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Offline sulmatuul  
#61 Envoyé le : dimanche 29 juin 2014 11:39:09(UTC)
sulmatuul
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Véolia

47 / 47


Ca avait fendu le coeur de la prêtresse de faire sortir Dalkyn comme ça.
Malgré tout, le Seigneur Waldemar se sentait mieux. Elle ne savait pas si ca venait de la prière de Gentliane ou du départ de Dalkyn mais le doute persista.

Quand ils se réunirent tous et du coup que Dalkyn était dans la chapelle, elle observa le Seigneur, pour voir si son état empirait.

Toutefois elle finit avec lui les préparation et se mit au niveau de la tête et laisse Dalkyn se mette au pied.
Malgré tout ses doutes, elle n'avait pas la force de l'exclure.
La froideure qu'elle avait trouvée en arrivant à faire sortir Dalkyn, s'était envolé d'un regard de celui ci.
Offline Silenttimo  
#62 Envoyé le : lundi 30 juin 2014 10:55:53(UTC)
silenttimo
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Fredrigo était dubitatif.
Les braconniers avaient dû être convaincants pour entraîner Ylvian à leur suite.

« Hmm, dites-moi, avez-vous laissé ces deux individus aller se restaurer en cuisine avant de repartir !?

Sinon, lorsque vous leur avez ouvert la porte et qu'ils sont entrés dans le château, avez-vous perçu un souffle ou mouvement furtif, ou bien encore entendu un bruit léger qui vous aurait intrigué sans voir quoi que ce soit d'inhabituel !? »


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Offline mdadd  
#63 Envoyé le : mardi 1 juillet 2014 21:22:00(UTC)
mdadd
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Véolia se plaça à la tête du baron, éclairant son visage avec la flamme vacillante du cierge allumé qu’elle tenait dans sa main gauche, comme si elle tenait la flamme de la Fleur de l’Aube. De l’autre elle avait dégainé son cimeterre, celui que le père Olwyn lui avait donné avant qu’elle ne parte à l’aventure. Une arme sacrée, elle en était certaine. De l’autre côté de l’autel, aux pieds du baron, Dalkyn, le prêtre missionnaire, faisait de même. Le cierge dans la main gauche et le cimeterre levé vers le haut en signe de mise en garde, une mise en garde contre les forces du Mal et les Ténèbres, une mise en garde pour leur dire de se repentir ou d’abdiquer ou la mort sera instantanée. Lui aussi avait cet air inspiré et complètement investi par la foi envers sa divinité. Gentiane avait aussitôt fait le premier pas à l’invitation des prêtres. Elle s’était placée à droite de Véolia et donc à droite du Baron. Cierge éclairant l’épaule de ce dernier et cimeterre tiré de son fourreau, une lame pure qui renvoyait des éclats lumineux en réponse aux flammes vacillantes. Autour de la paladine, la luminosité paraissait plus forte comme si une aura de sainteté l’entourait. Aux côtés de Gentiane, Denmel s’était avancé. Il n’avait pas de cimeterre à brandir et tenait donc le cierge à deux mains pour ne pas faire trembler la flamme, éclairant la jambe droite du baron. D’un calme olympien, on eut put le confondre avec une statue si en observant bien on ne voyait pas sa poitrine se soulever légèrement au rythme de sa lente respiration totalement sous contrôle elle aussi. Le fils Tangletorn savait maîtriser soin corps et son esprit, une discipline qu’il exerçait depuis de nombreuses années durant son apprentissage et qui lui permettait de rassembler une énergie et une force qui faisait de lui un adversaire alerte et redoutable.

En face, Ferrèol s’était avancé à la droite de son ami d’enfance, Dalkyn. Il n’avait pas de cimeterre non plus à lever et pourtant ce n’était pas une arme qui lui était interdite et il était aussi un adepte de la Fleur de l’Aube. Il partageait l’amour du bien et de la guérison, avec la Foi Verte plus tournée vers la nature. Il conciliait les deux même si dernièrement, il avait quelque peu délaissé Sarenraé pour un meilleur équilibre. Mais il n’avait pas perdu sa ferveur et il se souvenait de cette nuit passée aux côtés de Véolia à soigner les soldats qui défendaient le bastion contre les hordes de Morggedhon, il se souvenait de sa mère, une guérisseuse qui faisait confiance aux herbes et aux plantes pour soigner, certaine cela n’équivalait pas les puissants miracles de guérison de Véolia et probablement ceux de Dalkyn, puisqu’il ne l’avait jamais vu à l’œuvre depuis qu’il était parti en apprentissage, mais ces décoctions soignaient assez efficacement à peu près tout en terme de poisons, maladies, blessures, etc. Le jeune druide tenait le cierge, contemplant la flamme pendant un instant, replongeant dans cette force primale qui depuis la nuit des temps fascinait les hommes et avait été sans doute le premier signe d’évolution depuis l’état primitif. Enfin le cercle de lumière se referma avec Frédrigo qui se plaça entre Ferrèol et Véolia, éclairant par là même l’épaule gauche et le torse du baron tout comme Gentiane éclairait le côté droit. Le charmeur de ces dames de Magnimar n’avait guère eut satisfaction auprès des soldats. Ces derniers n’avaient que peu de choses à répondre. Tout s’était passé si vite. Les braconniers avaient l’air de pauvres hères ne présentant aucun danger. Ils n’étaient pas entrés dans la cour, ils avaient patienté sur seuil de la herse. Quand les gardes avaient ouvert la porte inscrite dans la grande porte du château, ils avaient ressenti comme un souffle d’air glacial charriant une odeur fétide comme celle des marais… ou des charniers… C’était juste un courant d’air sans doute généré par l’ouverture du battant, le soldat se souvenait que ça lui avait glacé les sangs et il s’était senti mal à l’aise. Mais il n’avait rien dit car il était encore très jeune et inexpérimenté et visiblement le caporal était resté de marbre et n’avait sans doute rien remarqué. Peut-être une frayeur instinctive due à la jeunesse et l’inexpérience. Puis le sergent et Ylvian étaient arrivés. Les braconniers ont répété leur histoire et suppliaient le cadet des Mercant de leur venir en aide. Ils étaient déjà presque entrain de courir sur le sentier en direction du bois quand Ylvian quitta le château pour aller à la rescousse des deux autres braconniers sans aucun doute entre les mains des peaux vertes, Le pire était à craindre concernant ces pauvres gars… Et puis en refermant la porte, tout était redevenu calme et tranquille.

