Akrem ne semblait pour l'instant tenir compte des coups qu'il recevait. Il haïssait tellement les peaux vertes, que sa force était décuplée. Shalelu serait fière de lui...

• Attaque en puissance sous bénédiction : 1d20+7 donne [17] + 7 = 24
• Dégâts potentiels : 2d6+9 donne [4] + 9 = 13

Modifié par un modérateur samedi 28 septembre 2013 17:16:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les peaux-vertes avaient un allié ! Et à entendre son cri, rien de bon de ne se préparait.
Akrem s'appliqua à réduire en bouillie la vague de gobelin, en gardant à l'esprit que le combat n'était pas fini.

Modifié par un modérateur mercredi 18 septembre 2013 18:27:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alatarielle plutôt passive jusqu'à présent n'avait pas été décisive dans l'éradication de la menace gobeline, l'arrivée d'un nouveau protagoniste humain mais qui pouvait être du côté des gobelins, la fit sortir de sa torpeur et prendre un rôle plus important pour amener ses compagnons de voyage vers la victoire.

Se rapprochant de Koya avec qui elle partageait le chariot et avec laquelle elle voyageait elle tira une série de flèches pour repousser l'attaque qui avait déjà pris un sérieux coup dans l'aile et éliminer les gobelins les plus proches du chariot de la diseuse de bonne aventure.

• Jet d'attaque : 1d20+5 donne [14] + 5 = 19
• Dégâts : 1d4+2 donne [3] + 2 = 5

Les sales Peau-Vertes puantes et rampantes étaient parties, le danger était désormais écarté... Pour un temps. Ghor accompagna les fuyards qui se traînaient un peu par des rugissement bestiaux semblables à celui qu'il avait poussé en entrant dans le combat, dans le but de les faire fuir plus vite et de leur retirer pour un temps l'idée d'y revenir de si tôt.

Puis il sembla se calmer tandis que Koya lui parlait. Ses traits s'adoucirent, ces bras et son faciès bestial semblèrent subtilement changer et retrouver un aspect plus proche de l'humanoïde demi-orque qu'il était que de l'ours mal léché qu'il était l'instant d'avant. Il s'accroupit devant la vieille femme tandis qu'elle lui parlait, dans une posture primitive mais prêt à bondir. Il y avait beaucoup de peaux pâles, beaucoup d'animaux domestiqués attachés aux charriots qui devaient sentir son odeur sauvage de prédateur, beaucoup d'inconnus. Mais il n'avait pas peur, pas peur pour lui, mais pour Koya dont la sécurité semblait être l'objet de toute son attention.

Il mit un moment avant de répondre, secouant de temps en temps la tête de gauche à droite lorsqu'il cherchait un mot du fond de sa mémoire, la langue commune lui était difficile car il la parlait peu et depuis peu de temps - « Ghor entendre appel. Ghor venir. Dhūsara pas là. Ghor attendre un cycle. Dhūsara pas venir. Ghor sentir danger. Descendre vers piste peaux pâles. Dhūsara famille. Ghor protéger famille. » - Même s'il avait perdu son aspect bestial en quelques instants, le demi-orque restait impressionnant et prêt à bondir ou se servir de la grosse massue primitive mais pas moins redoutable qu'il gardait à portée de main.

Modifié par un modérateur vendredi 25 octobre 2013 12:02:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Éphraïm s'était tout d'abord montré méfiant, croyant que l'orque qui fonçait vers la caravane était le chef qui avait organisé l'assaut sur le convoi puis il fut soulagé lorsqu'il vit que l'individu en question s'en prenait à leurs attaquants plutôt qu'à eux, et complètement rassuré lorsque la vieille Varisienne le présenta comme un allié. Après tout, mille et une étoiles de formes et de couleurs différentes brillent sous la voûte nocturne…

Voyant qu'Alustrielle était restée aux côtés de la Varisienne au cas où, juste au cas où, le prêtre de Desna reprit le fil de ses pensées et fit le tour des membres et des animaux du convoi à la recherche de blessés auxquels il pourrait porter assistance.

Ghor restait sur la défensive. Les peaux pâles commençaient à s'agiter en tout sens et il ne savait comment ils allaient réagir à l'homme-bête qu'il était. L'un d'eux s'approcha même de lui, approchant la main pour lui taper sur l'épaule. Tendu, il sursauta et eut un mouvement de recul, se relevant et s’apprêtant à en découdre. Mais l'homme lui tendait la main et prononça un mot. Le demi-orque l'analysa, se demandant quelle signification il pouvait avoir tandis qu'il reniflait l'odeur du guerrier shoanti afin de l'imprimer dans sa mémoire. Il chercha parmi les mots de commun que Koya lui avait appris et la regarda brièvement pour avoir son assentiment. Elle ne paraissait pas en danger immédiat et le mot était incompréhensible. Ce devait être alors son nom...

