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Offline Silk  
#1 Envoyé le : mardi 3 janvier 2012 23:47:37(UTC)
Silk
Rang : Habitué
Inscrit le : 15/11/2010(UTC)
Messages : 1,187
Voyant le convoi approcher, deux gardes sortirent d'un petit bâtiment de bois, placé juste en dehors des murs de Fort Épine. Un vieux soldat ayant manifestement perdu une main s'avança, sa main valide reposant sur la garde son épée, tandis que son compagnon restait en retrait, une lourde arbalète chargée en main. Répondant à un signe du nain, le convoi s'arrêta, et l'homme au moignon prit la parole.

Gyres

« Ah, vous voilà enfin. Content de vous voir, vous étiez censé arriver ce matin et on commençait à craindre le pire. Des soucis durant le voyage? »

Barak

« Durant le voyage? Comment voulez-vous qu'il arrive quoi que ce soit à une caravane aussi bien gardée? Les vrais soucis, ce sont ces fichus journaliers de Korvosa qui sont incapable de terminer un chargement en temps et en heure sans saloper tout le boulot... »

Le vieux soldat sourit, semblant habitué ton cassant du nain et à sa mauvaise humeur. Regardant les aventuriers, il s'adressa à eux.

« Bienvenue à Fort Épine étrangers. Je suppose que vous êtes venus répondre à l'appel de notre capitaine? Si c'est le cas, vous êtes les premiers. Vous pourrez le trouver dans le donjon. »

Sur ces paroles, il fit signe aux quatre gardes postés sur la herse, qui baissèrent leurs arbalètes et commencèrent à manœuvrer le treuil commandant l'ouverture de la lourde herse barrant l'entrée du fort. Au pas, le convoi se remit en route, pénétrant dans l'enceinte fortifiée. Rapidement, les ordres fusèrent, et les marchands se mirent au travail, déchargeant les marchandises, bientôt aidés par les habitants du fort. Une fois ses consignes données, Barak revint vers le groupe d'aventuriers.

« Nous repartons demain à l'aube. Si d'ici là, vous changez d'avis sur votre envie d'affronter les dangers du Val, vous savez ce qui vous reste à faire. Dans le cas contraire, bonne chance. »

Plantant les aventuriers, le nain retourna à ses occupations, engueulant ses employés les plus lents. A nouveau, personne ne semblait faire attention à eux, et ils se retrouvaient livrés à eux-mêmes.

Mise à jour de la carte du val: emplacement de Fort Épine.

Modifié par un utilisateur mercredi 4 janvier 2012 21:03:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Jean Dital  
#2 Envoyé le : mercredi 4 janvier 2012 22:55:11(UTC)
Jean Dital
Rang : Lecteur
Inscrit le : 30/10/2011(UTC)
Messages : 105

Maëlia

55 / 55


Le reste du voyage c'était dérouler de manière fort semblable au premier jour. Chaque membre du quatuor, ou hexuor si l'on comptait le renard et le tigre, apprenait jour après jour à mieux connaitre les compagnons qui l'accompagnerait dans les dangereuses terres du Val.

Finalement le convoie s'arrêta devant les portes de fort épine, et après un rapide entrevue avec le nain qui dirigeait la caravane les portes du fort s'ouvrirent pour laisser entré les voyageurs en sont sain.

La paladine suivant une habitude prise dés le second jour de voyage, bondit en première en dehors du chariot sans laisser le temps à quelque demi-elfe que se soit de lui proposer son aide, dans le but évident d'être la première au front si par hasard un danger guêtait au dehors.

Barak s'approcha d'eux pour leur faire ses adieux, leur laissant une dernière chance de renoncer aux dangers et aux périls du Val s'ils le désiraient. Maëlia lui sourit radieusement, le remerciant pour le tajet mais déclinant poliment sa généreuse proposition. Peut après le nain quittait le groupe pour retourner à ses occupations habituelles.

La jeune femme se tourna vers ses nouveaux amis l'air vraiment enjouée et prête pour l'aventure.

"Nous y sommes enfin, Fort épine, le point de départ de notre aventure, le lieux qui nous a appelé et réunis, allons donc voir ce capitaine avant de ne plus être les premiers."

D'un bond la Paladine se mit en route, le chemin jusqu'au donjon n'était pas long et elle parcouru la distance d'un pas rapide tant elle était impatiente de pouvoir lever ses armes contre le mal, pour le bien et la justice et pour l'avenir de cette région si malmenée. Arrivée devant la porte elle frappa rapidement trop coups sec avant de pousser les portes et d'entrer dans le donjon tout en se présentant.

"Bonjour soldats de fort épine, nous arrivons en réponse à votre appel pour porter la lumière et la paix sur ces terres. Je m'appelle Maëlia Greenwoods et j'aimerai pouvoir rencontrer votre capitaine."

Modifié par un utilisateur mercredi 4 janvier 2012 23:16:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Jenklos  
#3 Envoyé le : jeudi 5 janvier 2012 21:56:28(UTC)
Jenklos
Rang : Habitué
Inscrit le : 02/12/2011(UTC)
Messages : 77
Localisation : Arlon (Belgique)

Jenklos

48 / 48

Jenklos voyait bien qu'il avait pas été très doué dans ce début de relation avec Maelia. Une relation professionnelle, certes, mais qui avait commencé sur un quiproquo qui mettait Jenklos assez mal à l'aise. Bon, après tout il n'a passé sa vie qu'avec son maître, donc il n'a vraiment pas le tact avec les dames...

Quand enfin ils arrivèrent à Fort Epine, Jenklos se dit que ce léger malaise avec la paladine sera mis de côté pour laisser place à la quête du roi, et à sa quête personnelle. Il l'avait presque oublié et cela lui avait fait du bien, même si c'était dû à cette légère gêne.

Il sortit du chariot et observa le Fort. Grand, renforcé et bien gardé. Ca le changeait de ses campements de fortune habituels qu'il avait l'habitude de faire en plein milieu des bois avec son Maître.

Barak les salua à la manière d'un nain sympathique, c'est à dire d'abord le profit, ensuite la petite pique voulant insinuer "s'il y a des chochottes ils peuvent rentrer avec moi demain", puis un encouragement, ce qui en faisait une salutation sympathique pour un nain.

Jenklos remercia le marchand et eut juste le temps de se retourner pour voir Maelia jouer de la voix, demandant aux soldats d'aller chercher le capitaine du Fort. La connaissant elle voulait déjà en découdre avec les forces du Mal. Après tout, comme dit le proverbe, avec une paladine dans le groupe, des forces du Mal vous en ferez de la soupe.

