Ethus sursautta à la mention de l'homme fluet à la peau grise, et lorsque Isolde mentionna le nom du père de l'Eglise de Pharasma locale, il sentit ses épaules s'affaisser. Si c'était vrai, comment Pharasma, pouvait elle laisser faire celà. Mais plutôt que de le faire douter dans sa foi, cela renforça ces convictions ... une épuration serait nécessaire ...

Et c'est avec un air déterminé qu'il dit « Je suis d'accord avec vous Isolde pour la suite des événements, je tenais simplement à dire que j'avais quasiment épuisé, mes capacités à invoquer la chaleur de Pharasma pour soigner nos blessures. »


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Bien qu'ayant initié cette conversation et posé les premières questions, Mario avait laissé ses compagnons poursuivre et enchaîner avec Dame Vesorianna.
« Non cela ne peut être le Père Grimburrow.
Il a beau avoir un caractère rude, il n'est pas de ceux qui sont versés dans les arts sombres et prêt à commettre un tel meurtre.
Qui plus est, vu son âge avancé, il est bien incapable de faire du mal à une mouche.
Et lui et Petros Lorrimor sont des amis de longue date, je peux personnellement en témoigner.
Non, cet homme est quelqu'un d'autre, et à défaut d'avoir son nom, nous savons maintenant à quoi ressemble notre ennemi.
En dehors des 5 revenants évidement... »
Puis le barde se tourne vers l'apparition.
« Dame Vesorianna, je ne suis pas porté sur les serments de l'instant comme le sont mes compagnons paladins.
Néanmoins, vous nous avez éclairé sur nombres d'éléments dont nous n'avions pas forcément connaissance.
Et nous ferons de notre mieux pour mettre fin à cette folie et vous apporter le repos que vous méritez plus qu'amplement. »
Enfin, en réponse à Torbin:
« Oui, autant y aller rapidement et revenir mieux armés et aguerris contre ce que nous allons devoir affronter, et reposés aussi. »

La physionomie du chef de la Voie du Murmure s'affirmait, et le groupe ne manquerait pas d'observer les habitants de Ravengro plus attentivement lors de leur prochain passage en ville. Le père Grimburrow avait très vite fait figure de suspect, mais les aventuriers s'étaient plus ou moins refusés à y croire jusque là. La description d'un homme au teint gris avait fait resurgir ce nom, mais Mario puis Vesorianna venaient de le disculper à nouveau. L'absence du vieil homme était suspecte, mais elle n'était certainement pas une preuve de sa culpabilité, et cela rassurerait sûrement les hommes de foi accompagnant la jeune femme.

Alors que la nécromancienne s'approchait de la dépouille de celle qui fut une élégante femme il y a cinquante ans, elle parla, comme pour détourner l'attention d'un enfant à qui l'on arrache une dent de lait : « Si vous voulez Torbin, cela ne me dérange pas de procéder dans ce sens. Je proposais de visiter le bureau en premier afin d'avoir les noms de ceux dont nous chercherons les affaires dans la salle des coffres. Et le flûtiste Madame, fait-il partie des cinq ? » Isolde découvrit le corps de Vesorianna, observa le squelette avec attention, puis le recouvrit en prenant bien soin de couvrir ce que l'apparition ne souhaitait pas voir.

• Connaissances (religion) : 1d20+9 donne [1] + 9 = 10
• Perception : 1d20-1 donne [10] - 1 = 9
• Premiers secours : 1d20-1 donne [12] - 1 = 11

BM

Chacun avait bien compris les enjeux de cette prison et les actions à entreprendre pour se débarrasser des morts vivants. Gabriel appuya le plan de son amie d’enfance:

« Je suis d’accord avec Isolde. Localisons le bureau du directeur. Nous pouvons peut être faire d’une pierre deux coups. Trouver le symbole d’autorité et des informations cruciales sur les détenus. Il sera alors plus facile de savoir quels objets correspondront à quels monstres… »

Il se dirigea ensuite va porte de la salle, signalant ainsi qu’il était prêt à partir au moment opportun.

Sans se retourner, Verosianna répondit à Isolde :

« C'est également un esprit majeur. Sa mélodie pénétrante a réussi à percer au-delà de Roctourment, et a y attirer de nouvelles créatures, depuis que mon mari est parti. Je ne sais pas de quelle nature sont ces nouveaux arrivants, toutefois. »

Une fois le corps examiné, Isolde le recouvrit. Verosianna la salua de la tête puis s'évanouit progressivement jusqu'à disparaitre totalement. Le groupe sortit de la pièce tout en devisant de la marche à suivre.

Modifié par un utilisateur mercredi 30 octobre 2013 23:01:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Toujours en essayant d’être le plus diplomate possible, Gabriel s’exprima de nouveau :

« Les deux choix nous offres leurs avantages et leurs inconvénients, je pense qu’il n’y a aucune bonne réponse évidente. Mais Isolde, Ethus et moi-même voulons nous rendre dans le bureau en premier. Seul Mario vous suit Torbin, donc si comme vous l’avez dit, vous suivriez l’avis général du groupe, rendons-nous au bureau. A moins que quelqu’un change d’avis ?  »

Il interrogea du regard le reste de l’équipe.

Vesorianna avait fait comprendre à Isolde que son squelette pouvait à tout moment se retourner contre elle. Cela ne chagrinait pas vraiment la jeune femme, le mort-vivant étant des plus utiles mais pas bien dangereux. Cela dit, ses mots avaient intrigué la nécromancienne qui s'approcha de Biga, et l'observa avant d'examiner les éventuelles auras magiques qu'il pourrait dégager. Suite à ces précautions, elle ordonnerait à Biga d'ouvrir la lourde double-porte.

• Connaissances (religion) : 1d20+9 donne [14] + 9 = 23
• Connaissances (mystères) : 1d20+9 donne [7] + 9 = 16
• Art de la magie : 1d20+9 donne [15] + 9 = 24

BM

Biga s'approcha de la porte, et dû la pousser fortement pour qu'elle daigne bouger. Le sol était couvert d’un épais tapis de petits champignons bruns et blancs crème, responsables de la résistance que Biga venait de rencontrer. Des traces de moisissure souillaient les murs de cette entrée. Le soin apporté à ce qu'il restait de décoration montrait que cette entrée servait probablement plus à l'administration qu'aux prisonniers. De solides portes de bois semblables à celle que Biga avait franchit s'ouvraient sur tous les murs.

Modifié par un utilisateur jeudi 31 octobre 2013 18:25:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ethus surpris par le trouble de la jeune femme, qui avait toujours montrée une grande assurance, se tourna vers elle.

«  Isolde, très chère, ça va ? Vous semblez troublée par quelque chose ? Nous pouvons faire une pause si vous le souhaitez ... »



Anathème, Bouclier de la Foi utilisés / Lumière 20min