Le cercle de lumière était formé. Les flammes des cierges éclairaient tout le corps du baron qui paraissait serein et peut-être même entrain de dormi. Véolia entonna un cantique religieux louant Sarenraé et invoquant sa lumière afin de repousser les ténèbres, invoquant le pouvoir de guérison de la déesse, invoquant la force du Bien afin de lutter contre le Mal. Alors que le chant liturgique se répercutait en écho dans la chapelle, Dalkyn répétait les refrains afin d’inviter tout le monde à chanter. Une sorte de ferveur religieuse s’éleva parmi les participants au rituel, chacun avait l’impression de se retrouver comme dans un confessionnal ou comparaissant devant sa propre divinité afin de répondre de ses actes et de ses pêchers. Un sourire naquit sur le visage de Frédrigo, toutes ses frasques à Magnimar lui revenaient les unes après les autres, quel baratineur… Chacun se retrouvait comme plongé et tourné vers soi même, se regardant comme dans un miroir qui renvoyait une image vraie de sa personne. Chacun avait sa propre image et vision personnelle et personne d’autre ne la voyait. L’envie de repentir et d’avouer ses fautes était forte afin de se libérer de cette sorte de poids qui pesait en chacun. Mais les chants continuèrent et une sorte de miracle se produisit. La lumière des flammes commença à augmenter en intensité. Le cercle de lumineux gagna en volume jusqu’à envahir tout l’espace de l’autel jusqu’à la coupole de verre colorée au-dessus. Véolia et Dalkyn entrèrent dans une sorte de ferveur religieuse criant des Gloire à Sarenraé presque à tue-tête, repris avec force par Gentiane et plus doucement par Ferrèol qui avait l’impression de sentir sa présence au point d’en avoir des fourmillements partout sur le corps. Le chant continua durant une éternité, le temps en fait que les cierges finissent par s’éteindre ayant consumé toute leur mèche et fondu toute la cire sanctifiée qui formait à présent des tas informes sur le sol de la chapelle. L’aube pointa à l’horizon, le soleil filtra à travers les vitraux colorés, les premiers rayons frappant précisément l’autel à ce moment là, formant des pastels de couleur jeune-vert à la couleur de l’aurore boréale. Le baron fut secoué d’ »une sorte de spasme nerveux, comme si les rayons de l’aube brulaient un mal contenu en lui. Tous ses muscles se tendirent, son visage se crispa et tout à coup il expira et une sorte de vapeur sombre s’en échappa, formant un volute qui ne parvint pas à s’échapper et que les rayons solaires brulèrent. Véolia et Dalkyn s’affaissèrent d’un seul coup, comme si soudain ils étaient accablés d’épuisement. Gentiane montra de sérieux signes de fatigue, Ferrèol avait l’impression que cette nuit blanche lui avait sapé toutes ses forces, mais il était vigoureux et il avait de l’endurance, aussi il tint debout avec peine tout comme la paladine. Frédrigo et Denmel se sentait comme après une nuit blanche étant passé avec une extrême concentration. Ils étaient fatigués physiquement et nerveusement. Tous avaient l’impression qu’un miracle venait de s’accomplir. De nouveau le baron paraissait paisible, comme endormi…

Ce fut sa voix qui fit régir le groupe qui relevait tout juste la tête alors que les rayons solaires traversant le dôme les baignaient de sa douce lueur et chaleur – « Quelqu’un peut-il me dire ce qu’il se passe ici ? »
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Silenttimo  
#64 Envoyé le : jeudi 3 juillet 2014 11:55:41(UTC)
silenttimo
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Fredrigo sortait épuisé de ce rituel, davantage que certains matins après avoir écumé les tavernes, hôtels borgnes ou bordels de Magnimar.

« Baron, nous nous trouvons en la chapelle de Sarenraé !

