Le prêtre s'avança sans rien dire. Il se pencha vers l'homme effondré, aidé par ses deux compagnons. Il était certain qu'il ne fallait pas le laisser là. Ieronymous l'observa attentivement tentant à percer les voiles de cette sombre folie qui avait emprisonné son esprit. Chagrin, fatigue, obsédante peur qui tenait aux tripes, il fallait être très fort pour rester stoïque face à toutes ses épreuves. Il se devait renaître à la raison, redevenir enfant confiant en sa déesse et retrouver ses forces. Doucement il prit les épaules de Roldare, le forçant à le regarder dans ses yeux. Avec soin le prêtre chercha ses paroles de courage au nom de la déesse Pharasma, tentant d'insuffler la confiance en lui et en ses nouveaux compagnons, désireux de l'aider malgré tout. Il leur fallait des réponses aussi, même si le prêtre se doutait que sa soeur, survivante et prisonnière, avait peut-être été enlevée pour un rituel ou un sacrifice à des fins qu'il ne voulait imaginer.

« Au nom de la très grande Déesse Pharasma, Roldare regarde son humble serviteur ! Je suis Prêtre Ieronymous et je répète au nom de Pharasma, je t'interdit de te laisser aller ainsi ! Crois-tu vraiment qu'Elle t'a abandonné ? Non Roldare, Elle nous a envoyé à toi pour t'aider toi et ta soeur. Nous sommes là ! Je t'en conjure, reprends toi. Dimira a besoin de toi maintenant.  »

Toute en haranguant Roldare d'une voix ferme mais douce, se posant en prêtre et père, Ieronymous s'efforça de lui redonner courage et coeur à se lever. Il était impensable de traîner un poids tel que lui avec eux surtout qu'il serait sujet à des réactions imprévisibles qui pourraient les mener droit à la catastrophe. Il en profita pour observer longuement le corps de l'homme, cherchant quelconque indice sur ce qui pourrait l'aider au mieux. Les blessures du corps était son domaine, mais celle de l'esprit moins. Il chercha dans sa besace de l'eau et de la nourriture, quelque chose pour lui donner un peu de vigueur et guérir au moins toute cette fatigue accumulée. Avec de nouvelles forces, peut-être que son apathie s'éloignerait un peu. Ce serait le moment idéal de trouver un elixir ...


Tente un jet de psychologie afin d'atteindre l'esprit de l'homme. Lui donne de la nourriture pour lui donner des forces. Premiers secours si il est blessé quelque part.

Sihrl ne se retrouva rapidement au bout de quelques mètres devant une nouvelle porte en bois. La lumière de la torche de Barin révéla que le bas de la porte semblait avoir été rongé sur une large part. Aucune lumière ne provenait de l'autre côté mais une drôle d'odeur sure filtrait.

Malya se rangea très rapidement à la proposition du groupe : laisser Lee garder Roldare pendant que les autres exploraient le reste de la crypte.

C'est toutefois avec un léger pincement au cœur qu'elle le laissa là. Même si elle commençait à connaitre la valeur de Lee, elle espérait qu'ils pourraient tous rentrer sain et sauf au village, Roldare y compris.

Elle rejoignit donc ses camarades qui s'étaient une nouvelle fois heurtés à une porte. L'odeur qui provenait de la pièce était un peu dérangeante. Son serpent gouta l'air de sa langue. Il pouvait avertir Malya si l'odeur représentait un danger.



Mon serpent a la capacité "odorat", je ne sais pas si cela favorise ou non une quelconque détection du type d'odeur qui vient de sous la porte, mais si il ressent le danger, il me le fera ressentir aussi je pense.

Son arme toujours en main et l'écu en avant, il alla se poster non loin du premier couloir, non sans avoir pris tout le nécessaire qui pourrait lui être utile. Il en profita pour examiner ce couloir le plus au fond possible en profitant de sa source de lumière magique.

« Voyons voir ce qu'il y a par là. »

je prends une fiole de soins et je fouille le premier couloir en sortant de la salle trois des fois que

• perception : 1d20 donne [19] = 19

Sihrl aimait l'huile. C'était souverain contre les serrures un peu grippées et pour les hommes dans le même état pour peu qu'elle fut de ricin ou de foie de morue.
Accessoirement, on pouvait brûler avec des choses aussi peu ragoutantes que des cadavres,
Lorsque derrière on énuméra ce qu'on avait trouvé dans la pièce, il se déclara candidat pour prendre une flasque du souverain liquide.
Évidemment si personne ne dévouait pour la fiole de soins, il ferait un effort. Mais il aurait préféré que Malya ou le Prêtre la prisse.
Qui soignerait Ieronymous s'il allait vraiment mal ?

