Denmel était enfin au contact et pouvait user de toute la mesure de son art de combat. Tel un éternel recommencement, il fit pleuvoir un déluge de coups sur son adversaire, ses mains tranchant les chairs de son ennemi.

Modifié par un utilisateur vendredi 28 juin 2013 11:50:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Fredrigo fut surpris par la douleur vive qui irradia son épaule.

En se retournant, il vit Veolia, une arbalète à la main, le visage penaud et le regard fuyant.

Il allait adresser des reproches à la prêtresse, ce qui pouvait aussi détourner l'attention sur le fiasco qu'il avait provoqué, quand son regard fut attiré, derrière, par les mouvements d'un gnoll se traînant la patte, cherchant à quitter les lieux du combat, poursuivi par Ferrèol qui ne l'avait pas encore rejoint.

Il leva sa baguette et laissa filer deux projectiles vers le fuyard.

Tu ne vas pas aller bien loin, mon garçon !

Modifié par un utilisateur vendredi 28 juin 2013 10:30:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il avait vu deux lueurs le dépasser et aller se figer dans le corps du survivant, était ce nécessaire de sacrifier des charges pour ci peu??

Ferrrèol ne posa même pas la question, une seul chose le préoccupait, le temps! Et ils en avaient perdu beaucoup! Il continua sa course jusqu'au cadavre pour le ramasser et l'amener proche du buisson ou ils s'étaient caché avec Nadya et Demnel.
Il fit signe à tous les autres de faire de même, tout en stoppant le piège magique, si des rapaces ou eux même devaient fuir, il aurait été dommage de se faire prendre dans son propre piège, puis ça permettrait de récupérer les autres cadavres!!

Le druide alla également ramasser ses deux javelines. « Bon entassons tous ces cadavres ici, de manière à les cacher, ce serait dommage qu'une autre patrouille tombe dessus et se mette à nous chercher! Nadya, tu jettes un oeil sur leur matos, pour les autres venez là, on va regarder rapidement vos blessures.
 »

Modifié par un utilisateur vendredi 28 juin 2013 23:17:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Denmel voyant le dernier gnolls choir au sol, il se dirigea vers Nadya tout en regardant les autres membres du groupe. Il jeta un regard noir à Fredrigo, pour exprimer le tort qu'il avait causé à l'ensemble du groupe, mais il ne dit aucun mot. Denmel aurait tôt fait de le réprimander comme il se devait en temps voulu, temps qui n'était pas encore venu. Arrivé à la hauteur de Nadya, il tendit la main.

« J'accepterai volontiers la proposition concernant la potion maintenant. De plus vous faites des prouesses avec mon arbalète. Excellent tir je dois dire. »

Le combat était enfin terminé. Le groupe se rassembla tout en ramenant les corps des Gnolls. A mesure que Nadya les soulageaient de leur équipement, les cadavres étaient emmenés vers le taillis qui servirait pour l’occasion de tumulus funéraire. Ferrèol balança les corps un par un dedans. Pendant ce temps, Denmel buvait une potion et Véolia lisait un parchemin, l’un pour refermer sa blessure et l’autre pour récupérer un peu de force perdue à cause du poison des flèches gnolles.

En peu de temps, l’affaire était classée. Un petit tas s’était formé à côté de la reine des pavés. On pouvait répertorier les équipements de combat des Gnolls et de leur chef enragé, le Flint. Visiblement, ils n’étaient pas partis en campagne et ne venaient pas de loin. Ils étaient sans doute partis chasser et rapportaient là de la nourriture en quantité pas forcément… animale…



Il était temps désormais de se rendre au rendez-vous avant qu’il ne soit trop tard. Le groupe poursuivit donc sa route le plus discrètement possible si tant est qu’après un tel combat il fut encore nécessaire d’être discret. Ils avaient compris que ce n’était pas vraiment pour le campement qu’ils devaient faire cet effort, mais plutôt pour les éventuelles patrouilles de chasse ou autres qui affluaient à cette heure matinale pour le groupe, tardive pour les créatures nocturnes. Juste un peu avant de se mettre en place, un silence de mort tomba soudain au niveau du campement. On n’entendait plus les tam-tams rituels orques, les cris des chamanes, les hurlements des sacrifiés, les borborygmes barbares et bestiaux que tous ces monstres proféraient constamment, comme si une menace soudaine planait sur toute la région qui pour le coup s’était tue de peur que le moindre bruit ne déclenche une catastrophe mortelle…

Selim en tête, le groupe finit par atteindre le chemin de rondins tracé à travers la forêt qui menait jusqu’au Dragon d’Acier. Il devenait impossible de voir jusqu’à la Gueule Noire, la mine se trouvant au centre de la clairière. Une brume épaisse s’élevait depuis le sol, envahissant toute la clairière et semblant se propager très vite aux alentours, gagnant la forêt. Le monstre de métal n’était plus qu’une ombre sombre dans la grisaille matinale, les tentes avaient disparues, ainsi que le campement fortifié des humains et le camp des prisonniers. Aujourd’hui la brume matinale était plutôt dense, Zaël avait dû forcer la dose sur certains composants… Quelque part un groupe de rapaces allait infiltrer cette brume densifiée et tenter de libérer les prisonniers. Il suffisait d’attendre le signal, le chaos, le moment où le groupe allait pouvoir progresser dans la brume pour tenter de s’introduire dans le ventre du monstre. C’était leur mission et ils ne devaient, selon les directives du capitaine, en aucun cas se préoccuper des soldats-forestiers qui se lançaient eux aussi dans une opération plus que risquée. Mais peut-être que l’opération était déjà en cours, le combat contre les Gnolls avait retardé le groupe. Il ne restait plus qu’à écouter les bruits et à attendre, tandis que le brouillard les recouvrait à présent, réduisant la visibilité à quelques pas. Le Mage de la Tour Blanche avait dû s’inspirer d’un sortilège que Ferrèol connaissait bien et que le jeune druide avait déjà utilisé lors d’un combat sur un Guet face à un gorille enragé et sous le tir des rapaces embusqués.

