Il ne courait plus à la suite de la vierge, mais la suivait de manière à ne pas la perdre de vue, il ne fallait absolument pas qu'elle se mette plus entre leur progression contre ce sanctuaire de malade.
Il se retrouva pas loin de Grigan qu'il voyait hésiter à lâcher sa flèche sur les docteurs. Et son hésitation était légitime. Il lui fit signe et lui montra la vierge que Fergus venait encore de toucher. Lui aussi était pour ne plus qu'elle les gêne. L'inquisiteur fit encore quelques pas puis mit la vierge grise dans la mire de son arbalète.



Le jeune rôdeur, avait pendant un court instant hésité à visé un des docteurs, mais voyant les réactions de ses compagnons, il n'hésita plus longtemps et redirigea son arme en direction de la miraculé des vierges grises!

Modifié par un utilisateur mardi 12 juin 2012 22:37:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Voyant que c'était plus simple qu'il l'avait initialement prévu le nain appuya sur le bouton et commença à actionner le levier pour faire descendre la cage d'ascenseur. Il lança un regard un peu inquiet à Arlandeth en espérant avoir bien estimé la situation et qu'il ne leur arrive pas de mauvais surprise dans la descente ou en arrivant en bas.

Le roublard se prépara à agir quelque fois que lui et son nouveau compagnon serait attendu.

Cette fois il n'était plus temps de jouer au médecin. Kar'Uz se redressa de toute sa hauteur et leva les bras, écartant les pans du manteau pour révéler son habit traditionnel. Les plumes noires du corbeau battaient ses flancs et sa colère était toute aussi sombre - « Sombres crétins de la déesse pâle ! Vous n'êtes même pas digne de votre foi ! Vous devriez être fiers de mourir pour elle dans l'espoir d'être relevé par son souffle divin au lieu de vous enfuir et de vous cacher comme des larves rampantes et puantes. Vous allez passer en jugement devant la Dame des Tombes et vous répondrez de vos crimes contre l'humanité ! Parce que vous vous êtes moqués éperdument de la Déesse des Morts et que vous avez répandu le Voile à travers Korvosa, votre âme comparaîtra à l'Ossuaire et vous serez condamnés à aller En Bas pour l'éternité ! »

Il psalmodia un rituel tout en désignant chacun d'eux, par deux fois celui qui se plaquait contre le mur près de la cage d'escalier et une fois vers celui qui s'était placé près des caisses pour les pousser. A chaque fois, un petit éclair sombre comme les plumes du corbeau les frappa sans pitié. Kar'Uz resta à la même place afin de voir le résultat de son sort. Mais s'il voyait l'ascenseur arriver, il crierait un avertissement à ses compagnons pour ne pas qu'ils se fassent surprendre.



Projectiles magiques (3) : 2 sur le toubib de l'ascenseur (Docteur 2) et 1 sur celui qui va aux caisses (Docteur).

Kar'Uz, sous l'effet de :
Armure de mage : durée 6H
Grâce féline : 28/ 60 rounds
Main spectrale : 28 / 60 rounds
CA 18, contact 14, surpris 14

Modifié par un utilisateur samedi 16 juin 2012 00:08:12(UTC)  | Raison: Rajout de la balise [DIT] + correction des fautes

Abbaër se tenait prêt lui aussi, il tenait fermement les deux rapières et s'il avait pu sautiller pour ne pas se refroidir après le combat du haut et rester en jambe, il l'aurait fait. Mais sans savoir comment fonctionnait ce mécanisme, il n'était guère rassuré, c'était la première fois qu'il grimpait dans un monte charge et celui-là ne semblait pas être mu par des bras humains. Il y avait sans doute une certaine magie là-dessous.

Le nain espérait aussi ne pas être attendu par de nouvelles vierges grises, si toutes étaient grimpés, ils auraient le champs libre et reprendrait le contrôle de l'hospice, en tout cas de la partie visible du complexe et ce n'était déjà pas mal car cela voulait dire que beaucoup des malheureux qui étaient en bas n'étaient plus condamnés à mourir dans d'atroces souffrances.

Le roublard était prêt à en découdre une nouvelle fois, les médecins était sa cible principale. Il attaquerait à vu.

L'inquisiteur avait vu comment Grigan était descendu au rez de chaussée, il lui emboita le pas pour se retrouver presque dans la plus grande salle aux malades, qui déjà devaient s'interroger sur leur sort futur.
En arrivant au sol il avait entendu le lourd bruit d'un corps qui s’affaisse, mais aussi c'est le visage de la femme de l'entrée qui l’intriguait le plus.

