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Nadya chuchota: « Nous devons suivre le rempart jusqu'au port des pêcheurs, là nous escaladerons un ponton pour nous faufiler dans la ville. Faites attention de rester collé contre le rempart pour que personne puisse nous voir d'en haut. »Puis elle s’avança avec précautions en direction du petit port de pêcheurs. - Discrétion : 1d20+7 donne [15] + 7 = 22
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Modifié par un utilisateur jeudi 23 février 2012 09:38:51(UTC)
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Encore une fois cela avait été un véritable cauchemar, décidément l'eau n'était véritablement pas un des ses éléments préférés. A plusieurs reprises pendant la traversée, il avait tenté de percevoir les rayons de la fleur de l'aube, mais le temps passait pas aussi vite que sur la terre ferme, il paraissait même qu'il devait s’arrêter de manière à bien lui faire comprendre qu'il était un des éléments les plus fort. Il faudrait qu'un jour il puisse contrôler cette puissance qui pouvait se déchainer par des vents violents, des tonnerres ou des éclairs. Il en avait déjà le pouvoir, mais pas à cette échelle. Un jour viendrait............ !!! Il en profita à un moment ou il avait passé la tête sur le coté de la toile tendu et qu'il subissait les embruns mélangés à la pluie, pour faire son rituelle matinale et demander les quelques faveurs que lui accordaient la déesse de l'aube et la foi verte. C'est une tête complètement détrempée que les deux tourtereaux, qui s'étaient blottis l'un contre l'autre, virent réapparaitre au bout de très longues minutes. Lui le druide qui présentait une tête à la chevelure complètement ébouriffé, avait maintenant la tignasse plaquée sur l’arrière de la tête. Mais très peu de temps après, ils étaient déjà entrain de courir le long des hautes parois des remparts, suivant la jeune femme de bourg, qui devait très certainement connaitre la citée par cœur. Il allait la suivre aveuglément et en toute confiance, comme elle l'aurait fait en plaine ou en foret. Il fit mine de se coller encore plus à la paroi toute en lui faisant un signe approbateur  , que probablement elle ne verrait pas ! - Discrétion : 1d20+8 donne [15] + 8 = 23
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Modifié par un utilisateur mercredi 22 février 2012 23:41:41(UTC)
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Le trio débarqua fissa sur le quai du Petit Bac [6]. Nadya connaissait bien cet endroit, la taverne où elle travaillait de même que son gîte se trouvaient dans ce quartier. Lorsque la petite ville de Bourg s’était agrandie, les nomades et les plus pauvres avaient transformé les camps de tentes et d’abris précaires en un espèce de taudis où les maisons de construction simple, bois et torchis, se serraient les unes contre les autres formant des quartiers aux ruelles sombres et étroites sans vraiment de structure logique. Un canal avait été creusé pour séparer les taudis du reste de la ville dite civilisée. La partie ouest de Bourg abritait désormais la population la plus pauvre, les coureurs et les mendiants. La seule structure solide et rassurante était l’Eglise [7] construite pendant cette période par le disciple du père Olwyn, frère Tarek. La seule raison pour que l’édifice religieux tienne debout dans un quartier aussi miséreux et mal famé était sa vocation d’hôpital pour les pauvres. Frère Tarek était un jeune homme généreux et accueillant, il faisait payer les soins à ceux qui le pouvaient et parfois pour ne pas vexer la fierté des familles indigentes, il demandait quelques menus services en retour comme la confection d’une aube dont il fournissait le tissu ou acceptait un simple repas qu’il partageait avec eux après avoir été au marché acheter tout ce qu’il fallait sous le simple prétexte qu’il n’avait pas le temps de cuisiner. Le seul problème pour Nadya était la vocation de cette Eglise : Sarenraé. Elle, comme beaucoup de personnes de la rue, était restée fidèle à Desna dont l’Eglise [9], la première qui fut érigée lorsque Bourg fut créé, se trouvait maintenant dans le vieux Bourg, de l’autre coté à l’Est. Au centre, on trouvait le quartier des marchands et des nantis. Récemment, une Eglise [8] dédiée à Erastil fut érigée pour eux. Mais Nadya balaya tous ces souvenirs tandis