Il se retourna vers la sorcière et le druide, ainsi que leurs compagnons à fourrure, pendant que la jeune blonde discourait sur sa présence au Fort.

"Il semblerait que notre collaboratrice ait envie de pourfendre des démons et autres créatures maléfiques au plus vite, ne trouvez-vous pas? Il est vrai qu'il est temps de s'activer un peu, ce voyage en votre compagnie, bien qu'il fut très agréable, m'a un peu adoucit par rapport à ma quête personnelle."
Nisuki/Jenklos
Que ce soit à l'arc ou à l'épée, leurs coups brillent d'une lueur mortelle.
Sa lame tranchant tous ses ennemis
Offline Gerhard  
#4 Envoyé le : vendredi 6 janvier 2012 10:19:38(UTC)
Gerhard
Rang : Habitué
Inscrit le : 19/01/2011(UTC)
Messages : 515

Kazhul

61 / 61
Le voyage jusqu'à Fort Epine s'était bien passé pour Kazhul. Il avait pu dormir à l'aise dans une des chariots et avait pu profiter des quelques breuvages alcoolisés que son compagnon marchand lui avait procurés. Mieux encore, il avait pu éviter tous ces jacassements débilitants que professaient les autres membres du voyage et avait même passé un agréable séjour, pour peu que l'on se souvienne qu'il s'effectuait en plein air, là où respirent toutes les races aux traditions et aux ouvrages de piètres qualités.

Les yeux clos, profitant d'un moment d'assoupissement relaxant, il aurait pu être de bonne humeur pour la journée, si sa transe guerrière n'avait pas été entravée par le bruit assourdissement d'une herse qu'on manipule. Bien qu'elle fasse partie d'un édifice soi-disant militaire, le simple son du mécanisme fit comprendre à Kazhul qu'il se trouvait près d'un bâtiment de mauvaise qualité, d'une construction humaine. Il entendit ensuite les quelques paroles insipides d'un humain et la réponse parfaite de son cher ami le marchand nain.

Alors que le convoi venait de franchir l'entrée du fort, il ouvrit les yeux et il prit appui avec ses pieds sur le chariot et regarda d'un œil mauvais et en tout sens ce qui allait lui pourrir sa journée. Alors que les autres semblaient se diriger vers les espaces de vie de la construction, Kazhul alla directement s'approcher un des murs de la prétendue fortification. Il l'inspecta, le toucha, le frappa, le lécha et même l'insulta. Une fois l'examen terminé, il se dirigea vers l'homme le proche, a priori celui qui les avait accueillis.

« Sont pas terribles vos murs. Vous comptez vraiment tenir une position avec ça ? Déjà que la finition est bâclée, le matériau est vraiment minable. Vous savez que c'est du bois au moins ? Ça prend feu c'truc là. Et ça se coupe aussi ! Vous comptez arrêter les assaillants en leur faisant croire que c'est la maisonnette de vos fermiers ? V'savez, on peut utiliser des pierres pour faire de bonnes constructions. On peut même les tailler et faire des murailles utiles. 'Fin, j'vois pas pourquoi je perds mon temps à vous parler de ça, vous n'y comprenez rien, z'êtes qu'un humain. »

Ne laissant aucun instant à l'homme pour placer un phrase, Kazhul s'en retourna vers le convoi, devant les yeux stupéfaits du garde. Alors que Barak s'en allait installer ses troupes, le guerrier le salua en lui souhaitant bonne chance, salut que lui rendit son comparse. Par la suite, il effectua des actions en tout point similaire à celles de la paladine.

D'un bond le guerrier se mit en route et, le chemin jusqu'au donjon n'étant pas long, il parcourut la distance d'un pas rapide tant il était impatient de pouvoir lever ses armes contre n'importe quoi, pour les richesses et l'avarice et pour l'avenir de cette région si malmenée par des constructions grotesques. Arrivé devant la porte, il la frappa rapidement d'un grand coup de pied avant d'entrer dans le donjon tout en se présentant et en poussant cette imbécile de paladine qui venait à peine d'y pénétrer.

« Salut bouseux de Fort Epine, j'arrive en réponse à votre appel pour nettoyer ces terres et recevoir vot'argent. Mon nom, c'Kazhul Hardek et je viens vous montrer comment on dératise une zone par les armes et le feu. Amenez-moi votre capitaine tout de suite ! »

Modifié par un utilisateur vendredi 6 janvier 2012 13:43:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je ne tue pas mes PJs, je les fais mystérieusement - et tout à fait arbitrairement - disparaître.
Offline jamipapy  
#5 Envoyé le : vendredi 6 janvier 2012 15:38:20(UTC)
jamipapy
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Localisation : Près de Marseille

Erban

42 / 42


Le voyage arrivait à son terme; Erban se sentait soulager d'arriver enfin à destination.
Tout le périple s'était très bien passé avec ses nouveaux compagnons.
Les deux jeunes femmes étaient agréables et le "commerçant" était assez sympathique dans l'ensemble.
Erban avait une certaine gêne lors des conversations avec eux. Ils connaissaient tant de choses de la vie, alors que lui ne connaissait finalement que la vie du camp des druides.

Lors des soirées tout au long du voyage, Erban buvait les paroles de ses compagnons. Il tentait de comprendre le plus rapidement possible les sujets de discussion pour ne pas passer pour un sot.
La journée, il repensait aux discussions et s'efforçait de décortiquer tous les sujets dans le but de réussir à suivre les futures conversations.

Heureusement pour lui, il y avait Tigrou pour le rassurer et lui apporter un peu de confiance.
Ils partaient même de temps en temps chasser ensemble en journée tout en restant près du convoi.
Ils ramenaient leurs proies ensuite pour les repas du soir.

Lors de l'arrivée à Fort Epine, les deux amis se trouvaient donc dans le dernier chariot.
Quand la caravane entra dans le fort, Erban sauta à terre et cria à Tigrou de le suivre.
Tous deux dépassèrent alors le convoi pour arriver à la hauteur des trois autres compagnons.
La paladine fila comme une flèche vers le donjon dont avait parlé Barak.
Il se tourna alors vers Maylïss et Jenklos qui venaient de descendre.
« 
Je vois qu'il y en a une de très motivée !!!
Et bien suivons la si vous voulez bien.
 »



Edit Silk: Si possible, éviter les chiffres au milieu des phrases.

Modifié par un modérateur vendredi 6 janvier 2012 16:39:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Harmonie  
#6 Envoyé le : samedi 7 janvier 2012 22:19:10(UTC)
Harmonie
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Maylïss

35 / 35
Enfin, ils étaient arrivés, non pas que le voyage lui ait semblé déplaisant, mais Maylïss n'était guère habituée à se déplacer autrement qu'a pieds, et les cahots incessants des routes mal pavées avait contribué à sa lassitude.