Il s'était avancé au maximum, allant au devant de la nurse. « Ne vous inquiétez pas, la situation est maintenant parfaitement sous contrôle. Nous nous sommes aperçut que ces docteurs étaient des faux, pour preuve, et il retira son masque, regardez aucune marque, allez voir par vous même sur l'un de ces docteurs, il porte la marque de la porteuse de maladie, la dame livide Urgathoa.
Ces personnes entretenaient votre maladie ».
Il s'adressait maintenant aux premiers malades qui s'étaient retourné ou mis sur les avant bras pour voir ce qu'il ce passait !! « Ne vous inquiétez pas nous allons allez chercher de nos confrères prêtres, et vous allez enfin pourvoir vraiment guérir, mais il faut être encore patient, nous ne voulons rien laisser au hasard.
Alors pour Korvosa, et voyez qu'elle ne vous a pas abandonné » !! En exprimant le nom de la citée, il avait levé le point vers le ciel !!
Pendant son discourt, même s'il avait également voulut s'adresser aux malades, il n'avait pas quitté des yeux la jeune femme qui les avait laissé rentré !

L'arrivée fortuite de Grigàn mit un terme au combat. Kar'Uz acquiesça du chef à son intention - « Bien joué... » - Toujours en évitant de prononcer des noms que des oreilles inamicales pourraient répéter. L'inquisiteur aussi était intervenu et il semblait avoir cloué le bec de l'infirmière en service, pour l'instant.

En attendant que l'ascenseur arrive enfin, Kar'Uz entra dans la pièce et regarda si le monte charge pouvait poursuivre sa descente bien plus bas. C'était sans doute par là que les médecins voulaient passer pour gagner les souterrains. Une fois renseigné, il se tourna vers la victime au sol et psalmodia un court rituel avant de se concentrer dessus (détection de la magie). Il devait faire vite. Par après, il devra réaliser les rites du voyage vers l'Ossuaire afin de s'assurer que l'âme des suivants de la déesse pâle ne revienne pas hanter le monde des mortels où il devra les chasser et les combattre.

Donc détection de la magie sur le toubib et s'il n'y a rien, je recommande son âme damnée à Pharasma.

Au bruit de ses compagnons derrière lui, il savait qu’il allait falloir rapidement décider de la suite à prendre, mais pour le moment il fallait continuer à rassurer l’infirmière ainsi que les malades. Il se rapprocha d’elle alors qu’elle allait re-remplir sa carafe d’eau. « Madame, il va nous falloir aller quérir de vrais médecins qui ne tarderont pas à venir ici, mais pour le moment, il vous faut encore nous assister pour les rassurer. Pendant que vous êtes ici, peut être pourrions-nous fermer à clef la devanture ?
Un ou deux de mes amis, vont sortir pour aller chercher justement ces docteurs, les autres vont s’occuper de ceux du premier étage, et moi je vais rester avec vous ici. Y a-t-il des malades autre part encore ?  »
Théobald attendit qu’elle lui réponde puis s’excusa pour aller voir ses compagnons. « Je reviens de suite !! »

C’est d’un pas rapide mais sans précipitation, qu’il se redirigea vers l’arrière de l’entrepôt, puis s’adressant à ses compagnons à voix basse. « Bon, pour le moment la situation est maitrisée, mais pour combien de temps ?? Arlandeth, ou Kar’Uz, un de vous pourrait prévenir pour que des vrais médecins viennent ici ?? Grigan, il faudrait que toi aussi tu sortes et que tu ailles demander à Grau et quelques de ses copains qu'ils viennent garder l’entrée, ici de l’intérieur !!
Abbaer et Fergus allez au premier et continuez de tout fouiller la haut au cas ou, pour ma part, je vais rester ici avec elle histoire qu’elle et les malades ne se sentent pas abandonnés ? »

« Vous voulez que l'on se sépare alors que ceux d'en dessous pourraient comprendre ce qui est arrivé ici et profiter de ce moment pour agir en conséquence ? Je ne sais que trop bien que la vie de ces personnes sont en danger, mais pour l'heure ils sont entre de bonnes mains. De plus, imaginez que je revienne avec des prêtres de mon temple. Comment je pourrais expliquer leur présence ici si nous rencontrons une patrouille ? Cela reviendrait à ramener les loups sur nous. Mais je n'ai pas d'autre solution à apporter. Si tout le monde est d'accord. J'irais quérir l'aide de mon temple. Mais il vous faudra me passer de moi pendant un long moment. Cela implique aussi ... »

Il parla en sourdine pour éviter que d'autres oreilles que ses compagnons proches puissent entendre.