A vous de voir si vous attendez encore ou si vous tentez votre chance étant donné l’opacité du brouillard. N’oubliez pas des tests de perception et de discrétion dans vos RP, ça ne peut qu’être utile.

Selim manquait de concentration. Le groupe venait de perdre beaucoup de temps sur un combat inutile et certains de ses compagnons avaient subi des blessures relativement importantes.

« Ne perdons pas plus de temps. » dit-il d'un ton sec à la fin du combat. L'interruption n'avait duré qu'une minute, mais il ne fallait pas que le décompte de l'équipement ou les soins ne fassent perdre trop de temps au groupe. Alors que certains pansaient leurs blessures ou s'occupaient de détrousser les gnolls, Selim s'approcha du flint et lui ôta la tête, qu'il emballa abondamment d'un pan de tissu avant de la glisser dans son sac. Il ne savait pas si cela aurait un quelconque intérêt, mais son utilisation au camp pourrait devenir un moyen d'intimidation ou de déclenchement de conflit comme un autre.

Il reprit ensuite la tête du groupe au côté des moins discrets : Véolia et Fredrigo, laissant ceux qui avaient l'habitude de se fondre dans la végétation s'écarter un peu. Il ne fit aucune remarque à celui qui se faisait appeler le charmeur de ces dames, constatant que celui-ci semblait avoir pris connaissance de son erreur.

« Reprenons notre route, compagnons. Approchons assez pour pouvoir observer la zone. »

Modifié par un utilisateur lundi 1 juillet 2013 01:26:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Depuis la veille n'était pas en forme et n'aimait pas la tournure des événements.
Elle se renfrogna encore quand personne ne lui répondit.
Personne n'était soigné et tout le monde s'en fichait.

Elle était encore épuisée et sentait le poids de l'armure heureusement en Mithral pesait plus lourd sur ces épaules.

Au bout de compte, elle ne dit rien et suivit le groupe.
Elle prit son temps pour être la plus discrète possible.



.....
Je suis sur qu'à la place de discrétion, j'aurais mis connaissance, j'aurais fait un meilleur jet.Il doit y avoir une reconnaissance de texte et paf, ca met un jet pourri ...

J'en ai marre :/

Modifié par un utilisateur mardi 2 juillet 2013 05:20:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le groupe s’était rassemblé au bord de la clairière. Le chemin tracé par les rondins disparaissait sous la brume et le campement n’était désormais que grisailles et ombres sombres plus ou moins grandes. La masse énorme du dragon d’acier se distinguait encore mais difficilement. Les sons provenant des différentes sections, Gnolls, Hobgobelins, Orques, Goblours et Humaines étaient grandement atténués et déformés par la brume. Il y avait encore peu d’agitation ce qui signifiait que les rapaces du capitaine Alcibiade n’avaient pas encore lancé le grands Chaos. Ils devaient être en progression quelque part pour gagner le camp des prisonniers et peut-être même déjà dedans entrain de distribuer les armes prêtées par le groupe et celles qu’ils auront récupérées sur les gardes éliminés sur leur passage. Il fallait attendre les lueurs volantes des flèches enflammées, les réactions forcément hostiles d’une ethnie à l’encontre de sa voisine et que les combats commencent et avec eux que le Chaos s’installe…

L’attente fut de très courte durée, ce qui permit à Selim de se resituer dans le temps. Le combat, la fouille, le délestage des cadavres et l’entassement de ceux-ci dans le bosquet avaient pris beaucoup de temps. Les flèches annonçaient que le capitaine était prêt à sortir du camp des prisonniers pour gagner la mine et libérer ceux qui y étaient séquestrés. Plusieurs flèches volèrent depuis plusieurs directions vers le campement orque. Des tentes commencèrent à prendre feu tandis que les sentinelles sonnaient l’alarme. Tout se passa assez vite. Les orques réagirent de façon hostile, c’était ce qui était attendu par nos héros. Les tam-tams de guerre ne tardèrent pas à battre le ralliement, les cris, les hurlements, le bruit des armes, les bêtes allaient se jeter sur les bêtes voisines, les Gnolls à qui appartenaient à l’origine les flèches, mais celles-ci ramassées sur les Gnolls qui rôdaient autour de la grotte où s’étaient réfugiés le groupe durant la nuit. Les premiers heurts furent violents et généra un mouvement de foule qui entraîna les voisins. Le Grand Chaos commençait, c’était le signal qu’attendait Selim pour lancer le groupe en direction du Dragon d’Acier…

La Suite...