Ishirou, qui avait sorti sa carte, lut à haute voix le commentaire qui était inscrit en bas de la carte au trésor du capitaine Lortch Quellig. « Sur la colline à l'est de la queue du serpent au milieu de l'île… cherchez l'endroit d'où les deux crocs qui jaillissent de l'eau ne font qu'un et d'où on peut voir le soleil matinal se lever à mi-chemin entre les dames. »

Réfléchissant tout haut, il indiqua « Si on peut voir le soleil matinal se lever entre les dames, celles-ci doivent se trouver obligatoirement à l'est, non ? » Il leva un bras devant lui et demanda « De quel côté se trouve l'est ? » avant de se tourner dans la direction indiquée, le bras tendu devant lui.

« La seule chose que je vois à l'est, ce sont ces deux aiguilles rocheuses aux contours incurvés. »

Quelques jours plus tôt, Zao avait déjà résolu la première partie de "l'énigme" : il avait recherché tous les endroits à partir desquels le soleil semblait se trouver à mi-chemin entre les deux "dames" rocheuses à l'est. Cela donnait toutefois toute une ligne.

En utilisant la seconde partie du texte de la carte, Hogo suggéra de parcourir toute cette ligne jusqu'à se trouver en un endroit d'où les deux épines rocheuses du sud se confondraient… cela prit une bonne dizaine de minutes de recherche et de tâtonnement mais, finalement, le groupe repéra un endroit qui semblait correspondre aux critères précisés par le barbare.

L'emplacement ne semblait pas très différent du reste du plateau : un sol poussiéreux recouvert de hautes herbes…

Zao se mit à dégager la zone en arrachant à mains nues les herbes pour rendre le sol visible. Au bout d'une petite demi-heure de travail, il finit par repérer une zone assez large (de quasiment 3 mètres sur 3 mètres) où la terre semblait plus meuble qu'ailleurs. En croisant cette information avec le texte de la carte au trésor, il y avait fort à parier que l'on avait creusé à cet endroit. Ces "travaux" dataient sans doute de plusieurs années cependant, car une nouvelle croûte de terre avait eu le temps de se former et d'abondantes herbes avaient pu pousser.

Cela risquait de prendre assez bien de temps pour creuser, surtout que personne n'avait songé à prendre des outils au campement…

Modifié par un utilisateur lundi 15 août 2011 17:15:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quels piètres chercheurs de trésors ils faisaient, ils n'avaient même pas pris de quoi creuser le sol. Hogo regarda en direction de la forêt avant de répondre, « Si la terre est assez meuble et qu'on trouve des branches ou un morceau d'écorce assez épais et solide pour creuser, ça peut se faire. Maintenant ça fait beaucoup de si tout ça. »

Hogo essaya de se souvenir s'il avait déjà vu un arbre avec un tronc qui correspondrait à leur besoin.

Modifié par un utilisateur mardi 16 août 2011 20:52:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pendant que certains commençaient directement à creuser, Tiriji examina les alentours à la recherche d'objets qui pourraient les aider dans leurs travaux. Elle s'intéressa d'abord aux rares arbres qui poussaient sur le plateau surélevé et y préleva des morceaux d'écorce solide qui pourraient aider à extraire la terre ainsi que de solides bâtons qui allaient pouvoir servir de manches. Elle utilisa de la corde pour attacher solidement ces derniers à des éclats de pierre acérés que les explorateurs utilisèrent pour briser l'homogénéité de la terre et la rendre plus meuble.

Malgré les contributions de la gnome, ce furent quatre heures de travaux extrêmement pénibles sous un soleil qui se faisait de plus en plus chaud, sans pouvoir bénéficier de l'ombre d'un seul arbre. Jask et Ishirou participèrent également à ce pénible labeur, jusqu'à ce que les grandes chaleurs approchent et rendent tout travail impossible.

« C'est pure perte ! » s'exclama Ishirou. « Voilà plus de quatre heures que nous creusons… sans rien trouver. » C'est vrai que la fosse que les aventuriers avaient creusée faisait désormais quasiment 3 mètres de profondeur ! Tiriji avait même dû fabriquer une sorte d'échelle à partir de cordage et de morceaux de bois pour permettre aux travailleurs d'entrer et de sortir de la fosse.

