On en tirerait rien de plus. C'était un valet de Zincher. Il se croyait malin parce que son maître était puissant et plein aux as. On n'allait pas les crever comme des porcs non plus...
Froidement, et toujours d'une voix morne et blasée - il fallait bien "entrer" dans le costume de gérant d'un tripot - Grarok s'adressa aux deux hommes, principalement au garde :
« J't'aurai bien égorgé comme un goret pour voir comment tu couines, grande gueule. Mais ce serait trop salissant. J'ai pas envie de faire râler mes employés à éponger ton sang.
On va vous garder "au chaud", avec nous. Si jamais Zincher envoyait une expédition punitive, ou s'il avait dans l'idée de faire brûler le Gobelin Doré dans la nuit ... vous crâmeriez tous les deux avec nous. Ca va peut-être vous permettre de réfléchir un peu mieux aux infos utiles que vous devriez nous lâcher, pour qu'on soit plus clément à votre égard.

Doua, on en a fini avec eux ... pour le moment. Pas besoin de les abîmer plus tout de suite. Par contre, laisse Finesight avec eux, dès fois que l'idée stupide d'essayer de s'enfuir leur traverse l'esprit.  »

Puis Grarok sortit de son bureau. Et proposa à ses complices de boire une bonne gorsse bière. Il y avait besoin de faire un point et de savoir comment on allait faire les choses maintenant. Il laissa ses compagnons faire état de leurs idées, tout en leur disant :
« Va quand même falloir s'assurer d'une surveillance pendant la nuit. Faudrait pas qu'Zincher ait l'idée de faire brûler le Gobelin Doré pendant la nuit. Des chiens, c'est peut-être finalement un investissement à envisager »

On avait pas réussi à tirer grand chose en interrogeant ces deux benêts.... toutefois, même si leur parole ne valait pas un pet de lapin, on pouvait quand même penser qu'effectivement Zincher n'avait rien à voir dans la mort de Larur. Cela confirmait nos soupçons vis à vis de Gratouille pour ce meurtre.

Une fois l'interrogatoire terminé, l'idée de se jeter une mousse était séduisante et je ne me fis pas prier. Je n'avais pas grand chose à ajouter aux propos de Doua et Grarok et je me proposais pour le deuxième tour de garde.

Ce boulot devenait vraiment un fardeau. Kidnapping, torture, mise à mort, voilà les décisions auxquelles étaient confrontés le dévôt de Torag. On était loin, très loin, d'un combat contre des puissances infernales ou démoniaques.
Et Flint, qui, logiquement, retournait le couteau dans la plaie. Assassiner froidement ces hommes - quand bien même c'étaient des pourritures qui n'avaient pas hésiter à engager le combat pensant pouvoir nous tuer - Grarok ne pouvait se résoudre à les égorger comme des gorets. Il aurait mieux valu les laisser crever sur le bord des quais finalement. Maintenant, ils étaient là comme des aiguillons qui meurtrissaient les flans.

La décision allait être difficile à faire comprendre - aucune justification logique dans ce monde sans foi ni loi ne pouvait être avancée pour leur laisser la vie sauve :

« On n'assassine pas les prisonniers. C'est un principe. On les attache bien, on s'assure qu'ils ne se délieront pas, mais on ne les mets pas à mort. Nous ne sommes pas des assassins. Faire grâce peut s'avérer être payant un jour ... ou pas. »

Grarok propose donc de bien récuperer tout ce qui peut être de chaînes solides et de cadenas incassables et inviolables dans le tripot et à l'aide de ses compagnons, s'assure de bien attacher et ligoter les deux hommes, en les plaçant dans deux pièces distinctes, afin d'éviter toute communication entre eux et entre-aide. [faire 20]

« Je prendrais le dernier tour de garde »

Grarok retrouve aussi Hans et Beyard pour les informer de la menace qui pèse sur le Gobelin Doré et qu'ils auront, de fait, besoin de doubler les tours de garde de la nuit (avec Dwinbar et Flint).
On ne voyait pas trop ce qu'il était possible de faire de plus

bon, vous comprendrez bien que Grarok ne puisse se résoudre à suivre la proposition de Flint, même si elle aurait été la plus simple ;)

« Bien parlé, cousin !! » ponctua Grarok à l'adresse de dwinbar, pour l'encourager. Il n'avait pas la parole facile, mais sa perspicacité et sa capacité de saisir l'importance de l'instant présent n'en demeurait pas moins fine.

Vidant une deuxième bière, Grarok annonça à ses compères qu'il allait de ce pas demander à Saul de s'assurer de la sécurité du Gobelin Doré par ce judicieux achat de 4 bons gros clébards qui sauraient beugler à la moindre incartade des deux hommes de mains de Zincher ou de toute tentative sournoise d'effraction par l'extérieur.

Grarok en profita aussi pour s'enquérir auprès des employés ainsi que de Saul de quelle manière Larur entretenait sa correspondance personnelle. Qui était le "facteur" ? Il passa d'aillleurs récupérer la correspondance secrète de Larur dans le bureau (il en profita pour vérifier que le "garde" de Zincher jouait pas au couillon) pour y rejeter un oeil, chercher d'où provenait ces lettres. Il les mit à l'intérieur de la poche intérieur de sa grosse veste de cuir. Il replongerait dans une lecture plus "subtile" pour voir si cette correspondance amoureuse n'était pas en fait un leurre, et que derrière les mots, il y aurait une correspondance cachée, comme des directives ou un rapport d'enquête. Qui sait si Larur n'était pas lui aussi sous couverture ?

