L'ensorceleur avait était irradié par la lumière, quand il reprit son esprit et qu'il vit les rats fuir, il se tourna vers le fantôme et mit un genou à terre.« Merci noble Kassen, vous avez mon éternelle reconnaissance. » Il n'osait pas lever le regard, il s'avait que ceci pouvait arrivé mais il n'aurait jamais imaginé en être témoin.

Il attendit la réaction de leur hôte, il ne voulait pas lui manquer de respect et encore moins faire quelque chose d'inacceptable. Seul ses yeux bouger pour regarder ce que faisait ses compagnons.

Modifié par un utilisateur mardi 15 mars 2011 15:36:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Phobos se tourna vers l'apparition. Les questions se bousculaient dans sa tête.

« Qui est cette elfe ?? Pourquoi Asar a-t-il cru qu'il s'agissait de Feydreyra ?? » demanda le rôdeur en plongeant son regard dans celui de Kassen.

« Qu'ouvre la clef qui vous a été dérobée ? En quoi intéresse-t-elle les prêtres de Razmir ?? »

Modifié par un utilisateur mardi 15 mars 2011 19:28:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Phobos jeta un coup d'œil à Jolan.

« Pourquoi ? Il te plait ce mort-vivant là ? T'étais prêt à défoncer Asar sans même lui dire bonjour et là tu veux qu'on fasse la discute avec celui-là ? »

« Ton nouveau pote veut qu'on l'aide mais il ne réponds pas à mes questions... Personnellement, je suis venu pour la flamme et on l'a trouvée... Le reste, rien à foutre... »

Il se tourna à nouveau vers Kassen.

« Donc si tu veux de l'aide, tu parles clairement et tu réponds précisément aux questions... Si tu continues à te foutre de ma gueule et à me prendre pour un con en me débitant des demies-vérités, faudra te trouver un autre larbin, le maccabée... »

Modifié par un utilisateur mercredi 16 mars 2011 18:54:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Du calme, homme de peu de foi. Je ne suis ni ton ennemi ni celui de celle qui est ta compagne. Oublie ta colère et ton angoisse. Elles ne te seront pas utiles pour résoudre cette situation.

Je ne détiens pas les réponses aux questions que tu poses et ne suis pas omniscient. J'ai reconnu son sang quand elle a mis les pieds dans cette crypte. C'est le même que celui de celle qui a volé la partie de la clé que je détiens et elle saura sans doute de qui il peut s'agir.

Mon décès remonte à près de deux cent ans. Beaucoup de choses se sont produites durant ce laps de temps et confiné ici, je ne peux répondre à toutes les questions que tu pourrais me poser.

Mais je me dois de vous raconter au moins ce que je sais.

Asar, Krogan, Iramine et moi avons autrefois formé un groupe de preux chevaliers. Asar était un des héros du Nirmathas lorsque je l'ai connu, un preux. Iramine était alors une jeune elfe aux talents magiques indubitables. J'étais voué à Iomédae et Krogan était un prêtre dévoué à Pharasma avec lequel je partageais le désir de mettre un terme à la non-vie.

Ensemble, nous avons arpenté le continent et trouvé la clé magique d'une cité ancienne, pleine d'or, de joyaux et de grandes richesses. Nous y avons trouvé la fortune et aussi notre perte. La clé, en trois parties, une fois réunie, nous a guidé et nous a indiqué l'entrée de la cité. Nous avons suivi ses indications et après avoir abouti sur une île, nous avons réussi à entrer dans cette cité.

Au fur et à mesure que nous nous sommes enfoncés en son sein, Krogan nous a avertis que nous devions quitter l'endroit dès que possible. Nous avons fini par faire demi-tour et sommes repartis avec des trésors, en en laissant de nombreux autres.

Lorsque nous sommes sortis, nous avons partagé les richesses que nous avions trouvées et sommes repartis chacun de notre côté, Krogan à Janderhoff, Asar au Nirmathas, Iramine vers les marches elfiques et moi, j'ai décidé de construire un village et un temple à Iomédae.

La clé a été divisée en trois, Krogan refusant d'en prendre une.