Au moment où ils allaient envisager d'abandonner, l'un des coups de "pelle" révéla un morceau d'os. Cela ressemblait à un morceau d'os humain, en plus petit et en plus trapu. Encouragés pour cette découverte, les explorateurs se remirent au travail et dégagèrent un squelette tout entier positionné face contre le sol et enrobé dans les restes moisis d'une armure de cuir. Sous le squelette se trouvait une sorte de plancher en bois recouvrant toute la section de la fosse (c'est-à-dire 3 mètres sur 3 mètres). Il était difficile de savoir depuis combien de temps ce "plancher" s'était retrouvé enterré mais c'était évident qu'il avait subi les ravages du temps.

Tests possibles pour examiner les ossements : Perception, Premiers secours.

En sueur, le shoanti déclara, « Je crois bien que le capitaine avait besoin de quelqu'un pour l'aider à porter son trésor et à creuser mais il ne lui faisait guère confiance pour le reste. »

Modifié par un utilisateur mardi 16 août 2011 12:53:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Même si le trésor ne l'intéressait pas plus que ça et qu'elle ne pensait pas trouver quelque chose d'utile dans leur combat contre le fantôme, Sokiba avait participé à l'effort collectif, enlevant son armure pour être plus à l'aise et creusant avec son bouclier.

L'apparition du squelette montrait qu'ils étaient sur la bonne voie. Comme ses compagnons, elle examina attentivement - et longuement - les ossements pour tenter d'en savoir plus sur la mort de l'infortuné voyageur.

Je fais 20 sur mon jet de Premiers Secours pour un total de 27.

Il devint rapidement clair aux yeux des aventuriers que le cadavre qui reposait face contre le sol sur le plancher de bois avait appartenu à un nain. Comme certains l'avaient deviné, on pouvait voir une nette coupure dans le cuir de son armure, au niveau du dos, coupure qui correspondait à des entailles dans les côtes. Il était évident que ce nain avait été tué d'un coup de lame — un coup de sabre peut-être, vu la forme et la taille des entailles — donné dans le dos.

Grimm put en apprendre un peu plus aux explorateurs au sujet de sa race. Les nains étaient relativement rares au Garund. Les premiers nains étaient apparus sur Golarion lors de la complétion de leur célèbre "Quête du Ciel", une sorte de mandat divin ordonnant aux nains, qui vivaient alors sous terre, de se frayer un chemin vers la surface. Les nains étaient alors apparus plus ou moins simultanément à divers endroits de l'Avistan, mais pas vraiment au Garund. Cela ne voulait pas dire que cette race était entièrement inconnue dans le continent du sud… mais on les rencontrait surtout dans les lieux dotés d'exploitations minières. De nombreux nains étaient par exemple arrivés au Sargava après qu'on ait découvert de riches gisements de gemmes et de métaux précieux dans les collines proches.

Modifié par un utilisateur mardi 16 août 2011 11:04:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Attendez ! Je vais m'occuper des restes de ce malheureux. Bien que ma Foi a changé depuis mon départ du clan, je me rappelle encore assez les bases des enseignements de Torag pour fournir une sépulture descente à ce nain. »

Avec délicatesse et attention, Grimm s'occupa des restes du nain afin de lui fournir les derniers sacrement de Torag pendant que ses compagnons finissaient de s'occuper de la planche de bois.

« Oh! Torag, Protecteur des Nains
Que ton ombre bienveillante accompagne en sa dernière demeure
Ce nain, tombé traitreusement
Que son âme te rejoigne
Vers Le Ciel de nos pensées. »

• Perception (si je trouve un élément pour déterminer l'origine du nain) : 1d20+8 donne [3] + 8 = 11

Tous s'étaient arrêtés un instant à la demande de Grimm. De toutes façons, les grandes chaleurs approchaient : il était dangereux de continuer à travailler sous un tel soleil ; mieux valait aller un peu plus loin chercher l'ombre d'un arbre et le vent du large pour se rafraîchir un moment. Après avoir grignoté quelques rations et surtout bu à leur soif, les aventuriers se laissèrent gagner par la somnolence que la fatigue et les chaleurs induisaient.