Il tendit alors à son tour la main pour toucher celle d'Akrem, ce devait être ainsi qu'il fallait se saluer chez les peaux pâles. Koya ne lui avait pas dit grand chose sur les us et coutumes des hommes. Paume contre paume il annonça de sa voix grasse et sourde - « Ghor... Ghor Gor'Beï ! » - Puis il attendit la réaction du guerrier shoanti... Et des autres qui devaient s'être arrêtés pour regarder la scène, probablement aussi sur la défensive ou prêts à intervenir au cas où.

Modifié par un modérateur vendredi 20 septembre 2013 18:52:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alatarielle était circonspecte se demandant comme Koya pouvait connaître se sauvageon sorti des bois mais faisant parti de la famille de la vielle Mvashti, certainement la plus étrange et la plus intéressante des familles varisienne des environs de Pointesable du point de vu spirituel il lui paraissait évident que ce genre de personnage complètement atypique puisse faire partie de ses connaissances. Elle se rapprocha donc de la moitié d'homme comme elle aurait pu le faire de n'importe qui si la jeune femme pouvait s'avérer méfiante elle n'était en rien ségrégationniste comme l'avait fait Akrem elle tendit sa main vers Ghor et sonda son âme pour voir s'il était un adepte du mal en plongeant son regard dans le sien. Il ne se rendrait compte de rien l'inquisitrice le surveillerait ensuite de loin pour parfaire son jugement.

« Je suis Alatarielle Eldanel je suis les précepte de Milani en aidant là où me portent mes voyage, merci pour ton aide encore une fois, ceux là étaient petits mais plutôt coriaces. Nous ne devrions pas traîner ils étaient nombreux mais peut-être que les reste de la tribu l'est encore tout autant et qu'ils vont avoir à cœur de se venger. »

Après s'être assuré qu'il n'y avait plus aucun blessé parmi les défenseurs du convoi, Éphraïm se rapprocha de l'endroit où la plupart des compagnons s'étaient rassemblés. Il s'adressa à la Varisienne en souriant : « Eh bien, Baba Koya, je parie que l'histoire de votre rencontre avec notre allié inattendu pourrait égayer plus d'une soirée autour du feu de camp. Il faudra que vous nous contiez tout ça un jour ou l'autre ! » Se tournant vers la Varisienne et le demi-orque en même temps. « Pourquoi pas ce soir ? Vous partagerez bien notre repas, au moins ? » Il se ravisa toutefois et consulta le maître du convoi du regard « Enfin… si c'est d'accord pour tout le monde ? »

Puis il se renseigna sur les dégâts occasionnés aux chariots et sur le temps qu'il faudrait passer sur place pour effectuer les réparations les plus urgentes avant de pouvoir se remettre en chemin.

Modifié par un modérateur lundi 23 septembre 2013 16:25:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

En amassant ce qui restait des gobelins, le groupe tria ce qui pouvait être utile de ce qui devait être brûler. A la fin de l'opération, il avait pu regrouper un amoncèlement d'armes et d'armures diverses qui pourrait être revendu à la prochaine étape du convoi.

De leur côté, Mirson et Celaren avait terminé l'inspection des chariots. D'après le jeune réparateur, il lui faudrait au moins trois jours de travail à lui-seul pour tout réparer ainsi que trois fois plus de matériel que le convoi n'en possédait. Il pourrait commencer les réparations, mais pour cela il faudrait s'arrêter vingt-quatre heures sur place et il y aurait toujours quelque chose qui clocherait... Faisant son rapport à Sandru, celui-ci se gratta le menton quelques instants puis ajouta.


« Nous pouvons atteindre Galduria demain soir si tout se passe bien... Là-bas nous pourrons trouver un armurier qui nous rachètera le stock d'armes et d'armures que nous avons pris sur les gobelins. Et nous pourrons nous procurer du matériel... Si tu penses que nous pouvons tenir jusque là sans que les roulottes ne s'effondrent sur elles-mêmes, je préfère m'arrêter en ville plutôt qu'en rase campagne... »



Sur ces mots, Mirson embrassa les chariots du regard et répondit à la question du chef du convoi. « Je pense pouvoir parer au plus important pour que nous puissions reprendre la route d'ici quelques heures. Peut-être même qu'avec un peu de magie, certains éléments pourront tenir jusqu'à Galduria. Mais ce ne sera qu'une réparation de fortune et si on ne nous donne pas le temps de travailler, ce ne sera que des réparations de fortune. »


