Eliana cogne à la porte et lorsqu'elle n'obtient pas de réponse, elle essaie la poignée. À son étonnement la porte s'ouvre sur une pièce déserte. La forte odeur d'encens lui rappelle certaines caravanes varisiennes avec lesquelles elle a voyagé.

Elle s'approche de la table et intriguée saisie la note de papier qui s'y trouve.

« Hmm, de plus en plus étrange... j'aime ça! » Elle sourit en disant ces mots. Elle n'a jamais pu résister aux divers mystères que lui présente la vie. Puis, elle se souvient de ce qu'elle fait ici et son sourire meurt sur ses lèvres.

Elle dépose le paquet qu'elle traîne sur son dos et l'accote contre le mur. Personne! Je suis la première.

Elle jette un coup d'oeil dans le panier, puis sa curiosité momentanément satisfaite, elle va s'accoter dos au mur, les bras croisés. Elle relève son capuchon sur sa tête pour cacher ses traits. Elle ne sait pas qui vient ici et elle ne veut pas être reconnue.

Modifié par un utilisateur jeudi 9 mai 2013 15:22:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Et tout à coup, il s'arrêta et mit la main devant la bouche pour se retenir de pouffer de rire...
Il était à la recherche d'un éventuel assassin, vêtu d'une cape sombre, armé d'une arbalète aux carreaux empoisonnés et dissimulé dans l'endroit le plus improbable qui soit, et il venait de repérer, caché derrière une charrette, un guerrier portant une arme d'hast et dont l'armure produisait des cliquetis métalliques chaque fois qu'il bougeait.

Qu'est ce que je fais ? Est ce que je lui dit que je l'ai vu ? non... ça le vexerait et si ça se trouve, je pourrais peut-être m'en faire un allié...

Il retourna vers l'entrée, tout en murmurant en passant près de la charrette, et juste assez fort pour être entendu par celui qui s'y cachait:

« Non, je suis décidément trop méfiant... si celui qui a glissé cette carte dans mes vêtements avait voulu me tuer, ce serait déjà fait! »

Et sans la moindre hésitation, il entra dans le bâtiment...

Il aperçut la table avec le panier et le parchemin ainsi une personne debout dans un coin; vêtue d'une cape au capuchon rabattu, comme lui-même...

« Le bonjour messire, je suis... (il hésita un instant) le jongleur. »

et après avoir lui le parchemin:

« ...et si je ne m'abuse, nous sommes quelques-uns à avoir rendez-vous ici, parce qu'il y a de quoi nourrir une cohorte d'affamés. »



« A qui ai-je l'honneur ? »

Flaven prit son temps pour se rendre sur les lieux du rendez-vous. Pourtant, il mourrait d'envie de savoir.
D'une part l'identité du fameux Z qui en savait si long sur lui et son passé.
D'autre part le moyen de résoudre définitivement le cas de cette pourriture qui lui avait demandé tant de temps et d'énergie, en vain jusqu'à présent.

Et je le dois à Vanille. La pauvre.

Il était quand même repassé chez lui prendre sa rapière (sa dague quant à elle ne quittait jamais son fourreau, sauf pour trancher morceau de pain. Ou un doigt.), mais avait laissé son arc derrière lui. S'armer était normal et prudent, vu les circonstances, mais emporter ton son arsenal serait assurément insultant pour son hôte, quel qu'il soit.

De toute façon en cas d'embuscade citadine, l'arc est rarement un atout.

Il en profita aussi pour revêtir son armure de cuir cloutée qu'il dissimula grossièrement sous sa cape de cuir.
Il était fin prêt et pouvait donc aller se jeter dans ce piège grossier l'esprit léger.

Par Pharasma, si ce n'est pas un piège j'aurais réellement une veine de pendu!

Lorsqu'il arriva sur place, il ne fut qu'à moitié surpris d'y découvrir autant de monde. Après tout, la carte avait bien précisé qu'il n'y serait pas seul.
Manifestement, personne ne se connaissait vu qu'ils cherchaient les uns les autres à échanger leurs noms. Tout le monde ne répondait avec bonne grâce.
C'était logique au demeurant.

Après tout, je suspecte que toutes les personnes ci-présentes n'ont d'autre point commun que celui de vouloir tuer cette engeance de démon.
Et avoir des démêlés avec un baron de la drogue, en général ça se mérite.

