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Offline mdadd  
#1 Envoyé le : dimanche 27 avril 2014 15:49:40(UTC)
mdadd
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Hiver…

La saison la plus difficile de l’année, tout semble s’arrêter et vivre au rythme des tempêtes de neige, des vents glacés charriant des gros flocons qui venaient tambouriner sur les toitures, les volets, les portes des chaumières et maisons qui devaient supporter d’épaisses couches comme une énorme couverture qui allait les écraser. Les routes étaient devenues rapidement impraticables, les congères étaient si hautes sur les abords qu’elles formaient des murs de glace infranchissables et les voies trop encombrées empêchaient les chariots de passer. Le moindre déplacement était plus que difficile voire impossible. Les convois de marchands ou de nomades n’empruntaient pas les routes de Varisie, que ce soient les grands axes jusqu’aux plus petits sentiers reliant les hameaux reculés. Les caravanes campaient aux abords des grandes villes et villages, c’était souvent le cas pour les varisiens qui formaient des villes de roulottes colorées et bigarrées, formant des communautés parfois plus importantes que les villages eux-mêmes qu’ils côtoyaient. Quant aux marchands, ils s’installaient aux abords des grandes cités comme Magnimar ou Korvosa ou encore profitaient des terres plus chaudes, plus Sud, du côté de la Mer Intérieure, là où les chariots pouvaient encore passer et où la neige ne recouvrait pas tout.

La baronnie de Sutercle semblait être suspendue dans le temps. Le blanc manteau hivernal était très vite apparu alors que les hommes rentraient à peine du front, enfin pour ceux qui rentraient, après cette guerre aussi absurde que sanglante qui avait opposé les deux fiefs adjacents. Plusieurs tempêtes de neige s’étaient enchaînées et parfois avaient duré plusieurs jours et même les cavaliers du Velashu qui devaient patrouiller dans les contrées avaient été obligé d’abandonner leurs rondes pour venir se réfugier au château du baron ou encore à la ville. Les habitants restaient cloitrés la plupart du temps chez eux, cherchant la chaleur d’un bon feu, d’une bonne soupe épaisse et reconstituante. Les réserves de nourriture étaient maigres et le baron avait pu profiter de ravitaillements payés à grands frais et qui étaient venus par voie maritime via la Velashu. Les pêcheurs locaux avaient été d’un grand secours à cette occasion, sans eux et leurs bateaux, nulle nourriture ne serait arrivée à Bourg et la population aurait subie une famine en plus de la crise d’après guerre. La vie se réorganisait. A Khelgür, Keldrim faisait son possible pour que le village puisse relever la tête. La chasse était quasi impossible par cette saison et il fallait laisser les animaux hiberner et préparer le printemps ainsi que la saison de la reproduction. Les troupeaux de chèvres, les cheptels de moutons, cochons, animaux de ferme avaient du mal à reprendre leur essor après la longue période pendant laquelle le village avait été le grenier à blé de la baronnie et surtout avait nourri abondamment l’armée du baron, épuisant toutes les ressources. Ils avaient tout de même réussi à engraisser un énorme cochon suffisamment pour le tuer et faire un grand méchoui avec tout le village. Ce fut un bel évènement qui redonna du courage et un peu d’espoir, mais il fallait se rendre à l’évidence, c’était vache maigre ces derniers temps.