Aussi, une fois arrivée, c'est avec plaisir qu'elle se laissa descendre au bas du chariot, lestement. Elle sourit au druide, qui venait de s'adresser à elle:

"En effet, ceci dit, cela ne m'étonne guère, notre amie semble toujours fort pressée, que ce soit quand il s'agit de chasser les monstres, ou de prendre un bain nocturne dans un bras de rivière."

Elle rit doucement, puis s'agenouilla pour donner un morceau de viande à Héloïs.

"Tiens, tu l'as bien mérité, tu as été sage pendant tout le voyage."

Elle s'arreta un instant pour jeter un coup d'oeil autour d'elle, et un oeil désapprobateur au nain qui une fois de plus faisait étalage de son manque flagrant d'éducation. Puis, semblant se rappeler ce pourquoi ils étaient là, reporta son attention vers ses compagnons.

"En avant marche, l'aventure nous attends. Passez donc devant très cher, je vous suis."
Offline Silk  
#7 Envoyé le : samedi 7 janvier 2012 22:41:48(UTC)
Silk
Rang : Habitué
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Messages : 1,187
L'arrivée à Fort Épine semblait avoir dynamisé tout le monde, depuis l'enthousiaste paladine jusqu'au peu aimable Kazhul. Si la première se précipita hors de la place pour rejoindre le donjon, le second entreprit une analyse apparemment détaillée des défenses du fortin, tandis que le trio restant prenait son temps pour se mettre en route.

L'analyse du nain donna lieu aux mêmes conclusions que la simple observation des autres membres du groupe: Le mur d'enceinte de fort épine et les trois - sans compter celles de la porte - tours de gardes qui y prenaient place étaient essentiellement composés de bois, tout comme la majeure partie des bâtiments qui les entouraient. Sur la dizaine de construction visible, seuls le donjon - vers lequel avançait toujours Maëlia - et le sanctuaire étaient entièrement faits de pierre. Trop occupé à critiquer les défenses de la forteresse, le guerrier ne remarqua d'ailleurs pas tout de suite que même la forge était en bois, et qu'elle ne semblait utiliser que du charbon et du bois en guise de combustible.

Assez rapidement, la paladine arriva au fort proprement dit, une structure assez imposante pour un si petit avant-poste. Haut de deux étages, il comportait peu de fenêtres, et la plupart de celles-ci n'étaient que des meurtrières. Deux gardes se tenaient devant la herse qui protégeait l'entrée principale. Voyant la jeune femme arriver, il s'apprêta la saluer mais, surmotivée, ne lui en laissa pas le temps et fit une entrée fort remarquée dans la salle de garde.


« Bienvenue ma dame, nous allons faire prévenir Sire Tolgrith, il vous recevra dans un inst... »

Le garde fut interrompu dans son discours par l'entrée tout aussi remarquable, mais nettement moins enchanteresse, de Kazhul, qui venait d'ouvrir d'un coup de pied peu sympathique l'innocente porte du donjon, le tout sous les yeux incrédules des deux gardes de l'entrée qui en oublièrent leur devoir premier. Après son éclatante présentation, le garde reprit la parole

« Et bien... heu... Bienvenue également... je suppose... Comme je le disais précédemment, Sire Tolgrith vous recevra dans un instant. »

L'attente ne fut guère longue, mais permit au reste du groupe qui avançait à un rythme plus civilisé de rejoindre le duo de tête, sous les yeux à nouveau ébahis des deux gardes qui, malgré l'arrivée fracassante du nain, ne s'attendaient pas à voir débarquer un tigre accompagné d'un renard.





Le garde conduisit le groupe dans une salle de réunion au premier étage du donjon, où il leur demanda d'attendre l'arrivée de son seigneur. Des sièges en suffisance entouraient une vaste table, sur laquelle se trouvait une carte du Val Sanglant. Elle montrait la conformation générale du terrain, l'emplacement du fort, et la progression de la piste ainsi que son futur itinéraire. Une ou deux minutes après leur arrivée, sire Tolgrith entra dans la pièce. C'était un guerrier apparemment vigoureux, et probablement endurci par de nombreuses années de service en tant que Soldat. L'homme avait manifestement gagné son grade à force de travail et non pas par sa simple naissance. Il salua les aventuriers tout en déclarant:

« Salutation mes amis, Je suis heureux de voir que mon appel n'est pas resté sans réponse. Bienvenue au Val Sanglant! Je suis Gyrad Tolgrith, Seigneur de ce val, mais vous pouvez m'appeler Sire Tolgrith. Je suis chargé de dégager une route à travers ces terres, et j'espère que vous pourrez m'aider à y parvenir. Mais avant tout, commençons donc par les présentations. J'aime savoir à qui j'ai affaire, et puisque nous risquons de travailler ensemble un certain temps, autant commencer sur de bonnes bases. »

Modifié par un utilisateur samedi 7 janvier 2012 22:47:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Jean Dital  
#8 Envoyé le : dimanche 8 janvier 2012 18:15:32(UTC)
Jean Dital
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Messages : 105

Maëlia

55 / 55


Elle écoutait les soldats que fort qui lui répondait gentillement lorsqu'un être d'une impolitesse sans limite fit son entrée, déclarant clairement ses centres d'intérêts et son manque total de savoir vivre.
Maëlia était maintenant convaincue que si les nains étaient de si bon mineur, c'était tout simplement parce que les autres races avaient du les foutres sous la montagne pour ne plus avoir à les supporter et qu'ils s'étaient adaptés à leur environnement.

Mais les gardes ne semblaient pas savoir vraiment comment gérer ce genre de calamité et se contentaire de répété ce qu'ils avaient déjà dit à la Paladine.Finalement juste après l'arrivée du reste de groupe les aventuriers furent mener au premier étage du donjon, ce qui permis à la jeune femme de l'observer, de s'imprégner de son ambiance, avant d'être conduit dans un bureau. La une carte du Val était étalée sur une table centrale mais Maëlia n'eut pas le temps de l'observée précisément que le capitaine fit son entrée pour se présenter et les remercier de leur venue.


La jeune femme fit deux pas pour approcher du capitaine et lui tendre la main tout en se présentant:

"Je m'appelle Maëlia Greenwoods, je ne lève mon épée que pour le bien et la justice, pour chasser le mal et le chaos, je suis très heureuse de vous rencontrer et de participer à cette tâche pour le bien de cette région."

