Marnedi 11 Pharast de l'an 4709 AR - à soleil couchant

Django rentra dans le salon confortable de cette petite maison. Une légère brume aux parfums de fleurs et d'épice empli la pièce et provient de bâtonnets d'encens qui se consument sur des bruleurs muraux en forme d'elfes aux ailes de papillons.

La fumée adoucie les angles de la pièce, donnant l'impression qu'elle sort d'un rêve. Les murs sont drapés de tapisseries dont l'une représente une bête au crâne noir jonglant avec des cœurs humains et une autre deux anges dansants au sommet d'une montagne enneigée. Sur le mur du fond, une troisième représente une grande silhouette encapuchonnée et enveloppée de brumes tenant une épée flamboyante dans une main squelettique.

Le sol est recouvert de tapis aux couleurs vives et les seuls meubles de la pièce sont une table en bois couverte d'une nappe rouge vif et plusieurs chaises élégantes à haut dossier. Un panier couvert d'un carré de tissus bleu se trouve sous la table.

Django peut voir que sur la table se trouve un papier maintenu en place par une pierre...

A peine est il rentré dans la maison qu'il entend la porte s'ouvrir brusquement derrière lui...

Modifié par un utilisateur dimanche 6 avril 2014 23:43:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

De peur de manquer le rendez-vous, Érelos était rentré un peu précipitamment derrière le jeune humain probablement d'origine varisienne. Celui-ci l'attendait, la main sur la garde de son épée, soupçonnant peut-être une attaque ou un piège.

Il est prudent et ne se laisse pas surprendre... du sang froid ! C'est bien.

Le jeune demi-elfe leva lentement ses mains vides, paumes faces à Django, en signe d'attitude pacifique. L'épaisseur sous ses vêtements sombre indiquait qu'il portait sans aucun doute une armure de cuir et une rapière pendait à sa ceinture. Le jeune homme, bien qu'à l'apparence tout juste sorti de l'adolescence, semblait avoir vieilli bien plus vite qu'il n'aurait dû. Il était beau, ou du moins la gente féminine l'aurait sûrement considéré comme tel autrefois. Mais ses cheveux blancs désormais bien ternes étaient rabattu vers l'avant et lui couvraient une partie du visage, sans pour autant dissimuler totalement les cicatrices encore récentes de brûlures et autres sévices qu'on lui avait administré. Sa main gauche était enveloppée dans un bandage qui avait connu des jours meilleurs où certains de ses doigts formaient encore un angle un peu bizarre.

Mais alors que l'attention de l'humain était momentanément attirée par cette main blessée, le jeune voleur fit un léger mouvement du poignet et la lame de Tourment qui avait servi d'invitation apparu entre ses doigts.

« J'ai été ... convié ?
C'était écrit que d'autres viendraient. »

Modifié par un utilisateur dimanche 6 avril 2014 19:41:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Django eut à peine le temps de sortir la lame du tourment qu'il avait reçue comme invitation que des coups se firent entendre à la porte. Pendant quelques secondes, il regarda les invitations que le demi-elfe et lui tenaient en main. Il se dit que si tout ceci était un piège, les tueurs à leurs trousses ne prendraient pas la peine de frapper à la porte. Ainsi, il remit la lame du tourment dans sa poche et haussa les épaules en regardant le demi-elfe avant de répondre d'une voix neutre, « C'est ouvert ! »

Modifié par un utilisateur vendredi 4 avril 2014 20:15:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

La démarche assurée avec laquelle la frêle silhouette pénétra dans la pièce contrastait avec l'apparente fragilité de sa physionomie. Dissimulé sous une grande cape grise à capuchon, à y regarder de plus prêt l'ouvrage était délicat et orné de fines broderies, il devait avoir une certaine valeur, sous le visage de l'égorianne était invisible,. Elle s'immobilisa à l'entrée de la pièce et il était plausible qu'elle prenait le temps d'observer l'humain aux cheveux blancs et le jeune rôdeur.
Sortant alors une carte représentant le théâtre, elle l' exhiba ostensiblement et parla sans ambage d'une voix féminine agréable.

« - L'un d'entre vous m'a t-il fait parvenir cette carte »

Django observa quelques secondes la nouvelle personne qui entrait dans la pièce. Il ne pouvait distinguer son visage mais ce devait être une femme, appartenant peut-être à une classe sociale aisée vu ses habits. Tout à coup, le jeune varisien eut des doutes sur le bien fondé de sa présence en ces lieux. Pourtant, il ne put s'empêcher de sortir sa lame du tourment à la jeune femme lorsque des coups résonnèrent à nouveau à la porte. Regardant les deux personnes présentes et comme quelques minutes auparavant, il haussa les épaules et déclara d'une voix neutre, « C'est ouvert ! » Cependant, vu l'intensité des derniers coups donnés à la porte, il mit la main sur la garde de son épée après avoir remis dans sa poche son invitation.

Modifié par un utilisateur vendredi 4 avril 2014 20:19:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pendant que Django jouait les hôtes, Érelos souleva la pierre qui maintenait le papier en place sur la table et se plongea dans sa lecture.

Merci d'être venu.
J'ai dû m'absenter un instant mais je serais vite de retour.
Asseyez vous en attendant.
Il y a du pain et des boissons dans le panier sous la table.
Servez vous.

Entendant que la porte était ouverte, Garrus entra. Un homme plutôt costaud entra dans la pièce, vétu de sa cottes de mailles, de son tabard d'Abadar, et portant un énorme marteau dans le dos.

Garrus frappa son poing contre son torse et dit simplement « Garrus »

Il regarde ensuite intensément tous les occupants, un à un .

Le jeune garçon referma la porte aussi rapidement qu'il l'ouvrit et regarda l'assistance pendant plusieurs secondes. Son visage mince, et son regard inquisiteur et méfiant lui donnaient un peu l'apparence d'une fouine.

« Bonzour », finit-il par déclarer d'un ton très neutre.

A y regarder de plus près, il avait des traits étonnamment adultes pour un garçon de 8 à 10 ans. Il arborait une queue de cheval nouée haut sur le crâne, et était vêtu de façon invraisemblable : une robe faite de bandes verticales de tissu bon marché assemblées et cousues ensemble : rouge, orange, jaune et vert sur le devant, et bleu, indigo, violet pour la cape qui l'accompagnait. Sa petite tête émergeait d'une large collerette de flanelle assez nettement défraîchie. Il portait un petit bâton ferré et une dague à la ceinture. Il semblait également porter un sac sous sa cape.

Raide comme un piquet et sans attendre de réponse, il alla directement vers la table et choisi le fauteuil qui était le plus en bout de table, entreprit de l'escalader et, enfin, s'assit. Ce faisant, il disparu à la vue de tous ceux qui étaient de l'autre côté de la table. Seule sa houpette dépassait, gesticulant follement au-dessus de rien.

Plusieurs secondes s'écoulèrent avant qu'il ne s'aperçoive du problème. Il se mit alors à tourner la tête de tous côtés à la recherche de quelque chose.

« Y'a pas de coussins ? Si Zellara sait vraiment qui ze suis, elle a forsément laissé des coussins. »

Modifié par un utilisateur samedi 5 avril 2014 00:45:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que tous s'observent avec prudence, de nouveaux coups sont frappés à la porte.

Il y avait déjà pas mal d"invités" et au bruit sur la porte, d'autres arrivaient encore

« Où se trouve notre hôtes » diti l à l'attention de l'homme assis qui lui avait montré la carte.