Le Grand Argentier de l'empire toujours victorieux et sans limite, alias Gaëlan le demi-orc, prit ensuite la parole.

« Mes chers amis, je me dois de brosser un constat plus sombre que mon éminent collègue. Aujourd'hui, Aë ne possède en propre presque aucune forme de ressource personnelle. J'ai entendu à plusieurs reprises mes amis évoquer leur envie de coloniser, d'exploiter et d'entretenir une troupe en garnison dans l'ancien fortin du Seigneur-cerf, je me sent obligé de vous exprimer que cette ambition, effectuer trop tôt, serait plus que dommageable pour notre communauté et notre royaume.

Je m'explique. A l'heure actuelle, les seules maigres sources de revenu que nous ayons sont issu de notre investissement dans l'auberge. Nous possédons encore une bonne partie des ressources gracieusement offertes part le Brévoy, mais sans une rapide et providentielle source de monnaie, nous en viendront peut-être à soutenir une communauté de vas-nu-pied.

Et ce n'est pas ce que nous voulons.

Cependant, notre "territoire", comprends de nombreuses ressources qui n'attendent que notre main pour devenir rentable.

C'est pourquoi, je vous propose de définir une ligne de conduite assez simple durant le prochain mois :

Nous finançons une échoppe ou un commerce en dur, nous investissons la mine d'or.

Pour moi, c'est l'effort le plus censé et rentable. Je ne souhaite pas faire pression, mais au rythme ou nous allons, nous seront bientôt le gouvernement fantôme le plus pauvre de tout l'avistan !  »

Modifié par un utilisateur dimanche 18 décembre 2011 21:10:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quand Aelaendlara se rassit, ce fut au tour d'Erwanez de se lever pour donner son avis, « Je suis d'accord avec Gaëlan et Aelaendlara. Pour ce mois-ci, la construction d'une échoppe est nécessaire et l'annexion des terrains où se trouvent la mine nous permettrons d'en exploiter les ressources ce qui va très vite devenir indispensable si nous voulons agrandir le royaume. Je suis aussi d'accord sur l'exploration des alentours du fortin. Il y a des dangers que nous ne pouvons pas laisser si on veut prétendre assurer la sécurité du peuple d'Aë et ceux des alentours du fortin en font partie. »

Delavilla prit la parole. « Ce n'est peut-être pas une mauvaise idée de ne pas étendre directement le royaume dans la direction des kobolds. Après tout, cela pourrait leur donner l'impression que nous les écrasons ou que nous les forçons à se plier à nos dictats. »

« Je vais poursuivre les relations avec eux, peut-être tenter de mettre en place quelques échanges de nourriture et nous verrons où tout cela nous mène. Si les relations continuent de s'améliorer, il y a de grandes chances pour que la suite se passe de manière tout à fait naturelle et qu'ils rejoignent l'Aë sans même vraiment s'en apercevoir. »

Ianto poursuivit en indiquant que le message aux trappeurs était bien passé et que ces derniers s'apprêtaient à passer les mois d'automne à chasser du loup. Il ajouta que les matières premières réclamées par Erwanez devaient arriver normalement sous quelques semaines à peine puis se tourna vers le baron pour qu'il confirme les décisions prises jusque là.

Ceux qui n'avaient pas encore vraiment pris la parole n'avaient pas grand chose à ajouter. Milès indiqua qu'il allait continuer à entraîner les troupes et à rejoindre quelques patrouilles ; a priori, il n'y avait pas (encore ?) grand chose à faire en tant que Protecteur du royaume, aucune armée étrangère menaçante. « Les loups semblent être pour l'instant la pire menace qu'Aë ait à affronter. J'assisterai donc les troupes d'Aelaendlara dans leurs missions. »

Solish Frazdo, le Magistère, n'avait lui non plus pas grand chose à faire pour l'instant : Aë n'était pas encore assez développée pour qu'on puisse penser à accorder des fonds à un musée ou à un établissement d'éducation digne de ce nom. Pour l'instant, il s'était contenté de dresser des listes reprenant les divers habitants susceptibles de pouvoir donner un coup de main le moment venu.

Il restait également en contact avec le champ de fouilles au nord-ouest des Narlmarches et tentait désormais de faire rapatrier plusieurs reliques et autres objets anciens vers Pont-Épine, en prévision de la future construction d'un musée. En attendant, les reliques iraient orner la "maison communale" où le gouvernement siégeait et où la plupart des gouvernants avaient leurs quartiers.

Finalement, Vekken Benzen, le vieux rôdeur, n'avait lui non plus rien de bien nouveau à rapporter pour l'instant. Comme il l'avait promis, il avait fait passer le message convenu aux rôdeurs ; mais il ne pouvait pas faire grand chose de plus. Avec sa jambe en moins, il aurait été difficile de partir à la chasse. Il indiqua toutefois qu'aux premiers groupes de colons, qui étaient surtout constitués d'individus cherchant à se refaire une vie ailleurs, s'étaient peu à peu ajoutés un nouveau type d'habitants : les descendants de certaines familles qui avaient habité la région et avaient dû la quitter et abandonner leurs terres à cause de l'isolation ou des menaces locales. Il précisa que ces nouveaux colons pourraient sans doute être une mine d'informations quant à la région et qu'il tendrait une oreille attentive. Il ajouta également que, selon lui, le nombre de ces colons ne feraient sans doute que grandir au fur et à mesure que les terres du sud seraient explorées et pacifiées.

Modifié par un utilisateur mercredi 21 décembre 2011 22:51:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Le plus tôt possible en ce qui me concerne!! » Dit le guerrier qui commençait à trouver le temps long à Pont Épine!

« penses tu mettre beaucoup de temps à préparer l'eau bénite? »

Les premières investigations d'Évan ne se soldèrent pas vraiment par un succès. Il fallait dire qu'il s'était surtout concentré, dans un premier temps, à accueillir les quelques halflings qui avaient répondu à ses appels et qui, d'ailleurs, se faisaient de plus en plus nombreux. Évidemment, en se concentrant sur la population halfling, il n'avait pas eu l'occasion d'entrer beaucoup en contact avec les autres colons, dont ceux que Vekken Benzen avait évoqués : ceux qui revenaient sur ces terres que leurs aïeux avaient autrefois occupées. Hors, c'était sans doute plutôt parmi ces derniers qu'il aurait pu trouver des réponses à ses questions.

La Gerboise revint très (trop ?) souvent voir Erwanez jusqu'au jour du départ. Il avait briqué son armure de cuir, brossé Sam, trois fois, acheté quatre feux grégeois, vérifié le matériel pour les campement... bref il était prêt à suivre les fondateurs d'Aë au fortin.