Après s'être présentée elle recula pour se remettre à l'endroit même ou elle se trouvait à l'entrée de Sire Tolgrith pour laisser aux autres la parole qui leur revenait. Profitant de ce moment pour observer avec attention la pièce, tout en écoutant doucement ces amis et l'expert en politesse pratiquée au fin fond des tréfonds des cavernes d'orcs se présenter.

Modifié par un utilisateur dimanche 8 janvier 2012 18:17:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline jamipapy  
#9 Envoyé le : mercredi 11 janvier 2012 11:38:41(UTC)
jamipapy
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Localisation : Près de Marseille

Erban

42 / 42


Erban suivit le reste du groupe dans le donjon.
Au fur et à mesure qu'il avançait, il voyait les gardes reculer d'un ou deux pas lorsque le jeune homme et son tigre approchaient.
Erban gardait en permanence une main sur la tête de Tigrou et le caressait pour le rassurer. Car Tigrou n'était vraiment pas dans son élément. Le moindre bruit le faisait sursauter... Erban faisait mine d'être calme mais lui non plus n'était pas très à l'aise dans cette situation.

Lorsqu'ils arrivèrent dans la salle de réunion, Erban et Tigrou restèrent proche de la porte. L'instinct de survie des deux compagnons leur suggérait de se placer la dans le cas où ils devraient fuir.
Mais après la prise de parole de sire Tolgrith suivie de celle de la jolie paladine, Erban commença à se détendre un peu. Personne ne disait mot depuis que Maëlia s'était présentée. Erban prit alors la parole à son tour.

« 
Je suis Erban et voici Tigrou mon meilleur ami.
Nous sommes ici dans le but de protéger la nature de cette région.
Je suis ici pour vous aider à rendre cette région sure tout en respectant la faune et la flore du Val Sanglant.
 »


Sur ces paroles Erban et Tigrou reculèrent vers le fond de la salle pour écouter les autres se présenter.

Modifié par un utilisateur mercredi 11 janvier 2012 11:40:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Jenklos  
#10 Envoyé le : jeudi 12 janvier 2012 17:19:47(UTC)
Jenklos
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Jenklos eut un coup de froid quand il sentit le vent que Maelyss lui fit. Il su ce que la paladine avait ressenti au début de leur voyage, et se senti vide et invisible, ou du moins insonore.

Il suivit les autres de son groupe, et dû supporter la caractère hautement désagréable du nain quand il ouvrit la bouche pour une fois de plus déverser son venin auditif, mais il su détourner son attention pour ne pas finir avec les oreilles qui saignent.

Une fois arrivé près du maître des lieux, la paladine se présenta en première, suivit du druide accompagné de son bel animal.

Arrivé à son tour, il fit de même.

"Bonjour Sire, je me nomme Jenklos, Je suis magus. Je suis ici pour vous aider dans votre tâche, et j'ai moi-même une chose à régler dans le coin, en parallèle de votre mission."

Puis il fit un pas en arrière pour laisser la place à ses deux derniers compagnons, soit Maelyss et son renard. Il ne considère pas vraiment le nain en temps que compagnon de route, mais plutôt comme parasite sensoriel qu'il devra supporter le temps de la mission, ou le temps qu'il se mette dans une situation mortelle pour lui sans possibilité de l'aider, ou malencontreusement regarder à l'opposé, cela dépendra du déroulement de la mission...
Nisuki/Jenklos
Que ce soit à l'arc ou à l'épée, leurs coups brillent d'une lueur mortelle.
Sa lame tranchant tous ses ennemis
Offline Gerhard  
#11 Envoyé le : samedi 14 janvier 2012 11:30:10(UTC)
Gerhard
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Kazhul

61 / 61
Alors que la paladine racontait les habituelles foutaises concernant la loi et l'ordre immuable des choses, que le magus commençait déjà à débiter sa vie sans intérêt et que le druide causait de cette saloperie de nature qui faisait horreur à n'importe quel être doté d'un peu de bon sens, Kazhul scrutait les recoins de ce que les humains prétendaient être un donjon. Il ne faisait aucun doute qu'un peuple sage ne donnerait pas un tel édifice si mal bâti comme demeure à qui que ce soit, même leur pire ennemi. Pourtant, la salle dans laquelle il se trouvait semblait convenir à la misérable garde d'humains qui prétendaient défendre le val, cachés comme des couards dans leur petit tas de bois pouvant s'écrouler à tout instant.

N'ayant gare pour aucune des personnes qui l'entouraient, le guerrier se curait le nez tout en balançant la tête en signe de désapprobation à chaque fois qu'un bouseux du trio druidico-paladino-magusien ouvrait sa sale bouche pour affirmer leur soit-disant volonté d'aider le Sir à la tête abrutie et aux cheveux clairement mal coiffés. Faisant preuve toutefois d'un grand acte de volonté et de générosité, Kazhul prit la peine de répondre à Tolgrith.

« Raconte pas ta vie, l'humain. Moi j'viens juste pour pourrir des trucs et récupérer de l'or. Je m'en fous de tes intentions, des bidules sur la nature, la loi et les oiseaux à la con. Tu me files de l'or et je t'éclate les saloperies de ton val près de ta cabane en bois. Mais me tiens pas responsable si il y a des bouseux qui y passent dans l'aventure, j'suis pas leur nounou. »

Voyant que la magus le dévisageait avec mépris, Kazhul lui rendit son regard et l'orienta en direction de sa fidèle épée mortelle, rappelant ainsi qui était l'homme fort de la salle à qui il valait mieux ne pas se frotter. Il en profita également pour dévisager la grosse bestiole poilue près du druide, d'un air si mauvais qu'on pouvait au final se demander qui était le véritable animal sauvage de l'assemblée.
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Offline Silk  
#12 Envoyé le : samedi 14 janvier 2012 18:09:46(UTC)
Silk
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Gyrad Tolgrith

Sire Tolgrith resta des plus calmes durant les présentations, depuis celle de l'extrêmement discrète Maylïss jusqu'au sanguin Kazhul. Il écouta avec attention ce que chacun avait à dire, rendit les poignées de mains qui lui étaient tendues, mais ne laissa rien paraître de son appréciation ou de sa désapprobation.

« Ma foi, je vois que vous formez un groupe des plus... hétéroclites. Chacun d'entre vous semble avoir des convictions bien établies, je n'ai rien contre, mais n'oubliez pas que nous sommes avant tout ici pour pacifier et apporter la civilisation dans ce val, selon les désirs du roi Arabasti. Si certains... choix... s'avèrent en conflit avec vos modes de pensée, j'attends de vous comme des autres gens sous mon commandement que vous vous rappeliez avant tout de votre mission. Ceci dit, prenez place, nous avons à discuter. »

Une fois chacun installé autour de la table, sire Tolgrith reprit la parole.

