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Pendant les quelques jours qui suivirent la mise en place de la quarantaine du Vieux Korvosa, les aventuriers prirent du temps pour réparer leur équipement, soigner leurs blessures et se procurer de nouvelles armes et armures. Si les rêves-prémonitions du chamane-corbeau disaient vrai, ils auraient bientôt à faire face à une forte opposition, une opposition capable de faire s'abattre un terrible fléau sur une ville comme Korvosa, une opposition dont les appuis remontaient sans doute à des personnages-clefs parmi les autorités de la cité.
Certains avaient tenté de contacter Éries, la rat-garou aux yeux jaunâtres, mais sans succès. Après la destruction de la cellule de rats-garous qui avait prévu de profiter de l'épidémie pour s'en prendre aux humains, les autres lycanthropes s'étaient visiblement tapis dans les ombres et s'étaient faits discrets. Peut-être avaient-ils même quitté la ville… ou, tout simplement, peut-être s'étaient-ils juste repliés vers les profondeurs des égouts le temps que "la tempête passe".
Toujours était-il que, s'il désirait obtenir des informations sur l'ancien entrepôt qui avait été transformé en hospice, ils devraient les obtenir eux-mêmes. Ceci dit, il y avait tout de même très peu d'espoir pour que les égouts débouchent directement à l'intérieur du bâtiment : après tout, il s'était agi d'un entrepôt autrefois.
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Grigan avait mis à profit le temps passé depuis le retour du manoir des Carrowyn, pour se reposer autant que possible et se redonner un aspect plus présentable. Pour cela, il avait fait un saut dans leur nouvelle demeure, l'ancien logis d'Hungus. Il y avait récupéré quelques vêtements de rechange, ceux qu'il portait étant bon tout juste bon pour servir de chiffons. Pendant que ses compagnons vaquaient à diverses occupations, en préparation de leur prochaine expédition à l'hospice, Grigan pour se rendre utile, refit un petit tour dans ses environs, prenant le soin de ne pas s'arrêter et de ne pas trop s'approcher, pour vérifier si aucune mesure particulière n'avait été prise pour en renforcer la sécurité. Cela fait, il retourna à la forteresse pour y faire son rapport à ses amis. Au cas où....- Discrétion : 1d20+14 donne [3] + 14 = 17
- Perception : 1d20+11 donne [17] + 11 = 28
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Pendant les jours qui suivirent, le groupe retourna passer quelque temps au 3 rue Lancet, là où habitait autrefois Zellara. Grigan en profita pour faire quelques ballades dans les environs de l'entrepôt reconverti en hospice. Si près du fleuve, il était rare que les maisons soient munies de liens direct vers les égouts : les odeurs auraient été trop terribles, de même que les risques de reflux. Ils n'avaient pas pu contacter Éries pour le confirmer ceci dit.
Par contre, en repérant les lieux, Grigan se rendit compte qu'il y avait deux accès à l'ancien entrepôt. L'accès avant, celui par lequel certains de ses compagnons étaient déjà passés, correspondait à l'entrée "administrative". Il y avait là une simple porte destinée à permettre l'accès à des personnes ou à de très petits colis. L'entrée principale de l'entrepôt, elle, se trouvait de l'autre côté du bâtiment et donnait sur une allée parallèle.
Contrairement à l'entrée administrative, cette ancienne entrée principale était menue de deux très larges portails de bois qui, une fois ouverts, pouvaient permettre à des chariots entiers de pénétrer à l'intérieur. Cela semblait être le seul autre accès à l'édifice.