Quelques années après, Asar est revenu. Il avait totalement changé et, en voyant le village, m'a accusé de l'avoir spolié des richesses que nous avions trouvées dans cette cité inconnue.

Il a réuni quelques bandits et terrorisé la région. J'ai envoyé des messagers à Krogan et Iramine pour qu'ils viennent m'aider à le raisonner. Seul Krogan est venu. Iramine n'a jamais répondu et j'ignore ce qu'elle est devenue. Krogan a rencontré Asar et m'a dit qu'il avait été changé par une forte influence maléfique. Il n'a rien voulu entendre.

Asar a continué à perpétrer des crimes affreux et fini par mettre le feu à l'autel dédiée à Iomédae que j'avais bâti. Avec d'autres compagnons et l'aide de Krogan, je l'ai poursuivi et j'ai fini par le tuer, ce dernier m'infligeant une blessure qu'aucune magie ne réussi jamais à soigner totalement.

Nous avons donc inhumé Asar avec la partie de la clé qu'il avait trouvée et Krogan a déterminé que la clé que nous avions conservée et la cité étaient responsables de la malédiction infligée et qu'elles contenaient une puissante énergie nécromantique. Nous avons décidé d'avertir Iramine du danger qui la guettait et envoyé un nouveau messager.

Krogan m'a indiqué que ma dévotion à Iomédae m'avait empêché de souffrir de tous les effets de la malédiction mais que les énergies nécromantiques auraient sans doute des effets inattendus après ma mort. Nous avons donc enterré Asar et pris des précautions pour éviter qu'il ne se relève de la mort en faisant apposer des glyphes par son église et par celle de Iomédae.

Après ma mort, comme nous l'avions prévu, j'ai visiblement été placé ici avec la partie de la clé en ma possession. C'est ce morceau qui a été pris par les profanateurs. Ils ont aussi récupéré celui d'Asar. Il leur manque celui d'Iramine.

Ceux qui recherchent cette clé risquent sans doute leur vie mais surtout de libérer un grand mal dont Krogan a su nous protéger en nous faisant faire demi-tour.

Il faut que vous rameniez cette clé ici. Je l'emporterai alors avec moi et trouverai alors la paix, mon âme pouvant rejoindre les combattants de Iomédae. Sans celà, les forces nécromantiques relâchées ici par Asar et celles que les profanateurs risquent de libérer produiront des effets maléfiques dont les conséquences seront sans doute fatidiques.

Un dernier point, chevalier de Iomédae, cette elfe ici présente doit être préservée car je pressens que c'est par elle que vous pourrez arriver à vos fins.

Quant à toi, son fougueux compagnon, tu auras besoin du bras de ce chevalier pour préserver cette elfe. N'oubliez pas que c'est la division qui a entraîné la perte de notre groupe. Sans Krogan qui ne partageait pas ma foi, je n'aurai pas réussi à venir à bout d'Asar et des siens.

Vous êtes cinq et chacun d'entre vous aura son rôle à jouer.

Maintenant, il est temps.

Prenez chacun une des écailles de mon armure. C'est une bénédiction de la déesse. Elle vous servira lors des heures sombres. Prenez également ces objets pour vous aider dans votre quête.

Placez les restes d'Asar dans sa tombe et replacez le couvercle sur celles qui sont ouvertes. Cela devrait suffire jusqu'à votre retour. Ne prenez rien provenant de cette partie de la crypte où reposent mes compagnons. Krogan a placé une malédiction qui vous affecterait en sortant de celle-ci.

Quant à toi, chevalier d'Iomédae, garde cette lame elfique en souvenir d'Asar du temps où il fut un preux chevalier. Qu'elle soit pour toi le souvenir du sort de ce dernier. Et sache que la lumière de l'hiver ne t'a pas livré tous ses secrets. Il te faudra les mériter.

Je serai là lors de votre retour.

Bonne chance, héros »

Au fur et à mesure que Kassen avait raconté son histoire, sa présence se fit moins forte et, en même temps qu'il prononçait ses derniers mots, il finit par disparaître, laissant dans sa tombe trois objets apparus mystérieusement sur son armure :
un sac d'apparence banale, une petite boîte attachée à une lanière de cuir et un bouclier.

