Valèrien eut un petit sourire au dire d'Eudès. « Euh ! Comment dire ! Disons que je me suis déjà aventuré dans les égouts pour.... Comment dire ! Eviter les bains de foule à la surface ! » Il laissa sortir un petit rire qu'il retint presque aussitôt.

« Je peux essayer de retrouver la sorti ! Mais je ne connais pas tous les chemins dans ce dédale ! » Le jeune roublard attendit que tout le monde soit sorti et commença à chercher un indice qui pourrait lui dire ou il se situait et ensuite trouver le chemin le plus court pour retrouver l'air frais du dehors.

Je ne sais pas trop quel test il faut pour cela donc je vais lancer les compétence que je pense appropriés et tu prendra celle qu'il faut.

Modifié par un utilisateur vendredi 7 octobre 2011 11:46:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ils purent aisément s'orienter. De l'air provenait de leur droite. Au loin de fugaces lueurs indiquaient que des rats s'égaillaient devant la lumière générée par Saëlyss. Les quais étaient glissants et ne permettaient de circuler que l'un derrière l'autre. L'eau continuait de s'écouler et le niveau avait descendu de plusieurs centimètre révélant un contenu peu ragoûtant. Valérien en eût soudainement un haut-le-coeur et rendit son copieux petit-déjeuner, au grand plaisir d'un grand poisson chat.

« Il nous faut sortir pour raconter ce que nous avons trouvé. Même si je crains que tout çà se trouve désormais submergé sous cette eau sale. Vous avez raison messire Erwan de vous poser des questions mais je crains que nous n'ayons rien ici qui nous permette de répondre de manière certaine. On dit que les égoûts de la ville ont été bâtis sur les ruines de réseaux existants. Peut-être faut-il y voir un élément de réponse. »

« Il faut effectivement sortir. Je n'en peux plus de cette puanteur » répondit Kristof. « Je ne suis pas certain de goûter l'expérience et il me tarde de revenir à la civilisation. Les questions peuvent attendre. »

carte à jour

Valérien était tellement heureux de pouvoir bientôt respirer l'air pur, qu'il eut du mal à attendre tout le monde avant de reprendre la route. « Je ne supporte plus cette odeur, je pense qu'un bon bain me fera du bien et je ne retournerais pas d’aussitôt dans les égouts ! » Il eut un petit sourire tout regardant si tout le monde était arrivé.

« C'est bon tout le monde est là ? Nous pouvons reprendre la route ? Je pense que nous serrons bientôt dehors ! » Enfin je l'espère !

Modifié par un utilisateur mardi 11 octobre 2011 16:18:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Valérien ouvrait la marche. Il ne se sentait pas au mieux de sa forme, mais l'idée de quitter enfin les égouts lui donnait des ailes. L'eau s'était écoulée et on voyait désormais le fond du canal et de gros poissons chats se débattant et luttant pour ne pas s'asphyxier. Le fond n'était pas très ragoutant.

La voûte au dessus d'eux n'était pas très haute. Après un tournant, ils aperçurent un pont sous lequel une immense chaîne pendait, reliée à un bloc de pierre qui avait été comme nettoyé. Ils étaient au dessus de la salle circulaire sous laquelle ils avaient goûté pour la première fois à l'eau nauséabonde.

Au dessus du pont, il y avait un corps sans vie. De gros rats, bien plus gros que des chats fuyaient la lumière, entraînant derrière eux les survivants du carnage.

Ils durent se frayer un chemin parmi les rats, et même en tuer quelques uns parmi les plus gros et les plus féroces.

Ce qui restait de l'homme n'était plus vraiment significatif. Il avait été comme vidé de toute substance. Il était comme ratatiné.
Plusieurs morceaux de chair étaient manquants et nombreux étaient les signes des déprédations des rats. Ce qui avait tué l'homme l'avait vidé avant que les rats n'emportent à leur tour des lambeaux de la peau tannée de l'homme. Seuls une partie des vêtements qu'il portait retenait une forme humaine

Devant lui, une lanterne s'était renversée, son contenu brûlant apparemment une partie du pont de pierre. Valérien remarqua qu'il avait des trous à plusieurs endroits du corps.

Valérien observa le nain ainsi que le lanceur de sort examiner le cadavre, en écoutant leur parole il prit conscience du danger qui pouvait roder autour d'eux, il dégaina sa rapière et regarda autour d'eux mais surtout vers le plafond, il savait que dans des lieu comme celui-ci les prédateurs pouvaient venir de dessus.

« Vous pensez que ce prédateur est encore dans le coin ! » Sa voix tremblait un peu. « Vous ne voudriez pas sortir d'ici assez vite ? Je commence à détester cet endroit ! » Mais ce qu'il voulait le plus c'était enlever cette odeur qui le suivait partout, même si cela pouvait lui sauver la vie car si le prédateur se servait de son odorat pour détecter ses futures proies ce n'est pas lui qui l’intéresserait en premier lieu.

Modifié par un utilisateur mardi 18 octobre 2011 11:30:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après avoir fini l'examen du corps du malheureux, Eudès conclut triomphalement:

« Nous avons sans nul doute là un magnifique spécimen de déjeuner d'araignée. Le malheureux ne nous étant d'aucune utilité, nous devrions reprendre prudemment notre route. »

« Alors en avant ! »Le jeune Roublard repris la tête du cortège et continua son manège, il restait attentionné à tout ce qui l'entourait, ne voulant pas décevoir ses compagnons. « A tout cas une fois dehors, je fonce prendre une douche cette odeur commence vraiment à me donner mal au crâne. »

Tout en parlant il examiner sol et plafond tout en donnant des coup d'oeil en arrière pour essayer de voir l'approbation ou pas de Hrum.