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Les plans avaient changé à mesures que les heures passaient et que celles-ci se transformèrent en jours et qu'il parut évident pour tous qu'Eries ne donnerait pas de nouvelles pour une raison ou pour une autre. Ce temps perdu fut toutefois mis à profit par chacun des membres du groupes pour se préparer au mieux car l'expédition qui allait venir serait sans doute décisive vu le nombre d'adversaires que les souterrains de l'ancien entrepôt des Arkona leur promettait de rencontrer selon la dernière vision chamanique de Kar'Uz. Ce temps leur permit d'acquérir du matériel à moindre coût, le nain chipa de l'ail dans les cuisines de Volshyenek et ils purent négocier en passant par le lieutenant Pérevell et les gardes dotés de talents magiques des enchantements auprès de la puissante Académie de magie de Korvosa. Les parchemins requis par les lanceurs de sorts profanes et l'armure de cuir clouté de mimétisme en revînt réparée et renforcée à la grande joie du rôdeur qui pouvait en se concentrant lui faire prendre l'apparence des habits de son choix, ce qui en faisait un déguisement d'exception qu'aurait bien convoité le nain qui avait hérité lui, d'une chemise de mailles un peu trop encombrante pour certain de ses talents de roublard. Mais qu'à cela ne tienne, il était surtout content d'avoir une meilleure protection qui était le point faible de sa défense. Le nain tenta également d'embobiner son lieutenant préféré en lui soutirant une targe de qualité trouvée dans l'entrepôt du magasinier en chef de la citadelle. Entre-temps Abbaër avait entraîné ses compagnons à droite et à gauche, il avait vendu les bijoux chez un Partagemme méfiant et couvert des pieds à la tête pour éviter de respirer les miasmes de ses rares clients encore en vie. Il avait fallu d'ailleurs marteler longtemps sa porte pour que la porte de ce bougre s'ouvre enfin. Ce qui était compréhensible le nain à sa place n'aurait même pas pris ce risque. Ils avaient récupéré leur petite fortune et vendu dans un boutique encore ouverte qui jouxtait le Theumanexus les bracelets magiques à bon prix. Il avait ensuite fallu accompagner Arlandeth au temple de Sarenraé pour acheter du matériel et le nain en profita pour questionner un prêtre sur le meilleure moyen de tuer un puissant vampire ustalavien. En plus des flasques d'eau bénite et des potions curatives il se laissa donc conseiller et acheta un parchemin pouvant en un rayon de lumière éradiquer ce genre de créature. Il l'offrit bien évidement à au prêtre dont il voulait contrairement à Sinva la putain de Calistria s'attirer les faveurs du dieu tout comme une potion d'arme magique et l'anneau laissé par Horiadoc. Arrivait maintenant le temps d'élaborer un stratagème pour s'introduire dans l'Hospice... Abbaër avait essayé de contacter certaine personne de la pègre dont il soupçonnait qu'ils travaillaient pour les Arkona et avaient des renseignements à donner. Par les temps qui couraient avec le vieux Korvosa fermé. Il doutait toutefois pouvoir obtenir quelque chose d'utile. - Test de connaissance folklore local : 1d20+5 donne [20] + 5 = 25
- Test de diplomatie pour renseignements : 1d20+6 donne [16] + 6 = 22
Modifié par un utilisateur samedi 18 février 2012 11:40:11(UTC)
| Raison: Non indiquée | |
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Au cours de ses années en tant que trafficoteur de poisons et d'autres substances illégales, Abbaër avait pu faire la connaissance de divers Korvosiens n'hésitant guère à "s'arranger avec la loi". Certains d'entre eux étaient ce qu'on appelait des "légaux", c'est-à-dire des individus qui s'acquittaient de la taxe sur la distribution de substances illégales afin de pouvoir en faire commerce librement ; d'autres, par contre, orchestraient leur marchandage de manière plus discrète. Entre ceux qui étaient venus se fournir auprès d'Abbaër et de son ancien mentor et ceux chez qui le nain avait commandé des matières premières, il était certain d'en trouver au moins un qui soit disposé à le recevoir malgré la maladie et à partager des informations avec lui.
C'est ainsi qu'il apprit les choses suivantes au sujet de l'entrepôt en question. Le bâtiment avait appartenu aux Arkona, qui s'en étaient servi comme d'un entrepôt. Selon "certaines sources", les Arkona ne faisaient pas commerce que de substances tout à fait légales et s'arrangeaient pour éviter d'avoir à payer certaines taxes d'importation et de commerce. En d'autres mots plus clairs, les Arkonas exerçaient certaines activités de contrebande. Et, selon toute probabilité, l'entrepôt en question, judicieusement placé bien à l'écart du manoir des Arkonas, devait comporter des sections secrètes où étaient stockées les marchandises à garder "hors de vue des gardes".
