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Offline poulosis  
#61 Envoyé le : mardi 7 juillet 2015 15:48:35(UTC)
poulosis
Rang : Habitué
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Localisation : Nantes

Akin
Sorts : 4/2
Jugement : 2/2
Runes : 6/6

35 / 35

D'un ton que la conviction élevait, il rebondit sur les propos de Kalt.

« Comme tu le dis, c'est une lutte psychologique. Montrons-leur que nous n'avons pas peur. Que quoi qu'elles fassent, cela ne nous affecte nullement. Que nous avancerons contre vents et marées, dans une marche inexorable vers leur défaite. Une façon de leur dire : "ce ne sont pas quelques menus larcins qui nous dévieront de notre route, viles sorcières ! Nous arrivons et vous paierez pour cela et le reste". »

Tout en parlant, il s'était levé en brandissant le poing, comme emporté par son propre discours. Puis son attitude s'affaissa et il regarda le nain en se rasseyant. Il haussa les épaules avant d'ajouter, l'air penaud. « Même si je me sens aussi coupable que toi. »
Offline Orichalque  
#62 Envoyé le : dimanche 19 juin 2016 15:43:40(UTC)
Orichalque
Rang : Habitué
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23 Arodus 4713, 02h15, -26°C - Doutes et Certitudes
es jours de voyages avaient été éprouvants physiquement. Et si Ortog avait montré une foi inébranlable, ses interlocuteurs, qu'ils aient été ses amis déclarés, des gens qui supposément lui voulaient du bien ou des créatures ne souhaitant que sa mort, avaient mis en doute celle-ci. Ils avaient confronté le sang mêlé à l'apparente mécanique qui lui dictait son comportement. Il inspirait ses compagnons mais il était un phare dont on avait récemment questionné l'éclairage. Accepter ces questionnements et les observer à la lumière de l'Héritière étaient cependant, à n'en pas douter, des comportements propres à l'humilité dévolue à un paladin. Cette figure aussi droite qu'une statut était-elle pour autant à dimension humaine ? Dans le rêve qu'il faisait, Ortog se retrouvait dans un temple imposant. Les pierres le constituant étaient de marbre blanc. Un large tapis rouge conduisait à un piédestal sur lequel siégeait une statut de sa déesse encapuchonnée, laquelle culminait à une dizaine de mètres. Derrière elle, de grandes fenêtres laissaient passer une lumière aveuglante pour les yeux du demi-orque. Des colombes tournoyaient autour de la statut, percutant de temps à autres le serviteur d'Iomédae. Contempler l'édifice depuis sa position était bien difficile : il imposait sa démesure à Ortog, le forçait à lever le menton à s'en rompre le cou et l'exposait au vol des colombes excitées. Le colosse fit finalement quelques pas en arrière pour avoir une meilleure vue sur la scène. Après un moment de recueillement, il tourna les talons. Le rêve se brouilla. Le sang-mêlé se retrouvait désormais sur le ponton sur lequel il s'était battu contre les ruffians au cours de la journée. Il se retourna pour découvrir, à perte de vue, les eaux glaciales du lac. La formidable statut de sa déesse avait disparu. Marquant une halte à la recherche d'une signification, il vit une lumière attirer son regard vers la gauche, au milieu des arbres de la forêt qui jouxtait le camp de pêcheurs. Cette lumière avait les contours d'une épée pointée vers le bas. Ortog se réveilla en sursaut. Il était allongé, comme ses compagnons, sur le sol de la maison de Ringeirr. Le feu brûlait dans la cheminée. Devant l'âtre, Nadya et son oncle montaient la garde. La jeune femme sourit au colosse. Celui-ci était encore à son rêve et une irrépressible envie d'aller voir ce que pouvait bien constituer cette lumière le saisit au tripe.

Se déroule suite à ce post du fil RP.

Modifié par un utilisateur mercredi 13 juillet 2016 23:33:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Vrock  
#63 Envoyé le : dimanche 19 juin 2016 17:10:46(UTC)
Vrock34
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Ortog
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36 / 36
La discussion autour de l'oncle de Nadya se poursuivit encore un moment alors qu'ils profitaient du repos et d'un bon repas. Petit à petit, chacun se trouva un bout de sol pour s'y allonger, comme dans un camp de réfugiés. Le paladin profita de ce moment de solitude relative avec lui-même pour réfléchir à ce qu'ils avaient accompli ainsi qu'à cette folle journée. Il repensait à chacun de ses compagnons allongés dans cette même pièce lorsque ses pensées devinrent confuses.