Veolia, à qui nous avons prêté nos forces réunies, vient d'accomplir un rituel destiné à chasser le sortilège qui pesait sur votre esprit, vous rendant malade, faible, et incapable de gouverner.
Nous pensons que notre vieil et insaisissable ennmi se cache derrière la magie qui vous accablait, et qu'il continue à oeuvrer dans l'ombre.
Peu avant que vous ne sombriez dans l'abattement et la maladie, Ylvian est parti enquêter sur la présence de peaux vertes, et peu après son départ, et suite à une brève enquête que Denmel Tangletorn et moi avons menée, une émanation furtive de Morgghedon ou de l'un de ses associés s'est infiltrée dans le château avant de s'emparer de votre esprit et briser votre volonté comme on plie un fétu de paille.

Mais vous voilà redevenu vous-même.

Cela nous rassure et nous permet, après repos, de partir le coeur léger à la suite d'Ylvian puis sur les traces du sorcier noir.

Baron... »


Puis Fredrigo accomplit une sorte de révérence aussi maladroite que ridicule, mais empreinte de respect, et comme le ridicule ne tue pas...
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Offline sulmatuul  
#65 Envoyé le : vendredi 4 juillet 2014 06:19:29(UTC)
sulmatuul
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Véolia

47 / 47


Véolia, a genoux, se redressa difficilement.

« Merci Sarenrae pour ta grâce divine.

Baron, est ce que tout va bien ?
Avez vous des souvenirs de ce qu'il vous ai arrivé ? »
Offline mdadd  
#66 Envoyé le : lundi 7 juillet 2014 19:47:20(UTC)
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La matinée avançait tandis que chacun se remettait à son rythme de cette épreuve. Véolia et Dalkyn savaient que leur rituel consistait principalement à rassembler une ferveur religieuse forte qui devait être entendue par leur déesse et c’était sans doute elle qui avait réalisé le miracle qui venait de s’accomplir. Leurs prières et louanges avaient sans doute touché la Fleur de l’Aube et l’aurore boréale était la manifestation de son pouvoir, tout comme la fois où ils avaient prié pour Keldrim… Encore abasourdie, la prêtresse accompagna Frédrigo déjà fort soucieux de savoir ce qu’il s’était passé. Dalkyn aidait le baron à descendre de l’autel et à se remettre sur pieds. L’atmosphère semblait plus léger et lumineux, était-ce dû à la présence de deux paladins ? L’aura du baron se faisait de nouveau sentir, une présence inéluctable pleine de sagesse qui semblait apaiser et protectrice, tout comme celle de Gentiane qui paraissait plus brillante et forte eu égard à sa jeunesse. Pourtant l’un comme l’autre avaient le regard inquisiteur et ne pouvaient s’empêcher d’écarquiller les yeux comme s’ils recherchaient quelque chose. Le baron semblait en accord avec la guerrière sainte. Tous deux sentaient quelque chose sans pouvoir mettre un nom dessus, ça paraissait infime, mais la nature en était évidente : le Mal. Un pouvoir maléfique latent avait réduit le baron dans cet état de transe cauchemardesque et le rituel avait réussi à le chasser mais pas l’éliminer. On aurait dit que ce pouvoir avait été concentré et réduit en un minuscule point qui se cachait dans ce qui restait d’ombre, ne pouvant de nouveau attaquer et sévir à cause des auras de protection des paladins et tout simplement l’emplacement de l’autel qui en faisait un lieu sacré et béni. Mais Waldemar et Gentiane n’étaient pas dupes. Le Mal était là et attendait son heure, il attendait le moment où il ne serait plus prisonnier des entraves du Bien sacré et où il pourrait de nouveau surgir sans crier gare.

Le baron regarda tour à tour chacun des participants au rituel, remerciant chacun d’une chaleureuse poignée de main. Il était encore faible, ce qu’il avait subi avait certainement sapé toutes ses forces, puis il tenta de répondre aux questions – « Je crois… Je crois…  » - commença-t-il d’un air soucieux et pensif – « … que nous avons invité le mal en lui ouvrant les portes du château. Hier soir durant le dîner, Bertholom est venu annoncer que des braconniers avaient frappé à la grande porte et demandé de l’aide. Le p’tit est parti voir. Après tout cela semblait une affaire banale et du ressort de mon nouveau sénéchal. Il s’est passé à peine dix minutes avant de sentir un courant d’air glacé comme si le froid du grand nord s’apprêtait à me geler sur place, puis une vive douleur à la poitrine, comme si mon cœur allait s’arrêter ou exploser. Puis ce fut un mal de tête atroce, comme si j’avais un de ces casques de torture fait de plaques que l’on visse pour écraser le crâne. J’ai cru que j’allais exploser. Puis ce fut un cauchemar sans fin. Sans cesse j’ai invoqué Sarenraé de me venir en aide pour repousser le Mal. J’avais l’impression de lutter contre une noirceur puissante et sans nom qui écrasait la lumière que je générais et abattait sans difficulté la barrière de protection divine qui m’entourait. Le combat était inégal, j’étais ballotté, secoué, rejeté, projeté en tout sens, comme si l’immonde présence maléfique jouait avec moi, tel un chat avec une souris et je me sentais impuissant face à un tel déchaînement de puissance. Mais même au cœur de cette tourmente, même si ce devait être ainsi que Morggedhon avait décidé de me tuer, j’ai gardé la foi en Sarenraé et voilà qu’elle a répondu à mon appel, mais aussi au vôtre.  »

