Alors que Constance sonnait la fin de la classe, les enfants se ruèrent à l’extérieur dans la grande cour du temple d'Abadar. La place était inondée par le soleil de midi, et les gamins commençaient déjà à dévaler la pente vers le centre d'Argonach pour rentrer chez eux.

L'impatience des enfants était palpable, alors que partout en ville les commerces préparaient la fête de l'Archer. Dans tout l’Avistan peu de festivités sont autant attendues et célébrées que la fête de l’Archer du troisième jour d'Erastus. Malgré les origines de la fête qui sont intimement liées au culte d’Erastil, la population d'Argonach célèbre le cœur de l’été par un jour consacré à forger de nouvelles relations, à apprécier les amitiés existantes et à célébrer les dons des dieux.

Alors que la fête traditionnelle laisse une bonne place aux tournois d’archerie -toujours une part importante de toute célébration de la fête de l’Archer- Argonach l’a étendu à la démonstration de tous types de talents, depuis la cuisine et le conte jusqu’aux courses et aux mises en scène de combat. En plus de créer une ambiance de fête foraine, beaucoup de démonstrations ou de compétitions ont un ou deux objectifs secondaires : cela peut être pour les marchands l’occasion de montrer la supériorité de leur cheptel et de leur marchandise, ou plus populairement l’occasion pour les jeunes en âge de se marier de prouver leur valeur.

Alors que les journées de festivité sont remplies de jeux, nourriture et démonstrations de talents, les nuits amènent danses, boissons, frasques et le couronnement des princes et princesses de l’été et du printemps pour les deux jeunes et deux adultes qui ont fait le mieux leurs preuves lors des événements de la journée. La fête dure tard dans la soirée mais s’interrompt rapidement à minuit de façon à -selon les préceptes d’Erastil- ne pas entraver les tâches du lendemain. Mais pour ceux qui ne suivent pas Erastil toutefois, la boisson et les flirts se poursuivent bien au-delà jusqu’au matin suivant.

La fête de l'Archer se conjugue donc avec la fête du village, et la population est multiplié facilement par deux avec les gens venant de la campagne environnante, des troupes d'artistes itinérantes et des marchands voulant vendre leur camelotes.

Ce matin du 2 Erastus, le village terminait sa mue pour se parer de ses plus beaux atours. L'auberge de la Fée bleue était déjà pleine à craquer, alors que la fête ne commencerait que le lendemain matin. Les roulottes fraîchement repeintes des colporteurs proposaient déjà leurs produits exotiques venant de tout Golarion, et la milice était depuis plusieurs jours sur les dents, car c’était lors de ses rassemblements que les problèmes, inconnus le reste de l'année, survenaient à Argonach.

Grimm, Cara, Felix et Wyllem courraient en tous sens, surexcités par toute cette agitation qui montait dans tout le village...

Modifié par un modérateur jeudi 29 décembre 2016 10:28:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les festivités commencèrent au petit matin et durèrent toute la nuit en commençant par une célébration à Erastil, et finissant par un grand buffet organisé par Kegnar Torpel. La fête regroupait les villageois et les gens de passage, musique, danses, alcool et cochons grillés étant au programme jusqu’à l’aube, les manifestants étaient nombreux.

hormis les boutiques des marchands et les fermiers venus de toute la région (et d’ailleurs) qui fleurissaient dans toute la ville et sur la grande place, le festival était également l’occasion de s’amuser.
Felix, Théodore, Wyllem et la tempétueuse Cara étaient bien sur au première loge pour profiter au maximum des différentes animations proposé par Argonach.

Ils commencèrent par regarder une épreuve de force, apprécié dans cette région verdoyante : La coupe du rondin, où le gagnant est le premier à scier un épais rondin de bois. Les bûcherons de la région se mesuraient chaque année a cette éprouvante discipline, sur des troncs épais comme les géants des histoires de Constance.
Pour les enfants, il y a avait néanmoins un aménagement pour que les plus jeunes puissent participer et s'amuser entre eux. Evidemment, Cara, fidèle à son tempérament sauta sur l'occasion pour se distinguer, et voulu même concourir contre les grands, et c'est épuisée mais ravie de sa performance qu'elle termina en troisième position. Il faut dire qu'elle avait un bûchette en comparaison des énormes rondins que les adultes devaient couper, mais elle n'avait pas démérité, accompagnée par les vivas des spectateurs qui acclamaient son courage.

