Le prêtre de Gorum jaugea Madrek avec plus d'attention cette fois en riant de la manière dont Madrek avait détourné sa provocation.
« Des pirates sur le Lac, vous entendez çà les gars ! Je crois qu'on va prendre une semaine de repos à la plage... Merci prêtre ivre, nous essaierons de débusquer des pirates les jours prochains. J'espère juste que tu n'en auras pas trop parlé autour de toi qu'on ne se retrouve pas encore trop serrés pour les affronter. La dernière fois que nous avons fréquenté la côte, il y avait trop de baigneurs. A bientôt. Peut-être nous croiserons-nous de nouveau. Si ce n'est pas pendant que tu te saoules, ce sera peut-être en faisant mes courses.

Et toi, tu ferais mieux de lui donner pour tout çà un bon prix car nous risquons autrement de ne plus venir chez toi et d'aller chez ton frère à l'avenir. » déclara le prêtre au marchand.

L'escouade de rôdeurs s'esclaffa. Le marchand piqua un fard et sembla redécouvrir la hachette glissée sous le reste de l'équipement. Il haussa les épaules. « Il faut bien que je fasse marcher mon commerce, puissant Olaf, mais je ne voudrais pas que Gorum cesse de louer ma modeste échoppe auprès des troupes.

Allez nain ! Je t'offre pour le tout 300 pièces et un rabais sur ce que vous achèterez chez moi. »

Le prêtre tapa sur l'épaule de Madrek et partit avec ses hommes en chantonnant un air vaguement connu : « Sur la plage abandonnée, pirates et crustacés, qui l'eût cru déplorent la perte de leurs nez, qui depuis sont séparés... »

Calvin eut un sourire et regarda le prêtre de Cayden avec un grand signe de la tête qui voulait dire merci. J'en étais sur, il voulait m'avoir ! Merci à vous !Il se contenta de sourire à l'annonce du nouveau deal proposé.

Il regarda le groupe et s'aperçu que certain étaient intéresser par l'homme qui s’apprêtait à partir. Pour le jeune ensorceleur, cet homme lui faisait peur, il ne comprenait pas comment des personnes pouvaient croire en un dieux qui prôner la guerre. Mais il apprécia son intervention, qui avait du elle aussi faire changer d'avis au boutiquier.

« Cette offre me parait plus juste et vous en remercie ! Mais je voudrais avoir l'avis de mes amis ! » C'était la première fois qu'il avait utilisé ce mots pour designer le reste du groupe, il se tourna vers eux et attendit leur réponse avant d'accepter l'offre du vendeur.

Modifié par un utilisateur mardi 23 août 2011 10:12:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Madrek se mit à rire également les prêtres de Gorum étaient des hommes bien sûrs d'eux se dit-il mais au moins il était honnête il lança au prêtre partant :

« J'espère bien qu'on aura plus fameux à te raconter puisses-tu trouver les batailles et faire honneur à Gorum prêtre de la guerre ! »

Puis il se retourna vers le marchand :

« Et bien on tentait de voler un nain c'est mal connaître ma race armurier... Je n'ai même pas eut besoin de t'avertir qu'on dirait que les foudres de Gorum et celles de Cayden en prime te font peut être réfléchir plus en avant.

Donne nous ton or et que mes compagnons regardent s'ils ont besoin de quelque chose.

Si tu veux te faire pardonner commence par nous donner les nouvelles de ta ville qu'on sache un peu où nous arrivons...à par chez des marchands pas très honnêtes... »

Quelqu'un veut quelque chose ? Fey peut être ?

Le commerçant farfouilla quelques minutes et sortit une rapière.
Calvin l'examina. Elle portait un poinçon.
Test d'estimation ? Folklore local ?

Calvin examina l'arme sans qu'il ne s'aperçoivent que Phobos était derrière lui. Il la retourna dans tous les sens et regarda plus attentivement le poinçon, il voulait être sur que ce n'était pas une copie.



Si je peux utiliser le fait de faire un 20 ou un 10 je l'utilise.

Modifié par un utilisateur mercredi 24 août 2011 21:22:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une fois de plus, ce fut un de ses camarades qui vint à l'aide de Calvin. Madrek avait déjà entendu parler de ce poinçon. Il le reconnut comme celui d'une école de Korvosa assez célèbre, celle de l'académie Orsini. Il s'agissait belle et bien d'une bonne arme, une de celle qu'un homme n'abandonnait pas à la légère, à moins qu'il ne soit déjà mort. Le prix qu'en donna le marchand était à la hauteur.
« 300 pièces, jeune homme. »

Phobos toisa le marchand avant de lâcher :

« J'aimerai savoir si vous auriez une épée longue de qualité... » dit-il d'un ton laconique.

Et si elle vient du cadavre d'un des sacs de pus qui sert de larbin à Razmir, ça sera parfait...

Fey et Phobos trouvèrent leur bonheur sans problème et ils purent rapidement essayer différentes armes. Certaines neuves, d'autres ayant déjà servi. Il y avait aussi toutes sortes de flèches...
Bref, ils avaient trouvé l'endroit idéal pour obtenir un équipement de qualité.

Madrek remercia le marchand qui finit par devenir bon commerçant avec eux :

« Merci bien pour ces ventes marchand. Nous reviendrons vous voir si nous avons besoin de refaire le plein d'armes ! »

Le nain ressortit de la boutique et répondit à Calvin :

« Allons faire un tour dans la ville pour voir un peu à quoi elle ressemble et en fin de journée on retournera voir si le Grand Prêtre est là. »

Modifié par un modérateur lundi 29 août 2011 21:11:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ils prolongèrent la visite de la ville. Ils continuèrent de constater qu'elle avait subi les affres de la guerre.

Soudain, ils parvinrent dans une rue calme. Sur leur droite, un long bâtiment, visiblement neuf, en pierre, haut de deux étages attira leur attention. Ils reconnurent immédiatement un des vitraux qui en ornait le fronton. Il formait comme un masque. Un de ceux qu'ils avaient trouvé quelques jours auparavant sur plusieurs visages de personnes tuées dans la tombe de Kassen.

Quelques prêtres étaient sortis et gardaient l'entrée du temple un bâton à la main et un masque sur le visage. L'entrée donnait sur une place assez grande. Elle était fermée par des grilles assez épaisses. Le toit était crénelé et ils virent également d'autres prêtres déambuler dans les hauteurs, regardant la rue.

A l'opposée du temple, de l'autre côté de la rue, plusieurs échoppes, une autre armurerie et une taverne typiques des habitations du quartier étaient ouvertes. Il n'y avait pas foule à cette heure de l'après-midi.