Le baron parut reprendre un peu d’énergie, comme s’il absorbait la lumière alentour pour se revigorer ou se régénérer. Petit à petit son teint devenait moins pâle, il reprenait des couleurs, mais la marque de l’épuisement était évidente. Il s’appuya sur l’autel – « S’il y avait une seule chose à retenir de tout ceci, c’est que même dans la pire des situations, ne perdez jamais la foi. » – Il regarda Gentiane – « Votre mentor avait sans doute pressenti l’urgence de la situation, c’est pourquoi vous êtes là. Encore une fois je ne sais pas comment elle fait, mais toujours est-il que vous êtes arrivés à temps avec les jeunes héros de Khelgür. Tous ensembles, vous avez accompli ce miracle et vous m’avez sauvé. Vous la remercierez pour moi. Par le passé, nous étions ses héros et c’est grâce à elle que la Main Blanche a pu œuvrer contre les sombres desseins du malin. Aujourd’hui, place aux jeunes et c’est à vous de prendre le relais. » – Waldemar s’arrêta un instant avant de reprendre la parole pour tout le groupe – « Je vais envoyer une patrouille s’enquérir d’Ylvian. Il est parti depuis hier soir, de ce que vous me dites et il semblerait qu’il ne soit pas revenu. Peut-être était-il trop tard pour traverser la rivière quand il est rentré. Il peut être à Bourg chez son frère ou… chez Myriam, la capitaine du Guet. Il semblerait que le p’tit et la capitaine soient… bons amis ! » – Un léger sourire s’esquissa suivi d’un regard de connivence – « Ah la jeunesse… Soyons optimistes, il va nous revenir. Pour l’heure, votre groupe est réuni et nous nous trouvons dans l’endroit le plus sûr du château en termes de protection divine. C’est le meilleur endroit je pense pour effectuer le rituel afin de connaitre votre prochaine destination. Là-bas vous trouverez un moyen de poursuivre votre route pour rejoindre Xamara. C’est ainsi qu’elle fonctionne de manière à garder l’accès à sa tour secret, ce qui lui permet de se protéger de ses innombrables ennemis. La tour de Xamara se trouve sur un autre plan ou dimension si vous préférez. Gente demoiselle Gentiane, vous en savez quelque chose. Vous quittez la tour par un portail magique et en revenez par un autre qui n’est jamais le même et que vous trouvez après avoir suivit une succession d’indices. Croyez-moi c’est parfois assez fastidieux, surtout si Xamara a fâché quelques puissances obscures qui sont sur le qui-vive pour lui sauter à la gorge. Gentiane… Êtes-vous prête ? »
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Offline Njini  
#67 Envoyé le : lundi 7 juillet 2014 22:54:21(UTC)
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Gentiane

Aubeclaire

CA : 22 / 12 / 20

58 / 58
Gentiane était en proie à une immense lassitude. Le rituel avait sapé beaucoup de ses forces, même si celles-ci étaient rompues aux pressions des innombrables horreurs qui englobaient les forces du Mal. Elle avait la tête baissée, le cimeterre toujours dégainé, s'appuyant sur le sol avec ses deux mains prenant appui comme si il s'agissait d'une canne de vieillard. A la fin du discours du baron, elle releva sa tête, écartant d'un geste distrait une mèche rebelle :

«  Je serais à jamais prête pour ma Dame Xamara. Guerrière de la Lumière Sainte, je me ferais forte afin d'étendre l'influence de la Flamme de l'Aube et je resterais fidèle à ses adeptes  » dit-elle jetant un regard de reconnaissance vers la prêtresse et ses nouveaux compagnons. «  A l'instar de la relève de la Main Blanche, vénérables et honorables combattants d'antan, je propose ici même et avec votre bénédiction cher Baron que notre groupe soit renommé la Main de Lumière, afin de combattre l'obscurité qui s'abat sur ces terres. » D'un geste naturel elle s'agenouilla devant l'Ancien et offrit son épée en horizontale sur ses deux mains. La lame brillait sereine dans les lumières des bougies, un éclat d'espoir, l'étincelle d'une nouvelle bataille qui s'annonçait.

«  En tant que relève, la jeunesse a toujours besoin de l'expérience et d'immense sagesse, celle que vous incarnez Baron.  » dit-elle levant ses yeux bleu comme l'azur tranquille vers le vieil homme et déclara d'une voix humble : «  Voudriez-vous porter cette épée sur mon épaule et me bénir, devenant ainsi Parrain spirituel de la jeunesse qui se lève contre l'obscurité, parrain de la Main de Lumière, parrain de nos vies que vous porterez dans vos prières, parrain dans la mort que vous accompagnerez en nous recommandant à notre Sainte Déesse ?  »
Offline Kolimar  
#68 Envoyé le : samedi 12 juillet 2014 21:52:07(UTC)
Kolimar
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Denmel
CA : 22

46 / 46


« La main de la lumière. En voilà une idée. Est-ce représentatif de tous les membres de ce groupe ?Mais soit, acceptons donc ce titre. Le plus important n'étant pas comment se nomme notre compagnie mais plutôt les éléments qui la constituent. Nous valons bien plus que n'importe quel titre, mais si cela importe pour la postérité nous pourrons être nommés ainsi. »

Denmel ne recherchait pas la notoriété pas plus que la reconnaissance. Son existence était liée à la perfection de l'être et de l'âme. Cette recherche faisait partie de sa vie. Et sa vie ne dépendait que des choix qu'il faisait et qu'il ferait. Le choix qu'il faisait aujourd'hui était d'aider et d'apporter la justice. Peu importait l'emblème porté, tout ce qui comptait était le chemin emprunté et le but à atteindre.

