Garrath examina le corps de Natalya et dut se rendre à l'évidence que sa magie ne pourrait rien faire pour elle. La voleuse était belle et bien morte.

Pendant ce temps, Khadran incanta un sortilège pour déceler les auras magiques et se concentra sur le cadavre. Il en détecta plusieurs, un tube à parchemins, une petite baguette en bois, les bottes que Natalya portait et l'espèce d'objet en forme de pointe de lance qui lui servait de pendentif.

Celui-ci mesurait à peu près une quinzaine de centimètres de long et était composé d'un métal étrange ressemblant à du cuivre mais qui, visiblement, n'en était pas. Il était brisé à l'une de ses extrêmités et comportait une petite cavité sphérique au niveau de la base du triangle.

Les trois premiers objets émettait une aura de faible puissance tandis que le pendentif irradiait une activité magique des plus intenses (aura surpuissante) qui fit tressaillir l'aasimar. Jens s'approcha à son tour du cadavre et remarqua quelque chose d'étrange. Autour de l'objet, le temps semblait parfois s'altérer. Pendant une ou deux secondes, les mouvements pouvaient ralentir ou, à l'inverse, s'accélérer et devenir si rapides qu'ils disparaissaient à la vue. Ce phénomène n'était toutefois pas constant et apparaissait sporadiquement.

Il y avait d'autres objets sur Natalya. Outre un sac, son épée courte était faite d'un métal argentée qui attira l’œil de Garrath. Elle était aussi équipée d'une sorte de harnais muni de nombreuses sangles et attaches diverses (harnais du cambrioleur).

Modifié par un utilisateur vendredi 6 décembre 2013 21:08:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Karya se releva enfin après avoir récupéré. Elle déclara ensuite au reste du groupe :

« Je ne sais pas si on peut rester ici. Les deux gardiens Varisiens se sont tirés pour une raison. Soit parce qu'il ne voulait pas être mêlé aux affaires de leur employeuse, soit pour ramener du renfort. Sinon pour l'objet laissons Jens le prendre, vu son état ce sera le plus facile à maîtriser si cette chose leur lance une malédiction. Fonçons tous à la loge pour que les éclaireurs puissent mettre ça sous bonne garde, puis on leur dira d'envoyer des prêtres de phasmara ici afin de récupérer le corps de Natalya. Ça vous va? »

Khadran est en train d'essayer d'en savoir plus sur les possessions de Natalya . Il se dit qu'il pourrait aussi voir plus en détail . Mais il ne revérifie pas ce que Khadran a déjà pu identifier .



" Salomon, Garrath ? On devrait faire comment pour l'amulette ? "

Modifié par un utilisateur samedi 7 décembre 2013 13:47:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Jens identifia la baguette comme une baguette d'armure de mage avec dix charges restantes. Il ne parvint pas à déterminer les pouvoirs de l'objet triangulaire mais, là aussi, la puissance de l'artefact devait surement dépasser ses propres capacités. L'épée n'était pas magique, c'était une arme de qualité supérieure, parfaitement équilibrée et faite en un métal argenté très léger.

En tout, outre le mystérieux pendentif, l'équipement trouvé sur la voleuse se composait de :

- Un tube à parchemin avec un parchemin de bouclier
- Une baguette d'armure de mage (10 charges)
- Une paire de bottes du monte-en-l'air
- Une épée courte de maître en mithral
- Un harnais du cambrioleur
- Du matériel d’escalade
- Un bâton fumigène
- Une sacoche immobilisante
- Des outils de cambrioleur de qualité supérieure
- Une bourse avec 55 po

Salomon partit visiter le reste du taudis. Il revint cinq minutes plus tard avec un sac en toile de jute.

« Y'a pas grand chose d'autre » dit-il. « Deux autres pièces dans le même état que celle-ci. Dans les combles de la dernière pièce, y'a des planches qu'ont été installées sur les poutres près de la cheminée avec une paillasse, des provisions, quelques vêtements, ça devait être là qu'elle vivait. J'ai ramené ce qui pouvait être intéressant. On dirait qu'il y a comme une espèce de journal. »

Il fit passer le sac à l'aide d'une corde. Dans celui-ci, il y avait une bourse avec 33 po, 86 pa et 192 pc, un peigne en cuivre, une poignée de boutons assortis faits en pierres semi-précieuses, une feuille de parchemin avec des allures officielle déclarant solennellement que son possesseur était le propriétaire de la Grande Mastaba de Korvosa et un ensemble de feuillets reliés par une cordelette et couverts d'une écriture nerveuse accompagnée parfois de dessins.