« Commençons par mettre au clair la question de votre paiement afin que le sujet soit clairement établi. Je suis un homme de parole. Toute personne qui m’aidera à domestiquer cet endroit recevra des terres, de l’or et des titres. Mon lige, le roi Arabasti, m’a permis de faire chevalier ceux qui m’aideront et de leur donner des terres dans le val. L’or viendra d’une taxe prélevée sur les marchands qui se servent de la route. Pour faire court, plus ce val sera sûr, plus
nous serons richement récompensés. Tant que vous êtes à mon service, je vous offre le gîte et le couvert et vous pouvez garder tout le butin que vous trouverez au cours de vos pérégrinations. Le quartier des visiteurs est à votre disposition, tout comme l'accès au mess des officiers. Si vous préférez une chambre individuelle, ou que l'ordinaire des soldats ne vous convient pas, je suis certain que maître Orrend, de la Carcasse du Sanglier, sera heureux d'avoir de nouveaux clients. »


Une fois la question du paiement réglée, Tolgrith récapitula brièvement les évènements ayant eu lieu durant les derniers
mois, indiquant l'évolution de la progression sur la carte se trouvant devant vous.


« Il y a quatre mois, le roi Arabasti, souverain de Korvosa a décidé de revendiquer ce val au nom de la couronne, de le civiliser et de rouvrir la route de commerce avec le sud. Je fus choisi pour accomplir cette tâche, et je partis pour le val peu de temps après, accompagné de mes soldats. Nous avons commencé par rouvrir la passe nord, avant de nous tailler un chemin au travers de la nature sauvage pour construire Fort Épine au centre de la vallée. Depuis le début, mes hommes ont travaillé durement. Grâce à eux, notre expédition a avancé à grands pas, même si à ce jour nous n’avons pas encore découvert de zones avec des ressources naturelles exploitables. A ce sujet si vous remarquez quelque chose pendant votre exploration de la vallée, venez le plus tôt possible m’en rendre compte. »

La mine de sire Tolgrith s'assombrit, et son ton devint plus morne. De toute évidence, si le début de son entreprise avait été prometteur, la suite lui avait réservé quelques mauvaises surprises.

« Devant l’ampleur du défi à relever, nous avons pris du retard sur notre calendrier. Des monstres attaquent sans cesse les ouvriers et les caravanes qui font route vers le fort. D’ailleurs, on peut dire que vous avez eu de la chance de passer sans encombre. De plus, le stock d’eau est pollué une fois par mois et les buissons de roses omniprésents rendent la surveillance et l’exploration du val atrocement lente. Dans l’espoir de remettre les choses en ordre, j’ai lancé un appel aux aventuriers en promettant de l’or, des terres et des titres à ceux qui accepteraient de m’aider. Ce qui vous amène ici, juste à temps.

Malgré nos pertes et nos ennuis croissants, la route continuait de progresser. Nous avions même commencé la construction du pont sur la rivière Froidcourant. Malheureusement, une nouvelle menace est apparue il y a deux jours: une de nos équipe de travail n'est pas rentrée. Après avoir rappelé toutes les équipes, j'ai envoyé mes éclaireurs en reconnaissance. Ils sont revenus ce matin...

Leurs découvertes sont des plus perturbantes: le camp était entièrement retourné et les huit hommes de l'équipe sont morts, le corps lardé de douzaines de petites flèches. Bien qu'il ne manquait ni matériel ni équipement, les oreilles de chacun des cadavres ont disparues, manifestement tranchées à l'aide d'un outil et non de simples griffes. Ce carnage n'étant manifestement pas la fait d'une simple bande de monstres en maraude, je préfère envoyer des gens aguerris à la recherche de ces bouchers. Votre première mission sera simple: retrouvez les responsables, réglez le problème et venez me faire un compte rendu sitôt votre tâche achevée. Les travaux sur la route et le pont sont pour l'instant arrêtés, et tant que cette affaire n'est pas éclaircie, je ne peux me risquer à perdre d'autres ouvriers.

Malheureusement, le temps joue contre nous: Nous serons demain le dix Erastus. Dans soixante jours à compter de cette date, le huit Rova, les émissaires du roi viendront dans le Val Sanglant pour vérifier que la route est effectivement ouverte. Nous devons tout faire pour que ce soit le cas.

Maintenant, si vous avez des questions? »


Calendrier mis à jour.

Modifié par un utilisateur dimanche 15 janvier 2012 14:35:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Jean Dital  
#13 Envoyé le : dimanche 15 janvier 2012 12:10:22(UTC)
Jean Dital
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Les autres membres du groupe se présentèrent à leur tour, chacun avait sa propre raison d'être la. La paladine savait qu'elle ne devait pas y porter une trop grande attention, mais elle ne peut s'empêcher de noter que le nain s'enfonçait dans son rôle par un surplus d'insultes inutiles.

Il était aussi intéressant de noter que dans son cas il n'avait pas été capable de se présenter comme il avait été demander, mais elle n'était pas assez mesquine que pour lui signaler, il avait de toute évidence une bonne centaine de trouble du à une enfance mal dirigée, ne serait ce simplement que le fait qu'il n'ait jamais grandit.

Le capitaine reprit alors la parole, et ce qu'il avait à dire était beaucoup plus gênant, malgré le calme et la politesse de ses mots, que toutes les inepties vulgaires du nain. Car l'interprétation directe de ses paroles est qu'il attendait éventuellement d'elle qu'elle agisse de manière vil, illégale, d'une quelconque façon maléfique... C'était absolument impossible; inenvisageable. Cette révélation choquante la paralysa quelque instant si bien qu'elle se retrouva debout seule lorsque tout le monde fut assis et elle du se dépêcher de sortir de ses scénarios imaginaires pour s'assoir à son tour le visage emprunt d'un beau petit teint rosé.

Le capitaine reprit la parole, expliquant clairement le mode de payement qui les attendait. Puis il décrit en détail leur mission général et leur première action précise à mener. Plus il parlait, plus la jeune femme sentait l'excitation et l'impatience le brulée, l'enflammée. Elle avait un vrai rôle à jouer dans ces lieux. Cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait plus pu honorer la voix sacrée qu'elle avait embrassée quelques années auparavant. Finalement le capitaine leur demanda s'ils avaient des questions. Surement une sorte de plaisanterie, Maëlia en avait plein qui s'étaient accumulées pendant le discours du chef du fort. Elle prit rapidement la parole.