A Bourg c’était pire. Les problèmes de ravitaillement n’étaient pas le seul fléau. On manquait de tout et il était difficile de se procurer de quoi survivre. Les fermes qui ravitaillaient la ville avaient été détruites durant la guerre et s’il n’y avait eu quelques passages salvateurs de bateaux marchands qui avaient bravé l’hiver et redescendaient la rivière, la disette aurait été sévère. L’arrivée d’un bateau qu’il soit marchand ou de pêche était accueilli avec grande joie et à grand bruit. La cloche d’alarme sonnait à tout rompre pendant plus d’une heure afin d’annoncer la nouvelle à tout Bourg. Les gens sortaient alors de leurs maisons et accourraient en masse vers le port, impatients de voir des denrées arriver ou des marchandises. La plupart du temps, les stocks étaient vendus directement dès la descente du bateau, n’ayant parfois même pas le temps de toucher le plancher du ponton et encore moins celui de payer les taxes d’importation. Cet hiver là, jamais les hommes n’avait brulé autant de bois pour se réchauffer, jamais les habitants n’avaient eu à souffrir autant des conséquences désastreuses que la guerre avait provoqué. Cependant la vie ne s’était pas arrêtée et des hommes et des femmes faisaient leur possible pour que la vie continue, pour protéger ces terres et pour donner un espoir et un avenir aux enfants qui étaient ou qui allaient venir au monde.

Durant l’hiver, il y eut un évènement majeur. Le baron avait proclamé officiellement et publiquement l’ascension au titre de chapelain pour Véolia, lors d’une grande cérémonie pompeuse qui eut lieu à Bourg à la chapelle de Sarenraé, celle-là même qui avait connu un combat violent et sanglant contre les sbires du Masque. Bien-sûr Ferrèol, Keldrim et Frédrigo avaient fait le voyage depuis Khelgür et ils purent revoir la prêtresse bien plus gênée par le tintamarre qu’avait généré le baron pour ce simple fait. Ils purent voir aussi les frères Mercant qui appartenaient désormais au paysage de la baronnie. L’aîné, Eric, avait pour projet de transformer une petite maison bourgeoise du vieux Bourg, située non loin de la guilde des marchands, en temple-bibliothèque dédié à Néthys, quant au cadet, Ylvian, il était devenu le nouveau sénéchal du baron, succédant au poste du capitaine Rhidan Tangletorn, le défunt père de Denmel. Le cadet avait pour projet de se marier à l’été avec cette jolie capitaine de la garde de Bourg, Myriam Séverin, qui n’avait cessé de l’admirer depuis leur première rencontre. Le jeune paladin avait côtoyé la jeune femme pendant de longues semaines pour nettoyer Bourg de la racaille même après la mort du Masque et la promiscuité avait fait tomber les barrières entre les deux jeunes gens, les poussant irrémédiablement dans les bras l’un de l’autre. Bien entendu la cérémonie se déroulerait cet été à Khelgür et avec la bénédiction de Véolia, mais aussi de Ferrèol !

L’hiver tirait à sa fin d’après les dates, car la neige était arrivée très tôt, beaucoup trop tôt e »t elle était encore très présente tandis qu’on approchait du printemps et de la saison de la fonte des neiges qui allaient gonfler les rivières et rendre l’Elëban très dangereuse. Mais cela annonçait aussi une période de renaissance et chacun guettait les premiers rayons de soleil dans un ciel bleu immaculé de nuages blancs. Toute la contrée avait été laissée à la neige et aux loups qui venaient parfois fureter dans les fermes en ruine près de Bourg ou dans le camp des bucherons près de Khelgür. Les sentinelles qui prenaient leur faction dans les tours de guet de Bourg ou du château, avaient les yeux rivés vers la rivière ou l’autre rive, attendant les premières caravanes qui annonceraient la réouverture des routes et la reprise du commerce. Il y avait beaucoup de travail à accomplir, les stigmates de la guerre mettraient du temps à disparaître, ici comme en Arbenfield, mais ce ne fut qu’un voyageur solitaire qui descendit des collines boisées de l’Est qui traversa la terre enneigée, marchant d’un pas lent et régulier emmitouflé dans un épais manteau d’hiver afin de braver le froid, les yeux plissés par la forte luminosité générée par le soleil se reflétant sur la neige, un voyageur dont les pas s’enfonçaient profondément et qui n’avait que pour seul destination : le château du baron.