A la fin de l'épreuve, la belle Sarah vint les prévenir que les parents de Willem avait sortie sur leur étale une immense montagne de choux fourrés à la crème fouettée, spécialité de la pâtissière d'Argonach. il fallait se dépêcher car ils allaient pour sur fondre comme neige au soleil.
La bande de gamins fouillèrent leur fond de poche où ils trouvèrent quelques piécettes de cuivre données par leur parents pour profiter des attractions de la journée.

Après s'être gavé de pâtisseries, les quatre galopins ne voulurent pas rater l'un des moments les plus important de la fête de l'Archer :Le tir à l’arc. Pour cette épreuves, Felix, Wyllem, Cara et Théodore prirent un arc court, suivi par une ribambelle d'autres gamins. Car le gagnant parmi les moins de seize printemps aurait l'insigne honneur de participer ensuite à la finale contre les adultes.
Après une compétition acharné, c'est finalement Théodore qui s'illustra et remporta le tournoi des enfants, sous les encouragement de la toujours jolie Sarah qui lui lançait des grands sourires.

La prtie contre les adultes fut serré et les compétiteurs étaient aguerri : Flahn, un éclaireur demi-elfe de l’armée du Taldor basé à Yanmass; Gergut, un chasseur connu dans la région; Francisk, l'apprenti du tanneur que Cara connaissait bien; Looz, un drôle de gnome, voyageur de passage; et Durgon, un trappeur au physique effrayant. C'est evidement Flahn, qui remporta pour la troisième fois consécutive le tournois, son sang elfe devait parler !

La balle insaisissable où il faut voir le tour de passe-passe de Snorri Skeller, le nain serrurier du village.

Attrapez le cochon graissé Un cochon est lâché dans un grand enclos, enduit généreusement avec de la graisse. C'est un peu un chacun pour soi, avec des participants qui essayent de se saisir du porcelet. Le gagnant remporte un petit cochon de lait.

Le lancer de couteau avec Karl, Chasseur; Giorgio, un voyageur Varisien; Matteo, marin de Cassomir; Jensen, l'apprenti boucher et Tylane, une jeune fermière.

Concours de chant où les concurrents sont : Borsi le tenor, Polhin, jeune fermier; Quenn, jeune barde Halfling de passage et Celya, la lavandière bien gironde.
 
Le temple de Sarenrae, ou,Détruisons le temple afin que nous puissions utiliser la pierre pour construire quelque chose de nouveau. Ce jeu est mis en place devant la guilde des artisans. Il a une table avec neuf briques creuses et carrées empilées en forme de pyramide. Trois pour la base, deux au milieu, et une sur le dessus. Il y a une ligne de tir à 6 mètres à partir de la table. Il faut utiliser une mini-catapulte pour faire tomber la pile de pierres avec trois coups. Il faut un total de trois coups au but pour faire tomber toutes les pierres.
Abattre toutes les briques permet de gagner une petite catapulte-jouet, cela revient à une fronde.
Crespin à un faible pour les enfants et les aide à viser en sorte qu'ils puissent gagner la catapulte, à la grande consternation des mères. Selon les plaintes de nombreux mère: Elles sont juste à la bonne taille pour que les garçons puissent se tirer dans l’oeil avec !
Cette plainte n'empêche pas ces mêmes mères de payer les deux pièces de cuivre pour voir leurs fils jouer. Il n'y a pas de cesse de la journée d’entendre des garçons qui pleurent parce qu'ils ont été frappés à la tête par une pierre volante.

Cette année 4710 ne fait pas tache par rapport aux autres éditions de cette belle fête de village, et tout se passe dans la bonne humeur générale.

C’est à l’aube que les jeunes héros endormis sous une table en bordure du Cercle, sont réveillés par une étrange musique. Cette musique est très belle et apaisante, mais aussi parfois joyeuse, ou bien profondément triste. Les enfants se surprennent même a passer des rires aux larmes en l’espace d’une seconde. Ils semblent irrémédiablement attirés de l’autre côté du pont. Mais dans leur inconscient ils partent à l’aventure, une grande chasse au trésor. Il faut donc se préparer en conséquence. De quoi se sustenter, de quoi faire du feu, une arme peux être ?