"Oui, quelques unes. D'abord je vous remercie pour votre accueil dans votre fort mais je suppose que c'est très secondaire.

Alors mes questions. Tous d'abords sommes nous libre de notre méthode? Je veux dire pouvons nous aller à la rivière en tant qu'ouvrier, attendre qu'ils nous tombent dessus pour les renvoyer dans les Abyss, ou tout autre plan qui nous viendrait en tête. Ou devons nous suivre une procédure précise propre au fort?

Avons nous accès au matériel du fort? Vieille armure, paille, torche, .... je veux dire des choses de bases pouvant toujours servir, rien d'extravagant je vous l'assure.

Et concernant ses créatures et l'attaque dont vous avez pu prendre acte. Est ce que vous huit ouvriers étaient encore regrouper dans leur campement ou certains avaient ils réussis à s'en éloigner, Les flèches qui les perçaient venait elles d'une direction similaire ou avait elles était tirée de manière circulaire tout autour des victimes? Ha aussi, quelle était la longueur de ses flèches? étaient elle imprégnée d'un poison ou d'un paralysant?

Enfin seront nous accompagné par certains de vos hommes ou agissons nous en groupe de mercenaire isolé? "


Elle s'arrêta la. Si d'autres questions lui venait ou n'étaient pas soulevées par ses compagnons de route elle pourrait toujours reprendre la parole ultérieurement, elle avait déjà demandé l'essentiel actuel et ne voulait pas assommé trop le capitaine des le premier jour.
Offline Jenklos  
#14 Envoyé le : mardi 17 janvier 2012 18:04:26(UTC)
Jenklos
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Jenklos écouta attentivement les paroles du seigneur du fort. Il tilta sur l'attaque des ouvriers. Cela aurait-il pu être fait par la même organisation que celle qui les avait attaqué la nuit où son maître a été tué? Mais pourquoi couper les oreilles? Une manoeuvre pour intimider les soldats? Une macabre gourmandise ou encore un avis particulier pour une décoration de chambre?

Trop de questions dans la tête, mais personne qui pouvait lui donner la moindre réponse pour le moment...

Il entendit les questions de Maelia, et cela lui fit revenir à la réalité.

"Tout d'abord merci pour votre franchise.

En ce qui concerne l'attaque de vos ouvriers, avez-vous plus de détails sur le déroulement de celle-ci? Genre des traces de pas, des marques ou des signes qui pourraient nous orienter sur le type d'êtres vivants qui serait à l'origine de celle-ci? Ont-il utilisé une tactique d'attaque ou était-ce juste un assaut barbare de face sans réfléchir?

Aussi, quel est le bestiaire du Val? A quels créatures devrons-nous faire face lors du nettoyage de la région?

Et pour finir, serait-il possible de se procurer du matériel de campement? Avez-vous d'éventuelles trousses de soin ou autres qui pourraient nous être utiles lors de notre mission?"


Jenklos garda pour le moment son idée sur les agresseurs. Il pensa assez vite qu'une bande d'êtres capable de tirer de petites flèches doivent être de petites tailles. Et il a un avis précis sur des êtres de petite taille qui habiteraient le Val. Serait-ce une piste qui s'ouvrit à lui pour retrouver sa cible?

Jenklos verra bien...



HRP : je pars en vacances pendant une semaine, je ne pourrai poster qu'au plus tôt à partir de mercredi 25, c'est à dire le jour de mon retour.

Modifié par un modérateur mercredi 18 janvier 2012 18:47:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nisuki/Jenklos
Que ce soit à l'arc ou à l'épée, leurs coups brillent d'une lueur mortelle.
Sa lame tranchant tous ses ennemis
Offline jamipapy  
#15 Envoyé le : mercredi 18 janvier 2012 15:25:24(UTC)
jamipapy
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Erban

42 / 42


Après les détails donnés par Sire Tolgrith sur la tâche à réaliser par le groupe, Erban se sentait mieux.
La description de la mission n'était pas en contradiction avec la volonté d'Erban et la protection de la nature.
Certes cette route n'était pas forcément une bonne nouvelle, mais il était impossible de l'empêcher.
Le meilleur choix était donc de participer à sa construction et de sauver les espèces en les déplaçant ou en leur apprenant la cohabitation avec l'homme.
Maëlia et Jenklos avaient été très prompt à poser des questions intéressantes.
Ils avaient d'ailleurs devancé Erban à ce sujet.

« 
J'ajouterai un ou deux questions en plus si vous le permettez.
Les flèches étaient fabriquées ou naturelles ?
Ces flèches pourraient être les projectiles de sarbacanes dans le cas où elles ont été fabriquées ?
Certains de vos ouvriers connaissaient le maniement des armes ?
 »


La description de Sire Tolgrith laissait à penser que les coupables n'étaient pas des animaux ce qui rassurait Erban.
Celui-ci attendait les réponses aux questions pour affiner son analyse et surtout se préparer à partir pour la camp.
Offline Gerhard  
#16 Envoyé le : jeudi 19 janvier 2012 18:10:54(UTC)
Gerhard
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Kazhul

61 / 61
Écoutant avec grande sagesse le très important discours de Sire Rouquin quant aux divers paiements tout à fait justifiés qu'il allait recevoir, Kazhul fit la mou lorsque l'humain énuméra leur rétribution. Qu'allait-il bien pouvoir faire d'un titre pompeux de chevalerie qui n'était d'aucune valeur monétaire dans les véritables contrées, celles des peuples de la pierre ? Aussi fusse-ce naturellement qu'il commença à discuter des honoraires en application :

« Vot'histoire de chevalier, j'en ai rien à faire. Tout ce que je veux, c'est de l'or et des babioles que je pourrais refourguer à un marchand bienveillant. Alors à moins que j'puisse le passer à un d'vos culs-serrés qui croient qu'un titre compense les saloperies faites durant une vie, j'veux un bidule plus monnayable. »

Il se retourna brièvement vers le reste du groupe, regardant chacun de ses membres.

« D'ailleurs, tant qu'on en parle, j'pense pas que ce genre de types méritent vraiment des récompenses. La cruche en armure n'veut que l'ordre et faire respecter des lois à la con, le bouseux et sa grosse bestiole souhaitent protéger les animaux et la nature tandis que l'machin là-bas » - il fixa le magus avec dédain -« veut juste piller votre réserve. Et je ne parle même pas de l'espèce de femme louche dont la présence est aussi importante que le bouton sur la fesse d'un ogre. Donc mettons-nous tout de suite d'accord, je m'occupe des trésors et de l'or ; j'suppose que personne n'est contre de toute façon ? »

Pause éventuelle si quelqu'un veut ajouter quelque chose à ce passage.

