l ne leur fallut pas attendre plus d'une petite demi-heure après le lever du soleil pour qu'ils aperçoivent un groupe sortir de la forêt. La distance faisait qu'il était impossible de voir exactement de combien de personnes le groupe était composé, mais il s'agissait clairement de cavaliers, entre cinq et dix à vue de nez.

En haut de la tour, Allistair n'osait pas trop bouger. Il avertit ses compagnons à voix basse puis il se baissa lentement dans coin de la tour, près de la catapulte, et amena la couverture sur lui. Andreï et Évan, eux se tenaient immobiles derrière les lourds battants du portail d'entrée du comptoir, tentant de respirer calmement et sans faire un bruit. Aelaendlara, elle, s'aplatit contre le toit du dortoir et, comme son cousin, elle tendit la couverture sombre prêtée par Svetlana au-dessus de sa tête. À l'intérieur du dortoir, Gaëlen repassait en revue les sorts qu'il avait préparé pour l'occasion tout en se tenant derrière la porte entre-ouverte, tendant l'oreille pour percevoir le signe du début de l'affrontement. De l'autre côté du "coin repas", derrière la porte de la maison principale, Erwanez faisait de même, murmurant une courte prière à Érastil.

Tous entendirent le bruit des sabots galopant se rapprocher, se faisant de plus en plus fort, jusqu'à passer au niveau du portail puis à résonner à l'intérieur du comptoir fortifié tout en ralentissant. Oleg, l'air maussade, attendait au fond de la cour pendant que Svetlana était debout près de la porte de la demeure.

Un des cavaliers lança sur un ton narquois et arrogant « Belle matinée, n'est-ce pas, Oleg ? » Puis il mit pied à terre et ajouta « Bien, ne perdons pas de temps. Nous allons vous débarrasser du surplus et nous repartirons. » Sur un ton lourd de double sens, il précisa « Du moins, si tout se passe bien ... sinon, tu sais que ça ira mal pour toi, et pour ta femme. » Oleg grommela comme il l'avait déjà fait à plusieurs reprises la veille et le jour avant, puis on entendit des bruits de pas et le bruit d'une clef métallique qu'on tourne dans une serrure, puis celui d'une porte qui s'ouvre.

« C'est bon, on s'occupe du reste. Tu peux aller retrouver ta femme et rester hors de nos pieds maintenant. » reprit la première voix. Le propriétaire du comptoir ne se fit pas prier pour aller retrouver son épouse devant la porte de la maison. Pendant ce temps, d'autres cavaliers mirent pied à terre. La voix ordonna « Chargez les sacoches, vous autres. Et grouillez-vous, qu'on ne traîne pas ici. »

Par le trou percé dans la porte, Évan vit plusieurs individus se diriger vers la remise au fond de la cour et en ressortir les mains pleins de diverses choses. [pense]Ca y est. Le moment était venu.

Quand Andreï entendit l'halfling commençait à repousser sa porte, il fit de même, il poussa rapidement son battant aida Evan, et mit une barre pour bloquer la double porte.

Puis il se retourna, et dégaina son épée. « Au nom des seigneurs-épéistes je vous ordonne de vous rendre, vous êtes en état d'arrestation pour brigandage.  » Il avançait faisant attention au fait et geste des bandits et en se concentrant sur sa stabilité près à se battre à la moindre rébellion des brigands.

« Vous êtes cernés, vous n'avez aucune chance. » dit-il réajustant sa prise sur son épée et sur son bouclier et avançant vers les brigands.

Je prépare un coup et s'il m'attaque j'agis

Après qu'Andréï l'eut aidé à fermer les lourds battants, La Gerboise profita de la diversion provoquée par les paroles arrestation du guerrier pour aller se faufiler derrière la charrette, près du mur de l'étable.

Il attendit la tournure des événements pour décider qui de sa fronde ou de son épée il allait saisir.

N'aie pas peur Évan ! N'aie pas peur !

Allister avait réussi à apercevoir les bandits depuis un certain temps avant leur arrivée dans le fortin. Restant bien calfeutré sous sa couverture, il attendit que les premiers mouvements de ses compagnons s'opèrent pour sortir. Ayant entendu les lourds battants de la porte commencer à bouger, il comprit que c'était le moment d'agir. Il sortit de dessous sa couverture et, profitant du fait que les bandits avaient le dos tourné, et aussi que le toit de l'écurie ne lui permettait pas de voir grand chose, il descendit les quelques marches qui permettaient de monter à la tour depuis le chemin de ronde et se posta face à ses cibles, bien campé sur ses pieds, l'arc bien en évidence et la main prête à attraper l'un de ses flèches dans son carquois. Sa position se voulait volontaire, il ne souhaitait pas que les brigands puissent penser qu'il n'était là que par hasard et qu'il n'était pas déterminé à se battre.