Fort de ces informations, Sandru regarda à nouveau chacun des membres qui composaient le convoi puis prit à nouveau la parole. « Alors fait les réparations les plus urgentes maintenant. Nous repartons dés que possible. Je ne veux pas m'éterniser dans la région. Il y a sûrement d'autres gobelins qui doivent traîner dans le coin. »




Avec l'aide de Celaren, Mirson se mit au travail. Pendant ce temps, Koya s'approcha de Ghor et, lui prenant la main, l'amena vers les autres membres du groupe. Puis elle présenta chacun des voyageurs d'un ton doux en employant des mots simples - comme si elle parlait à un enfant. Puis elle en fit de même avec Ghor. « Je vous présente Ghor. Sous ses airs sauvages, il n'est pas méchant... Du moins pour ceux qui ne lui veulent pas de mal... Je l'ai sauvé un jour d'une mort certaine et, depuis, nous nous rencontrons régulièrement par ici... » Se tournant vers Sandru qui l'écoutait avec un petit sourire aux lèvres, elle ajouta. « Et oui, c'était lui l'objet de mes escapades lors de nos trajets vers le nord... » Puis elle se tourna vers Ephraïm et s'adressa à lui. « Je lui ai appris à prier Desna. C'est un point commun que nous avons tous trois... Je suis sûr que si vous prenez le temps de parfaire cet apprentissage, il fera un élève très attentionné. » Puis elle finit par embrasse tout le monde du regard. « Ah, avant que j'oublie, il ne s'exprime pas très bien dans notre langue commune. Il n'est pas bêtes et je suis sûr qu'avec un peu d'effort de la part de chacun d'entre nous, il parviendra à parfaire sa connaissance. Il peut paraître un peu frustre aux yeux de certains, mais sera un très bon complément pour vous Akrem. Comme vous avez pu le remarquer, il n'a aucune peur et se jettera volontiers dans la mêlée. » Elle se tourna enfin vers Ghor, qui la dépassait de deux bonne têtes et lui sourit en s'exprimant. « Peut-être faudra-t-il un peu calmer ses ardeurs... »

Au bout d'une petite heure, Mirson et Celaren déclarèrent que le convoi pouvait reprendre la route. Sans attendre, Sandru fit remonter tout le monde en voiture et le convoi s'ébranla. Tous écoutaient les grincements des essieux et les bruits du bois qui jouait, espérant que les réparations de fortune de Mirson tiendrait le coup. Finalement, alors que le soleil disparaissait derrière les Monts Plaie de Brume déjà loin derrière eux, Sandru fit s'arrêter le convoi. Après une rapide inspection, Mirson déclara que les chariots pourraient tenir encore jusqu'à Galduria. Pendant ce temps, chacun se prépara à passer la troisième nuit sur le route depuis leur départ de Pointesable. S'ils n'étaient pas encore de véritables nomades varisiens comme il y en avait tant d'autres sur les routes, les aventuriers s'en rapprochaient de plus en plus...

Butin : 1 unité de trésor valant 125 po ; pv Convoi : 60/90

Il fallait surveiller le convoi dont beaucoup de chariots étaient fragilisés. Les dégâts reçus étaient assez conséquents et témoignaient de la fragilité de leur expédition. En si petit nombre, il fallait surtout qu'ils évitent les dangers car ils seraient la proie des brigands mais aussi de tous les humanoïdes monstrueux qui vivaient de rapines et pouvaient s'en prendre à leur chargement et surtout à leur provision. Il faudrait trouver une solution à cela rapidement, si la jeune femme pouvait se tirer d'une situation compliquée seule ou avec quelques autres, elle avait aussi accepté en s'engageant avec tout un groupe, la responsabilité de la sécurité de tous et notamment de ceux qui étaient les moins à même de se défendre.

Bref, Galduria devenait une halte obligée pour les réparations des chariots mais aussi pour une mise au point car il restait beaucoup de route et les terres qu'ils devaient traverser n'étaient pas des plus pacifiques. Si l'homme ours confirmait son intention de voyager avec Koya il ne serait pas de trop... De plus l'expérience des milieux naturels de cette moitié d'homme pouvait même en faire un allié d'exception. Pour le moment il fallait qu'elle reste vigilante et servirait de garde cette nuit.

Modifié par un utilisateur mercredi 2 octobre 2013 15:27:39(UTC)  | Raison: Non indiquée