Ortog avait eu l'impression de n'avoir fermé les yeux qu'un court instant pour les ré-ouvrir en sursautant. Les images qu'il venait de voir, contrairement à bien des rêves qu'il avait réalisé, semblaient tellement réelles ! Les fractions de secondes avaient paru des heures. Ce temple dédié à sa juste Déesse tout comme son impressionnante statue devaient exister quelque part. Sur Golarion ? Ou dans le monde des anges ? Où que se soit trouvé ce temple, l'intensité de la lumière ainsi que les picotements qui avaient parcouru tout le corps de l'humble mortel imposaient une idée dans son esprit. En cet instant, jamais l'Héritière n'avait été plus présente en son âme ! Il en ressentait la présence tout autour de lui, comme si cette statue pouvait à tout moment bouger et se révéler de chair divine. Comme si une main géante l'étreignait doucement pour le protéger, le guider. Avait-il jamais ressentit autant d'amour ?

Soudain, tout disparut . Puis le décors changea et Ortog se retrouva sur le bout de quai. Il comprit qu'il ne revenait pas sur ses pas de cette journée, ni pour revoir cette rapide escarmouche avec les brigands, ni pour entendre à nouveau ses discussions avec son frère puis avec Jairess et Xoran. Non, rien de tout cela. Il fut attiré vers son futur, cet horizon gelé. Il pensa aux épreuves qui l'attendaient dans ce pays. Ces images étaient-elles là avec but de le conforter dans ses choix ou de lui indiquer ses erreurs ? Le paladin n'eut pas le loisir de trancher. Ce paysage perdit de sa luminosité en comparaison de ce phénomène qui fit impérieusement tourner la tête de l'orque. Rien n'aurait pu en cet instant l’empêcher de focaliser son attention vers cette clarté. Comme si toute la lumière, qui avait illuminé le temple dans lequel il s'était trouvé quelques instants plus tôt, s'était concentrée en un espace plus précis dont la forme ne laissait aucun doute quant à son origine. L'épée de pierre était à présent de lumière. Et cette dernière indiquait un lieu tout proche, au-delà des limites du village.

Encore une fois, le temps de la réflexion ne lui fut point accordé. Comme par une claque reçue en pleine figure, le paladin fut secoué et se réveilla brusquement, retournant sans ménagement à la réalité. Mais, alors qu'il redécouvrait l'endroit où il se trouvait, Ortog eut une petite étincelle de lucidité au plus profond de lui. Il se rappela les songes imposés par le Cavalier Noir. Ils avaient eux aussi semblé si réels ! Et, alors qu'il renvoya à Nadya son sourire, il savait qu'il ne pourrait se rendormir sans suivre les signes de sa Déesse !

Leur guide devait lui trouver une mine d'illuminé. De fait, c'était bien ce qu'il était, empli de la présence de Celle qui guidait ses pas. Afin d'apaiser Nadya, Ortog lui murmura en réponse à ses questions silencieuses. « Tout va bien. Je vais sortir un moment prendre l'air ! » A ce moment de la nuit, la température devait être très basse. Cependant, le sortilège protégeait encore le paladin, sinon de la sensation de froid, au moins de ses effets. Et de toutes les façons, un tel feu brûlait en lui ! Il se leva lentement et attrapa son lourd harnois. Non qu'il craignit d'en avoir l'usage. Tout son être lui hurlait de suivre les signes imposés à son esprit par Iomedae ! Il sentait qu'il n'avait rien à craindre mais il se devait de se parer tel le Chevalier Étincelant qu'il aspirait à devenir. Laissant ses autres affaires, il se saisit aussi de sa grande épée et quitta doucement la pièce en faisant un signe rassurant à Nadya.

Une fois sur le pas de la porte de la maison de Ringeirr, Ortog s'assit sur une buche et se mit à frotter le métal de son armure avec un bout de tissu. Après quelques minutes, satisfait, il la revêtit puis se redressa et rangea sa lame dans son fourreau. Ses yeux d'orque scrutait à présent vers le coin de la forêt que l'épée avait désigné. Un nuage blanc et chaud quittait sa bouche tandis qu'il priait en silence. Iomedae, ton humble serviteur vient à Toi !


Marcher dans la neige.

Modifié par un utilisateur dimanche 19 juin 2016 17:28:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Orichalque  
#64 Envoyé le : dimanche 19 juin 2016 19:08:25(UTC)
Orichalque
Rang : Habitué
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rtog avança dans la demi-pénombre, son chemin étant éclairé par une demi-lune nacrée. Il pénétra la forêt à la recherche du signe onirique que lui avait, en tout cas en apparence, envoyé sa déesse. Même lui en doutait cependant, en témoignaient ses précautions à se charger de toutes ses armes. Le manteau du Cavalier Noir était lourd et il était permis de douter des motivations de ce pouvoir invisible qui vivait en chacun des Héros de Heldren. Qui savait s'il n'avait pas été en mesure de créer de telles visions ?

