lors que Grau et ses compagnons s'occupaient de surveiller les malades et de "ranger" les corps des vierges grises et des médecins tués, les aventuriers s'étaient rassemblés dans l'étroite cage de bois de l'ascenseur. L'espace était plutôt réduit, et ils durent se serrer pour tout y tenir. Puis Abbaër introduisit le bouton de Devaulus dans l'orifice en forme de croix. C'était une correspondance parfaite ! Il appuya… et avec un grincement métallique, la cage se mit en route vers les profondeurs de son puits.

La descente ne dura qu'une petite minute, mais cela sembla une éternité aux aventuriers aux aguets. Alors qu'Arlandeth priait pour que Sarenrae accorde sa faveur au groupe, Théobald rechargeait son arbalète et la tenait face à lui, prêt à tirer sur tout ennemi qui aurait la malchance d'entrer dans son champ de vision. Avec un nouveau grincement métallique, la cage s'arrêta brutalement.

Derrière le grillage de métal qui formait la porte externe de l'ascenseur, il n'y avait que des ténèbres ; aucune lumière ne semblait venir éclairer cet endroit. Aucun bruit non plus. Aucun mouvement perceptible. Le seul sens qui était titillé était l'odorat : l'endroit sentait l'humidité et le renfermé. Il y régnait également un autre fumet… la puanteur de la mort.

Arlandeth détestait le noir. Il se retrouva comme paralysé l'espace d'un instant. Il se prépara à lancer lui aussi un sortilège lui permettant d'enfin voir clair. Il savait qu'il le lancerait sur sa targe mais il attendit le signal que tout allait bien pour agir.

Modifié par un utilisateur dimanche 22 juillet 2012 17:36:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Abbaër confirma tout d'abord qu'ils semblaient être seuls dans l'endroit, ce qui permet aux lanceurs de sort de créer un peu de lumière :magique. La cage de l'ascenseur était descendu de plusieurs mètres jusqu'à arriver à l'entrée d'un vaste passage souterrain. De l'autre côté des grillages métalliques qui protégeaient l'accès au puits de l'ascenseur quand la cage n'était pas là s'étendait une grande pièce en coin.

Sur le sol en pierre, on pouvait voir d'anciennes traces correspondant à des rails menant de la cage de l'ascenseur à la double porte qui lui faisait face. Les rails en question avaient été enlevés cependant : il n'en restait plus que des marques parallèles sur le sol. Test de Connaissances (local) ou similaire possible.

Si on avait enlevé les rails du sol, on avait par contre ajouté sur les murs des plâtres décorés. Cependant, même si ceux-ci étaient clairement plus récents, les couleurs de la fresque qui les recouvrait étaient déjà affadies et passées. C'était sans aucun doute dû à l'humidité qui régnait en ces lieux. Celle-ci non plus n'était pas très étonnante : un passage souterrain dans le quartier des docks, à proximité du fleuve Jeggare, allait forcément recueillir l'humidité du cours d'eau voisin.

Une fois la lumière apparue, les aventuriers passèrent quelques instants à observer la fresque ; malgré l'effet de l'humidité, la scène représentée restait tout à fait claire : sur tous les murs s'étendait une représentation de la ville de Korvosa. Celle-ci était reconnaissable sans aucun doute à la pyramide montée d'une forteresse qui s'élevait au centre de la gigantesque fresque, à l'endroit où la double porte se trouvait.

Cependant, si les illustrations représentaient bel et bien Korvosa, c'était une ville à sang et à feu qui s'affichait tout autour des aventuriers, une ville où les rues étaient envahies d'êtres cadavériques portant sur eux les marques claires du Voile Sanglant et de squelettes qui semblaient danser parmi les malades. Dans ce décor morbide se fondaient deux portes simples, l'une au nord et l'autre au sud, ainsi que la double-porte à l'est, en face de la cage de l'ascenseur. Celle-ci correspondait à la position de Château-Korvosa mais l'édifice était flanqué de deux gigantesques créatures squelettiques serrant d'impressionnantes faux au creux de leurs phalanges.

Théobald récité une courte prière pour faire apparaître les auras magiques qui régnaient dans l'endroit. Il n'y en avait qu'une : celle-ci était située au niveau de la double-porte décorée.