Un des contacts d'Abbaër indiqua qu'à un moment, une rumeur avait circulé sur le fait que l'entrepôt possédait un niveau inférieur secret et que c'était là que les marchandises de contrebande étaient cachées. Cette rumeur s'était d'ailleurs propagée à peu près au moment où l'entrepôt avait été revendu… toutefois, le temps ayant passé, il était difficile de savoir si la rumeur avait circulé avant la vente (et pouvait expliquer celle-ci) ou si elle s'était produite par la suite (mais alors, comment expliquer la vente ?)
À peu près à la même époque, il s'était également dit dans les cercles qu'Abbaër que la Garde avait été mise au courant anonymement de l'existence du niveau caché où la marchandise de contrebande… mais, visiblement, l'enquête était restée sans suite, car les Arkonas n'avaient pas été inquiétés. Bref, il y avait beaucoup de zones sombres à ce sujet.
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L'inquisiteur avait erré plusieurs heures sur les quais entre la pêcherie et la rue Lancet, mais c'est sans aucun contact qu'il s'était résigné à rentrer à la citadelle rejoindre ses autres compagnons. Il s'était à nouveau posé sur sa paillasse ressassant les diverses informations venant d’investigations, de connaissances ou de rêves prémonitoires. Il fallait à son tour qu'il recherche dans sa mémoire, ce que lui avait appris son mentor, sur les vampires, les nécromanciens ou autres manipulateurs de l'après vie !! - Con des monstres : 1d20+9 donne [12] + 9 = 21
Modifié par un utilisateur samedi 18 février 2012 22:14:03(UTC)
| Raison: Non indiquée
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Localisation : Aix-en-Provence
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Arlandeth était retourné à son temple pour acheter ce dont il pensait être indispensable. Abbaër l'avait même accompagné et avait posté une question qui lui paraissait étrange. Il lui avait tout d'abord répondu que sa présence était ce qu'il y avait de mieux pour lutter contre toute présence de morts-vivants quels qu'ils soient, mais que s'il devait en affronter un seul il valait mieux un sortilège particulièrement adapté à la lutte contre les vampires. Il vit que Abbaër acheta le dit parchemin pour une raison qu'il ignorait. On ne lui avait dit nul part qu'ils allaient affronter un vampire quelque part. Arlandeth en profita pour aller voir son supérieur et lui faire part de ses intentions. Il insista longuement sur le fait que conformément aux souhaits de son supérieur il était plus que bien accompagné. Il lui dit aussi tout ce qu'il savait sur les travaux de personnes mal intentionnées à propos du voile rouge et de l'espoir de découvrir un antidote. Son compte rendu fait il repartit avec Abbaër qui cherchait à rencontrer de vieux amis. Pendant ce temps Arlandeth alla passer son temps à la prière et au repos. Ayant enlevé tout ce qui n'était pas nécessaire de son sac il prit son temps pour ranger ses affaires correctement afin d'être sûr d'avoir tout sous la main au cas où il fallait réagir très vite à une situation donnée. Il demanda tout de même au groupe s'il était judicieux de renforcer par magie son armure si jamais ils devaient entrer dans un combat. Ne sachant pas ce qui allait être acheté par tous, il ne fit que cette proposition qu'en vue d'une option de plus pour le groupe. Arlantdeth essaya de se tenir au courant de tout ce que le groupe avait appris depuis qu'ils étaient ensemble. La quantité d'informations qu'ils avaient pu accumuler étaient importantes mais il se sentait capable de les retenir. Surtout depuis qu'Abbaër lui avait parlé de vampire.
