La réponse D'isolde surprit le paladin. Le groupe n'avait pas bougé? N'avait-il pas vu ces apparitions? Gabriel sortit de la chapelle et retourna très très lentement vers la source de sa peur. Il trouva Isolde seul ou presque, les portes saignaient...

Ce lieu est vraiment horrible...

«  Que s'est-il passé ici?  » demanda le paladin incrédule.

Alors qu'elle était affairée à la destruction des portes, Isolde prit la peine de répondre à Gabriel, mais la jeune femme agissait vraisemblablement dans l'urgence : « Une nouvelle apparition... aide-moi à détruire ces portes ou aide les autres à se battre contre ils ne savent quoi ! Utilisez votre siphon spirituel au besoin ! » Isolde détenait également la planche de spiritisme ainsi que la goutte permettant d'invoquer des esprits. Elle comptait utiliser l'objet avant de quitter Roctourment, mais en plein combat, le temps de la mise en place laissait à désirer, et l'issue était incertaine. Néanmoins, nul doute qu'elle trouverait en ce lieu un esprit à contacter. Quant aux autres, si le groupe ne trouvait pas de façon de dissiper l'apparition alors il lui faudrait tenter de gagner la salle des coffres.

BM

Isolde réussit à faire céder la porte contre laquelle elle s'attaquait, dévoilant un ancien hall flanqué de deux salles d'attentes. Les morceaux volèrent dans l'entrée, et éclaboussèrent le sol d'un sang foncé. Les poutres pliaient dangereusement sous le poids du plafond. Isolde pouvait entrapercevoir la nuit étoilée derrière les moulures dévastées et les lourdes portes branlantes de l'entrée.

Ni Torbin, ni Mario, ni Ethus ne purent discerner quelques élément dangereux ou intéressants sur leur situation.

Gabriel ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. En même temps depuis leur entrée dans cette prison rien n'était normal ou de l'ordre du déjà vu. L'esprit encore embrumait par la dernière apparition, le paladin préféra singeait bêtement son amie d'enfance. Au moins elle semblait savoir ce qu'elle faisait. Le paladin abattit son brise terre sur la dernière porte.

« Vas y Mario, tentons le coup »

Ethus observa avec attention le siphon.




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La porte avait volé en éclat suite au coup de Gabriel, et Isolde put voir au travers la scène qui avait vu disparaître l'apparition. Négligeant le tutoiement qu'avait employé le bavard de Roctourment, elle s'employait déjà à essayer de comprendre ce qu'il venait de se passer. Était-ce le simple effet du siphon spirituel qui avait ainsi dissipé l'apparition ou cela avait-il été possible suite à la destruction des portes ? Les événements s'étaient enchaînés et la jeune femme n'était pas sûre de leurs effets respectifs, alors que cela était nécessaire si le groupe voulait continuer à survivre. Une présence maléfique s'était éteinte après le coup de Gabriel, mais était-elle liée à ce qui s'était passé dans cette pièce ?

La jeune femme gravit l'estrade et embrassa la salle du regard. Elle fouilla l'endroit en jetant de brefs regards à Ethus, Torbin et Mario. Il y avait, selon toute vraisemblance, plus de peur que de mal... La magicienne secoua la tête et continua ses recherches : « Bien, nous sommes désormais dans l'aile Est, sûrement non loin de la salle des coffres : voulez-vous que nous nous rabattions sur la proposition de Torbin ou faisons nous marche arrière ? »

• Connaissances (religion) - comprendre la disparition de l'apparition : 1d20+9 donne [5] + 9 = 14
• Perception : 1d20-1 donne [12] - 1 = 11

BM

Modifié par un utilisateur samedi 9 novembre 2013 20:06:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bret arriva quelques secondes après Gabriel, blessé dans son orgueil, mais nul part ailleurs.

Lorsque Mario, fidèle à son habitude, énonçait des truismes afin de combler le vide qui permettait aux autres de réfléchir, Isolde tenta de ne pas l'écouter. Mais lorsque tout son manège le conduisit à venir jusqu'à elle afin de lui déposer un siphon au creux des mains, cela l'amusa fortement. Elle sourit à pleines dents, interloquée. « Ma collection ? » prononça-t-elle en se grattant la tempe. Puis elle retroussa sa lèvre inférieure dans une moue disgracieuse en se retournant vers Ethus. Elle rangea les deux siphons à sa ceinture puis répondit au prêtre : « Nous en avions quatre. Il nous en reste donc trois et j'en ai un. Sinon, je ne parviens pas à faire un quelconque rapprochement entre les portes et ce juge aux multiples visages. Même si les apparitions œuvraient de concert, il me faut convenir qu'elles étaient bien distinctes, mais que toutes deux ont été réprimées, en tout cas pour l'instant, l'une par le siphon et l'autre par la simple destruction des portes. Cependant, certains pensent trop vite, et de fait la magie du siphon n'est pas complètement épuisée, mais elle a été pervertie. La fiole est désormais un petit réservoir d'énergie négative, modestement utile ici il est vrai. »

Les pensées d'Isolde revinrent sur Mario. Ses agissements avaient prouvé à la magicienne que le jeune homme était aussi victime de ce péché tellement masculin : le péché d'orgueil. Elle comprenait qu'un serviteur divin se sente investi, même si elle trouvait la chose ridicule, mais un damoiseau préférant user de son arc plutôt que d'une épée avait eu une idée terriblement mauvaise lorsqu'il avait décidé de se vêtir un matin du manteau de l'orgueil. Montrer cela à la jeune femme était une autre mauvaise idée, et tenter de plus ou moins prendre le contrôle du groupe alors qu'il n'était là que depuis quelques minutes en était une autre. « Vous avez raison, nul besoin de débattre à chaque nouveau croisement de ce que le groupe a collégialement décidé. Tâchons de trouver le bureau du Directeur. » Et la jeune femme partit dans la direction opposée, flanquée de Biga.

@ Miroir-rioriM : aucun résultat en ce qui concerne la fouille de l'estrade ?
@ Leonim : Isolde était de l'autre côté de la grille, sur l'estrade. J'ai considéré qu'il avait donc fait tout le tour afin de la rejoindre là-bas.
BM

Modifié par un utilisateur lundi 11 novembre 2013 15:32:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gabriel regarda successivement Mario puis Isolde. Leurs enfantillages le fatiguait et franchement il n'avait plus envie de ménager les egos de chacun. Le paladin s'exprima d'un ton las :

«  Je pense que nous avons assez de problème ici sans que chacun en rajoute à demi mots ou par des gestes déplacés... J'espère que vous serez tous assez sensé pour régler vos différents une fois cette prison nettoyer. Mais enfin je suis pas votre père alors...  »

Alors il espérait que ces paroles n'étaient pas tomber dans les oreilles d'un(e) sourd(e). Puis il prit place à côté d'Isolde pour poursuivre l'exploration.

Passant devant, le quatrième bureau Ethus s'arrêta quelques instants puis continua son chemin. Après quelques mètres, il se tourna vers le rodeur
« Tu pourrais nous expliquer, ce que fait ton nom sur un mur de cette prison ... »

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