que la pluie battait le bois du ponton du Petit Bac. Ils avaient autre chose à faire que de faire une visite guidée et historique. Le trio se précipité le long du rempart pour se mettre un peu à l’abri. Un dernier regard vers le ponton, L’Pêchou avait déjà disparu, sans doute s’était-il laissé emporter par le vent et le courant pour regagner la baie dans l’antique forêt. Plus tard dans la matinée, il devait encore naviguer à travers la Velashu pour emporter l’autre partie du groupe du château aux Hautes Terres. Ils arriveraient ensuite par voie de terre au Poste d’embarquement du Grand bac pour traverser de nouveau la Velashu et arriver au ponton [5]. Il fallait donc se mettre en place avant que les vigiles, les coureurs et autres agents du Masque soient à leur tour en position pour observer ce groupe de marchands et probablement organiser quelques surprises. Armine et Nadya communiquaient par quelques signes subtils de la rue, ils n’avaient pas besoin de se parler pour savoir quoi penser ou faire. Puis voyant que Ferrèol, à part les suivre comme il pouvait, restait dans l’incompréhension, le coureur des pavés de Bourg traduisit - « Il faut peu de temps pour organiser une embuscade. Quelques signes envoyés par les vigiles et un coup de sifflet plus tard, le piège est prêt. S’ils en ressortent vainqueurs, le Masque enverra sûrement quelques caniveaux… revendeurs, qui tenteront de les soulager pour des tarifs honteusement bas. Enfin si Frédrigo ne fait pas affaire avec eux, le Masque finira par envoyer quelques couteaux et faces d’égouts… Je veux dire des brutes et des gars pour les saigner. Là le combat sera dur mais il faut qu’ils s’en sortent. Après ils devront se réfugier quelque part, parce que le Masque ne laissera pas tomber. C’est là qu’on aura le plus de chances de localiser des planques ou des accès vers leur repère. »Le groupe s’avança vers la porte [16] qui traversait le rempart entre le ponton du Petit Bac et les taudis. Ils prirent un maximum de précautions pour ne pas se faire ni voir nui entendre, puis ce fut Ferrèol qui aperçut en premier les formes sombres, comme deux tas de vieilles couvertures brunes ou noires, blottis en bas des murs de l’encadrement de la grande porte encore fermée puisque le couvre-feu ne se levait qu’avec le jour. Le jeune druide en était certain, ces petits tas à peine visibles par cette météo exécrable, étaient autre chose que de vieilles couvertures repoussées dans les coins. Le trio s’immobilisa le temps d’observer la chose. Mais ils étaient encore à distance et il fallait s’approcher davantage pour distinguer plus nettement. @Nadya : test de connaissance (local) en plus d’autres jets éventuels, genre Discrétion si tu t’avances et Perception si tu observes.Au château, un autre trio se préparait. Frédrigo, Véolia et Erik formaient ce second groupe. Ylvian quant à lui avait réuni ses affaires et avait longuement prié Iomédae pour lui mais aussi ses compagnons et son frère. Puis il avait dit au revoir et au grand dam d’Erik leur avait fait à tous une chaleureuse accolade en les priant de faire attention et de prendre soin les uns des autres. Enthousiaste, le jeune paladin était parti par voie de pied pour remonter le long de l’Elebàn et traverser la rivière plus en amont afin d’arriver par voie de terre par la Porte Nord [1], là où le Guet se réfugiait depuis que le Masque avait pris possession de Bourg. Dehors, la tempête nocturne s’était calmée. Maintenant le vent était beaucoup moins violent et la pluie torrentielle s’était transformée en pluie normale. Le ciel restait gris mais on pouvait quand même distinguer la position du soleil par une tâche gris claire. Au milieu de la matinée, ce fut L’Pêchou qui débarqua dans la salle à manger où ils finissaient de se restaurer – « Ben mon p’tit gars ! C’tait un p’tain d’ grain ! S’cuses M’dame… Bon ben c’est quand vous l’sentez. Ch’ui prêt. Ca va s’couer un peu, la Velashu elle est gonflée à bloc. Mais là on fait qu’la traverser. C’matin ho l’était ben plus chaud. » – Puis il se mit à danser d’un pied sur l’autre, attendant que le groupe le suive. Message secret pour Silenttimo :...
BourgModifié par un utilisateur dimanche 26 février 2012 17:37:16(UTC)
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« Bonjour Fredrigo.
Tu es prêt pour un nouvelle journée pleine d'aventures ?