Là en bordure de forêt, sur une grosse pierre se tiens Ghauldghendar, un grig aux musiques envoûtantes.
Le village est endormi et les rares personnes réveillées travaillent déjà ou se remettent des agapes de la veille.
C’est la première fois que les enfants s’aventurent seuls aussi profondément dans la sombre et inquiétante forêt avoisinante. Ils la connaissent sous le nom de Grande Forêt.
Elle est effrayante : bruits de pas, grognements d’animaux, craquements de branches, végétation dense qui s’accroche, mouvements furtifs et surtout sensation d’être sans cesse en danger et que derrière chaque fourré va surgir un monstre terrifiant occupe les esprits de nos jeunes aventuriers. Ils arrivent finalement sans encombre devant une grotte qui est à flanc de colline boisée.

Modifié par un utilisateur mardi 5 novembre 2013 16:53:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Un an s'est écoulé après leur aventure, où Jovien à officiellement sauvé héroïquement les enfants et nos jeunes héros, kidnappés par des gobelins.

Il était alors temps pour Cara, Theodor, Felix et Wyllem de commencer leur apprentissage.

Theodor, était devenu l'estropié de la classe, boitant à cause de la terrible blessure infligé par le loup géant. Il avait été soigné, mais une claudication restait néanmoins. Les moqueries de ses camarades renforcèrent son isolement et son introversion.
Un jour de printemps, Bardas le druide, rencontra le jeune garçon qui comme souvent se baladait seul dans la Grande Forêt. Ils discutèrent un peu, puis le druide alla parler au grand père de Theodor. Ce qu'ils se dirent restent encore aujourd'hui inconnu, mais Bardas repartie le soir même avec le garçon, pour ne revenir que tous les 4 ou 5 mois pendant les cinq années qui suivirent.

Pendant toutes ces années, Theodor apprit a connaitre la nature et particulièrement la forêt. La communion avec la nature prenait souvent la forme de longues méditations mais aussi un entrainement éprouvant sur l'ile d'Arenway, le bastion de la Loge de Bois-Sauvage (Wildwood Lodge).
Ces périodes d'entrainement et de partage avec les autres druides étaient entrecoupés de pérégrinations de plusieurs mois dans la Verduran.
Tous les ans Theodor avait pu participer avec Bardas au grand rassemblement de la Loge pendant le solstice où les druides de tous Golarion partagent leurs découvertes à la communauté de la Foi Verte. Le jeune acolyte sentait que c'était un moment important, même si il n'en mesurait pas encore vraiment la portée.

A son seizième anniversaire, Bardas dit enfin au garçon qu'il était un Aspirant de la Foi Verte, et qu'il serait bientôt un Ovate puis un véritable Acolyte de la Loge.
Il devait maintenant faire son chemin seul en compagnie de la Nature et qu'il attendrait son jeune disciple au prochain rassemblement sur l'ile d'Arenway.
Après un retour à Argonach, Theodor avait du mal a trouver ces marques dans ce village qui avait tant changé. Seule Cara était encore là. Wyllem et Felix étant, selon les dernières nouvelles reçues par leurs parents, à Yanmass.


Cara, durant ces 5 années, était devenue une adolescente en crise. Effrontée, bagarreuse, elle était crainte aussi bien par les jeunes de son age que par les adultes. Elle evita les geoles du gouverneur à de nombreuses reprises grâce à l'intervention de ses parents, de Constance qui n'avait pas perdue tout espoir d'inculquer les bonnes manières à la jeune fille.
Cara s'était senti abandonné après le départ de tous ses compagnons de jeu. Les autres enfants lui paraissait insipides et Sarah, avait cette beauté insupportable qui faisait que tous les regards se portaient sur elle et éclipsait la présence de Cara, ce qu'elle ne supportait pas.

Ses parents avait essayé de la marier alors qu'elle fêtait sa quinzième année, mais aucun garçon n'avait trouvé grâce a ses yeux et les rares prétendants qui n'avaient pas été effrayés par la réputation sulfureuse de la jeune femme, étaient souvent repartie avec un coquard.
Le seul moment où Cara semblait apaisée et quand elle chassait avec son père Kyrian. Il lui apprit les bases de ce qu'il savait de la chasse et du maniement des armes.
Cara avait tenté de rentrer dans la milice d'Argonach mais Jovien ne voulait d'une femme et encore moins d'une gamine dans leur rang. Cara avait néanmoins obtenu de pouvoir s'entrainer avec les hommes en promettant de bien se comporter.