Voir la battlemap.

Vêtu lui aussi d'un manteau et d'un masque de médecin, Fergus s'était enfoncé dans les profondeurs de l'hospice avec ses compagnons. Arrivé en bas, tout le monde s'était arrêté pour découvrir une vision d'horreur. Les squelettes semblaient plus vrais que nature et la scène peinte sur les murs lui donna la chair de poule. Mais profitant du fait que le comité d'accueil n'était pas présent, il profita que l'effet de surprise pouvait encore jouer pour essayer d'en profiter.

Il attrapa une fiole à sa ceinture et la vida d'un trait. Rapidement, ses yeux s'accoutumèrent à la noirceur de la salle et il sentit ses sens se développer. Comprenant ce que voulait faire le prêtre, il lui fit un signe de tête allant dans son sens, lui fit signe de se taire et se dirigea discrètement vers la porte opposée. Une fois arrivé, il y colla lui aussi son oreille.



Sens surdéveloppés : +2 Perception + vision nocturne Durée 6 minutes

Modifié par un utilisateur lundi 23 juillet 2012 23:40:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Deux de ses compagnons avait déjà pris place sur les portes pour écouter ou tenter deviner ce qui pouvait ce cacher derrière, il pu également, maintenant qu'il y avait un peu plus de lumière, voir les différentes fresques. Un frisson lui parcourut l'ensemble du dos, ce qui était sur c'est qu'il faudrait les étudier un peu plus tard, peut être que certaines scènes étaient annonciateur de leur future projet, mais cela ne lui disait rien qui vaille.
Mais pour le moment l'inquisiteur concentré sur la découverte d'une aura magique, resta figé, le regard vers celle ci de manière à tenter d'en savoir plus sur ces origines, et ce qui pouvait en découdre.

Alors qu'Arlandeth se dirigeait vers la porte nord, Fergus fit de même vers celle de l'est et Kar'Uz, vers celle du sud. Le Shoanti colla son oreille à la porte et écouta, fermant les yeux pour pouvoir mieux se concentrer… mais il ne perçut aucun bruit derrière l'huis. L'alchimiste, par contre, sembla entendre des bruits de frottements qui étaient comme atténués par une paroi supplémentaire ; il s'agissait de bruits lancinants assez difficiles à identifier. Finalement, le prêtre, lui, entendit nettement des voix ; il y avait derrière la porte plusieurs hommes qui semblaient discuter. Arlandeth ne parvint toutefois pas à savoir combien exactement, ni à comprendre ce qu'ils disaient.

Pendant ce temps-là, l'inquisiteur examinait l'aura magique qu'il avait aperçue plus tôt sur la porte aux deux squelettes. Il en scruta les filets, les méandres et les volutes que le sort avait rendues apparentes, mais sans succès. Impossible pour lui de dire s'il s'agissait d'un enchantement de protection contre les ravages du temps ou d'une magie plus dangereuse…

En traversant la pièce du nord au sud, Kar'Uz avait généré un tintamarre incroyable. Il n'aurait pas fait mieux s'il avait entamé un rituel en rythmant le chant et la danse avec son tam-tam de cérémonie. Poussant un soupir à chaque fois qu'il faisait un pas, il parvint toutefois à la porte pour constater de l'autre côté l'absence total de bruit... Contrairement à lui ! Lorsqu'Arlandeth en eut fini avec son langage des signes, à son tour il leva la main pour attirer l'attention du groupe et lorsqu'il l'obtint il leur montra la porte puis fit un geste du doigt comme s'il enjambait l'obstacle - de l'autre côté - puis il montra ses oreilles et fit non de la tête - je n'entends rien. Il n'était pas versé dans le langage des signes, plus dans les signaux de fumée pour les communications silencieuses à grand distance, mais ses gestes étaient pour le moins assez explicite.

Abbaër se dirigea vers la porte qu'on lui montrait et qui aurait peut-être besoin d'un crochetage. Discrètement il y chercha une serrure tout en écoutant ce qui pouvait se passer derrière et essaya de voir par le trou de la serrure si toutefois il y en avait une. Il alerta ses compagnons par des signes pour qu'ils se rapprochent car il allait essayer de la pousser. Il y avait des chances qu'ils soient repérés avec les bruits de l'ascenceur par ceux qui étaient là mais s'ils ne bougeaient pas c'est qu'ils ne pensaient pas qu'il puisse y avoir des intrus. Si le nain n'arrivait pas à ouvrir il utiliserait ses outils avec discrétion mais se tiendrait prêt à bondir en arrière pour laisser la place aux autres.