« Je suppose que vous serez notre chef de file Dame Gentiane, comme il se doit. »
Offline sulmatuul  
#69 Envoyé le : mercredi 16 juillet 2014 23:53:48(UTC)
sulmatuul
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Véolia

47 / 47


La prêtresse fut étonné par la demande de la paladine concernant le nom du groupe.
Elle n'y avais jamais réfléchis et au fond, ça lui importé peu. Ils n'en avaient pas eu avant, à part les Héros de Kelghür, mais elle n'en faisait pas partie, mais ça ne leur avait pas empêché de mener à bien leurs missions.

« Le nom me convient, s'il vous sied. Par contre, je souhaiterais être sur de m'être débarrassé de cette force du mal avant de partir.
Je ne suis souhaite pas vous laisser à nouveau à la merci de cette force obscure.
Si nous n'étions pas intervenu, vous seriez mort et ce n'est pas acceptable.
Baron, Gentliane, Dalkyn, pouvons nous essayer de nous concentrer pour localiser et détruire cette force, si elle est toujours présente.
Ou au moins créer une protection efficace.  »
Offline mdadd  
#70 Envoyé le : samedi 19 juillet 2014 11:17:52(UTC)
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Ferrèol était resté silencieux, ne sachant sans doute quoi répondre devant l’exubérance de la foi et l’enthousiasme de Gentiane. Le jeune druide avait émis des doutes quant à sa propre conviction envers la Fleur de l’Aube. Les évènements et son ermitage l’avaient quelque peu ancré davantage dans la Foi Verte et il avait un peu perdu la lumière et la force de guérison de l’Ange Solaire. Pourtant le miracle qui venait de s’accomplir était loin d’être anodin et il y avait pleinement participé. Frédrigo restait lui aussi silencieux, pour une fois il n’avait rien trouvé à dire et il ne fanfaronnait pas comme il faisait d’ordinaire. Denmel était plus réservé. Peut-être se laissait-il gagner par la lassitude face à cette explosion de foi envers Sarenraé. Lui-même ne suivait pas cette voie, même s’il en comprenait le vif intérêt que portaient ses compagnons les plus fervents, mais cela lui donnait une impression d’exclusion, tout comme pourraient le ressentir Frédrigo qui lui non plus n’était pas un adorateur de la Fleur de l’Aube. C’était certes la foi du baron et il en était un paladin, tout comme Gentiane. C’était certes la religion principale de la baronnie et Véolia en était la chapelaine. Il y avait ce Dalkyn, le missionnaire sarénite qui s’en revenait des lointains pays Mwanguis et enfin Ferrèol qui était partagé entre sa foi pour la guérison et celle pour la nature. Dans ce groupe qui se formait sous ses yeux, plus de la moitié croyait en Sarenraé, ce qui faisait certes une majorité mais pas une totalité comme il le fit remarquer en essayant de ne froisser personne. Aussi, si un groupe devait être formé et s’il devait recevoir un nom de baptême, il devait prendre en compte les individus et non leurs religions.