Le sang-mêlé marcha quelques minutes sous les épineux. La neige était lourde et profonde. Ainsi accoutré, le colosse s'essoufflait au sein d'un tel environnement. Il haletait et commençait à questionner la vision qui avait été la sienne. Il s'adossa à un arbre, le temps de remettre ses idées au clair et de reprendre son souffle. Puis il vit une paire d'yeux rouges dans la pénombre. Ils approchaient. Sur ses gardes, Ortog découvrit un lézard aux dimensions formidables. Il ne faisait pas moins de trois mètres cinquante et pas loin de cent kilos, ce qui en aurait fait un prodigieux adversaire si celui-ci avait des velléités belliqueuses. Mais il n'en était rien. Le reptile tendit son long cou vers le demi-orque, engageant étrangement celui-ci à lui toucher le front. Le sang mêlé obtempéra et, dans un éclair qui aveugla le serviteur de l'Héritière, le symbole de celle-ci apparut, comme tatoué sur le crâne serpentin du reptile. Ce dernier était aussi équipé d'une selle ; Ortog avait-il manqué ce détail ou celle-ci était-elle absente à l'instant d'avant ? Tout ce qui importait, c'était qu'un lien au-delà de toute puissance, un lien divin, unissait désormais le sang mêlé à cette créature.
Offline Vrock  
#65 Envoyé le : lundi 20 juin 2016 11:20:57(UTC)
Vrock34
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Ortog
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36 / 36
Sans trop de surprises, il n'y avait aucun signe évident qui sorte de l'ordinaire. Localisant d'instinct l'endroit où se trouvait, dans son rêve, l'épée de lumière, Ortog s'y dirigea, sortant du village puis forçant son chemin dans la neige, parmi les arbres. Une fois dans les environs, toujours selon sa vision, il ne vit rien. Un doute assaillit le paladin. Si ses songes n'avaient été rien de plus que des rêves, cela remettait aussi en doute ce que le messager de Baba Yaga leur avait fait voir. Cependant, le paladin ressentait encore une telle présence en lui ! Comment un tel phénomène pouvait-il n'être rien de plus !

Complètement absorbé par ses pensées et ses doutes, le semi-orque en avait oublié qu'il se trouvait seul dans les bois, à la merci d'éventuels maraudeurs. Se sentant soudainement observé, il releva la tête et son regard en rencontra un autre. Celui d'un énorme lézard ! Cependant, alors que ce dernier se rapprochait, Ortog ne ressentit aucune crainte, ni menace. Bien au contraire. En l'observant, le serviteur d'Iomedae comprit son erreur face au superbe cervidé, quelques jours auparavant. Comment aurait-il pu savoir ? A présent, alors que l'animal se plaçait comme pour réclamer une caresse, Ortog savait. Il ressentait la connexion entre cette créature et lui-même. Comme s'ils avaient toujours été les deux moitiés d'un même être.

Une lumière éclairait d'une certaine intelligence les yeux reptiliens. Aussi, alors qu'il passait sa main sur la tête lisse et froide de la créature, le paladin lui parla doucement, comme il l'aurait fait avec un autre humanoïde. « Salut mon gars ! » Ortog hésita avant d'ajouter. « Tu m'as l'air futé toi ! Tu me comprends ? »



Marcher dans la neige.

Modifié par un utilisateur lundi 20 juin 2016 11:24:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Vrock  
#66 Envoyé le : mercredi 6 juillet 2016 17:55:34(UTC)
Vrock34
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Ortog
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36 / 36
Bien sûr, le lézard ne répondit pas aux questions du paladin. Toutefois, il sembla à Ortog qu'il avait hoché la tête, confirmant son intelligence supérieure. Il lui caressa la nuque ainsi que tout le long de son cou lisse et froid. Comment un tel animal pouvait-il ne pas plus ressentir les effets du climat que le semi-orque sans bénéficier des bienfaits de la Déesse ? Alors même qu'il se posait cette question, Ortog en réalisa la stupidité. S'il avait devant lui une monture envoyée par l'Héritière pour satisfaire les vœux de son humble serviteur et lui permettre de La servir au mieux, Elle aura pourvu à ce genre de détails matériels.