Cinq écailles semblaient également pouvoir se détacher de l'armure de Kassen.

Enfin, ils remarquèrent qu'une chaîne pendant aux côtés de Kassen semblait avoir été effectivement brisée.

Madrek grogna à la disparition du fantôme :

« Ca pue cette histoire mais on moins ça fera une sacré aventure...C'est un signe...Il nous offre son aide le noble Kassen c'est une bonne chose... »

Puis le nain fit volte-face pour interroger l'elfe sans porter aucun jugement :

« Tu peux nous expliquer ce que tu sais de "ta" partie de l'histoire s'il te plait ? »

Jolan était devenu rouge écarlate, ses yeux lançaient des éclairs, il était prêt à jeter hors de ce lieu celui qui osait encore prendre ses croyances pour des histoires, voire pire, mélanger un être rempli de bonté et une créature pleine de maléfices.

Cet homme ne peut plus continuer avec nous. Il doit rentrer chez lui ou partir ailleurs

C'en était trop, ce coup-ci, il ne pouvait plus lui pardonner. Il commença à se retourner vers Phobos quand Madrek et Kassen reprirent la parole. Il écouta silencieusement, sa colère tombant doucement. Lorsque Kassen finit de parler, il s'inclina alors.

« Merci Kassen, de cette leçon d'humilité et de clairvoyance. Je te remercie également de ton aide. Je promet devant toi et devant Iomedae, de mener à bien cette mission.  »

Il resta quelques instants agenouillé, et se recueillit quelques instants.

Je te remercie également d'être intervenu, avant que je ne commette l'irréparable envers l'un de ceux que tu nommes compagnon, et que j'ai bien du mal à accepter. Je vais devoir en prendre soin, ainsi que de sa compagne. C'est probablement la plus dure épreuve que l'on ne m'ait jamais confiée.Mais je l'accepte humblement.

Il se releva, jeta un oeil à l'épée désormais confiée à ses soins. Il l'essuya avec soin, avant de la rengainer. Lorsque Madrek interpella l'elfe, il se tourna vers Feydreyra.

« Cela fait deux fois, que nous entendons un lien fort entre toi et la personne responsable de tout ceci. Nous allons partager un certain nombre d'aventures désormais, je pense que tu devrais partager ce que j'imagine comme un fardeau.
 »
L'expression de Jolan était amicale.

Modifié par un utilisateur jeudi 17 mars 2011 19:41:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pendant un instant, la machoire de Phobos failli se décrocher.

Sa main lâcha le sac qui retomba dans la tombe.
Il fila un grand coup de poing dans le sarcophage.

Le rôdeur se redressa lentement et se tourna vers l'elfe.
Phobos avançait, les mâchoires contractées, les poings serrés, un voile de colère obscurcissant son regard.

Il n'avait jamais été autant en colère...

En colère contre lui-même...

Car c'était lui qui les avait entraînés dans cette aventure stupide, lui qui avait insisté auprès de Feydreyra pour participer...
Et c'était de sa faute si elle était au plus mal... En pleurs...

Arrivé à la hauteur de son amante, il la prit dans ses bras.

La serrant contre lui, il l'embrassa, buvant ses larmes.

« Chut... Mon ange... » dit-il doucement pour la calmer.

« Nous en savons bien assez... N'en dit pas plus... » continua-t-il alors qu'il relevait la tête, plongeant son regard dans celui de ses autres compagnons. Un regard acéré, un regard meurtrier dont la signification était très claire : plus de questions.

Modifié par un utilisateur jeudi 17 mars 2011 19:47:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Madrek se détourna de la scène en silence en se frottant la barbe. Il alla observer la crypte pour voir sa conception et ce qui s'y trouvait.

Il y avait des morts qui s'étaient levés ; il devait voir d'où ils s'étaient extraient et comment les replacer dans leur demeure afin que les âmes se calment et trouvent de nouveau le repos.

Modifié par un modérateur vendredi 18 mars 2011 20:50:14(UTC)  | Raison: Non indiquée