Il y a quelques semaines, alors qu'elle avait fêté son dix-septième anniversaire, pendant un trek de chasse, elle tomba sur les restes d'une charrette qui avait visiblement subit une embuscade. Des restes de combat étaient visible : des carreaux d’arbalète cassés et planté dans le bois du véhicule, mais surtout les deux corps de fermiers dépouillés de tous leurs biens qui gisaient à l'arrière, le corps criblés de traits.

Cara savait qu'elle aurait dû courir jusqu'au village pour prévenir et revenir avec des renforts, mais c'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle prouve sa valeur à l'ensemble de la communauté.

Elle se remémorait les consignes de son père et de son grand-père et trouva facilement les traces des assaillants dans les fourrés qui bordaient la route du nord. En suivant les traces elle arriva sans bruits jusqu'à un campement avec cinq brigands qui faisaient griller de larges pièce d'un bœuf dont la carcasse gisait pas loin.
Cara était téméraire, mais elle savait qu'elle ne ferait pas le poids contre cinq homme, et alors qu'elle allait repartir, elle entendit mais hélas trop tard, des mouvements dans son dos. Elle eu à peine le temps de se retourner pour voir un sixième homme qui abattit une matraque contre son crane.

Quand elle reprit connaissance, peu de temps avait du s’écouler car les hommes terminaient leur repas. . Elle était attachée, les mains liées à un tronc d'arbre, et les jambes ligotées.
Son avenir semblait scellé, quand elle vit deux des hommes essuyer leurs bouches encore luisante de la graisse de leur repas, s'avancer vers elle.

"Eh bien ma jolie, on espionne ?! C'est pas bien de fouiner... Mais tu as bien fait de venir, car tu vas être notre dessert...", l'homme avait commencé à baisser sont pantalon de toile grossière, tandis que le deuxième tenait en respect la jeune fille affolée avec un long couteau."Si tu bouge, je te tranche la gorge, pétasse."

Cara était paralysée, elle semblait perdue. Le premier libéra les liens de ses jambes afin de les écarter pour pénétrer sauvagement la jeune femme.
Un déclic se fit alors en elle. Une rage indicible monta et tandis que celui qui s’était placé dans la position du missionnaire senti l’étau des jambes de Cara se resserrer sur sa gorge, la guerrière arracha l'oreille du deuxième qui s’était penché pour placer la lame sous son menton.
Les cervicales cédèrent enfin et le deuxième lâcha sa dague pour se tenir la tempe dont le sang giclait. Il n'en fallut pas plus à Cara pour se relever, la bouche pleine de sang de l'appendice auditif qu'elle venait d'arracher.
L'homme hurlait en pleurant et les quatre autres brigands qui étaient resté au niveau du feu de camp se levèrent et ramassèrent leur épées.

Cara devait se libérer... elle fit glisser la dague, toujours au sol, avec son pied jusqu'à elle afin de s'en saisir avec les mains toujours ligotées. La dague était en bonne acier et acérée, un glissement de lame suffit a couper net les lacets de cuir qui enserraient ses poignées.
Quatre brigands, et un blessé qui semblait reprendre ses esprits se ruèrent sur elle. Elle esquiva, fit un roulé boulé pour s'extraire de la mêlée, puis se mit à courir comme une dératée pour échapper à ses ravisseurs.
Elle ne s'arrêta que quand son corps refusa de la porter d'avantage. Son cœur était au bord de l'explosion, elle ne pouvait plus respirer et s’écroula dans l'herbe d'un fossé, les fumées du village d'Argonach en vue, montant nonchalamment dans le ciel au loin.
Elle pleura enfin, seule, écorchée, mais intacte et en vie...


Le destin de Wyllem ne fut pas sans heurt non plus. Après un bref passage dans la milice du village à l'aube de ses treize ans sous le patronage de son frère, Wyllem voulut voir un peu au delà du village d'Argonach. Le comportement lâche et sans scrupule de Jovien l'avait dégoûté et mise en colère. Il rêvait de grandeur, d'aventure au long cours pour revenir comme son frère auréolé de la gloire et la richesse des aventuriers mais surtout pour être assez fort pour lui flanquer une bonne raclée.