Modifié par un utilisateur dimanche 8 décembre 2013 12:41:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Garrath était intrigué par ce journal, le lire leur en apprendrait sans doute beaudoup non seulement sur la varisienne, mais aussi sur l'objet et peut-être ce journal contenait-il les informations que la Société souhaitait obtenir de Natalya...

Se tournant vers ses compagnons il indiqua

« J'ai été entraîné depuis ma jeunesse à porter un barbas plus lourd que celui que je porte, je pourrai donc prendre sur mon dos une bonne part de ces objets.

Je pense que votre idée de protéger Jens contre le mal est très bonne Khadran et placer l'artéfact dans un contenant, comme l'a fait Jens ne peut pas faire de mal, espérons que ces mesures suffisent à protéger notre courageux camarade.

Si tout le monde est d'accord, je vous propose que nous rentrions directement à la Société, mettre cet artéfact en lieu sûr et étudier plus avant le journal de Natalya en espérant y trouver quelque chose d'utile. Nous nous répartirons ces objets une fois rentrés. Salomon, si vous le voulez bien, vous pourrez couvrir notre sortie d'en haut et vous pourrez descendre une fois que nous serons certain qu'aucune surprise ne nous attends dehors. »

Vérifiant son harnachement, Garrath sortit de la fosse à l'aide de la corde qu'il avait attaché, demanda au dernier à sortir de la récupérer. Puis alors que toute la troupe était dans la première pièce et prête à sortir, Garrath en appela une dernière fois pour aujourd'hui à la puissance de Torag qui referma leurs plaies, laissant le prêtre avec une étrange sensation d'épuisement spirituel.



Se renfrognant, Garraht pris la tête de la petite troupe pour sortir du bâtiment branlant, écu souillé de détritus en main. Les immondices qui s'écoulaient de son armures, lui donnèrent pendant quelques minutes l'allure d'un élémentaire de pourriture, et même le vent du large ne put chasser la puanteur qu'il émettait, à l'instar de ses compagnons.

Modifié par un utilisateur lundi 9 décembre 2013 10:18:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Khadran fit un ragard miséricordieux envers Garrath. Contrairement à lui, il était de nouveau propre comme un sou neuf

« Allons y prestement. Plus vite nous serons au siége de la société, plus vite nous serons rassuré. »

Modifié par un utilisateur lundi 9 décembre 2013 18:38:12(UTC)  | Raison: barberouge

Les éclaireurs s'accordèrent pour retourner à la loge et y faire leur rapport. Ils venaient à peine de faire quelques pas quand quatre individus, une femme et trois hommes, sortirent d'un bâtiment abandonné et s’avancèrent vers eux, leur coupant manifestement la route. La femme, à l'épaisse tignasse blonde panachée de mèches noires était vêtue d'une chemise de maille aux reflets dorés et de vêtements jaunes. Elle pointait une arbalète de poing sur les éclaireurs et tenait un fouet dans l'autre main. Les trois hommes, des Varisiens à l'air patibulaire, portaient une lourde cotte de maille et braquaient, eux aussi, une arbalète sur le groupe. Par leur accoutrement, leur attitude et la sourde menace voilée qui émanait d'eux, les inconnus semblaient clairement appartenir au monde de la pègre.

La femme prit la parole en arborant un sourire froid qui ressemblait plutôt à un rictus. « Vous avez saigné la p'tite voleuse, c'est bien, ça nous évitera d'le faire. On va quand-même aller récupérer le corps si ça vous dérange pas, ça fera une preuve pour Ayala.
Par contre, sans vouloir vous offenser, notre amie Natalya est partie avec un objet à nous, une relique ancienne qui doit valoir un bon paquet. Un machin en métal, comme une pointe de lance, ça vous dit queq'chose ? On vous a vu le prendre sur Natalya par les trous dans les murs du taudis. Alors, vous allez l'poser bien gentiment par terre et vous débiner vite fait. On vous laisse l'équipement de Natalya, on est gentil, pas vrai ? J'l'répéterai pas deux fois, déposez l'objet et barrez-vous. »

Le ton de la femme, de pseudo amical au début était progressivement devenu froid et lourd de menace et son sourire avait disparu. Les trois Varisiens armèrent ostensiblement leur arbalète et regardèrent les éclaireurs. La tension était palpable.