Eldak se tient de façon non menaçante et observe les gens devant lui, il étudie les gestes et les paroles de chacun pour tenter de connaitre les réactions de ceux-ci

Modifié par un utilisateur dimanche 25 août 2013 23:17:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Flaven pénétra dans la salle l'air le plus dégagé possible, sans jamais se défaire de son sourire, la main posée à plat sur le pommeau de sa rapière d'un geste parfaitement non menaçant, mais signalant bien la présence de l'arme à ses côtés.

Une fois que tout le monde fut en place dans les lieux, il se fendit d'une révérence simple devant son interlocuteur et l'aborda:

« Bonjour monsieur,
Sieur Verik je suppose? Enchanté de vous rencontrer!
Permettez-moi de me présenter: je m'appelle Flaven et les personnes ici présentes sont mes galants compagnons.

Je me présente à vous en ce jour comme une sorte de... »

Il fit mine de marquer un temps de réflexion parfaitement calculé.

« Disons comme une sorte de Héraut de la Couronne de Korvosa.

Le message que je dois vous délivrer est des plus simples et objectivement plein d'humanité - en tout cas, c'est mon avis le plus sincère.
Laissez-moi vous en restituer l'essence en des termes dénués de toute ambiguïté... »

Il inspira profondément avant d'énoncer distinctement:

« Tirons un trait sur le passé et avançons tous ensembles vers de meilleurs horizons. »

Il porta son regard sur chacune des personnes présentes, signifiant que le message était adressé à tout un chacun.

« Voilà, les termes sont "on ne peut plus clairs" selon mon sentiment.
Le choix vous appartient et je sais que vous saisissez toute l'importance que revêt une telle main tendue.

Après tout, comme le disent les sages:

Qu'importe les Remords
Et les guerres de Raison,
Car le plus grand Trésor
N'est autre que le Pardon... »

Modifié par un utilisateur samedi 24 août 2013 16:30:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Intérieurement, le barde enrageait.

Une lettre de démission? Une bavure? Je déteste me faire prendre pour un pion.
Aussi dangereuses que puissent etre les missions de Neolandus, elles n'ont jamais la prétention me donner aussi peu de considération...

Il ne laissa cependant rien paraitre de son conflit intérieur et préféra soupirer de dépit:

« Je ne vais pas vous faire l'offense de comprendre parfaitement les conditions dans lesquelles la garde doit exercer son travail, ce serait mentir.
Cependant, vous pouvez me croire lorsque je vous dis que j'en ai une idée assez proche.
Clairement, ce métier à risque n'était pas aussi valorisé qu'il aurait du sous le règne du Roi Eodred II - paix à son ame.

Malgré tout, vous avez décidé de quitter vos fonctions à un bien mauvais moment. »

Il planta son regard émeraude au plus profond des yeux de son interlocuteur:

« En fait, au pire moment possible meme.
Le seul moment de toute votre carrière où vous n'aviez pas le droit de partir.
Aussi vrai qu'un soldat décidant de démissionner en pleine guerre sera passible de la condamnation à mort sans aucune forme de procès, vous ne me ferez pas croire que vous n'étiez pas pleinement conscients des risques que vous encouriez par vos actes de sécession alors que la ville était au bord de l'anarchie. »

Les phrases suivantes furent énoncées alors qu'il tirait lentement la rapière de son fourreau dans un grincement de métal sinistre:

« En vérité Verik, vous etes montés de votre propre grés sur la potence en agissant de la sorte.
Et en ayant l'audace d'ouvrir cette boucherie, vous avez pris la corde que vous tendait le bourreau pour vous la passer autour du cou en riant aux éclats!
Vous n'auriez pu vous condamner de façon plus flamboyante! »

La tension était à son comble. La lame était sortie et l'affrontement semblait imminent.
Qui donnerait l'assaut le premier?

Une éternité sembla s'écouler l'espace de quelques secondes de silence.

Un silence qui fut rompu par une voix claire et posée:

« Et pourtant... »

Il lacha alors sa rapière d'un geste simple, se désarmant complètement tandis que l'arme s'écrasait sur le sol dans un bruit sourd.
Sa main était ouverte, signifiant l'évidence: il était maintenant sans défense.

« Et pourtant cette Reine que vous dénigrez tant, cette Reine qui aurait toute la légitimité du monde de solliciter une armée entière pour réduire en cendre ce lieu qui est une véritable insulte à son pouvoir, cette Reine qui pourrait vous infligez un sort bien pire que la mort au plus profond de ses géoles...

Cette Reine là vous demande de revenir. »

Il porta son regard de nouveau vers chaque ancien garde:

« Je vous demande sincèrement de vous poser cette simple question: connaissez-vous beaucoup de souverain qui s'abaisserait à un tel acte? »

Pour conclure, il reporta son attention vers Verik, solennel:

« Ne sentez-vous pas le vent du changement? N'avez-vous pas envie d'avancer dans le meme sens que lui? »

Modifié par un utilisateur dimanche 25 août 2013 08:01:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quand Flaven avait tiré sa rapière de son fourreau, Eliana avait prit sa propre épée. Elle écouta le discours de Flaven, puis la réponse butée de Verik et elle décida qu'elle en avait assez entendu. Elle n'avait que faire de la personne qui était sur le trône de cette ville, mais le discours irraisonné de l'ancien garde réveillait sa colère. Elle s'avança aux côtés de Flaven le dos droit et fier et dit d'un ton sec avec une pointe de colère et qui n'admettait pas la contradiction, un ton et un maintien qui ne pouvait provenir que de ceux qui ont l'habitude de se faire obéir, noble, propriétaire ou commandant.