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 Kar'Uz - Kar'Uz pestait devant les échecs pour rentrer en contact avec Eriès et les garous tout comme les informations rapportées par Abbaër. S'il y avait des souterrains pour atteindre l’entrepôt et son étage inférieur secret, ils leur étaient inconnus et ils ne pouvaient se lancer à l'aveuglette. Il passa sa mauvaise humeur sur Arlendeth, lui faisant remarque qu'en terme de chasseur de morts-vivants, les pharasmites étaient bien mieux placés, mais il présenta ses excuses bien plus tard une fois que le sang shoanti eut fini de bouillir dans ses vaines. Il tournait encore en rond lorsque Grigàn leur parla de la seconde entrée plus discrète où se livrait visiblement un trafic plus douteux. Ils avaient donc le choix : rentrer par la grande porte en jouant le grand jeu avec force de déguisements et de mensonges ou alors tenter l'infiltration par la petite prote qui était peut-être gardée mais pas ouverte au grand public et donc une fois entrés, ils pourraient peut-être voir l'envers du décor un bon bout de temps avant d'être repérés. Il n'aimait pas jouer la comédie et voulait en découdre rapidement. Il y avait forte adversité et il décrit avec précision les informations qu'ils avaient à propos de leurs ennemis avérés, aussi bien pour Arlendeth qui débarquait dans cette sombre histoire que pour Théobald qui avait rejoint le groupe peu de temps avant. « Voilà nos principaux adversaires :- Dame Andaisin : la grande prêtresse de la déesse pâle : Urgathoa. Dans mon cauchemar, je la voyais avec un corps squelettique, ce qui pouvait signifier qu'elle avait rejoint le monde de la mort-vivance selon les préceptes principaux de sa divinité.
- Docteur Reiner Davaulus : officiellement chef des médecins de la reine. Un document signé de sa main le rend coupable de complot et d'avoir détourné certains représentants de la garde, comme un capitaine qu'ils ont combattu sur le port.
- Rolth : un nécromancien qu'ils ont chassé du chemin des morts dans le cimetière de Pharasma. Il avait créé une sorte de golem de chair horrible et s'était associé à des duergars. Le nécromancien s'est enfui et leur a échappé.
- Maître vampire ustalavien : le groupe a combattu ses vampiriens dans la cave d'une fabrique de poupées. Des documents trouvés dans le bateau coulé par la garde et l'interrogatoire du capitaine défunt du navireleur a révélé que Davaulus, Dame Andaisin et le seigneur vampire Ustalavien avaient été débarqués un peu avant d'arriver sur Korvosa.
- Les Mantes Rouges : une organisation d'assassins. A priori les comploteurs se sont alloués leurs services et l'un d'eux pourrait être celui qui a assassiné le prêtre sarénite.
- Les vierges grises et les médecins de la reine : les premières sont des guerrières de la garde rapprochée de la reine dirigées par Sabina Merrin, elles s'occupent de la protection des médecins de la reine. Ces derniers sont probablement tous ou presque des fidèles d'Urgathoa. Le groupe a déjà combattu l'un d'eux sur le port lors du combat contre le capitaine félon.