Au fait, je me disais, si on se fait attaquer alors qu'on est que tout les 3 avec Erik, on risque d'être assez vulnérable.
As tu toujours tes vapeurs colorés ? De mémoire, je crois que non, mais qu'as tu comme pouvoir aujourd'hui ? J'aimerais cette fois ne pas être pris au dépourvu si nous devons nous battre sans les autres. »L'arrivé du pêcheur interrompu quelque peu la question. « Lûke ! » dit Véolia en souriant. « Pour ma part, je suis prête, nous partons quand vous voulez ! »
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Chaque fois que Fredrigo entendait le ton gouailleur de Luke, quelque chose le titillait, un vague souvenir, des réminiscences, mais ce qu'il en était exactement lui échappait encore... - psycho : 1d20-1 donne [12] - 1 = 11
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Ce qui était certain pour Frédrigo, c'est qu'il y avait effectivement quelque chose, mais pour l'instant il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Il lui faudrait encore se concentrer et peut-être même se rapprocher, en tout cas bien étudier le sujet pour mettre en évidence un lien quelconque qui pourrait prouver ses doutes. Ce fut Véolia qui le tira de ses pensées, il était temps de partir et lui aussi devait rassembler ses affaires, pourquoi se sentait-il si mal à l'aise... | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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Nadya fit signe à Ferreol et Armine de se rapprocher sans se faire remarquer et chuchota: « Attention... ces couvertures sont louches. Ça ne m'étonnerais qu'à moitié s'il y avait des yeux du masque cachés dessous.
Peut-être que ce serait un bon moment pour faire apparaitre ta brume Ferreol? Par contre elle doit sembler arriver de manière naturelle, et pas venir tout à coup, peux-tu faire cela?
Pour que nous nous perdions pas de vue, je propose qu'on se tienne à cette corde » Nadya déroula un bout de sa corde qui était enroulée autour de sa taille et ses épaules « à 3 mètres de l'un de l'autre. On rentre vite dans la ville et on essaie de rester dans l'ombre pour ne pas se faire remarquer.
... puis je vous montrerai comment regagner les toits.
Par contre là aussi on risque croiser des sbires du masque, donc attention. Il s'agit de rester discret, pas de se bagarrer avec eux. »- Discrétion : 1d20+7 donne [9] + 7 = 16
- Perception : 1d20+7 donne [16] + 7 = 23
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- Connaissance locale(accès aux toits) : 1d20+5 donne [18] + 5 = 23
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Dans un certain sens leur progression lui rappelait un peu, ce qu’il avait aimé faire pendant son apprentissage, c'est-à-dire se faire discret, sans aucun bruit, sans être vue et en évitant de ce mettre sous le vent pour dissimuler également son odeur, de manière à approcher pour chasser mais aussi la plus part du temps pour observer leur mode de vie, c’est comme ça qu’il avait appris sur les Gobelins et les orcs. Là c’était un peu la même chose, mais dans un environnement qu’il connaissait beaucoup moins, mais les bases étaient là, et c’est sans difficulté qu’il avait cru deviner deux sentinelles. Ainsi, s’ils appartenaient aux Masques, cela voulait dire que ce groupe, était devenu une tribu dans un milieu urbain ! Il allait donc falloir être très vigilent, rester les chasseurs et ne pas devenir les chassés !!! Nadya lui confirma ses doutes, et son attitude lui plut, l’évitement en toute discrétion sans affrontement paraissait très judicieux ! Il lui répondu le plus silencieusement possible. « Oui je peux faire monter une brume, maintenant s’ils ont un minimum de connaissance en magie ou en pouvoir divin, ils pourront vite déterminer si c’est d’essence naturel ou magique, ça je ne peux le dissimuler. Par contre le climat de ce matin est propice, en plaine à une monté d’une nappe de brouillard, donc ils ne sont pas obligés de se poser des questions, en plus même s’ils s’en posent, ils ne nous verront pas et on serra parti quand la nappe aura disparut! »Le druide attrapa le bout de la corde, s'attacha, puis se recroquevilla sur lui-même, puis faisant de petit geste de la main puis les augmentant jusqu’à faire ces mêmes gestes avec les bras. « Vous toutes petites perles d’humidités, prenez votre envole et rejoignez par évaporation vos nuages d’origines, et aidez nous à masquer notre progression, montez doucement, puis prenez de l’ampleur, réunissez vous tous là bas en ce point. » Ferrèol avait désigné le tas de couverture comme centre. Une fois son œuvre installée, il se releva et suivi la citadine. - Perception : 1d20+11 donne [16] + 11 = 27
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Mdadd, je suis parti du fait que le temps du matin était fini et que les vents s'étaient calmés!! Pour la porté de 39m on se rapprochera ci c'est nécessaire!
