Aergnaeroka poussa un soupir en pointant du doigt la maison en ruine de l'autre coté de la place « Ils ont déjà vu ça. Laissons leurs ce plaisir... »

Puis ce tournant vers Ortog elle dit d'une voix assez forte pour être entendu des aubergistes « Ces deux individus ont failli à la mission que leur avait confié les sorcières et trahis Baba Yaga en se faisant leurs complices. Que les Dieux aient pitié d'eux, elles n'en n'auront aucune... »

Le barbare contemplait toujours le corps de l'homme étendu dans le traîneau. Il se demanda d'où il venait et quelle avait été sa vie. Il se demanda s'il était vraiment mort pour que lui-même puisse accomplir son destin ou si, comme le nain semblait le croire, tout cela était fortuit et que le trépas de cet homme n'avait aucun sens. Il se demanda enfin si la force qui l'unissait désormais à cet étrange groupe n'allait pas, en fin de compte, les mener tous à une fin cruelle.

La voix inhabituellement forte de l'elfe le sortit de sa torpeur et il tourna la tête. Le temps filait et ils n'étaient sûrement pas en sécurité ici, à découvert. A sa grande surprise, personne ne semblait pressé de partir, et il vit l'homme étrange et le nain occupés à examiner leur butin à proximité des cadavres encore frais. Le nain s'était même assis dans la neige, alors que lui-même avait renoncé à passer son armure pour ne retarder personne...

Mais qu'est-ce qu'ils font ?

Il s'approcha d'eux et les apostropha d'une voix rendue sourde par une colère contenue. Son regard en disait long sur son état d'esprit.

« Debout, nain, il faut partir. Tu feras ça plus tard. Toi aussi, l'homme ! Nous devrions déjà être loin. Vous êtes des fous si vous préférez l'or à votre propre vie ! »

Modifié par un utilisateur mercredi 3 septembre 2014 00:55:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ortog remercia dans sa tête l'elfe pour sa finesse d'esprit. Il était fatigué de faire des prisonniers dont ils ne savaient plus que faire par la suite. Pour aller dans ce sens, il ajouta. « Soit, laissons-les affronter le courroux de leurs maitresses. Mais sachez tous les deux que vos sorcières ne sont pas les seules à pouvoir vous exprimer leur mécontentement. Si vous vous retrouvez à nouveau sur notre chemin, nous vous en ferons la douloureuse démonstration ! »

Puis il regarda le sauvage. « Tu as une sagesse qui me plait ! » puis se retournant vers le nain et son frère. « Il a raison, filons au lieu de compter nos gains ! » Sur ce, le paladin fit mettre en branle le traineau en motivant les chiens et se dirigea vers l'est.

BM privée. Marcher dans la neige.

Modifié par un utilisateur mercredi 3 septembre 2014 07:54:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Akin continua d'ignorer ses compagnons. Il avait déjà fini d'examiner les parchemins avant qu'ils n'aient achevé de fouiller les cadavres.

Il retourna à grand pas auprès de la tenancière et posa deux parchemins sur le comptoir.

« Je vous laisse de quoi aider votre communauté, mais vous n'effraierez ni ne contraindrez plus personne avec les deux autres. La magie est une lourde responsabilité et vous ne me semblez pas suffisamment réfléchie pour en user avec sagesse et discernement. » Il hésita un bref instant puis ajouta : « soyez courageux, tous les deux ensemble. »

Il ressortit tout aussi rapidement pour rejoindre la troupe.

Rend deux parchemins de soins légers.

Le géant regarda le petit être prononcer son discours en agitant une potion devant lui. Il avait du mal à l'admettre mais, au fond, il l'amusait, et son petit compagnon également. Il attendit qu'il ait fini, puis répondit d'une voix aussi grave que calme, en s'efforçant de ne pas sourire :

« Tu as raison, nain, je n'aurai pas besoin de ta potion. Maintenant, allons-y. Et montre-moi ces carreaux, si tu veux bien, je pourrai peut-être t'en dire quelque chose. »

Modifié par un utilisateur jeudi 4 septembre 2014 14:06:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kalt jeta un regard interrogateur au géant - comment une telle brute primitive pouvait-elle par Ragathiel comprendre quoi que ce soit à la magie ? - puis s'adressa à Akin :

« Je ne possède pas de telle arme sur moi, je préfère me fier à une dague équilibrée ou à mon épieu dans le cas peu probable ou mes ... artifices ... s'épuiseraient . Je ne pense pas que ce serait excessivement difficile à manier, cela dit, mais je ne vous promet pas une grande habileté au tir. »

es aventuriers menèrent les traîneaux jusqu'à la maison de Nadya. Celle-ci les attendait avec le sien et son cheptel de chiens.


« Bien. Il faudrait que vous fassiez quelque chose pour le garde qui est chez moi... Le village ne fera rien à ma famille mais il en ira différemment des autorités lorsqu'elles seront au courant de nos agissements : une raison de plus de nous presser. Elle marqua une pause puis ajouta : La chose est sûrement douloureuse mais il vous faut choisir quoi faire du corps de votre ami. En attendant... Nadya s'approcha d'Ortog et lui remit une paire de raquettes : c'est un modeste présent que je fais à mes sauveurs, je suis sûre que vous leur trouverez une utilité. »

description des raquettes ici

PJ, Waldsby, déplacements

Modifié par un utilisateur samedi 6 septembre 2014 22:54:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Xoran descendit du traîneau en faisant une moue sceptique : « tu n'arriveras pas à enterrer ton ami ici, demi-orque. Le sol est gelé. A moins d'avoir recours à quelque magie, il vous faudra dresser un cairn ou brûler le corps. »

Il se retourna vers le corps inerte et le contempla un instant, l'air pensif. « Je pense que je dois quelque chose à ce guerrier. J'aimerai assister à son dernier voyage. »

Il se tourna ensuite vers Nadya. « Quelle est cette histoire de garde, femme rousse ? Que fait-il chez toi ? »

Modifié par un utilisateur dimanche 7 septembre 2014 09:54:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

:« Ne comptez pas sur moi pour ce genre de magie, Elzekiel est ... était doué lorsqu'il s'agissait de manipuler les forces élémentales primaires mais ce n'est absolument pas mon cas. Il est vrai que si nous pouvions confier sa dépouille à un prêtre, cela simplifierai les choses ... mais si nous trouvons un rite qui ne soit pas trop chronophage, nous devrions le lui accorder nous-même. »

Instinctivement, l'évocation de Cayden Caileann souleva chez lui quelques souvenirs, il réfléchit aux rites funéraires qui avaient cours chez ses suivants.