Après un long périple, le voyageur passa à proximité des fermes détruites par les brigands. La destruction était récente à n’en point douter, peut-être depuis l’automne ou la fin de l’été. Le solitaire ne put s’empêcher de s’arrêter un bref instant devant les corps de bâtiments ruinés par des incendies qui avait été allumés sans doute après le massacre des occupants et le pillage de tous leurs biens. Les fermiers n’étaient pas très riches en général, leurs biens se limitaient au nombre de têtes de bétail, en arpents de terres cultivables et aux récoltes plus ou moins bonnes de l’année. En se retournant, on voyait au loin le rempart de la petite ville qui siégeait à l’embouchure d’une rivière qui descendait des Monts Rouges au Nord après avoir traversé une contrée vallonnées et boisée, la rivière se jetait dans la Grande Velashu, un large fleuve au cours tumultueux qui traversait les Hautes Terres des nomades cavaliers. La petite ville devait avoir un énorme manque à gagner en ayant perdu les exploitations agricoles qui devait les ravitailler. Il y avait de la fumée qui s’échappait des cheminées. Malgré tout, malgré le malheur qui avait frappé, malgré les coups durs, la vie continuait bon gré mal gré et la ville de Bourg semblait résister.

Le voyageur poursuivit sa route vers la rivière affluente de la Velsahu. Sa destination : le petit château perché en haut de la haute colline. De ce côté ci, la colline montait de façon abrupte et un sentier serpentait le long de son flanc pour atteindre un bosquet qui devait marquer l’entré de la petite forteresse. Cette dernière possédait une haute tour qui dominait tel un aigle perché en haut de la montagne. Il devait y avoir une vue magnifique depuis cette tour, il devait être possible de voir à des lieues à la ronde, un point de mire époustouflant qui embrassait les rivières, les montagnes, les collines boisées, le tout recouvert par le blanc manteau neigeux et le voyageur solitaire devait représenter un point sombre sur cette immensité blanche. Ce dernier reprit sa route et parvint au petit embarcadère que les locaux appelaient le petit bac de Bourg. Faisant passer quelques pièces de cuivre de sa bourse à une main avide, le voyageur bénéficia de la traversée jusqu’au chemin ardu qui montait à la forteresse du baron Waldemar de Hildebras. Bien-sûr son arrivée au petit bac et sa transaction avait fait l’objet de nombreux regards et d’intérêt. De nombreux enfants se tenaient sur les pontons et couraient en tout sens pour se réchauffer. Il fallait dire qu’ils n’avaient pour certains pas beaucoup de vêtements par ce temps. Nul doute que la nouvelle d’un voyageur allait se répandre rapidement dans les rues de la petite ville, en espérant que cela ne lui attire pas d’ennuis…

Sur l’autre rive, le voyageur remercia le passeur, c’était une femme, mais pour le moment impossible de la décrire tandis qu’elle restait emmitouflée dans son épais manteau de voyage. Elle avait simplement croisé du regard le passeur qui s’était senti comme transpercé par des yeux d’un bleu si clair, emplis d’une confiance comme s’ils lui disaient : ne crains rien, je viens en paix. Le passeur nota la lourdeur de son pas sans doute à cause de l’armure que la femme portait ; C’était vraisemblablement une combattante. De la maille qui apparaissait par endroit et qui semblait la couvrir presque entièrement, un large écu lui aussi entièrement en métal mais recouvert de tissus à cause du froid ardent et une lame longue et courbe dans un fourreau, sur le côté. Le passeur n’avait rien pu observer d’autre et donc n’aurait rien d’autre à raconter lorsqu’il rentrerait après sa course. La voyageuse mit pieds à terre et chemina le long du sentier escarpé qui remontait jusqu’au château de Bourg. Une ascension qui était rendue difficile à cause des conditions climatiques. Le sol était gelé et recouvert de neige, masquant les obstacles et les dangers du terrain. La pente était importante, seuls les gens à pieds pouvaient les emprunter. Une mule pouvait elle aussi franchir ce passage, mais les chevaux, les chariots, impossibles et là par ce sol enneigé et verglacé, même à pieds cela devenait plus que difficile. Mais à force de ténacité et de courage, la voyageuse se présenta devant les portes du château tandis que les sentinelles depuis le parapet de la barbacane l’interpellait – « Holà étranger ! Qui va là ? »