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Toujours dans ses pensées, Fredrigo suivit Eric et Véolia et prit pied sur l'embarcation de Luke. Le sort en est jeté... pensa-t-il, convaincu que la décision de lutter contre le Masque était la bonne. | JE SUIS CHARLIE
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Le trio s’approcha de la porte. Celle-ci était barrée par une herse – « Depuis le couvre feu tous les accès au port comme aux embarcadères des 2 bacs sont fermés pendant la nuit. » – Dans les tas de couvertures, ils distinguèrent des formes, des petites formes, sans doute des coureurs comme eux lorsqu’ils étaient enfants. Simplement au jour d’aujourd’hui, les coureurs étaient à la solde du Masque, ils n’avaient pas le choix et devenait une main d’œuvre facile et pas chère, sans compter que grâce aux gosses des rues, le Masque avait des yeux et des oreilles partout. Pourtant Nadya savait que les coureurs et les voleurs étaient bien distincts. Si les gosses des rues étaient de pauvres miséreux qui survivaient dans la jungle urbaine grâce à des tours pendables, ils ne voulaient en général pas avoir affaire avec les Voleurs qui eux vivaient cachés dans les égouts dans des suites parfois plus luxueuses que la maison du bourgmestre, sans compter que leurs activités qui ne se cantonnait pas qu’à la contrebande, comptait aussi le raquette sous couvert de protection, le vol des maisons riches et parfois même un contrat pour des couteaux.
Mais la guerre des pavés avait changé tout ça et des différentes factions rivales il n’existait désormais que le masque et ceux qui le servaient. Il n’y avait pas de place pour des indépendants ou même des coureurs qui ne rendaient pas service au Masque, ceux qui s’y étaient opposés en avait fait les frais et avaient payé le prix fort, comme Armand, le copain d’enfance d’Armine et Nadya, le copain de la bande dont la tête avait été frappée contre le pavé jusqu’à ce que son crâne soit aussi mou que de la marmelade. Ce souvenir remonta à la mémoire des deux tourtereaux et un simple regard leur suffit pour savoir à quoi ils pensaient, jadis ça aurait pu être eux. Ces gosses là n’étaient pas leur ennemi, ils étaient comme eux il y a 8 ans et pourtant ils risquaient de mettre en péril leur expédition si jamais ils sonnaient l’alerte aux hommes de l’ombre. Si Ferrèol pouvait les cacher avec une brume dense, il leur fallait crocheter le portillon en fer qui se dessinait dans la herse en partie rouillée. La brume ne cachait pas le bruit et il y avait fort à parier que toutes le herses d’accès depuis les quais étaient ainsi surveillés.
Au château du baron, un autre trio emboita le pas du fils du pêcheur. Encore une fois ils passèrent par les souterrains qui débouchaient dans une caverne naturelle aux pieds de la colline sur son flanc ouest. Puis ils traversèrent un bout de l’antique forêt si dense et si sauvage qu’on avait l’impression qu’aucune civilisation n’avait jamais pénétré ici. L’épaisseur du toit végétal formé par les entrelacs des branches empêchait de voir le ciel et protégeait du vent, mais la pluie ruisselait de partout et il était impossible de trouver un abri. Rapidement tout le monde fut trempé.
Quelques instants plus tard, ils arrivèrent à la petite anse où Luke avait amarré son frêle esquif. Tout le monde embarqua et L’Pêchou leur demanda de bien se caler au fond car ça allait secouer, les eaux de la Velashu étaient devenues tumultueuses. Afin de les protéger de la pluie et du vent, il étendit au-dessus d’eux une toile goudronnée qu’il amarra solidement au bastingage puis il commença la manœuvre. Comme pour le trio précédent, le voyage fut une cacophonie de bruits provoqués par la pluie battant la toile, par les coups ressentis sur la coque tandis que le bois craquait en tout sens et menaçait d’exploser à chaque instant et parfois les pas légers de Luke qui courait sur le bastingage tenu d’une main à un bout accroché en haut du mat alors qu’i tendait et détendait une petite voile triangulaire et manœuvrait la barre comme il pouvait. Finalement après une traversée où ils furent très chahutés, ils finirent par débarquer sur la terre ferme sur la rive sud de la Velashu, dans les Hautes Terres Nomades des seigneurs cavaliers. Mais par cette météo, les nomades s’étaient certainement réfugiés au fond des vallées et avaient dressé leur camp de yourtes en attendant que le grain passe.
