Voyant qu'il avait affaire à un nain, un des marchands proposa même un magnifique bouclier de mithril extrêmement léger et facile à manier (2020 po pour un grand bouclier en mithril +1) La plupart des boucliers n'étaient pas décorés mais un des marchands nains proposait de décorer n'importe quel bouclier d'un motif au choix pour un "petit supplément" de 20 voiles,

Théobald accepta avec joie la compagnie de ses compagnons, après tout maintenant ils étaient une équipe et puis si Eries les voyait au moins saurait elle de suite, au premier coup d'œil qu'il les avait contacter pour la tache qu'elle lui avait requit.

Par respect pour Abbaër, il n'osa lui dire que ce n'était pas la bonne façon de rentrer en contact avec la rat garou, Et puis peut être que par le plus grand des hasards une information pouvait en découler. Il en profitait pour rester un peu en retrait pour observer si on les suivait!


Le passage près de l'ancienne demeure de Lamm lui fut très émouvant, « Comme j'aurais aimé être des votre pour cette affaire, pas forcément pour le voir mourir, mais juste pour lui montrer que j'étais encore en vie et voir la tête qu'il aurait fais en se voyant proche d'un jugement!! Enfin quoi qu'il en soit, je vous doit cette justice!! »

C'est après cette escapade qu'il se risqua à confier à ses compagnons « Je pense que ce n'est pas très bon de demander à tout le monde s'ils ont vu ou s'ils connaissent Eries, à mon avis c'est elle qui reviendra vers nous, et je pense que peut être attend elle l'approche de la nuit, nous verrons plus tard!!
Après notre visite chez votre contact maitre Abbaër, je vous propose d'aller boire un verre dans une auberge, histoire que je rejette un œil sur vos pansements, comme vous avez pas mal bouger, il faudrait peut être les resserrer, on nettoiera les plaies ce soir. »

L'échoppe ou les avait amené Abbaër, fut accueilli avec un grand sourire de la pari de leur ami hobbit, même l'inquisiteur fut surprit à soupeser un bouclier de maitre. « Oui le mien est un peu lourd et un peu encombrant, même si je ne m'en sert pas énormément, quand je le passe au bras, je sens bien sa présence!!! Mais il est vrai que je préfère qu'on garde quelques pièces pour renouveler ma trousse de soin!! »

Abbaër avait réussit une bonne négociation et était très satisfait de lui-même bien qu'il n'ait pas eu l'impression de forcer son talent. Le fait d'être nain avait suffit ou plutôt l'envie de commercer de ceux de Janderhoff alors que personne ou presque n'osait mettre le nez dehors avait permis une ristourne de fait. Après tout, certain avait toujours besoin de nourrir leur famille. Le roublard se tourna vers Hori pour lui dire : « M'est d'avis que nous ne trouverons pas mieux ailleurs, la qualité est remarquable et le métal employé est le même que celui de la rapière de Girritz. C'est léger comme tout, ça te permettra de faire des acrobaties avec une gêne moindre. »

Le nain se rapprocha et sourit à l'artiste nain qui se proposait de finir l'écu en le peignant pour lui dire à voix basse : « S'il met du temps à se décider où s'il change d'avis tous les quatre doigts, je pense que lui faire un truc du genre sable au pseudo-dragon, armé, lampassé et couronné de gueules lui plairait assez.

Bon je vous laisse, j'ai quelques petits truc à trouver de ce côté, je me charge de prendre des trousse de premiers secours pour remplacer celle que tu as utilisé Théobald, si je ne vous retrouve pas ici, on se donne rendez-vous chez Zellara.  » Abbaër s'en retourna, il voulait chercher des vêtements de rechange un peu plus coloré, avec du tissus un peu plus souple. Pourquoi pas du bleu et du rouge ? Il avait envie de se montrer, certes il aurait toujours son manteau sombre à capuche pour passer inaperçu, mais la reconnaissance pointant le bout de son nez il avait envie d'être reconnu quand il le souhaitait. Il trouva son bonheur chez un tailleur qui lui ajusta le tout et chez qui il laissa ses vêtements encore un peu souillés pour se les faire repriser. C'est fier de lui qu'il sortit de la boutique, il lui restait à trouver les bandages et onguents...

Bouclier en mithral +1 (2040 po), 4 trousses de premier secours (200 po), vêtements de qualité et tenue d'explorateur (40 po).

L'inquisiteur avait reposé le bouclier de maitre, n'ayant pas la bourse suffisamment remplit, et ne voulant pas profiter de celle de ses nouveaux compagnons! Ils avaient fini les quelques courses, tout en vadrouillant et en glanant toutes les informations possible sur l'actualité de la ville. Parfois même en espérant qu'une certaine rat garou vienne, comme elle l'avait fais la première fois, lui causer de l'épidémie!! Mais rien de cela arriva!! Et ils purent retourner à leur repère.

Théobald avait une grande responsabilité à assumer, celle des soins! Il refit le tour de tout le monde, pour certain il était nécessaire de refaire le pansement et pour d'autre, la plaie ne suintait et ne suppurait pas, ce qui annonçait une bonne cicatrisation. Cela lui pris encore une bonne partie de son temps, mais actuellement il n'avait rien à faire d'autre que prodiguer des soins!

L'heure du rendez vous fixé, approchait et déjà Théobald se préparait aux différentes répliques qu'il pourrait répondre.

« Messieurs vous en savez plus que moi sur cette maladie, peut être que l'un de vous, même si je sais que vous ne serez pas loin, pourrait me faire un bref topo, histoire de pouvoir avoir de la répartie!! »