C'est ainsi qu'il s'engagea dans la marine du Taldor lors d'une campagne de conscription impériale. Il prit une barge en direction de Cassomir plein de grand voilier de guerre Taldorien dans les yeux, mais il déchanta vite en se voyant reléguer comme simple garde pour surveiller le chantier naval.
Il passa une année morne et ennuyeuse à nettoyer les baraquements et au mieux à patrouiller dans les grands entrepôts, et sur les remparts de la cité. Mais faute de vivre la grande aventure, il connaissait bien l'une des plus grande et importante citée du Taldor et il recevait l'entrainement rigoureux de sa marine d'exception.

Malheureusement une sombre histoire de jeu, ou bien était-ce le fait d'une soirée trop alcoolisée qui dégénéra, ou encore peut être une coucherie avec la fille du commandant, seul lui le sait. En tout cas c'est à l'age de quatorze ans que Wyllem se retrouva a travailler pour le célèbre entraîneur de Gladiateur, Lok Kerlidan, pour gagner sa vie ou bien sa liberté. Après trois ans d'entrainement intensif qui lui fit regretter les exercices de l'armée régulière, Wyllem fut envoyé à Yanmass pour combattre dans la célèbre arène La Porte de Casmaron, où des guerriers de Kelesh, de Qadira et de tout Golarion s'affrontent en espérant plaire à un Maître marchand ou caravanier qui paie à prix d'or de tels experts pour assurer leur sécurité.


Felix pour sa part était bien décidé a apprendre la magie comme sa mère, suite à ses aventures avec ses amis. Il n’était pas très bagarreur, comme Cara, ni costaud comme Wyllem, mais il sentait en lui une force indomptée.
Mais sa mère se senti vite dépassé, elle ne savait pas trop comment instruire son fils. Elle même avait tout appris seule, en compagnie de sa belette, abandonnée toute jeune par son père, Basile, devenu à moitié fou.

Les pouvoirs du jeune sorcier se réveillaient, et Irène voyait en lui, les traits de son grand père. Elle se décida donc de l'amener voir le vieux sorcier pour lui confier l'enfant. Mais si Basile prit Felix sous son aile quelques semaines, ses relations avec le Premier Monde étaient si fort qu'il disparaissait plusieurs jours oubliant complètement son petit-fils.
Dans ses rares périodes de lucidité, il décida que Felix devait apprendre la théorie des arcanes magiques avant toute chose, que cela l'aiderait ensuite pour analyser les bouleversements mentaux et physique que pourrait connaitre son corps. Il envoya donc le jeune apprentie dans la prestigieuse école de magie d'Oppara.

Quand Felix arriva en ville après un long voyage avec son grand père, il fut choqué par la taille de la cité en comparaison à ce qu'il avait toujours connu. Les autres élèves etait tous habillé comme des nobles, et devaient surement venir des plus grandes familles du Taldor. Comment Basile pouvait payer les frais d'une telle Académie ?

Pendant quatre ans, il étudia la théorie de la magie, les différents plans d’existences. Il ne comprenait pas vraiment le concept et la mécanique du lancement de sort. Pour lui, tout venait naturellement à son esprit.
Il commençait a maîtriser quelques tours et rudiments arcaniques. Les autres élèves n'en étaient que rarement capable, ce qui lui valait la jalousie ou la fascination de ses camarades de classe.
Il fit l'amère expérience que les sorciers étaient mal aimés au Taldor, contrairement aux mages qui sont hautement respectés.
Il dû cacher tant bien que mal sont état et feindre de lancer des sorts a travers de complexe rituel comme les autres.

Il se fit néanmoins quelques connaissance pendant son passage sur les banc de l'Académie : Syd, un coureur de jupons invétéré qui maniait aussi bien la rapière que la magie. Il l'embrigadait dans ses virée nocturne pour voir les filles, jouer aux dés et aux cartes et se battre en duel ou se castagner dans les bouges du port. Felix rencontra aussi Thalia, une jeune mage apprentie, dont les détails de l'histoire sont inconnus; une histoire de cœur brisée peut-être ?