Ceci étant, le skeltite était interloqué par les marques que portait la porte qui venait de l'arrêter. Elle semblait avoir été rongée dans sa partie basse.
Pouvait-on jeter un œil par en dessous pour se faire une idée de la pièce qu'elle masquait ? L'artisan l'espérait mais d'un autre côté, ne se sentait pas trop les tripes pour s'y risquer.

Néanmoins la vision de Barin si trapu, si compact qui collait son oreille poilue au panneau le rassurait.: Il avait des alliés puissants !

Par geste il essaya de signifier au Vigoureux qu'il allait tenter de regarder sous la porte. Il vérifia qu'il était toujours bien encordé et chuchota au guerrier:

– «  Tirez-moi en arrière si ça se passe mal ou si je vous signe, je vais essayer de regarder en dessous  »


J'espère qu'on peut jeter un œil sous la porte en se mettant à plat ventre, sinon il va falloir que j'édite violemment !

Avec la souplesse du renard se faufilant dans un poulailler, Sihrl se penchait pour inspecter un tantinet ce bas de porte si peu gardien des courants d'air lorsqu'il fut vigoureusement tiré en arrière par les bretelles de son sac suite à l'intervention d'une main féminine certes, mais néanmoins impérieuse.

Malya, sans doute sous le charme, l'invita même à se coucher en lui proposant sa paillasse.

Le skeltite sourit replia la paillasse et la rendit à sa propriétaire en sussurrant deux mots seulement qui n'appartenait certes pas au langage amoureux:
– «  Cube gélatineux »
Bien entendu, ce n'est pas Malya qu'il qualifiait ainsi mais le vandale qui avait abimé la porte.

Il se tourna quand même vers Barin quêtant son approbation d'un menton interrogateur. Pour lui les gelées n'étaient que des monstres chimériques auxquels ses compagnons et maîtres avaient fait allusion, mais pour un enfant des entrailles de la terre, ces abjections devaient être beaucoup plus réelles.


J'ai examiné la porte et je suppose qu'elle n'est pas découpée régulièrement, je suppose également qu'il n'y a pas de trace d'éclaboussures comme ce serait le cas avec un piège à l'acide.
Si je me vautre, de préférence pas dans l'acide, j'éditerai.
Si le MD valide il n'a qu'a effacer ce HRP

Modifié par un utilisateur mercredi 16 novembre 2011 14:07:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les aventuriers avaient pris des précautions face à cette nouvelle énigme.

Le bois avait été rongé par une substance acide et lorsque Barin y porta les doigts, une partie s'enfonça, comme s'il avait affaire à un quelconque parchemin. Le bois tomba en poussière sur plusieurs pouces.

Quelque chose avait visiblement attaqué le bois de la porte mais rien ne permettait de savoir avec précision de quoi il s'agissait. Il ne sentit aucune humidité et l'odeur légèrement piquante ne lui permettait pas de conclure.

Une chose était acquise, il n'y avait aucune lumière provenant de l'autre côté de la porte qui laissait au contraire filtrer la lumière qu'ils avaient apportée.

Le sol quant à lui ne montrait pas le moindre signe de dégradation. Après s'être couché sur la paillasse de Malya, Sihrl se rendit à l'évidence. Il ne pouvait pas discerner grand chose de l'autre côté compte tenu de l'obscurité, malgré un trou assez grand pour lui permettre de voir. Il émit une hypothèse mais même s'il avait entendu parler d'étranges créatures pouvant secréter des substances caustiques, il n'avait aucune certitude.

Barin laissa quelques instants à ses compagnons pour se préparer et ouvrit la porte.

Lorsque le nain ouvrit la porte, illuminé qu'il était de l'arrière, son ombre fut projetée dans la pièce comme celle d'un géant qu'il n'était pourtant pas.

A l'intérieur, une sorte de poussière blanche couvrait le sol et était plus particulièrement présente dans un coin. Un mouvement sur la gauche, à la limite de la trainée lumineuse de la torche attira l'attention du nain.

Il avait déjà entendu parler de bestioles capables de détruire le bois, des insectes xylophages mais n'en avait jamais vu de cette taille : Il s'agissait d'un mille pattes géant.

Décidément, cette tombe était drôlement habitée.

Modifié par un utilisateur dimanche 11 décembre 2011 08:57:10(UTC)  | Raison: Non indiquée