Vous récupérez 2 pvs et vos emplacement de sorts. Ceux qui mangent récupèrent 1 pv supplémentaire et sont repus pour la journée

Les heures passèrent, alors que la troupe reprenait ses forces. L’air était humide, chargé d’une végétale. Méliore et Jarsen se relayèrent pour monter la garde devant la porte dérobée, tandis que Frédélin et Khilgan surveillaient le corridor. Asaran, infatigable, marmonnait en prélevant des échantillons de tout ce qui lui tombait sous la main. En un peu plus de quatre heures, Anselme était enfin sur pied. Après que tous se soient préparés à affronter ce qu’il y aurait derrière la porte, Méliore utilisa un pied-de-biche pour faire levier sur la porte. Celle-ci céda sans trop d’effort, grinçant sur ses gonds. Elle était davantage retenue par la friction des radicelles qui s’étaient infiltrées que par un quelconque verrou, comme si c’était la végétation qui voulait retenir la porte.

Méliore eut un pas de recul lorsqu’il découvrit ce qu’il y avait derrière. Il serra la poigne de son épée. La porte donnait sur un petit cagibi d’une profondeur d’à peine un demi-mètre de profondeur. Soutenu par un ensemble de racines se trouvait le corps déshydratés d’un gobelin coiffé d’une couronne de plume aux couleurs vives. D’une plaie béante située au niveau du cœur s’échappaient une myriade de lianes qui recouvrait entièrement tous le bas du corps et tapissaient les murs du cagibi. Les orbites des yeux, étaient vides et on pouvait apercevoir à l’intérieur du crâne une mousse orangée. Celle-ci dégageait une certaine luminescence, donnant à la « chose » un aspect mystique. Asaran jubilait par-dessus l’épaule du guerrier.

Les épaules et le torse du gobelin étaient tatoués de runes semblables à celles retrouvées sur les rouleaux de papier. « Il » était probablement la recette que recherchait Lorne…

Modifié par un utilisateur lundi 9 janvier 2017 22:18:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Anselme se sentait mieux après ce repos, il en avait eut bien besoin.
Il s'approcha et examina la créature.
Il se demandait qu'elle était les bonnes choses à faire pour ne pas subir une quelconque malédiction.

« Il faudrait noter les runes qui le recouvre ou lui découper les lambeaux de peau recouvert de runes.
on pourrait couper ces liens pour voir si il n'a pas de runes dans le dos, mais est-ce prudent ?
De toute façon quand on en aura fini avec lui Asaran tu feras un brasier de tout ça avec tes... tes fioles là.
Il faudra aussi penser à prendre les parchemins découvert dans les animaux momifiés.

On va aussi lui prendre sa couronne de plume, ça nous fera un souvenir.

Il y a un volontaire pour regarder si le corps n'est pas piégé ? »

À la demande d'Anselme, Jarsen s'approcha du corps. Il écouta d’une oreille distraite Lhassa, en tâtant du bout de la dague de manière prudente les racines et racinettes qui soutenaient le corps du gobelin et en auscultant avec soin l'ensemble, à la recherche de potentielles menaces.



« Rien de relié à ces végétaux à part le corps... pas de mécanisme apparent et aucun bruit suspect lorsqu'on augmente la tension... je dirais que ce n'est pas piégé... en tout cas pas mécaniquement... ». Jarsen réalisa à quel point ce dernier commentaire n'avait rien de rassurant. Il haussa les épaules et retourna à la garde.

Bon, il faut avancer, et Anselme à l'air d'y tenir ! alors avançons. Mais d'un autre coté, cette couleur orange ne me dit rien qui vaille

je tente un jet de connaissance de la nature, je n'ai pas de rang dedans, pas sur que j'ai le droit!



Je recopie les runes visibles.

«  Alors ? je le décroche ?  »

Modifié par un utilisateur lundi 23 janvier 2017 11:58:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Oui on coupe ces liens, on regarde si il a des runes dans le dos, et on note toutes les runes découvertes sur son corps, ensuite on brule tout ça et on rentre chez nous. »
Le ton de sa voix donnait à penser que ces paroles était sans appel.

Le chef gobelin s'affaissa, face contre terre la coiffe roulant sur le sol. Le dos était exempt de runes. Asaran s'approcha du corps et le retourna doucement, en veillant à ne pas entrer en contact avec la mousse. Avec de petites pinces, il en prit tout de même un échantillon qu'il glissa dans un flacon de verre, avant de s'attaquer, à coup de scalpel, à la peau de la créature. Après tout, Anselme avait bien parlé d'écorcher la chose pour reprendre les runes et, en dépit de la copie de Méliore, rien ne valait l'original...