Frédrigo, Véolia et Erik en avait pour 2 bonnes heures de marche avant d’atteindre le poste avancé du Grand Bac. L’Pêchou s’assura que chacun était en sécurité sur le sol ferme qui tanguerait encore pendant un petit moment tellement ils avaient été secoués, puis il repartit dans l’autre sens. Il allait rejoindre Ylvian afin de la faire traverser lui aussi mais en amont de l’Elébàn, ce qui promettait une remontée difficile. La barcasse disparut toutefois rapidement dans le tumulte des eaux du grand fleuve. Leur regard se portait désormais vers L’est, en suivant la rive ils ne pouvaient se perdre et ils avaient 2 bonnes heures de marche dans la boue et sous la pluie pour se mettre au point. Il leur restait à se charger des lourds fardeaux des objets qu’ils devaient vendre, raison officielle de la visite de ce groupe de marchand quelque peu hétéroclite.
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Fredrigo contemplait l'amas d'objets qu'ils allaient devoir transporter... « Bon, eh bien à bientôt Luke !
Ne fais pas tomber Ylvian : avec son armure, il coulerait rapide, et vue sa stature, il pourrait constituer comme un étoc au milieu des flots de la Velashu... »Puis il commença à rassembler des objets pour les charger. « Bon, je veux bien porter pas mal de chose jusqu'à la ville, car je n'ai pas déjà une armure sur le dos, mais pour donner le change, en arrivant à proximité des portes de Bourg, puisque je suis censé être le marchand, il faudra que vous preniez en charge une bonne partie de ces affaires !
En un sens, cela aurait été plus facile d'avoir une mule, mais tant pis...
Et puis elle n'aurait pas supporté une telle traversée. J'en ai encore moi-même le coeur au bord des lèvres... »Après ces mots, Fredrigo chargea sur son dos l'armure et plusieurs armes. Il poussa un long soupir et regardant ses compagnons, ajouta : « En route mes amis... » | JE SUIS CHARLIE
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Ferrèol avait suivi la progression derrière les deux tourtereaux, l'idée de la corde pour ne pas ce perdre était bonne, mais cela avait rajouté de la distance entre eux et du coup le jeune druide c'était laisser guider presque les yeux fermés. Mais la corde avait stoppé et même prit du mou, Ferrèol la remonta, de manière à se rendre à la hauteur du couple. Mais c'est devant une herse qu'ils venaient de ce heurter et le couple se regardait d'un air interrogateur. Ferrèol laissa quelques secondes et voyant qu'ils hésitaient fortement, il leur mit la main sur l'épaule et de manière à se rapprocher de leurs oreilles, « Pour le moment on est dissimulé, on pourrait en profiter pour grimper et escalader, cette porte et se mur, d’ailleurs comme ça on sera pas loin des toits!!!! »Comme pour montrer l'exemple, l'homme de la nature commença à chercher des prises puis se hissa et débuta son ascension! - Escalade : 1d20+8 donne [9] + 8 = 17
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Erik prit sa part d'objet et suivit les autres, la bruine froide glaçait ses os. Il frissonnait.
Il avait sa capuche rabattu sur son visage. Le matin avant de partir, il avait demandé à Nethys, de lui donne la force pour la journée d’éviter les ennuis.
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Véolia prit aussi sa part de matériel et suivie ses compagnons. « Fred, je t'ai posé une question tout à l'heure mais Luke nous à interrompu. Et du coup, ca vaut aussi pour toi Erik.
Si des bandits nous tombes dessus alors que nous sommes que tout les trois, comment organisons nous ?
Pour nous battre je veux dire.
Fred, a tu encore des sorts qui assomme tout le monde ? A priori, c'est moi qui irait au contact, mais j'ai besoin de savoir si vous avez besoin de ligne de mire dégager ou si je dois temporiser avant d'aller au corps à corps.