Son entrée ne provoqua pas de mouvement de panique, mais les regards se portèrent immanquablement sur lui.
A quoi bon?

Il se para de son plus charmant sourire, très loin de son état d'esprit actuel, et marqua une révérence gracieuse:

« Mesdames, messieurs, je vous salue.
Pour répondre à toutes vos questions, non je ne suis pas l'hôte que vous attendez, oui moi aussi j'aimerais bien régler son compte à Gaedren et oui je trouve moi aussi que la situation est beaucoup trop suspecte pour en être agréable.

Je m'appelle Flaven, enchanté de faire votre connaissance! »

Tout en paradant, il prit le temps de scruter méticuleusement ses interlocuteurs pour tenter d'en apprendre un peu plus sur eux.

Nous avons donc ici une femme mystérieuse qui prend bien soin de camoufler son visage. Devrions-nous être capable de la reconnaître? Voilà qui attise ma curiosité!
Toujours est-il que c'est une femme. Aucun doute là-dessus, ce cuir moule parfaitement ses formes...
Impossible d'en savoir plus dans ces conditions.

Ici un... mmmh... homme d'arme à en croire sa lance. Je ne connais pas grand monde dans la région capable de combattre avec ce genre de chose. En général, on parade avec ceci, rien d'autre. Je crois que je ne serais même pas capable de la nommer précisément.
Toujours est-il que son visage est plutôt dur. Il ne doit pas être loin des 2 m de haut... quelle stature!

Et en dernier nous avons... un libre penseur. Son sourire plein de malice, ses vêtements et sa démarche... Je croirais revoir Palvin.

Il secoua brièvement la tête pour chasser ce nom de ses pensées. Il était en mission, et le passé devait rester derrière lui.

J'ignore si nous sommes au complet, mais si Gaedren voulait réunir toutes les personnes qui veulent lui faire la peau dans une même pièce pour éliminer tous ses ennemis en même temps, il ne s'y serait pas mieux pris... Restons sur nos gardes.

Modifié par un utilisateur jeudi 9 mai 2013 10:29:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eliana ne peut que sourire en entendant la présentation du premier homme qui rentre. Elle a bien l'habitude des réponses et des présentations évasives et connaît bien le jeu des Tourments. Or, si elle se fie à l'invitation qu'elle a reçu, elle se dit qu'il est probable qu'il en va de même pour cette homme.

Elle lui répond donc de la même manière : « Je suis la commerçante étrangère. »

Entre ensuite un guerrier avec une grande lance, un peu paranoïaque vu l'endroit où il choisit de s'accoter, c'est-à-dire sur le même mur qu'elle... face à la porte...

« Je suppose que je suis ici pour la même raison que vous messire. »

Un homme au sourire charmeur et qui visiblement ne partage pas la "prudence" des autres se présente comme étant Flaven. Il semble bien sympatique, ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas dangereux. Elle reste silencieuse devant sa lancée, mais ne peut s'empêcher de sourire sous le capuchon de sa cape.

À sa grande suprise, le premier homme se lance lui aussi dans des présentations. Elle tique un peu en entendant le nom d'Asmodée, le prince des menteurs, comment une nation complète peut déifier un diable et suivre les préceptes de son église lui échappe.

Modifié par un utilisateur jeudi 9 mai 2013 15:21:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les yeux verts d'Eliana ne lâchèrent pas Flaven. Elle ne broncha pas lorsqu'il fit une remarque qu'il croyait probablement des plus grossières.

Pauvre-lui, il ne s'est pas promené beaucoup dans les tavernes ni dans les caravanes varisiennes...

Elle le fixa intensément lorsqu'elle le vit incanter.



Elle identifia le sort qu'il lança, malgré ses murmures...

Ok, un lanceur de sorts donc... mais qui pense vite, plus vite que moi on dirait!

Elle continue de le regarder afin d'interpréter sa réaction à ses trouvailles...

Modifié par un utilisateur jeudi 9 mai 2013 16:24:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mais qu'est-ce que... qu'est-ce que ça peut vouloir dire?
Ca n'a pas de sens... Ce ne sont que des traces, donc probablement rien de volontaire... Ou alors quelque chose de très ancien...
Une sorte de magie résiduelle? Que s'est-il passé ici?

Son regard se porta sur les tableaux qui ornaient la pièce. Ils étaient clairement de mauvais goût, mais ils avaient peut-être un lien avec ce qu'il avait senti.
Le cerveau en ébullition, il ne parvint pas à maintenir la façade de son sourire enjôleur.