Puis le guerrier écouta le reste du discours, jusqu'au passage du massacre des ouvriers. Il ne put réprimer le grand fou-rire qui montait en lui alors que le Sire terminait sa narration :

« Z'êtes marrants les humains. Vous envoyez des types sans protection faire du boulot - sans doute de mauvaise qualité, mais passons - et vous vous étonnez de pas les voir revenir ? Et tout ça parce qu'ils se sont faits chopper par des petites pointes ridicules ? Vous tiendriez pas une journée dans les mines, vous ! Le travail des nains, ça s'est de la qualité, du labeur et des problèmes réglés avec des outils finement forgés. »

Il avait sorti son épée préférée de derrière son dos.

« S'il suffit de nettoyer des bestioles avec des arcs minables pour toucher vot'argent, fallait m'appeler plus tôt. Indiquez simplement l'endroit où j'dois aller les pourrir sur une carte et j'y vais d'suite. Pas la peine de répondre aux autres conneries des machins à côté : encore des considérations totalement débiles de types qui veulent faire les malins.

J'vais éclater vos trucs, ramener leur corps découpés et prendre l'or. »


Il se leva précipitamment de sa chaise et commença à tourner les talons.

« Et pas d'embrouille, hein. J'espère que votre monnaie est de meilleur qualité que c'te cabane de défense. »

Puis il stoppa brièvement son élan.

« Et j'me coucherai dans vos quartiers de garde. J'suis certain que ça sera pas terrible, mais j'pourrai au moins vérifier votre matos moisi et apprendre quelques coups de vrai guerrier à vos gringalets ! »
Je ne tue pas mes PJs, je les fais mystérieusement - et tout à fait arbitrairement - disparaître.
thanks 1 utilisateur a remercié Gerhard pour l'utilité de ce message.
Offline jamipapy  
#17 Envoyé le : jeudi 19 janvier 2012 18:31:53(UTC)
jamipapy
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Erban

42 / 42


Erban hallucinait quant aux paroles du nain.
Plus il l'entendait parler et plus la colère montait.
Comment une personne pouvait-elle être aussi impolie.
Finalement, Erban ne put se contenir et invectiva alors le nain.

« 
Puisque tu es si fort toi le raz des pâquerettes, je resterai derrière toi durant l'expédition pour voir comment tu t'en sors dans la forêt. Car tu nous bassines avec tes cailloux mais ici on n'en a rien à faire...
Une chose est sure, tu es le plus fort pour l'impolitesse et pour cuver l'alcool.
Et pour ce qui est des récompenses je pense que chacun d'entre nous saura comment les utiliser.
 »


Tigrou sentit la colère de Erban et se plaça devant lui pour le protéger.
Le druide se mit alors en position de défense pour recevoir le cas échéant l'assaut du nain.

Modifié par un utilisateur vendredi 20 janvier 2012 05:35:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Jean Dital  
#18 Envoyé le : jeudi 19 janvier 2012 23:08:59(UTC)
Jean Dital
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Alors que la discussion était, civilisée, sensée, calme, intéressante, le nain prit la parole, inutile de s'attarder sur l'effet provoquer chez chacun des auditeurs de la créature des montagnes. Il était arrogant, impolie, irrespectueux, invivable pour toute personne doté d'une once de sensibilité.

Mais visiblement un membre du groupe avait la sensibilité un peu plus a fleur de peau que les autres et ne supporta pas cette nouvelle attaque verbale de la demi-portion, du moins dans le sens de la hauteur, et réagis de manière virulente à ses propos. Répliquant au nain avec des propos, digne hum, non la paladine ne voulait par s'attarder sur une analyse de l'attaque verbale du druide, les insultes ne devaient pas être son fort et c'était plutôt une qualité qu'un défaut. Le discours du protecteur de la nature se conclut par un positionnement stratégique de tigre devant son maitre.

Maëlia n'aimait pas vraiment la tournure des événements et se sentit soudain une montée de leadership, une envie de regrouper tout ce petit monde sous une même bannière pour le plus grand bien de cette aventure. Elle avança a côté du druide pour lui posé un baiser sur la joue.

"Tu sais que tu es mignon quand tu t'énerve, mais tu devrais apprendre a garder ton sang froid la colère te fait perdre le sens des réalités. Il est évident que de se mettre derrière un nain face à des ennemis équipés d'arc ne procure absolument aucune protection sauf si se sont des archer qui visent les tibias."

Elle fit un pas de plus vers l'avant pour s'approcher du nain, se mettant aux côtés du tigre, prenant le risque de lui caresser doucement la tête, après tout il allait être un compagnon elle devait apprendre à lui faire confiance et le moment semblait bien choisit. Elle parla alors au plus impoli des êtres vivants qu'elle avait jamais rencontré.

"Pour ma part je ne vois absolument aucun problème à ce que tu récolte tout l'or de cette campagne. Mais évidemment dans le seul cas ou tu le mérite autant que tu le prétend et que ton efficacité soit aussi grade que ton manque de politesse.

Personnellement je pense que l'on peut considéré que nous sommes tous les 7 présents pour répondre à l'appel du capitaine et que nous allons tous nous atteler à cette mission. Enfin pour le payement nous ne seront que cinq a moins qu'on ne paye les tigres et les renards mais bon ça ça ne me regarde pas.

Je propose donc qu'on considère un payement global pour les 5 personnes que nous sommes, si nous travaillons tous ensemble nous partageons le tout en 5. Et si vous, maitre nain, estimez pouvoir seul faire mieux que nous tous, alors faisons deux groupes, vous et nous autre, nous partirons ensemble travailler à la tache donnée par le capitaine tandis que vous le ferez seul, le groupe qui réalisera les meilleurs résultat empochera la somme initiale prévue pour nous 5 et l'autre groupe n'aura rien.

Dans le cas ou vous agiriez seul vous ferez a votre guise, mais si vous désirez finalement rester avec nous vous serez des notre et il vous faudra assumer les conséquences de votre propre choix en vous montrant un peu plus coopératif et moins désagréable."


Elle marqua une courte pose en ce tournant vers le capitaine pour laisser le temps au nain de parfaitement comprendre sa proposition. C'était clair soit il était avec eux soit il y allait seul.

"Évidemment je propose cela, encore faut il que sire Tolgrith et mes nouveaux amis soient d'accord."