« Lorsque vous êtes entrés dans la garde, ce n'est pas qu'au roi que vous avez juré fidélité, mais à la ville. Et la ville avait besoin de vous. Vous aviez donc le devoir moral d'honorer votre serment dès que vous avez appris pour les troubles en remettant à plus tard votre démission.

Car il ne s'agissait pas là de mourir pour la reine comme vous le dites, mais de combattre pour assurer la paix dans cette ville que vous avez juré de protéger.

Si le pouvoir vous avait laissé partir à ce moment, cela signifiait que tous les autres gardes pouvaient en faire autant, partir à n'importe quel moment, peu importe les circonstances et je vous demande bien dans ces circonstances comment les habitants de cette ville pourraient se sentir en sécurité en sachant qu'au moindre trouble, la garde pouvait démissionner et cesser de les protéger. Comment cette ville tiendrait-elle face aux pilleurs venant de l'extérieur et face aux menaces internes?

Ainsi, si vous ne revenez pas, le pouvoir en place n'a d'autres choix que de vous exécuter, car vous donnez un très mauvais exemple à tous vos anciens collègues. Si vous n'êtes pas puni, cela démontre que tout un chacun peut s'en aller à son gré.

Alors Verik, vous qui semblez une personne raisonnable, comment pouvez-vous tenir ce discours sans queue ni tête? »

Elle se tourna vers les autres déserteurs.

« Comprenez-vous ce que je dis? Vous ne pouvez pas prétendre à une autre vie dans les murs de cette ville que vous avez abandonnée au pire moment.

Pourquoi pensez-vous que cette ville que vous avez abandonnée devrait vous protéger? Et vos collègues qui comptaient sur vous?

Vous avez agi lâchement en vérité et vous n'avez pas respecté votre devoir. Tant qu'à déserter votre poste au pire moment, vous auriez dû fuir loin.

Maintenant, il vous reste le choix d'accepter l'offre que nous vous présentons ou de subir les conséquences de votre mauvais choix. Alors qu'est-ce que ce sera? »

Elle finit son discours les mâchoires serrées et le regard dur et hautain... avec une lueur de quelque chose d'indescriptible. Pour elle, les négociations étaient terminées.

Son arme brilla d'une lueur non naturelle dans la salle.

Moi aussi mes PV sont pleins, vu qu'il s'est passé 2 jours depuis l'Otyugh. Eliana a utilisé en action rapide sa réserve magique pour enchanter son arme. J'ai mis à jour la Battlemap avec nos PV à Eldak et moi et avec la nouvelle position d'Eliana dans la pièce.

Modifié par un utilisateur dimanche 25 août 2013 17:02:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eliana fut surprise par la violence de l'attaque du garde sur sa personne et sur Flaven. En vérité, elle était persuadé que ces hommes entendraient raison, mais il n'en fût rien.

Elle ignora tant bien que mal la douleur intense occasionnée par la blessure grave et ne put réprimer un soupir de soulagement lorsque Flaven referma une partie de ces blessures. Elle l'avait cru mort l'espace d'un instant.

Au discours de Vendarion, elle comprit que le combat était terminé. Elle fronça les sourcils le visage toujours hostile, mais n'attaqua pas. Elle comrpennait que la situation actuelle n'était pas à leur avantage. Il serait toujours temps de se reprendre.

Cependant, elle garda sa lame haute, dans une position défensive, au cas où ces messieurs décideraient d'en découdre. Elle voulait s'assurer que ses compagnons sortiraient de cet horrible cagibi avant d'en sortir à son tour.

« Partons mes amis, nous n'avons plus rien à faire ici. »

Arrivée chez Zellara, Eliana était furieuse, sans parler de gravement blessée. Elle tanait sa main crispé sur une entaille profonde pour bloquer la perte de sang.

« Alors? Comment on les tue? On les enfumes? On les élimine un à un lorsqu'ils sortent de la boucherie? » Elle regarda ses compagnons un à un et devant l'air dubitatif de Vendarion, elle ajouta sur un ton plus posé et raisonnable: « Je n'ai rien en principe contre le fait qu'un garde décide de changer de vie, mais pas à un moment crucial où sa présence est nécessaire pour éviter de plus grands troubles civils. C'est quand même pour ça qu'il a signé au départ, non?

Au pire, ils auraient pu se déclarer malades, attendre que la poussière retombe et là remettre leur démission... Moralement, ça n'aurait pas été vraiment mieux, mais ils n'auraient pas placé le pouvoir dans cette impasse où il est nécessaire d'appliquer des sanctions pour éviter que le reste de la garde ne fasse pareil. C'est le même principe dans l'armée d'ailleurs.

Le fait que leur démission ait été refusée, et je comprends très bien pourquoi, fait d'eux ni plus ni moins que des déserteurs.

Cela dit, la punition doit être vue et connue des autres gardes, sinon, son caractère exemplaire va en souffrir. »

Modifié par un utilisateur dimanche 1 septembre 2013 20:41:39(UTC)  | Raison: Non indiquée