Je n'ai pas envie de faire comme Ylvian avec les vapeurs colorés. »La prêtresse avait plutôt bien supporté le trajet en barque, mais il n'aurait pas fallu qu'il soit beaucoup plus long. Elle était un peu inquiète sur les évènements à venir mais il fallait positiver. Tout va bien se passer !
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Fredrigo fut décontenancé par la question de la prêtresse. « Euh, eh bien, c'est à dire que...
Disons que j'ai de quoi en calmer un certain nombre, à projeter des vapeurs irisées, des rayons de feu, des projectiles percutants avec mon bâton ou en puisant dans les énergies qui nous environnent, des jets d'acide aussi, et enfin, j'ai ma masse !
Rassure-toi, tout va bien se passer !! »Puis il reprend son cheminement en sifflotant... | JE SUIS CHARLIE
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Nadya signala a Armine à grimper également. Puis elle les regarda grimper comme des petits singes. Puis elle secoua la tête en réfléchissant ce qu'elle pouvait faire. Elle ne savait pas aussi bien grimper, le mur était au dessus de ses forces. Même si sa bague freinerait sa chute, à quoi bon? Elle ne ferait qu'attirer l'attention des yeux du masque avec le bruit qu'elle ferait. - Jet de volonté (découragement) : 1d20+4 donne [16] + 4 = 20
Modifié par un utilisateur mercredi 29 février 2012 15:22:42(UTC)
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Tandis que Ferrèol tentait de grimper le rempart sous couvert de la brume qui s'était élevée si soudainement après son invocation, comme la fois où ils avaient combattus au guet contre les brigands, Nadya poussa un long soupir de découragement. Pourtant elle n'arrivait pas à s'avouer vaincue, même lorsqu'elle vit le jeune druide peiner et rester toujours en bas tandis que de ses ongles il tentait de gratter entre les pierres pour trouver des prises. L'ascension n'était pas son fort, elle savait aller assez aisément sur les tuiles dans les taudis, les murs présentaient de nombreuses prises faciles et en faisant attention, les coureurs y arrivaient. Ce n'était pas la même chanson lorsqu'il s'agissait de fuir le Guet après un petit larcin. Bien souvent, tenter d'accéder aux toits pouvait s'avérer dangereux si jamais l'escalade échouait. Elle se terminait immanquablement dans les bras des gardes qui vous emmenaient aux cachots pour quelques temps. Alors les coureurs se faufilaient des ruelles étroites, profitaient de leur agilité et légèreté pour semer des soldats en armure et plus lourd, avant de se jeter dans des trous de souris, derrière des tas d'ordures ou des ballots, tonneaux, caisses ou autres encombrants qui s'amoncelaient couramment dans les rues des Taudis. Se cacher était plus facile et donnait de bien meilleurs résultats. Quant à l'ascension du rempart, il faudrait probablement gratter les jointures avec un outil ou une dague pour créer des prises sûres. Elle sentit une main sur l'épaule et se tourna vivement prête à sortir son arme et défendre chèrement sa vie. Ce n'était qu'Armine qui la regarda avec un sourire - « Autrefois tu faisais moins de chichi ! Un sourire au marchand ou à la cible pendant qu'on le soulageait et il était encore entrain de rêver monts et merveilles pendant qu'on était déjà loin et qu'il était allégé de sa bourse. Combien de fois on a usé de ce stratagème et de tes charmes... Forts jolis d'ailleurs » -  - « Écoute, je vais ouvrir la grille, ça va faire du bruit, mais je vais faire le plus attention possible et utiliser de l'huile pour limiter les grincements. Si toutefois les coureurs se réveillent, raconte-leur n'importe quoi, de toute façon ils goberont tout ce que tu leur dira. Les coureurs veulent sans doute se libérer de l'emprise du Masque, dis-leur que tu es un ange parmi les coureurs et que tu es venu les sauver. Qui sait, si tu arrives à les mettre dans ta poche, non seulement ils ne te dénonceront pas mais en plus ils pourront même nous aider et nous donner des informations. N'hésite pas à utiliser le langage des coureurs, tu ne peux pas avoir oublié ça. Si t'es ok j'y vais. » - Comme jadis, Armine décidait rapidement du plan et la bande s'exécutait sans réfléchir longtemps. Le furet, comme on l'appelait, était malin et bien souvent ses coups de bluff valaient mieux que n'importe quel plan trop compliqué. Un peu d'audace, c'est ça qui avait plu à Nadya, autrefois. Laissant quelques instants