Face à Saul, d'ailleurs, le nouveau "nain de confiance" se permit de le questionner un peu plus :
« Dites-voir patron, on aurait besoin de 4 chiens pour renforcer notre capacité de surveillance du Gobelin Doré. En particulier la nuit. Je suis sûr que si Zincher ne va pas "grossièrement" déclencher une guerre ouverte au vu et au su de tout le monde, il pourrait payer des types pour faire partir un feu dans la nuit, ce qui ruinerait notre entreprise, sans compter une grande probabilité de pertes humaines. Déjà qu'on a perdu Larur, il faudra pas qu'il arrive un nouveau "mauvais coup du sort". Plus personne ne viendrait travailler chez nous.

... j'me pose une question quand même, patron. Que Zincher cherche à éliminer la concurrence, ça me semble totalement logique. Mais, il aurait pas tendance à s'acharner un peu trop, là ? Vous nous avez dit que vous n'avez pas toujours été un enfant de choeur, et que vous comptiez parmi les seigneurs du crime de Port-Enigme ... c'est pas de cette époque là qu'y a un truc qui colle pas bien entre vous et Zincher ? Est-ce que Zincher cherche à éliminer la concurrence, tout simplement, ou alors, est-ce qu'il particulièrement à vous éliminer ? »

Pour résumer :
1) Demande à saul + employés comment Larur faisait acheminer son courrier / cherche la manière dont les lettres allaient et venaient
2) Demande à Saul si il peut payer l'achat des 4 chiens de garde (sinon tout comme Dwinbar, Grarok est prêt à investir)
3) Demande à Saul si il n'y a pas une inimitié plus lointaine entre lui et Zincher

Grarok se gratte la barbe alors que Saul s'ouvre un peu plus à lui, à propos de la lutte ouverte que mène désormais Zincher contre lui.
« Hum ... c'est donc bien plus qu'une lutte d'influence ... c'est une histoire de vengeance ... et il s'est passé quoi exactement ? Et comment vous avez perdu votre main dans tout ça ?
 »

A la fin de la discussion avec Saul, Dwinbar et Flint vont acheter les 2 chiens, on y met tous 12,5 po

Le reste de la soirée se passe sans problème, la fermeture arrive le chiens de gardes sont postés devant et derrière, deux solides bêtes, une bonne affaire. Samaritha était venue ce soir là leur rendre visite vers la fermeture et était restée un peu plus longtemps pour parler. Tous s'affairaient lentement mais surement à remettre le casino en ordre après une autre nuit de travail bien remplie. Rien n'indiquait quoi que ce soit jusqu'à ce qu'on entende finalement l'un des chiens, celui de derrière japper et grogner férocement. Mais pas le temps d'aller voir ce qui se passait que la porte principale soufflait dans une explosion et que quatre hommes entraient. Le chien de devant n'avait pas même fait un seul bruit...

*J'ai placé tous les ennemis sur la map, je vous demanderais seulement d'user de bon sens et ne considérer que ce que votre personnage pourrait voir de son point de vue, ça me facilitara la tâche pour un combat avec autant de personnes.

Nous nous attendions à des représailles de Zincher, et nous étions servis!!

La bagarre sur les quais de ce matin n'était qu'un petit apéritif par rapport à ce qui se préparait. Je n'étais pas surpris par l'irruption des malandrins; les aboiements du clébard m'avait mis les sens en alerte et j'étais sur le qui vive.

Evaluant rapidement la situation, je savais que je n'aurais pas la possibilité de charger les intrus immédiatement. Je choisis donc de me repositionner au mieux pour les accueillir en me déplaçant dans la pièce tout en dégainant ma hache à deux mains.

Je me déplace en Q13 et dégaine mon arme soit deux actions de mouvement

Les chiens n'avaient pas été très utiles, à peine avaient-ils aboyés que le casino était rempli de bandits et Doua se prenait un coup d'épée... Damned, il n'aimait pas être au contact.
Il appela par transmission de pensées Finesight. Il fallait qu'il arrive et vite!
Il ne se fit pas attendre, il sortit de la pièce où le garde et l'homme de main étaient retenus prisonniers et chargea le bandit qui avait osé attaquer son maître... Pendant que Doua se positionna mieux pas de placement tout en dégainant sa dague et se mit à attaquer l'homme qui avait osé l'attaquer et qui maintenant était entouré par Finesight et lui!



mmmh pas sûr que la charge soit permise car le bandit n'est pas exactement ds l'axe du déplacement de Finesight venant de la pièce d'en bas... Donc si tu ne le permet pas: Finesight fait seulement un sprint pour se retrouver à la position mais donc sans possibilité d'effectuer d'attaque... Je lui ai enlevé les -2 de CA de la charge...
-edit- ne sachant pas ce que tu me permets, je n'ai donc pas touché sur la battlemap les PV du bandit1 que Doua... et Finesight ont touché et j'ai juste mis Finesight sur la battlemap... Je suis sur téléphone donc je mettrai le lien et l'image plus tard...

Modifié par un utilisateur dimanche 9 février 2014 19:42:05(UTC)  | Raison: Non indiquée