Phobos avait récupéré lui aussi. Il était installé le dos contre le mur de pierres froides, la main posée sur celle de Feydreyra.
La belle elfe était dans les bras musclé de l'humain, la tête posée sur son épaule.

L'avantage avec ces satanés masques c'est qu'ils n'ont pas pu se rendre compte de qui peut bien être Fey... Tant mieux... pensa-t-il.

Le rôdeur resta silencieux alors que les autres parlaient des événements de la place, comme si ce sujet ne le concernait pas...

Tout comme le nain, le razmiran était méfiant vis à vis de leur nouveau camarade. Pire, il ne pouvait pas le voir alors que le demi-elfe pouvait sans aucun problème tenter de lire ses émotions.

Fey... Tu es nos yeux... pensa-t-il en serrant légèrement la main de l'elfe.

Le nain grogna simplement son nom ne voulant guère parler il devait faire écart avec son comportement habituel :

« Madrek... »

Le nain entra dans le jeu des prêtres et répondit du tac o tac :

« Loué soit Razmir, le dieu vivant ! »

Le prêtre s'en retourne alors, laissant derrière lui un acolyte. Des bruits d'une chaise traînée se font entendre.
Evlar, le demi-elfe emprisonné avec eux demande à voix basse.
« Avez-vous la moindre idée de ce qui nous attend ? »

Calvin ne comprenait toujours pas le principe de mettre en prison de futur recrues, encore moins le fait de jeuner, mais il essayait de faire avec et de se contrôler car il savait que le stress ou la peur pouvait emballer le pouvoir qui coulait dans ses veines, et mettre le feu dans cette cellule ne serait pas un bonne idée.

Il écouta les discussions sans intervenir, il voulait rester calme et commencer à économiser ses forces, car la suite allait devenir plus dur, mais ce qu'il se demandait c'était s'il fallait vraiment attendre, et ce que le temps ne jouait pas en leur défaveur. Calvin n'en savait rien et n'osait pas demander aux autres quoi que soit de peur que quelqu'un ne les écoute. Il ferma les yeux et essaya de sentir si de la magie entrait en action prêt eux et si oui, si c'était un façon d'espionner la cellule.

Je fais une détection de la magie pour essayer de savoir si quelqu'un nous espionne grâce à un sort.

Modifié par un utilisateur dimanche 4 décembre 2011 12:24:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Jolan marchait tel un lion en cage, il semblait penser à autre chose.

« Enfin, je ne comprends pas. Nous sommes ici pour suivre leur dieu et ils nous enferment et nous affament... Qu'est-ce que cela veut dire...  »

Il ferma les yeux et prit une grande inspiration

Iomedae, aide moi !

Modifié par un modérateur mardi 6 décembre 2011 18:46:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

A peine eurent-ils échangé quelques mots qu'ils entendirent quelqu'un se lever et une chaise grincer à proximité. Puis le silence se fit.

Au bout de plusieurs heures, un acolyte se présenta en silence. Il changea la torche qui leur avait prodigué une lumière parcimonieuse et tendit à chacun un bol rempli d’eau et un morceau de pain sec en guise de déjeuner.
A chaque fois qu’il en tendait un, il prononçait la louange que chacun avait pu entendre à de multiples prononcées et reprise en choeur. « Gloire à Razmir ».

Les aventuriers s’étaient murés dans le silence, de même que leur compagnon demi-elfe.
Ils n’avaient aucun repère extérieur sur le temps qui s’écoulait à part la lumière blafarde d’une torche disposée à l’entrée de la pièce.

Modifié par un utilisateur dimanche 18 décembre 2011 16:22:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

La journée s'étira longuement. L'un des acolytes leur apporta régulièrement de l'eau et du pain et leur apporta des pots de chambre destinés à recueillir leurs besoins. Une autre torche fut allumée.

Quelque temps plus tard, l'un des prêtres habillé de noir vint l'éteindre et les bruits diffus cessèrent.

Ils finirent peu à peu par s'endormir, le ventre vide.

Après un délai impossible à déterminer, des bruits les réveillèrent. Un acolyte leur apporta leur ration et changea leurs pots de chambre, sans un mot, sans un bruit.

Le demi-elfe se mit à pleurer en silence. Madrek qui partageait sa cellule fut le premier à s'en apercevoir.

Lorsque les saanglots se firent plus forts, ils virent l'acolyte revenir puis repartir. Lorsqu'il revint, il n'était pas seul mais accompagné de trois prêtres, le premier habillé de noir et les deux autres de gris. Il leur sembla mais sans en être certain que la voix n'était pas la même que celle de celui qui les avaient accueillis plus tôt.

« Ne soyez pas tristes. Vous en finissez aujourd'hui avec la médiocrité. Ce soir, vous allez pouvoir atteindre la première marche qui mène à Razmir. Si vous vous en montrez dignes, vous pourrez espérer atteindre les suivantes et espérer rencontrer le Dieu Vivant et vivre de ses bienfaits. tant que vous n'aurez pas faits vos preuves, vous ne pourrez pas sortir d'ici mais vous serez bientôt guidés et entraînés. »

Ceux qui l'accompagnèrent, visiblement habitués à ce type de tirade répondirent en écho « Loué soit Razmir. »

Les prêtres firent demi-tour.