J'ai fait un lancé de représentation juste pour l'attitude. Je ne souhaite rien gagner avec, il n'y a pas d'intimidation associée... Se sera peut-être pour plus tard option... Pour beaucoup plus tard... (niveau 6 ?). Déplacement en J21

« Mauvaise réponse! »

Elle vise soigneusement le chef, certes il y a deux autres bandits devant lui, mais la position en hauteur d'Aelaendlara lui donne une bonne ligne de visée.

On ne pouvait plus reculer. Les portes étaient fermées et les brigands ne s'était pas rendus.
La Gerboise se saisit de sa fronde, se décala légèrement et tenta de décocher une bille dans la tête du bandit le plus proche de lui.
C'est maintenant que j'ai besoin de la chance légendaire de mon peuple !

Je sors ma fronde (Action de mouvement)
et si tu me l'accordes :
Je fais un pas de placement en N21, et j'ai a priori une ligne de vue (j'ai estimé que la partie avant de la charrette ne bloquait pas ma ligne de vue mais c'est toi le boss...) sur le Bandit 1

De sa position, Allister entendait bien que le combat avait commencé, mais il ne voyait rien. Il n'avait aucune idée de la façon dont étaient disposés leurs ennemis d'un jour. Il lui fallait un fenêtre de tir suffisante pour pouvoir aider ses compagnons. Il descendit donc les quelques marches qui permettaient d'atteindre le chemin de rond en contrebas de la tour sur laquelle il s'était installé puis avança un peu sur celui-ci. Au fur et à mesure de son avancée, la scène du champ de bataille se découvrait devant ses yeux. Il s'arrêta lorsqu'il put apercevoir suffisamment de brigands, décidant qu'il était temps de passer à l'action. Tiens, il me semblait qu'ils ne devaient être que quatre ? Tant pis, cela nous fera faire un peu plus de sport... De là où il était, il n'entrevoyait qu'en partie ce qu'il considérait être le chef de la petite troupe. Il décida donc de porter sa première attaque sur une cible qu'il voyait complètement. Il encocha une flèche, banda son arc, prit le temps de bien viser et se mit à remuer les lèvres comme s'il parlait au à son arc pour l'encourager puis relâcha la corde. Un sifflement perça l'air en direction de l'un des brigands.

déplacement en J21 et attaque sur le brigand 1

Lien vers la battlemap

« Ouais, c'est ça ... se rendre pour être pendus à Restov ? Non merci ! » répondit un des bandits proches d'Anjdreï. Il cracha sur le sol puis s'avança, dégainant son épée courte. Il la projeta en avant pour transpercer le guerrier.

Derrière lui, le bandit doublement blessé, par la pierre lancée par Évan et par la flèche d'Allistair, semblait penser qu'il valait mieux se replier dans un premier temps. Tout en claudiquant, il se dirigea vers la remise et disparut à l'intérieur.

Malgré ses blessures, le chef des bandits n'avaient apparemment pas dit son dernier mot. Il détacha une fiole de sa ceinture tout en s'avançant vers le dortoir. Il lança « Chose promise, chose due, Oleg ! » tout en débouchant la fiole avec ses dents et en la lançant dans la direction d'Aelaendlara.



Andréï évita sans peine le coup mal ajusté du bandit. Par contre, la fiole vint frapper Aelaendlara de plein fouet, déversant un liquide à l'odeur piquante sur elle et sur le toit aux alentours. Il y eut un léger crépitement puis le liquide prit feu, brûlant la rôdeuse et s'attaquant également au toit du bâtiment en bois !

Initiatives

Aelaendlara
La gerboise
Gaëlen
Bandit 4, 2
Allister
Andreï
Erwanez
Bandit 3,1, chef

Modifié par un utilisateur mercredi 7 avril 2010 21:03:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

En entendant le craquement sinistre, Évan eut un sourire de satisfaction.
Bon, faut pas s'arrêter là.
Le chef des brigands avait déjà beaucoup souffert, il fallait le mettre hors d'état de nuire pour faire capituler ses sbires.
Le halfling se déplaça pour mieux placer son coup. Une fois plus près, sa fronde siffla à nouveau.

Déplacement en O18 et attaque