J'en ai peut-être oublié d'autres, mais déjà ceux là on va les retrouver là-bas et ça va s'enchaîner sans s'arrêter. »Modifié par un utilisateur dimanche 19 février 2012 19:36:29(UTC)
| Raison: Non indiquée | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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 Fergus Fergus profita de la journée calme que le groupe s'était autorisé pour se reposer et surtout pour travailler. Depuis qu'il avait rejoint les amis d'Abbaër, il n'avait que très rarement eu l'occasion de se mettre à son laboratoire, et il trouva là l'occasion de se replonger dans ses fioles et ses produits. Cherchant dans ses papiers une recette qui lui permettrait d'aider ses compagnons dans la tâche qui allait leur faire face, il tomba sur un produit qui leur serait à coup sûr utile, au moins contre les vampires... Par chance, ce produit n'était pas très cher à produire et il n'aurait pas à puiser une fois de plus dans la caisse commune. Il s'attela immédiatement à la tâche. Il commença par se préparer un extrait qui rendrait sa concentration plus efficace lorsqu'il travaillerait, puis il effectua les dosage nécessaires pour la réalisation qu'il envisageait. Au bout de six heures de travail, il avait réalisé trois doses de blanchis d'argent. Ce produit permettrait d'enduire une arme - ou dix pointes de flèches ou de carreaux - d'une solution sèche composée d'argent qui feraient plus mal aux vampires qu'ils devraient affronter. Il termina en passant utilisant une des doses sur ses propres carreaux, fixant le blanchis au fer en passant les pointes enduites du produit à la flamme. Il montra le mode d'application à ses compagnons présents et leur proposa les deux doses qui restaient. Puis il attendit patiemment qu'Abbaër revienne des courses. Il avait commandé quatre parchemins pour compléter son livre de formules et il avait hâte de voir ce que le roublard allait lui rapporter. Une fois le nain de retour, il récupéra sa commande et s'attabla une nouvelle fois à son laboratoire. Il allait recopier ses parchemins. Il avait dû s'y reprendre à deux fois pour pourvoir comprendre correctement ce qui était écrit sur les parchemins. Seul celui permettant d'échapper à la vue d'autrui lui résista. Mais il était tout de même content de sa journée. - Artisanat (Alchimie) dose 1 : 1d20+24 donne [18] + 24 = 42
- Artisanat (Alchimie) dose 2 : 1d20+24 donne [8] + 24 = 32
- Artisanat (Alchimie) dose 3 : 1d20+24 donne [12] + 24 = 36
- Art de la magie (Détection de l'invisibilité) : 1d20+12 donne [3] + 12 = 15
- Art de la magie (Grâce féline) : 1d20+12 donne [6] + 12 = 18
- Art de la magie (Invisibilité) : 1d20+12 donne [3] + 12 = 15
- Art de la magie (Ralentissement du poison) : 1d20+12 donne [4] + 12 = 16
- Art de la magie 2 (Détection de l'invisibilité) : 1d20+12 donne [11] + 12 = 23
- Art de la magie 2 (Invisibilité) : 1d20+12 donne [1] + 12 = 13
- Art de la magie 2 (Ralentissement du poison) : 1d20+12 donne [14] + 12 = 26
Modifié par un utilisateur mardi 21 février 2012 22:55:20(UTC)
| Raison: Non indiquée
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Tout à leur préparation, Grigan avait totalement oublié qu'il possédait toujours les flèches à pointe d'argent qu'il avait récupéré après avoir affronté les Garous dans les égouts. Il n'avait guère eu l'occasion de s'en servir au manoir Carrowyn, et n'en aurait sûrement guère l'occasion par la suite, promu au rang de combattant principal du groupe. Il proposa alors aux possesseurs d'arbalètes de les leur donner. Remonter les pointes sur des carreaux avec le matériel de l'armurerie de la Forteresse ne serait qu'une formalité. 10 carreaux à pointes d'argent disponibles pour qui n'en veut 
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« Bon je pense qu'aujourd'hui on peut se lancer, notre plan n'est pas à toutes épreuve mais nous aurons sans doute la chance de pouvoir entrer discrètement et avoir l'avantage de la surprise. Je pense qu'il vaut mieux mettre ce plan à exécution lorsque le soleil sera sur le point de se coucher et qu'il n'y aura quasiment plus d'allées et venues dans l'hospice. S'il y a des gardes ce à quoi nous nous attendons, leur nombre sera fixe et il n'y aura pas de vierges grises qui pourront être autant d'adversaires supplémentaires, en train d'aller et venir continuellement pour amener des malades.
Il faudra que l'un ou les deux médecins investissent le lieu avant pour faire des repérages, savoir où se trouve le bureau et le laboratoire de Reiner Davaulus me semble indispensable pour la suite. Une fois paré, il faudra agir à la tombée de la nuit, s'ils ne s'attendent pas à être attaqués, certain de nos ennemis dormirons peut-être ou se seront délestés de leurs armures, ce qui nous fera gagner du temps.