Véolia ramena tout le monde à la réalité. Sa préoccupation était autre. Gentiane et le baron avaient tous deux senti une once de présence maléfique résiduelle juste après le rituel. Ils se trouvaient tous dans son église et la prêtresse voulait s’assurer qu’elle était toujours un havre de paix, de lumière et du Bien. Sa question était légitime et Waldemar acquiesça – « En effet. Si ici nous n’avons pas l’impression d’être en totale sécurité, alors il nous faut lever des barrières de protection si nous en sommes capables ou alors trouver cette réminiscence maléfique et la détruire définitivement. Ceci doit être fait en tout premier lieu, avant même de dire si nous devons ou pas donner un nom à votre groupe, si tant est que celui-ci soit désormais complet. Vous n’avez pas pensé à aller quérir ce soldat du pays voisin ? Celui qui appartenait à cette compagnie de soldats forestiers et qui a participé à détruire le Dragon d’Acier. Et puis il ne faut pas oublier, gente damoiselle Gentiane, que former et mener un groupe est quelque chose de très difficile. J’en ai fait l’expérience et il faut tenir compte des individualités et des divergences d’opinion. Il faut composer avec la susceptibilité de chacun et trouver des compromis. Saxifrag par exemple était quelqu’un d’assez dur en termes de concessions, sans compter que de nombreuses désillusions du monde des hommes l’ont conduit à se tourner davantage vers la nature. Après tout ce qu’il a fait pour notre groupe ainsi que pour ce pays, ça m’a beaucoup affecté de le voir dénié par ceux à qui il avait permis de construire leur village. Je parle de Khelgür et de son ancien chef d’antan, avant ce qu’il s’est passé il y a 8 ans. Taërim, lui, était une sorte d’éminence grise dont on avait l’impression qu’il suivait une sorte de voie qui le menait vers une sorte d’ascension divine. C4est lui qui a été le lien entre Dame Xamara et notre groupe. Je ne sais quelles puissances il avait manipulé pour cela, toujours est-il qu’elle s’est intéressée à notre groupe et qu’elle nous a formé et aidé dans notre quête contre les ténèbres, le mal et surtout Morggedhon. Enfin il y avait Keanou. Il était incontrôlable. Ses talents étaient indiscutables aussi bien en matière de baratineur beau parleur, il aurait été un excellent maître ou guide pour vous, maître Frédrigo, mais aussi en matière de pièges et mécanismes en tout genre. Aucune porte ou serrure ne pouvait lui résister et même si je sais pertinemment que nous n’avons sans doute pas vu la totalité des trésors que nous avons découverts ensembles, même si je sais qu’à côté de ça il trafiquait quelque chose de malhonnête, il avait un bon fond et dans l’ensemble il permettait au groupe de progresser dans sa quête. Il n’y avait vraiment que père Olwyn et moi-même qui étions des fidèles de Sarenraé. Tous les autres avaient leurs propres religions, mais ensembles nous avons formé un groupe complémentaire qui avait un même but, même si je pense que Keanou avait surtout pour but de se remplir les poches, il a plusieurs fois risqué sa vie pour protéger l’un des nôtres. Si vous voulez que je baptise votre groupe, ce sera avec grand plaisir, j’en serai même fier de voir qu’il y ait une relève pour continuer le combat pour la Lumière et le Bien, car tous ici avez à cœur de combattre sinon Morggedhon, le Mal qu’il représente et cela est un combat plus qu’honorable. Assurons-nous d’abord que nous pouvons réaliser le rituel en toute sécurité. »

Waldemar ainsi que Gentiane se concentrèrent alors, fermant les yeux un court instant avant de les rouvrir et scruter autour d’eux à la recherche d’une ombre dans les ombres qui paraîtrait plus sombre ou plus… malveillante. Pendant leur recherche, Dalkyn s’approcha de Véolia et Ferrèol, parlant à la chapelaine comme un prêtre parle à son supérieur hiérarchique – « Je sais que tu doutes de ma personne, mais parmi les faveurs que je demande au quotidien à Sarenraé, je peux invoquer un cercle de protection contre la mal si tu penses que cela est nécessaire. Mais peut-être que le cercle aura beaucoup plus de puissance et d’influence si c’est toi qui le créé dans ta propre église. Je sais, en ce qui me concerne, que si c’est moi qui le génère, il sera sans doute plus fort que d’ordinaire dans ce lieu consacré, mais tu es beaucoup plus puissante que moi, alors ton pouvoir divin est bien plus fort. »

Pendant ce temps, Gentiane et le baron fouillaient chaque recoin de l’église, aussi loin que portait leur regard. Chacun fit un tour complet sur lui-même ce qui signifiait que chacun scruta la zone que l’autre avait déjà fouillé, si jamais l’un était passé à côté de quelque chose, l’autre l’aurait peut-être vu. Après une longue attente, le résultat était nul. A priori, la réminiscence maléfique résiduelle avait fini sans doute par se dissiper, tout comme des composantes magiques d’un sort qui étaient consommées lors de l’incantation. La sensation de présence s’était sentie juste après le rituel et du temps était passé depuis. L’aube avait fini par baigner toute la zone de l’autel et la lumière se répandait autour sur une large surface. Le groupe se trouvait baigné de la lumière filtrée par la coupole de verres colorés, le matin annonciateur de renouveau, de lumière et d’une nouvelle journée de lutte contre le Mal. Le baron souriait, malgré la fatigue évidente. Il était robuste certes, mais d’un âge avancé aussi et passer une mauvaise nuit l’avait épuisé. Du reste, le groupe n’avait pas l’air très frais lui aussi. Après tout il fallait se rappeler qu’ils venaient aussi de passer quasiment toute la nuit à réaliser un rituel d’exorcisme afin de chasser le Mal qui s’était ancré dans le baron. La lumière du jour commençait à faire plisser les yeux et à leur faire prendre conscience de leur fatigue. Le baron rompit le silence – « Il y a encore beaucoup à faire. Je pense qu’il serait raisonnable de prendre du repos et de se retrouver ici dans la chapelle lorsque le soleil sera à son zénith. Chacun aura pu alors se reposer et méditer sur tout ce qui vient de se passer. Nous réaliserons alors le rituel pour connaitre votre future destination et s’il faut baptiser votre groupe alors nous le ferons à ce moment-là. Est-ce que cela vous convient ? Je pense que nous sommes tous épuisés et que la fatigue obscurcit notre jugement et nous fait prendre des décisions hâtives. » – Le baron attendit que chacun donne son avis ou assentiment avant de se retirer dans sa propre chambre, accompagné par le vieux majordome shoanti qui patientait à la porte de l’église, évidemment ravi que le baron ait meilleure figure.

