Andreï était sceptique sur la stratégie adoptée. Il aurait voulu sauter sur un des chevaux et de suite aller à la recherche du camp des bandits , mais le groupe ne semblait pas être prêt pour repartir, c'était normal ils avaient été éprouvés par ce premier affrontement.

« C'est une bonne chose d'avoir récupéré ces chevaux, cela facilitera notre exploration des lieux. Je veux bien prendre l'arc , même si ce n'est pas ma spécialité, cela me permettra de pouvoir atteindre des ennemis à distance.
Sinon il faudrait réparer les catapultes, et je pense aussi que dorénavant tant que les hommes promis par Brevoy ne sont pas arrivés , il faudra être vigilant.

Je me propose de commencer à explorer les environs du camp à direction du Nalmarches, à partir de demain. Aujourd'hui nous devons enterrer les corps des brigands aider Oleg pour le toit et faire un inventaire de ce qu'ils nous faut pour réparer les catapultes. »

Allister sourit en entendant les dernières phrases d'Oleg Vous voyez bien que la civilisation a du bon...

Prenant l'une des épées courtes récupérées sur l'un des bandits, il la soupesa et la compara à sa dague. Elle pourrait sûrement être d'une utilité plus grande que sa dague, même si son poids pouvait l'handicaper quelque peu. Mais en laissant quelques affaires dans le fortin, il pourrait se délester du poids superflu et rééquilibrerait ses charges. Dans le tas qui avait été fait, il récupéra aussi quelques flèches. Cela nous sera toujours utile. C'est que ça file vite ces petites choses là. De même que pour ses affaires, il conserverait un stock à disposition ici et ne prendrait sur lui que le strict minimum pour la campagne d'exploration en cours.

Il s'intéressa ensuite aux interventions des uns et des autres. Il semblait partagé entre les idées émises par Andreï et pas Gaëlan. D'un côté, il était peut-être plus sûr de participer à la reconstruction du fortin et à la remise en état des catapultes, qui permettraient de tenir éloigné les brigands. De l'autre, il était poussé par son envie de découvrir enfin cette région et de commencer leur tâche première qui était de cartographier l'endroit. Et chez lui, l'appel de la nouveauté était trop fort, sûrement une résurgence de son ancien métier. Il s'approcha donc de Gaëlan et approuva son idée. Il lui fallait juste récupérer son matériel d'écriture pour pouvoir commencer à dessiner ses plans et ses cartes.

Modifié par un modérateur lundi 12 avril 2010 15:50:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Oleg grogna quand Andréï parla de réparer les catapultes. « Ces vieux machins-là sont là depuis des années ... elles datent d'avant que je n'arrive ici. Je ne sais pas s'il y a moyen de les réparer ... mais je n'ai pas l'impression non plus qu'elles seraient très utiles contre des bandits. C'est pas comme s'ils venaient avec des armées faciles à viser. Puis j'suppose que c'est pas évident à manier, ces armes-là. »

Mais, quoi qu'il en soit, le sujet fut remis à plus tard, car tous semblaient d'accord pour explorer les environs du comptoir aujourd'hui. Les terres environnantes étaient en grande partie des prairies de relief assez plat. Cela permettait non seulement de voyager vite, mais aussi de voir au loin et donc de cartographier rapidement. Il ne fallait pas parcourir plus de 5 kilomètres vers le sud-ouest pour arriver à l'orée de la forêt des Narlmarches. Vers le sud, les plaines s'étendaient un peu plus loin, mais on atteignait bientôt les premiers arbres aussi.

Carte d'exploration mise à jour.



À peine les explorateurs eurent-ils atteint l'orée du bois qu'ils aperçurent une petite famille de sangliers, un mâle, une femelle et deux jeunes aux dires d'Aelaendlara. C'était une bonne occasion d'agrémenter le repas du soir au comptoir. Cependant, cela voulait dire abandonner la piste des bandits : il fallait faire un choix entre pourchasser un des sangliers (réussite automatique) et tenter de continuer à suivre la piste des bandits (jet de Survie DD 15 [sol ferme] - 2 [7 chevaux] - 1 [taille G] = DD 12)

Modifié par un utilisateur lundi 12 avril 2010 16:11:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Andreï était fier sur son cheval, il l'avait gagné à la force de son épée et cela le rendait encore plus fier. Les seigneurs-épéistes pouvait compter sur lui. Il était aussi content de voir que le groupe l'avait suivit quand il avait décidé de suivre la piste des voleurs.

Aelaendlara avait suivit la piste, en même temps Allister cartographiait les régions inconnues traversées par le groupe. Et Lui Andreï restait en alerte, surement que mille dangers étaient cachés dans chaque fourré de cette région inhospitalière.

Il fut déçu quand Aelaendlara leur dit qu'une famille de sanglier avait croisé leur route. Comme son compagnon de petit taille, ils devaient retrouver, au plus vite, ces brigands, pour leur faire payer leurs méfaits.

« Je suis d'accord avec Evan. » proclama-t-il « Nous sommes là pour chasser du gibier plus dangereux que de vulgaire cochon sauvage. »

Tout le monde semblait s'accorder sur le fait que l'ordre du jour n'était pas à la préparation du menu du soir, mais bel et bien à l'objectif qu'ils s'étaient fixé en quittant le comptoir : retrouver le campement que les brigands avaient monté pour passer la nuit avant de s'avancer vers leur funeste sort.

Allister se baissa sur l'encolure de son cheval et inspecta les traces qu'ils avaient repérés. Il ne pensait pas qu'il pourrait trouver seul le chemin à prendre, mais au moins il pourrait essayer d'aider les pisteurs à faire leur travail en leur faisant part de ses observations.

Modifié par un utilisateur lundi 12 avril 2010 19:00:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les explorateurs laissèrent donc la petite famille de sangliers s'éloigner et choisirent de suivre les traces des bandits. Ces derniers n'ayant pas vraiment tenté de camoufler leurs traces, la tâche était plutôt facile. Comme Oleg et Svetlana l'avaient indiqué, les bandits ne s'étaient pas douté le moins du monde que ceux du Comptoir commercial pourraient leur présenter la moindre résistance.

Après plusieurs heures de recherche, ils aboutirent à un petit camp abandonné à la lisière de la forêt, situé au sud du comptoir d'Oleg. En ligne droite et à bonne vitesse, un cavalier pouvait sans doute parcourir la distance en une bonne heure. Il y avait donc de grandes chances que ce soit là que les bandits aient passé la nuit avant de repartir à l'aube vers le nord. Il ne restait plus guère que les cendres froides d'un feu de bois, les restes d'un repas et de nombreuses traces de bottes et de sabots.

Tout occupé qu'était La Gerboise à fouiller le camp provisoire des brigands, il ne vit pas le regard sombre que lui jeta Aelaendlara quand il l'appela par le surnom que son cousin s'obstinait à lui donner. Allister, passe encore, c'est mon cousin...