Je récapitule : une ou deux heures de repérage pour tester les déguisements de médecins et se familiariser avec les lieux de l'intérieur. Juste avant que la nuit ne tombe, nos deux médecins entrent avec le faux malade... il ne faudra pas oublier les symboles d'Urgathoa. Si possible ils vont ouvrir discrètement un battant de la double porte pour permettre au trois derniers de rentrer dans le bâtiment. Si ce n'est pas possible il faudra que tous les autres entrent comme malades ce qui posent le problème d'arriver en armure et avec des armes. Si les manteaux des médecins peuvent dissimuler plusieurs armes facilement, je les vois mal arriver avec tout un barda d'aventuriers. L'armure de mimétisme de Grigan lui permettra d'éviter ce désagrément. Je poursuis, nous reviendront là dessus après. Donc ensuite nos faux médecins tentent de rejoindre l'endroit où se trouve Davaulus en se débarrassant, par du bluff ou de la diplomatie, les éventuels gardes sur leur chemin pour que les autres puissent les suivre. Nous mettons hors d'état de nuire le médecin de la reine, trouvons son antidote et Juan. Grau nous attendra non loin pour récupérer les deux derniers. Nous retournons à l'intérieur pour déloger nos autres ennemis par la force.
Nous partons là-dessus ? »Modifié par un utilisateur mardi 28 février 2012 00:13:56(UTC)
| Raison: Non indiquée | |
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Il s'était passé pas mal de temps, et tous dans leur coin avait ajusté leurs équipements. Mais il y avait encore la tactique à ajuster, et pour une fois l'inquisiteur semblait à cours d'idée. Grigan avait pourtant fais un topo sur l'organisation et fait une bonne description de l'intérieur de l'hospice. Mais tant qu'il ne serait pas tous à l'intérieur, les idées pourraient fusée, mais sans vraiment convaincre Théobald ! En attendant, Abbaër avait suggérer de partir le soir et cela lui convenait parfaitement. L'heure approchait, et la tension se faisait aussi sentir ! « Oui maitre nain, reste à savoir qui fera la première escouade pour entrer et ouvrir la porte de derrière, je suis partant pour faire le malade, si j'ai bien compris Maitre Fergus fera un des deux médecins ?? »Il restait encore à l'inquisiteur de confier son équipement le plus lourd à ses compagnons et se laisser maquiller pour paraitre un vrai malade! Modifié par un utilisateur lundi 27 février 2012 23:27:06(UTC)
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Arlandeth écouta le déroulement du plan proposé. Il n'eut qu'une seule réaction. « On envoie qui d'autre à l'abattoir ? Je veux bien faire un autre médecin si personne de plus qualifié ne veut se porter volontaire. Ceci dit, il va falloir trouver un bon moyen pour passer inaperçu car je suppose qu'on va être attendu. Je m'explique. D'après ce que j'entends de vos récits, depuis pas mal de temps vous mettez des bâtons dans les roues de quelques personnalités mal intentionnées. Personnalités qui devraient se trouver dans cet hospice selon vos renseignements. Mais il me semble logique de penser qu'ils se doutent que tôt ou tard nous viendront les voir, du moins pour vous. Il y a aussi le fait que, ne l'oubliez pas, ce bâtiment est la propriété de l'église de Sarenraé officiellement. Je pourrais aller faire une visite de courtoisie pour voir si les préceptes de mon ordre sont respectés. Bien sûr il me faudrait un ou deux assistants pour m'accompagner, vous voyez où je veux en venir ? C'est juste une idée supplémentaire au cas où. Autant ne pas mettre tous nos œufs dans le même panier. Je pourrais de cette manière détourner l'attention des faux médecins que nous voulons faire entrer. Qu'en dites vous ? »
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« Ce serait une bonne chose que tu fasses le second médecin si les masques ont la propriétés de dissimuler la véritable nature de ceux qui les portes peut-être pourront t-ils masquer l'aura de Sarenraé qui se dégage de toi. Pour le reste si nous n’avons pas moyen de nous introduire autrement nous n'aurons pas d'autre choix que de jouer au malade ou de se faire passer pour les représentants d'une congrégation...