Modifié par un utilisateur mercredi 6 août 2014 22:45:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Njini  
#71 Envoyé le : dimanche 20 juillet 2014 15:33:40(UTC)
Njini
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Gentiane

Aubeclaire

CA : 22 / 12 / 20

58 / 58
Jetant ses dernière forces dans la fouille minutieuse à la recherche d'une essence démoniaque, Gentiane ne put qu'être d'accord avec le baron. Elle remercia le baron pour toutes ces précisions, et se prit d'envie de ne point rejoindre sa chambre, mais de dormir dans cette chapelle, dans les bras de sa déesse. Elle sentit encore une pointe d'inquiétude cependant. Le mal avait trouvé une brèche, brèche qui pour l'heure ne semblait avoir été plus ou moins colmaté. Mais rien n'indiquait qu'il ne pouvait pas y avoir une autre tentative, plus dangereuse cette fois-ci ayant déjà eu connaissance plus précise des lieux.

«  S'il vous plait Baron, je ne suis pas totalement rassurée. Cette première attaque sera sans nul doute suivie d'autres, et j'aurais une faveur à vous demander. Pourriez-vous vous assurez que des gens veillent sur votre repos dans votre chambre ? L'alerte sera donné plus rapidement et nous pourrions cette fois-ci intervenir plus vite et plus directement si cela devait se produire et qui sait éradiquer toute menace future...  » Elle réfléchit un instant, puis se décida «  Et que je puisse me reposer tout près de vos appartements aussi. En tant que guerrière confirmée, je n'aurais pas besoin d'enlever mon armure et serais toute prête à me jeter dans n'importe quel combat si cela s'avérerait nécessaire  »

Elle devait se préparer au voyage aussi, et s'assurer qu'elle serait en forme. Elle nota dans un coin de sa mémoire d'aller voir les gens de la cuisine afin d'acheter quelques rations de nourriture, chose qu'elle avait épuisé lors de son périple jusqu'ici.

En chemin vers l'endroit désigné pour son repos, Gentiane continue à user de ses pouvoirs de détection du mal sur tout ce qui passe.
Offline sulmatuul  
#72 Envoyé le : lundi 21 juillet 2014 00:37:49(UTC)
sulmatuul
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Véolia

47 / 47


Véolia, que la fatigue avait épuisé nerveusement, sentit les larmes montaient quand Dalkyn vint lui parler.

Elle le prit par les épaules et lui dit :

« Excuse moi mon frère. J'ai douté de toi, mais nous avons eu tellement de mauvaise aventure.
Notre bon Père Olwyn s'est lui même fait trompé par un enfant qu'il avait recueillit, et ... il en est mort. Enfin, quoi qu'il en soit, je ne doute plus de toi et je suis très heureuse que tu sois là.
Et je te fais entièrement confiance pour la suite des événements.
De plus, pendant mon absence, le fief aura besoin de toi. Et, si par malheur je ne revenais pas, le titre de Chapelain t'échoira.
Je te prie d'en accepter les responsabilité. J'ai à présent, toute confiance en toi.
Et je veux bien que tu invoques un cercle de protection. Ce n'est pas une des faveurs que j'ai demandé à notre déesse. »


Elle écouta sa réponse et se tourna ensuite vers ses compagnons.

« Oui je pense que nous avons tous besoin de repos.
Pour ceux qui souhaite rester dans l'enceinte de l'église, j'ai quelques cellules de libre.
Le confort est sommaire, mais suffisant pour se reposer et récupérer nos forces.

Et pour ce qui est du nom de notre groupe, je pense que notre sommeil nous portera conseil. »
Offline Silenttimo  
#73 Envoyé le : lundi 28 juillet 2014 12:01:31(UTC)
silenttimo
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CA:15 / cont 14 / surp 12




Fredrigo était lui aussi pressé d'aller se reposer.
Mais avant que celle-ci ne replonge dans sa scrutation, il s'adressa à Gentiane.

« Moi, la main de lumière, cela me convient tout à fait !!

Du moment qu'elle peut encore permettre de lever une chopine en l'honneur de Cayden, ça me va.
Mais laissons ces considérations religieuses de côté, et allons nous préparer pour un périple difficile... »
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Offline mdadd  
#74 Envoyé le : mercredi 6 août 2014 22:44:08(UTC)
mdadd
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Finalement la proposition de repos avant toute décision hâtive fut accueillie par une majorité. Véolia invita qui voulait à utiliser les cellules de la chapelle. Ces petites pièces spartiates n’avaient guère le confort d’une chambre de luxe, mais elles avaient le mérite de posséder un lit tout simple, une male de rangement au pied du lit, un boudoir sous une fenêtre plus petite qu’une meurtrière orientée à l’Est, qu’on pouvait occulter par un lourd rideau pour éviter les courants d’air et le froid hivernale et une petite table contre le mur avec un tabouret en bois. Bien-sûr le chevet possédait un bougeoir avec une chandelle ainsi qu’une icône représentant la Fleur de l’Aube pour les visiteurs qui auraient oublié qu’ils se trouvaient dans un lieu consacré à la déesse en question. Sous le lit était rangé un broc et un pot de chambre pour les commodités. Visiblement, personne ne se hâtait vers le faste d’une de ces cellules… Véolia et Dalkyn avaient chacun la leur et ce depuis qu’ils étaient jeunes acolytes du père Olwyn Rafenor. Véolia avait du reste gardé sa chambre malgré sa promotion au titre de chapelaine, laissant la chambre, pourtant plus grande et plus confortable, de son mentor, vide. La mort de ce dernier était trop récente pour déjà prendre sa place et elle n’avait jamais eu le temps de faire son deuil. Par ailleurs, il n’était pas le seul défunt de cette funeste guerre orchestrée par Morggedhon. Frère Tarek avait péri au front et lui aussi allait laisser un vide énorme aussi bien au château qu’à Bourg où il officiait depuis son ordination en tant que prêtre de l’Église de Sarenraé à la dite ville. Tous ces souvenirs refirent surface tandis que les regards de ses compagnons lui signifiaient qu’elle n’allait pas accueillir grand monde finalement pendant cet instant de repos. Seuls Dalkyn et elle allaient chacun occuper leur cellule.