Pendant ce temps, Frédélin avait enveloppé le corps de Barbenfeu dans une couverture et s'était servi des débris présents dans la pièce voisine pour confectionner un brancard, si bien qu'après environ une heure de travail, la troupe était prête à repartir. Asaran resta en retrait à l'embouchure de la porte, mélangeant moult ingrédients puis, quand tous furent sortis, incendia la pièce comme l'avait commandé le fils du Govan.

Ils se mirent en route, portant le corps de leur compagnon nain, alors que la fumée s'infiltrait dans les tunnels. Lorsqu'ils émergèrent des ruines, ils furent accueillis par l'accablante chaleur de la saison. Drom trônait haut dans le ciel. Ils empruntèrent le chemin principal de la cité, tout danger semblant dorénavant écarté, et remontèrent celui-ci jusqu'aux colonnes qui marquaient l'entrée. Lhassa se remémora la traduction qu'avait faite Barbenfeu des caractères qui y étaient gravés : « Ici commence ta route vers ce que tu seras, voyageur, car celui qui s’engage sur le chemin de Dol-Taer ne porte pas le même fardeau au retour ». Triste ironie, pensa-t-elle.

Ils marchèrent jusqu'au campement de base, où les attendaient les gardes en postes. Abel les vit de loin et accourut dans leur direction. L'inquiétude pouvait se lire dans son empressement à les rejoindre pour leur prêter mainforte. « Messire! Vous êtes en vie! Que s'est-il passé là-bas? », interpella-t-il en constatant que le voyage n'avait pas été sans peine.

Les gardes écoutèrent le récit du govanien en hochant la tête. Ils ne connaissaient pas beaucoup Barbenfeu, mais furent attristés par sa mort. Le récit d'Anselme, si bref fût-il, ne manquait pas de faire l'éloge du courage de leur camarade. David s'affaira à défaire le campement avec Cedric. Beron s'assura pour sa part que la troupe se repose et ne manque de rien pendant que les autres se préparaient au départ. Ils prirent environ une heure pour se préparer, puis partir sans tarder vers Moïra. Par groupe de deux, ils se relayèrent pour porter le corps de Barbenfeu, remontant la rivière sous un soleil bien présent.

Ils arrivèrent enfin au gué en milieu d'après-midi. Il sembla naturel à Anselme de commander une pause à cet endroit. Ils leur restaient environ six heures de marches pour atteindre la baronnie. Pendant que les hommes se rafraichissaient au bord de la rivière, Frédélin s'approcha d'Anselme et s'adressa à lui en nordais: « Messire, nous avons encore bonne marche à faire avant d'arriver à la baronnie... devons-nous installer le camp ici, ou préférez-vous pousser la marche au risque de devoir avancer de nuit pour la dernière partie de la route?  »

« Bonne idée » acquiesta Kilghan
« Avancer dans la nuit pourrait nous exposer à des ennuis. »

Le noble hocha la tête en guise de réponse à Méliore.

De son côté, Frédélin acquiesça à l'ordre d'Anselme, puis transmit l'information à tout un chacun. Les blessés accueillirent la nouvelle non sans satisfaction. L'installation se fit dans un calme relatif, la présence du corps de Barbenfeu inspirant inévitablement un sentiment de respect, même si celui-ci restait teinté d'un certain malaise.

Asaran, informé par Jarsen et Lhassa de l'existence de la grotte au Slimgoth, y disparut, armé de ses flacons et instruments aux allures inquiétantes. Après un peu plus d'une heure, il en ressortit et s'installa près du feu qu'avaient allumé les hommes. Lhassa et Khilgan, vaquant à leurs propres occupations à proximité de la scène pendant que les hommes étaient allés quérir le bois pour la nuit, l'observèrent un bon moment, alors qu'il se parlait à lui-même et manipulait la bave qu'il avait récoltée, y ajoutant d'étranges ingrédients qu'il retrouvait dans ses pochettes ou son sac comme s'il la cuisinait.

Pendant ce temps Méliore avait entrepris de rendre les environs sécuritaires. Il progressa en cercle autour du camp, élargissant chaque fois son périmètre. Il constata de multiples pistes d'animaux, mais aucune qui soit préoccupante de prime abord. De l'autre côté du gué, il repéra cependant les traces fraîches d'un cerf.

Si tu veux partir en chasse, tu peux me faire un jet de discrétion (ou autre décision, bien sûr)

Modifié par un utilisateur vendredi 10 février 2017 19:16:59(UTC)  | Raison: Non indiquée