Ne perdons pas plus de temps ! Mettez ces manteaux et ces foutus masques et allez faire un repérage. Nombre de gardes, de médecins, les différents accès, les appartements ou le bureau de Davaulus. Pas besoin de plus, ça ne devrait pas vous prendre plus de temps que ça. »Modifié par un utilisateur mardi 28 février 2012 21:12:38(UTC)
| Raison: Non indiquée | |
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Arlandeth se saisit d'un manteau et d'un masque. Se déguiser n'était pas vraiment ce qu'il faisait de mieux. Il était plus enclin à rester à la lumière. Mais puisqu'il fallait en passer par là, il allait tenter l'expérience. Il passa le manteau prenant soin de bien cacher chaque partie de sa personne et s'essaya à l'ajustement du masque. « Alors qu'est-ce que ça donne ? »- déguisement : 1d20+2 donne [3] + 2 = 5
- bluff éventuel : 1d20+3 donne [1] + 3 = 4
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Fergus Fergus s'essaya à son tour au déguisement. Il enfila le manteau qu'Abbaër lui avait donné puis il mit le masque sur son visage. Il ne pouvait se voir et tenta de voir par le regard de ses compagnons s'il avait une chance de donner le change ainsi grimé. Il semblait un peu plus dans son élément qu'Arlandeth mais il avait l'impression de se trouver engoncé dans ce manteau manifestement trop petit pour lui, les manches lui remontaient au milieu des avant-bras et il ne lui tombait qu'au milieu des tibias au lieu de presque toucher le sol. C'est lorsqu'il entendit un très léger craquement au niveau des épaules qu'il décida de retira le manteau. Il fallait se rendre à l'évidence, les médecins de la reine trouveraient étrange ce géant vêtu d'un manteau qui n'avait pas été taillé pour lui... Fergus retira le masque et le tendit à un autre de ses compagnons. Il était déçu, il pensait qu'il aurait pu faire un bon médecin... Il resterait alchimiste. « Bon, et bien je crois que je vais faire partie du groupe qui attendra dehors... »- Bluff : 1d20+1 donne [14] + 1 = 15
- Déguisement : 1d20+1 donne [13] + 1 = 14
Modifié par un utilisateur mercredi 29 février 2012 22:39:54(UTC)
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« Pfiouuu ! Pour Arlandeth c'est foutu aussi, on dirait un prêtre de Sarenraé qui essaye de se déguiser en médecin de la reine. Non ça va pas du tout ce qui nous limite le choix maintenant à Kar'Uz, Grigan et Théobald. Y'en a bien un qui sait jouer un peu la comédie ? Allez-on change ! Il faut qu'il y en ait au moins un qui voit si on peut ouvrir la grande porte de derrière.
Je vais vous montrer comment il faut faire tout est dans l'attitude ! Ces gars là on dirait des mantes religieuses prêtes à vous bouffer ! Faut que vous considériez les victime du Voile comme des cobbayes, vous devez constater les dégâts, voir l'évolution des bubbons et quasi vous en extasier derrière votre masque. Il faut vous mettre dans les peau de ces putains de prêtre. Vous pouvez jouer aussi à mettre et à enlever vos gants, ça fait sadique à souhait. Bien sur il faut se montrer le plus laconique possible... »- Test d'aide au déguisement pour Kar'Uz : 1d20+4 donne [5] + 4 = 9
- Test d'aide au déguisement pour Théobald : 1d20+4 donne [1] + 4 = 5
- Test d'aide au déguisement pour Grigan : 1d20+4 donne [13] + 4 = 17
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Localisation : Charente Aquatique (17)