Abbaër lança un bref coup d'oeil à la fresque le plan de la déesse des maladies se dessinaient ici, il était clair que son but était de faire régner la mort et la souffrance à Korvosa, si les cultes démoniaques étaient appréciés en ville dans les hautes sphères et surtout parmi les lanceurs de sorts, il était évident que ces derniers ne laisseraient jamais les vivants disparaître au profit des morts... En tout cas il l'espérait !

• Test de perception : 1d20+10 donne [7] + 10 = 17
• Test de discrétion : 1d20+9 donne [20] + 9 = 29
• Test de crochetage : 1d20+14 donne [12] + 14 = 26

Grigan sortit son arc et prépara quatre flèches, il banda ce dernier et s'apprêta à tirer en combinant ses deux premier traits, s'il percevait un ennemi dès que son compagnon nain aurait dévoilé ce qu'il y avait derrière cette porte. Médecin de la reine, prêtre d'Urgathoa, assassins de la mante, vierges grises ou tout autre monstruosité, il ne ferait pas différence. Ils avaient choisi leur camps et ce n'était pas le sien et ceux qui se trouvaient là n'auraient aucune pitié pour lui. Grigan changerait de cible une fois seulement qu'il aurait vu son adversaire au sol.

• Test d'initiative de Grigan : 1d20+6 donne [18] + 6 = 24
  
• Test de perception : 1d20+13 donne [1] + 13 = 14
  
• Jet d'attaque arc long composite si round de surprise : 1d20+11 donne [3] + 11 = 14
  
• Dégâts potentiels : 1d8+3 donne [3] + 3 = 6
  
• Jet d'attaque à outrance feu nourri arc long composite : 1d20+11 donne [4] + 11 = 15
  
• Dégâts potentiels : 2d8+6 donne [10] + 6 = 16
  
• Jet d'attaque à outrance arc long composite : 1d20+6 donne [18] + 6 = 24
  
• Dégâts potentiels : 1d8+3 donne [5] + 3 = 8

+2 milieu urbain ajouté pour initiative et perception.
+1 tir à bout portant déjà ajouté.
+2 à la perception, à l'attaque et aux dégâts si humain, +4 si mort-vivant pas ajoutés.

Modifié par un utilisateur jeudi 26 juillet 2012 21:50:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Abbaër fit signe à ses compagnons pour qu'ils comprennent qu'il allait ouvrir la porte et qu'il fallait qu'ils se mettent en position et se préparent au combat. Le nain 'avait pas besoin de sortir ses crochets la porte n'était pas fermée et avec trois doigts posés sur la poignée, sans lâcher la rapière de Davaulus, le roublard allait l'ouvrir à la volée pour permettre à Grigan qui mettait déjà en joue un hypothétique adversaire derrière cette dernière d'ouvrir les hostilités avant que leurs ennemis n'aient le temps de dire ouf ! Du doigt Abbaër fit signe à Théobald de mettre un genou à terre, car il ne fallait pas quelqu’un entre dans la ligne de mire de l'archer qui était capable de prouesse depuis qu'il avait récupéré le magnifique arc de Vérik Vancaskerkin après que ce dernier l'eut laissé pour mort.

En effet, dans le but de monter peut-être un jour un des hippogriffes de la Compagnie du Sable, le tirailleur ne ménageait pas son temps d'entraînement avec cette arme. Le nain se décala sur sa gauche et soudainement ouvrit la porte pour surprendre un groupe de médecins. Grigan envoya sa première flèche sur le plus proche.

Pas de côté en D9 et ouverture de la porte.

Modifié par un utilisateur jeudi 26 juillet 2012 22:14:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le signe de Abbaër ne trompait pas il fallait se préparer au combat. L'inquisiteur fit un pas vers la porte puis du menton, fit signe au nain de se mettre de l'autre coté. Il laissa pendre son arbalète, puis dégaina son épée.

Déplacement en F9