de réflexion à sa comparse, le coureur des pavés retins Ferrèol - « Arrête, tu te fatigues pour rien et en plus tu fais plus de bruit qu'une souris qui gratte la pierre. » | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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Nadya regarda Armine avec un regard meurtrier, si ses beaux yeux bleus avaient étés des éclairs, Armine aurait été électrocuté sur place « Vraiment? ... Tu trouves que je fais des manières? ... très bien! » sans aucun autre mot ni regard vers Armine, l'ignorant pour toute réponse éventuelle, Nadya tourna sur ses talons et se dirigea vers les deux boules de couvertures tout en sortant les deux dagues de son chignon que le vent avait sérieusement ébouriffé. Ses cheveux au vent, elle essaya de s'approcher de ce qu'elle pensait être des enfants comme elle en fut une jadis. - Discrétion : 1d20+7 donne [14] + 7 = 21
- Diplomatie (voir plus bas) : 1d20+8 donne [16] + 8 = 24
- Diplomatie (demandé par mdadd?) : 1d20+8 donne [15] + 8 = 23
Elle ne pouvait qu'imaginer à quel point ils avaient peur, qu'ils étaient affamés, qu'ils pensaient avant tout à leur survie. A pas feutrés, comme un chat elle s'approcha des deux. Quand elle fut assez proche pour leur chuchoter sans que personne d'autre ne puisse les entendre, elle leur chuchota sur un ton rassurant: « Les enfants, chut, n'ayez pas peur... » le jet de diplomatie est pour ici« nous sommes là pour vous aider, on va vous sortir de cette misère, vous allez voir. J'ai des amis puissants qui vont bientôt régler son compte a ce fichu masque. Je ne vous oblige pas de nous aider, mais si vous avez subi autant sous le masque que moi, autant prévenir tous ceux en qui vous avez confiance et nous aider? Plus vite il tombera, moins il y aura de sang, de mort et de peine. » elle restait quand-même sur ses gardes en cas de mauvaise surprise, une dague en main, l'autre dague glissée dans son écharpe dans son dos. Dans sa main libre elle avait deux pièces d'argent, qu'elle proposerait aux marmots selon leur réaction. Nadya croit vraiment que le reste du groupe peut facilement vaincre le masque en "tête à tête", après tout ils ont vaincu un bidule-truc-démon-vers énorme, donc pas de jet de bluff. Par contre elle veut limiter les dégâts pour les mômes qui sont obligés de travailler pour le masque, et éviter une deuxième guerre des pavés.Modifié par un utilisateur vendredi 2 mars 2012 23:16:49(UTC)
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La tentative de Ferrèol n'avait pas eu le succès qu'il espérait décidément dans cette univers citadin ses repères ne valaient plus grand chose. Il tourna la tête en direction du jeune couple. Même si la brume gênait énormément la vision, il pu deviner une tension, et n'osa en rajouter. Il stoppa nette sa tentative de progression par le haut. Après que la jeune femme sur un coup de tête, enfin c'est ce que le druide en déduisit, partit en direction des couvertures qu'ils lui avaient semblé recouvrir des guetteurs, Ferrèol s'adressa à Armines. « Bon qu'est ce que tu fabriques Armines, si tu penses réussir à la crocheter cette porte, vas y, j'pense qu'on a assez perdu de temps, et qu'est ce qu'elle est parti faire ?? La nappe de brouillard vas pas durer une éternité !!
Bon je guette tes arrières, tout en essayant de guider ta copine quand elle va se repointer. »Pfou, bonjour l'organisation, si tous les gens de la ville sont comme eux, ça m'étonne pas qu'ils se soient fait dominer par ce masque ???- Perception : 1d20+11 donne [16] + 11 = 27
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Localisation : Charente Aquatique (17)
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Il ne fallut pas longtemps à Nadya pour comprendre ce qu’Armine lui demandait. Elle devait accaparer l’attention des deux vigiles pendant qu’il crochetait la serrure de la grille fermant le passage du quai vers les quartiers de Bourg. La jeune femme jura et à sa tête, le coureur comprit aisément qu’il lui avait fait sortir les griffes comme jadis lorsqu’il l’avait rencontrée, une vraie sauvageonne. Il lui répondit avec un large sourire et un clin d’œil avant de s’avancer lui aussi vers la porte tout en plongeant sa main dans sa sacoche de ceinture où se trouvaient ses outils. Sans un regard pour les vigiles et Nadya, il commença à étudier la serrure et à la travailler avec deux crochets bizarres.