Elle espérait avoir le soutient du capitaine, elle doutait que le nain soit assez prétentieux que pour accepter d'aller seul au risque de ne pas être payer sans avoir jamais pu vraiment être témoin des compétences des autres. Quoiqu'avec lui tout était possible. Il était tout à l'avantage de l'humain que ses mercenaires travaillent ensemble de manière plus unis. Ou agissent séparément plutôt que de se tirer sans cesse dans les pattes.

Pour elle sa proposition n'avait guère de répercutions, tant que le mal était vaincu, les titres et les terres importaient peu. Elle espérait qu'il en soit de même pour le druide si la nature était protégée. Restait à voir si Jenklos et Maylïss la soutiendrait. Mais elle préférait tout de même ajouter un dernier point pour convaincre.

"je pense qu'il est évident que de toute manière vu que tant va la cruche à l'eau qu'a la fin elle se brise, que nous ne pourrons pas investiguer ses terres sans nous entre-tuer nous même si l'on apporte pas une solution à notre manque de communication saine."
Offline Silk  
#19 Envoyé le : samedi 21 janvier 2012 23:28:22(UTC)
Silk
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Gyrad Tolgrith

Tolgrith s'interrompit un long moment après son discours afin d'écouter les questions de chacun. Voyant que Maïlyss ne semblait pas vouloir prendre la parole, et que le reste du groupe commençait à s'échauffer quelque peu, il se racla bruyamment la gorge avant de parler.

« Je m'attendais à voir apparaître des dissensions dans un groupe aussi disparate, mais j'aimerais autant qu'elles ne se règlent pas ici... Le Val est bien assez grand pour régler vos problèmes internes à l'extérieur.

Pour répondre à vos questions, vous êtes libre d'employer tous les moyens nécessaires, et je ne veux pas forcément les coupables vivants. La seule chose qui m'importe est que ce problème soit réglé au plus vite, et que les travaux sur la piste puissent reprendre. S'il vous faut du matériel, le fort devrait pouvoir vous fournir quelques objets, tant que vos demandes restent dans la limite du raisonnable. Pour le reste, voyez avec Bellar Graysalk des Marchandises Naturelles, ou avec Patrick le forgeron. J'ai quarante soldats à équiper, je ne peux pas me permettre de dilapider mes ressources. Ceci dit... je suis quelque peu déçu. J'espérais que des professionnels auraient prévu le nécessaire... »


Apparemment désappointé par la nature des autres interrogations du groupe au sujet de l'attaque, Sire Tolgrith ne le laissa pas trop remarquer, et continua à répondre, presque imperturbable.

« Concernant les détails de l'attaque, les six ouvriers et les deux soldats qui leur servaient d'escorte se sont fait surprendre dans leur campement, probablement à la faveur de la nuit. Les projectiles étaient, comme je l'ai dit, des flèches. Comme aucun mage n'a encore été assez fou pour inventer un arbre donnant des flèches en guise de fruits, on peut supposer qu'elles ont été manufacturées... Au vu de leur taille, les assaillants devaient être plutôt petits. Pour le reste... je n'étais pas sur place, pas plus que mes éclaireurs, et je vois mal comment je pourrais répondre à vos interrogations: une flèche plantée dans un cadavre ne révèle ni la provenance du tir, ni la tactique employée par le tireur, pas plus que l'adresse de son cordonnier ou l'âge sa belle-mère. »

Le chevalier réfléchit un instant avant de répondre à la suite.

« De nombreuses créatures peuplent le Val, et presque toutes sont hostiles. Vous en faire une liste exhaustive serait... long et fastidieux. Pour résumer, la créature la plus dangereuse débusquée par mes éclaireurs doit être une chimère, que nous n'avons pas réussi à abattre, les animaux les plus hostiles envers nous doivent être les ours-hiboux, qui commencent à se rapprocher dangereusement de la piste, et les créatures pensantes qui nous posent le plus de soucis sont les fées qui prennent un malin plaisir à faire mille misères à nos patrouilles.

Pour ce qui est de l'endroit où l'attaque a eu lieu, il se situe à une douzaine de kilomètres au sud, en suivant la piste. Le camp se trouve à quelques dizaine de mètres de la route. Je peux vous fournir une carte si nécessaire. »


Pour ce qui est du matériel, pas plus d'1 po par objet et pas plus de 10 po par personne.

Modifié par un utilisateur samedi 21 janvier 2012 23:33:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Gerhard  
#20 Envoyé le : lundi 23 janvier 2012 15:29:34(UTC)
Gerhard
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Kazhul

61 / 61
S'il avait été un humain, les propos tenus par la paladine et le druide auraient sans doute été longuement étudiés et rangés parmi les longues considérations qu'un aventurier standard devait envisager, aux côtés des méthodes les plus sûres pour se déplacer en terrain hostile ou encore de la meilleure façon pour tendre une embuscade à un ennemi. Heureusement pour lui, Kazhul n'était pas membre de cette stupide race qui préfère réfléchir à ses actes plutôt que de foncer dans une sanglante - mais ô combien revigorante - mêlée suicidaire. Aussi le nain passa-t-il sans un regard à côté de la femme-conserve ainsi que du tigre et de son familier. Si l'acte pouvait passer pour celui d'un rustre chez ces sales types qu'il avait dû supporter depuis Korvosa, était-ce réellement important ? Après tout, le 'groupe' semblait depuis le départ parfaitement maitriser l'art d'ignorer chacun de ses éléments, et ce sans même que Kazhul n'y participe.

Las de toutes ces discussions incessantes et totalement inutiles, Kazhul se dirigea vers la porte, bousculant au passage tout garde qui aurait eu le malheur de se trouver entre lui et la sortie, pestant contre le satané dieu qui lui avait offert un si cruel destin en l'affublant de cette ridicule compagnie. Ainsi, après plusieurs jurons si cinglants qu'ils auraient tué d'un coup n'importe quelle âme en ce lieu si elle avait pu comprendre le majestueux et ancestral langage nain dont les mots demeuraient châtiés au plus haut point, il se retourna tout de même vers le reste de la troupe, dévisageant chaque membre d'un regard rempli de sévérité et de dédain.

« Bon, vous vous ram'nez ? J'ai besoin d'appâts pour débusquer les bestioles. Avec tout le bruit que certains font » - il regarda lourdement les deux femmes - « j'suis persuadé qu'il y a moyen de débusquer le gibier. Puis dans l'pire des cas, vous pourriez distraire c'te chimère pendant que je la charcute ... »

Il devint soudainement songeur.

« Ouais, j'espère bien qu'on la verra c'te grosse bestiole ! »

Modifié par un utilisateur lundi 23 janvier 2012 22:22:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

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