La joie que ressentait Ortog au fond de lui était d'une incroyable force et il avait grand peine à la contenir. Il aurait bien exulté tout haut en hurlant, mais il se rappela qu'il était seul dans un bois gelé à deux pas de Trône-Blanc. Au lieu de cela, il chuchota à l'oreille de la créature. « Faute de connaitre un nom que tu porterais éventuellement, je vais t'en donner un. Tu es comme un ange qui m'est envoyé par la divine Iomedae. Aussi, comme le séraphin que tu dois être, je t’appellerais Seraph ! Cela te plait-il ? »

Se rappelant la situation et le projet de s'introduire en ville dès le lendemain, Ortog réalisa avec tristesse qu'il n'allait pas pouvoir présenter Seraph à ses compagnons. Il allait devoir déjà s'en séparer pour rentrer. Mais, rien ne pressait à ce point. Aussi, toujours en lui flattant l'encolure, il lui demanda. « M'autorises-tu à monter sur ton dos ? Nous allons devoir apprendre à nous connaitre et je dois t'avouer que je brûle d'impatience de te sentir courir à travers cette forêt ! » D'un geste sûr, le paladin se hissa promptement sur la selle et en maintint fermement le pommeau. Il allait lui talonner les flancs lorsqu'il se remémora les paladins montés qu'il avait vu évoluer. A quoi bon faire une telle chose alors qu'il suffisait probablement de le demander. « Vas-y mon joli ! Fonce ! »



Marcher dans la neige.

Modifié par un utilisateur mercredi 6 juillet 2016 18:06:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Guigui.  
#67 Envoyé le : lundi 11 juillet 2016 01:21:40(UTC)
Guigui
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23 arodus 4713, 03h45 - la nuit remue


Comme souvent, Akin s’était arrangé pour dormir à côté de Xoran. Il aimait sentir contre lui la présence massive du shoanti et la chaleur dégagée par ses muscles puissants était un bienfait dans la nuit froide. Cependant, Xoran était un compagnon remuant : hanté de rêves nocturnes, il s’agitait fréquemment dans son sommeil, marmonnant des phrases inintelligibles, donnant parfois des coups…

Au plus noir de la nuit, quelque chose éveilla l’osirien. Autour de lui, il percevait les souffles de ses compagnons : celui, discret et presque imperceptible, des femmes, la puissante respiration d’Ortog, le léger ronflement de Kalt…

« Έχω να. Θα πρέπει να το κάνουμε τώρα. »

Xoran parlait encore dans son sommeil. Etait-ce cela qui l’avait réveillé ? Akin s’était déjà demandé s’il pourrait apprendre le draconique par cette méthode originale. Il soupçonnait cependant que le vocabulaire ainsi acquis serait maigre, les rêves de Xoran, de son propre aveu, parlant presque tous de la même chose.

Une sensation le long de son dos le fit sursauter, comme si une souris s’était glissée dans ses vêtements. Non, plusieurs souris. Légèrement inquiet, il se redressa légèrement et incanta doucement pour ne pas réveiller les autres. « Fiat lux ! » Murmura-t-il, et l'un des anneaux qu'il portait au doigt se mit à luire d'une douce lumière blanche. Désormais assis sur sa couche, il entoura l’objet de sa main pour ne pas diffuser une lumière trop vive et tourna la tête autour de lui. Mais lorsqu'il vit ce qu'il vit, seule la discipline qui lui avait été inculquée pendant ses jeunes années lui permit de ne pas crier.

Là, devant lui, le shoanti en chemise avait les bras tendus vers le ciel, murmurant des paroles qu’il répétait en boucle et effectuant des gestes de la main qui ne laissaient aucun doute quant à leur nature : il incantait. Il dormait les yeux ouverts et il incantait. Mais ce qui était le plus effrayant et le plus merveilleux, c’était l’effet que cette incantation produisait sur lui : sa peau d’ébène laissait place à des écailles rugueuses, rougeâtres, tandis que son visage s’allongeait et se muait en une face de reptile et que ses traits, tout ce qui faisait son identité, étaient gommés par la hideuse transformation. Ce qu’il avait pris pour une souris courant dans son dos, c’étaient les ondes de métamorphose qui parcouraient le corps de Xoran tandis qu'Akin dormait contre lui.


Une fois la transformation complétée, Xoran sembla s'apaiser. Sa respiration se fit plus lente et il retrouva un sommeil paisible, sans plus de gestes ésotériques ou de phrases cabalistiques. Akin ne put s'empêcher de contempler ce corps reptilien, puissant, massif, sentant le cuir, se demandant pour combien de temps il aurait la chance de l'avoir comme compagnon de nuitée. Mais au bout de quelques minutes, la transformation s'inversa et, en un instant, le Xoran qu'il connaissait réapparut dans sa chemise.

Après un assez long instant passé à s'assurer que le shoanti n'avait plus de vélléités transformistes, Akin se rallongea et congédia sa lumière. Ils auraient une longue journée demain.

Se déroule suite à ce post du fil RP.

Pour la petite histoire, j'ai emprunté le titre de ce RP à un joli recueil de poésies d'Henri Michaux.

Modifié par un modérateur mercredi 13 juillet 2016 23:33:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bhaal reste à l'ombre en BM-96 | Zorg allume le feu en S-210 | Darmrok fait la guerre en N-211
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