Ferrèol préféra quitter le château pour se ressourcer en forêt. L’une d’elle, en bas de la falaise, côté ouest, l’antique forêt l’appelait toujours et il ressentait sa souffrance. La pierre d’ambre se rappela à son souvenir et il savait qu’il avait une quête à accomplir. La forêt mourait lentement comme si ses racines ne parvenaient plus à trouver le chemin vers les nutriments nécessaires à sa survie. Le Mal lui avait fait quelque chose et elle était désormais privée de son essence vitale. Le jeune druide savait que des arbres plus que centenaires se pétrifiaient petit à petit puis que la pierre se fragilisait avant de tomber en milles morceaux sous le moindre choc le plus infime ou le souffle de vent le plus léger. La faune était devenue si sauvage que certains avaient subi des mutations et en conséquence la survie en devenait difficile. La pierre d’ambre. Une simple pierre qu’il avait trouvée dans le sac d’un ogre que lui et ses compagnons d’aventure avaient vaincu jadis. L’ogre semblait être une de ces créatures que la forêt appelait pour venir l’aider et la protéger. Quelles autres monstruosités pouvait-elle appeler et accueillir désormais ? Seule la forêt pouvait lui montrer ce qu’il devait faire et il savait qu’il devait pour ce faire rencontrer le Grand Ancien et communiquer avec lui. C’était déjà en soi une aventure incroyablement épique et il pouvait ne jamais en revenir ni même résister au choc qu’il allait subir en posant sa main sur l’écorce du vieux chêne. Il savait toutefois que s’il décidait de le trouver, la forêt lui montrerait le chemin. Mais ceux qui la hantaient ne le laisseraient peut-être pas passer. Il était une proie parmi tant d’autres et ces animaux là, ces mutants et ces monstres… N’avaient pas peur de l’homme.

Gentiane fut invitée à occuper une chambre dans l’aile où se trouvait celle du baron. Ces chambres là avaient les fastes d’une chambre luxueuse qu’on pouvait offrir à un invité de marque comme un seigneur voisin ou un chevalier de renom. Une grande pièce réchauffée par une cheminée que les serviteurs s’empressèrent d’allumer, un grand lit en baldaquin recouvert de couvertures en peau animale, d’édredons et de coussins d’un grand confort, une malle, une grande armoire, un bureau de travail avec fauteuil rembourré de cuir matelassé, une grande table avec des chaises en bois pouvant accueillir jusqu’à 6 convives, le mobilier était fait de bois d’orme ou de chêne travaillé par des maîtres artisans qui avaient montré là un grand savoir faire. La jeune femme était presque gênée lorsque le majordome lui montra la chambre. Elle n’avait jamais connu un tel luxe, ni même été traitée avec autant de considération. La chambre semblait plus à la démesure de l’égo de Frédrigo mais ce fut bien pour elle que le vieil homme ouvrit la porte. Elle avait le mérite de se trouver au plus près de la chambre du baron et par là même, ce dernier avait accédé à sa requête de se trouver tout proche si jamais il se faisait de nouveau attaquer durant le repos de chacun.

Denmel, quant à lui, retourna simplement dans la chambre de son père, pièce qu’il occupait depuis plusieurs semaines maintenant depuis la fin de cette tragique guerre. Il savait que ce n’était pas sa destination finale, mais pour l’heure, cela lui convenait parfaitement. Enfin Frédrigo fut dirigé vers une des chambres des invités, tout comme chaque fois qu’il était venu au château. Dame Fila, la maîtresse des cuisines, prépara pour tous un copieux repas, fronçant les sourcils en apprenant qu’ils n’avaient pas dormi de la nuit et qu’ils devaient donc être tous très affamés. Les serviteurs apportèrent donc des plateaux dans chacune des chambres avec supplément de vin et de bière pour le Sieur Tampoli qui à priori devait être connu pour certains penchants festifs. Desna n’avait pas étendu son grand manteau nocturne sur le château, laissant la place à la clarté de l’aube de l’Ange Solaire, mais pourtant c’était dans ses bras que tous finirent par sombrer…

La suite >ICI<.
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