Puis il regarda la corbeille contenant les vivres.

Le pain est frais et pourtant il en est imprégné aussi. Ces traces sont donc récentes, ce n'est pas le fruit d'une ancienne magie.
Je n'aime VRAIMENT pas ça...

Elle le fixait. Il ne pouvait pas voir son visage à cause de sa capuche, mais il sentait ses yeux le transpercer.
Il ignorait tout d'elle, mais l'inverse n'était plus réciproque. Il faudra qu'il pense à rétablir l'équilibre lorsqu'il en aurait l'occasion.

Et pourquoi pas maintenant?

« Il y a comme... une fiche couche de magie qui recouvre absolument tout ce qui se trouve dans cette pièce » expliqua-t-il en la fixant du regard et en reprenant son large sourire.

« Je ne m'y connais pas assez dans les arts mystiques pour en identifier la nature, peut-être l'un ou... l'une d'entre vous aurait-il une idée? »

Flaven écouta d'une oreille attentive les déclarations pleines de sens du dénommé Vendarion tout en regardant Eliana quitter la pièce d'un pas langoureux.

Elle joue finement. C'est très... mmmh... frustrant.

Tout en maintenant la concentration sur son sort, il l'examina alors qu'elle passait la porte.
Il manqua cependant de rompre son incantation lorsque la remarque le désarçonna:

« Quoi? Quel rapport avec la température? »

Théodorus sortit de l'auberge quelque minutes avant le couché du soleil, il avait bien mangé et se sentait prêt à affronter les éventuels danger a venir.
Arrivant un peu en retard il se met devant la porte pour frapper. Au moment ou il lève le point la porte s'ouvre, il retient juste à temps sa main et ces yeux tombe droit sur une capuche... Il entend une vois derrière la demoiselle lui demander si la température est meilleur dehors.

« Veuillez accepter mes excuses. » dit-il en se retirant latéralement afin de la laisser sortir.

Lorsque cette dernière sortit il entrât sans autre forme de convenance.

Contrairement à d'autre, Théodorus était complètement équipé, sac à dos, masse d'arme et une armure d'écaille qui avait manifestement déjà servi. Cheveux noir jusqu'au épaule et yeux noir, son teint de peau trahissait un évident héritage chélaxien.
Mais se que tous reconnurent immédiatement, c'était le symbole d'Asmodéus sur sont surcot ainsi que l'inscription en chélaxien, abyssal et infernal : « Tremblez pauvre démons. »
Ceux qui était familier au temple d'Asmodeus surent qu'il faisait partie des chasseurs de démons d'Asmodeus.

Il regardât rapidement chaque personne dans la pièce et ne détectant aucun comportement qui pouvait le mettre en danger dans l’immédiat il se dirigeât vers les tapisseries qui l’interpellèrent bien plus.

« Je suis Théo, qui est Z ? » dit-il en commençant à étudier la tapisserie.

Il faut rajouter 3 au résultat pour se qui concerne les démons.

• Jet de connaissance des plans pour la tapisserie : 1d20+5 donne [7] + 5 = 12

Modifié par un utilisateur jeudi 9 mai 2013 21:05:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eliana sort de la pièce et se retourne vers le prêtre d'Asmodé qui vient de faire son entrée, manifestement il n'est pas non plus le fameux Z tant attendu.

Ce petit jeu auquel ce Flaven et elle se sont prêtés lui a quand même fourni plusieurs renseignements intéressants. Le type à la belle gueule semble avoir beaucoup de connaissance sur la magie, ce qui lui semble bien mystérieux, car il ne lui fait nullement l'impression d'un étudiant de l'Acadamae ni du Theo-machin. Ell egardera un oeil attentif sur lui, de toute façon il est bien agréable à regarder.

Pour ce qui est du nouveau venu, elle fronce le nez devant celui qui allait fort probablement être le rabat-joie de service. La loi ceci bla bla bla, la loi cela bla bla bli

Elle pousse un léger soupir avant de rerentrer dans la maison, après avoir noté mentalement la différence de température et la vitesse à laquelle la belle gueule a tenté de se cacher sous les fleurs du tapis...

Modifié par un utilisateur jeudi 9 mai 2013 21:24:37(UTC)  | Raison: Non indiquée