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Kar'Uz Kar'Uz poussa un soupir à fendre une âme damnée. Le courant d'air froid qu'il exhala était digne du toucher d'un spectre. D'un air renfrogné il reprit le masque des médecin et passa le manteau, guère convaincu que s'il était ridicule sur un Fergus ayant une taille un peu supérieure à la moyenne, qu'en serait-il sur un shoanti aussi malingre soit-il - « Je n'ai pas été très convainquant en faux garde, serais-je plus inquiétant en Corbeau grimé en faux médecin ? Je prendrais l'attitude d'un charognard... »Une fois le manteau passé sur ses épaule, il s'avança d'un pas raide et conquérant et proféra de sa voix la plus glaciale - « Écartez-vous bande de larves putrides ! » - Puis prenant un ton plus "aimable" il se tourna avec raideur vers Abbaër - « Est-ce que ça te convient ? Par contre il me faut un Grigàn ou un Théobald avec moi. Si ça tourne mal, un combattant ne sera pas de trop. »- Test de Bluff : 1d20+10 donne [16] + 10 = 26
- Test de Déguisement : 1d20+4 donne [18] + 4 = 22
- Voire Intimidation si jamais : 1d20+10 donne [15] + 10 = 25
Modifié par un utilisateur jeudi 1 mars 2012 18:57:22(UTC)
| Raison: Non indiquée | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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Rang : Habitué
Inscrit le : 21/06/2010(UTC)
Messages : 6,105
Localisation : Codognan(30)
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Théobald avait laissé ses compagnons tenter de se déguiser, à son idée lui devait faire le malade, mais au vu des prestations de ses camarades, il se résigna tout comme le chaman qui lui paraissait vraiment comme un médecin ! Il fit un sourire au prêtre tout en lui prenant le masque et le manteau, puis l’enfila. Il savait qu'il avait une démarche assez spécial, sans compter son regard toujours interrogateur, mais là on ne verrait pas son visage ! Il reprit la posture qu'il avait vu sur ceux ci, quand ils les avait interpellé alors qu'ils s’apprêtaient à descendre dans les égouts, la tête haute, les épaules en arrière. « Je veux bien vous accompagner Kar'Uz, par contre vous en pensez quoi de mon déguisement !! Et mon ton si je dois parler; Laissez nous passer, et ne posez pas de question idiote, vous ne savez même pas de quoi il en retourne, allez conduisez nous à Davaulus!!! »- Déguisement : 1d20+1 donne [17] + 1 = 18
- Bluff : 1d20+7 donne [20] + 7 = 27
Modifié par un utilisateur jeudi 1 mars 2012 22:46:15(UTC)
| Raison: Non indiquée
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Rang : Lecteur
Inscrit le : 02/11/2010(UTC)
Messages : 0
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Devant l'échec de la tentative de déguisement de ses compagnons, Grigan, même si cela ne l'enchantait guère, s'y colla à son tour. Sa nouvelle armure récupérée sur l'elfe folle aiderait peut-être à la mascarade. Il se concentra sur la vision des robes des médecins de la Reine jusqu'à ce que son armure ai changé. Puis avant de mettre en place le masque, il se tourna vers Kar'Uz et Arlandeth, ceux qui maîtrisaient le mieux les Arcanes afin de leur demander : " Faut-il rester concentré en permanence sur l'aspect que l'on veut que l'armure adopte ? Je ne voudrai pas que l'enchantement cesse au mauvais moment..."- Déguisement : 1d20+1 donne [1] + 1 = 2
- Bluff : 1d20+1 donne [16] + 1 = 17
- Déguisement 2 : 1d20+1 donne [19] + 1 = 20
Était-ce parce qu'il avait pensé à autre chose ou parce qu'il ne s'était pas concentré suffisamment sur l'aspect, mais en relevant les yeux sur ses camarades, il vit tout de suite que le résultat était catastrophique. Il refit une tentative pour voir ce que cela donnerai en armure de Vierge Grise. Bien qu'une question lui viennent à l'esprit : Les Vierges avaient-elles des mots de passe pour ce reconnaître, arriverait-il à imiter la démarche d'une femme en armure, s'il devait parler, arriverait-il à camoufler sa voie de façon convaincante. Le déguisement sembla mieux fonctionner, mais les questions que s'était posé Grigan restaient en suspens. Modifié par un utilisateur dimanche 4 mars 2012 13:16:11(UTC)
| Raison: Non indiquée
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