« Qu'il faudra faire le ménage autour du bâtiment. Je doute que les gardes extérieurs soient enchantés de voir arriver ceux qui leur causent du tort si vous voyez ce que je veux dire. »

Le combat était terminé pour le moment, mais la situation n'était pas débloquée pour autant. Tout d'abord, il y avait encore ces "renforts aux sous-sols", que les docteurs avaient évoqués et dont Kar'Uz avait rêvé. Puis, tout naturellement, il y avait la question des malades.

Avec la violence de ces dernières minutes, les explorateurs ne se rendaient peut-être pas bien compte de la délicate situation politique dans laquelle ils venaient de se fourrer : en prenant littéralement d'assaut une maladerie surveillée par les Vierges Grises, ils avaient en quelque sorte violé la souveraineté de la Reine, car il était bien connu que ces combattantes enchâssées dans d'épaisses armures métalliques de la tête au pied répondaient directement à elle (ou, plus précisément, quasiment directement à elle, car elles étaient commandées par Sabina Merrin, le bras droit de la reine Iléosa).

Dans une telle situation, il était plutôt délicat de demander ouvertement de l'aide à la garde ou même à un des temples de Korvosa. Dans une ville où tout était réglé par un système de lois complexe, bureaucratique et très précis, il était peu conseillé de prendre ainsi parti contre les autorités en place. Il était en tout cas très difficile d'être certain des réponses qui allaient être données à leurs demandes d'aide. Les temples, déjà pris d'assaut et à court de bras pour répondre aux demandes des nombreux malades qui les visitaient, allaient-ils seulement pouvoir mettre à leur disposition des prêtres capables de faire quoi que ce soit pour ceux atteints du Voile Sanglant ?

Théobald, qui s'était attribué le rôle d'intermédiaire entre le groupe et la nurse constata rapidement que celle-ci était encore sous le choc et qu'il ne fallait guère attendre de sa part. À peine pourrait-elle tenter de calmer les malades pendant quelques minutes encore. Après cela, une fois que la nouvelle des combats se serait répandue, les choses risquaient de s'empirer. En effet, comme les aventuriers avaient pu le constater, bon nombre de ces malades avaient été emmenés ici de force, contre leur gré, par des patrouilles formées de Vierges grises et de docteurs royaux. S'ils apprenaient que leurs geôliers n'étaient plus là pour les surveiller, certains risquaient sans doute de tenter de saisir l'occasion pour retourner auprès de leur famille (et ainsi continuer à répandre la maladie ?). Toutefois, Théobald n'eut aucun mal à trouver plusieurs personnes apparentées parmi les quelque 60 malades qui occupaient le rez-de-chaussée.

Pendant ce temps-là, Abbaër retourna à l'étage fouiller le bureau du docteur Devaulus : autant mettre ces instants de répit à profit ! En passant dans la salle des malades, il put se rendre compte que, maintenant que le combat avait cessé, les quelque 15 victimes droguées semblaient s'être calmées… il n'avait aucune idée de combien de temps ils resteraient dans cet état cependant. Il ignora la large table centrale, dont une partie des bocaux, instruments alchimiques et documents avaient été éparpillés (voire brisés) sur le sol au cours de l'affrontement et se dirigea vers le bureau où ils avaient attaqué le docteur Devaulus par surprise.

Il jeta tout d'abord un coup d'œil rapide aux papiers qui se trouvaient sur la surface du bureau. Il s'agissait visiblement de notes résumées concernant des expériences pratiquées sur des Varisiens qui se montraient résistants, voire même immunisés, au Voile Sanglant. On y indiquait diverses observations réalisées sur des patients de ce type, où les expérimentateurs tentaient diverses hypothèses pour déterminer quels Varisiens exactement se montraient résistants, en fonction de choses aussi variées que leur couleur de peau, leur taille, leur sexe, leurs goûts alimentaires… Grâce à sa formation d'alchimiste, le nain se rendit compte rapidement que ces notes, aussi partielles soient-elles, pourraient se révéler très utiles tant à des personnes tentant de "mettre au point le Voile Sanglant en éliminant ses lacunes" qu'à celles qui chercheraient plutôt à élaborer une méthode de guérison. La plupart des notes concernant un patient se terminent par les mots "Observations terminées - transféré au laboratoire pour tests supplémentaires."

Puis Abbaër s'intéressa aux tiroirs du bureau de Devaulus. Outre divers instruments d'écriture et autres bricoles sans grand intérêt, il mit la main sur une petite pièce de bois de forme étrange. L'objet était composé de deux parties : une première, ressemblant un peu à un bouchon de bouteille de vin, mais au bout plus arrondi, et la seconde, à une sculpture en forme de croix. La taille et la forme de la croix semblait correspondre aux entailles qu'il avait aperçues plus tôt dans l'ascenseur.