Nadya quant à elle se pencha non sans appréhension vers les tas de couverture entre lesquels Armine venait de passer. Derrière elle sentit la présence de Ferrèol qui avait abandonné l’idée d’escalader le rempart. Malgré qu’il soit bon grimpeur d’ordinaire, ce n’était ni un arbre ni une paroi rocheuse. Les prises étaient plutôt rares ou alors il fallait les créer et les deux tourtereaux de Bourg n’étaient apparemment pas enclins à s’y essayer. Nadya le guida donc jusqu’à ce qu’il rejoigne Armine déjà en pleine besogne tandis qu’elle attendait la réaction des deux formes qu’elle voyait au sein des couvertures.
En effet, il s’agissait de deux enfants, sans doute pas plus âgés d’une douzaine d’années. Sales et pitoyables, ils se blottissaient chacun dans de vieilles couvertures en laine brute complètement mitées et moisies, ne laissant presque rien paraître en dehors. Mais la jeune femme n’eut aucun mal à repérer que dans l’amas des trous presque naturels étaient aménagés pour pouvoir observer ce qu’il se passait dehors. Elle écarta doucement quelques pans pour montrer aux gamins qu’elle n’était pas dupe et vu leur regard, ça montrait qu’ils étaient surpris et inquiets, surpris d’être découverts aussi facilement et inquiets par ce brouillard dense à travers lequel ils ne percevaient que des sons et maintenant une jeune femme qui les avait percé à jour, étiquetés comme ils disaient dans leur jargon.
Tandis qu’elle leur parlait en chuchotant, Nadya les détailla. Ils étaient maigres, affamés, les yeux rougis par la fatigue et probablement la maladie, leurs vêtements n’étaient que des hardes à peine capables de les couvrir et ils puaient les égouts à en vomir. Non elle n’enviait pas leur situation et elle pensa que de son temps ses conditions de vie ou plutôt de survie n’étaient pas aussi mauvaises. Soudain elle repéra un mouvement, celui auquel elle s’adressait avait fait un signe avec les doigts et son comparse y avait répondu par un signe lui aussi. Si elle n’avait pas eu le temps de voir précisément le premier signe ni de le traduire, elle interpréta facilement la réponse du second. Il avait dit non. D’une voix calme, elle leur expliqua qu’elle était venue les libérer du joug du masque, plaçant ostensiblement deux-trois signes du langage de la rue, leur montrant qu’elle aussi faisait parti des coureurs, ce à quoi ils ouvrirent de grands yeux ronds d’étonnement. Celui qui avait répondu non se rapprocha et chuchota à son tour – « Z’êtes des coureurs… S’cuses m’dame… Savez c’que ça coûte d’ trahir l’ masque. On va finir l’ tête éclatée. Si on donne pas l’signal, faut nous protéger. »
Il y avait à la fois de la détermination et de la peur dans le regard des deux gosses. Ils couraient de gros risques. Si jamais ils avaient manqué à leur devoir, les voleurs n’hésiteront pas à leur faire payer assez cher, s’ils ne les rouent pas de coup jusqu’à ce que mort s’en suive, ils prendront une telle branlée qu’ils en resteront infirmes toute leur vie histoire de se rappeler qu’on ne trahit pas le Masque. Nadya le savait, depuis que cette organisation avait pris le pouvoir sur la rue et les voleurs, c’était la tyrannie, mais elle voyait tout de même les deux gamins hésiter. Les coureurs avaient aussi leur fierté et s’ils pouvaient être acteurs de leur libération contre le joug du Masque, ils en ressortiront respectés par tous les coureurs de Bourg, ce qui leur donnerait de nombreux privilèges et améliorera considérablement leurs conditions de vie : tous les coureurs leur devront des services. Les coureurs n’étaient pas des criminels, mais des miséreux qui survivaient dans la jungle urbaine. Mais ce n’’étaient pas de mauvais bougres et encore moins des assassins.
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