Modifié par un utilisateur dimanche 12 juin 2016 09:12:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
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Offline Njini  
#2 Envoyé le : dimanche 27 avril 2014 20:40:36(UTC)
Njini
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Messages : 408
Localisation : Dans le sud sud de la France au sud, un village que personne ne connait

Gentiane

Aubeclaire

CA : 22 / 12 / 20

58 / 58
Ha belle Xamara, comme il fait froid céans... Que j'aimerais me réchauffer à la douce lumière de votre sourire ... pensa la jeune paladine alors qu'elle suivait le chemin indiqué par Zaël. Le jeune magicien avait eut la surprise de sa vie lorsqu'elle apparut dans le portail, envoyée par une des plus grandes mages de tous les temps Xamara. "Je vous envoie mon Champion" lui avait-elle indiqué par la pensée à Zaël. Ce Champion n'était point ce que Zael attendait : il apparut sous les traits d'une femme, au bouclier orné du symbole de Sarenrae, au visage fin et volontaire, illuminée de douceur, aux yeux clairs comme l'azur où se promenait le soleil d'été. Pourtant il y avait quelque chose d'inflexible en elle, que même sa délicatesse, son exquis maintien et ses yeux reflétant bonté et patience, ne pouvaient cacher.

Xamara avait pris le temps d'effacer toute rudesse dans l'âme et le corps de la championne qu'elle s'est choisie pour mener de front les interminables batailles contre le Mal. Elle enseigna l'art de la diplomatie, l'observation d'autrui, la connaissance plus intime du mal qu'elle combattait. Au fil du temps, la guerrière acquit les compétences nécessaires à vraiment servir au mieux la Lumière, déployant dans ses combats non seulement la force brute musculaire mais aussi la force mentale qui pourrait venir à bout de tout ennemi ou mieux encore ramener les êtres perdus dans la sainte lumière de la Fleur de l'Aube. Aujourd'hui l'ennemi se trouvait dans cette nouvelle contrée, et la première mission de Gentiane était de réunir un groupe de personne qu'elle ne connaissait pas, mais qui au fil de la conversation avec Zael s'avérait être connu par lui.. Pour ce faire, elle devait tout d'abord, rencontrer le baron de Sutercle et lui remettre un parchemin écrit de la main de Xamara.

La petite ville du Bourg paraissait toute rabougrie dans toute cette neige, comme si elle était vidée de toute sève et de tout espoir. Gentiane offrit une prière à Sarenrae pour qu'elle apporte à tous ces gens quelques rayons de sa divine clarté et réchauffe les rêves de ces gens en cette fin d'hiver. Comme cela a du être long pour eux... Comme ce pays avait l'air frappé durement par les serviteurs du mal ! Serrant les dents, elle continua à avancer dans cette neige malgré le froid, la douleur mordante du vent glacial sur son visage Avoir le nez froid est bien l'une des pires choses qui puissent exister se dit la jeune femme se rassurant de la présence de ses oreilles devenues totalement insensibles. Enfin le premier but de son voyage se dessinait en ces haut murs du château et lorsqu'elle fut interpellée par la garde elle répondit tout simplement :

« Gentiane Aubeclaire, guerrière de la lumière sainte, humble servante de la Fleur de l'Aube et championne du Bien. Je désire remettre un parchemin important aux mains du baron de Sutercle. » Elle avait parlé d'une voix ferme, mettant dans sa voix la douceur d'une demande qu'on ne pouvait refuser ...

Modifié par un utilisateur dimanche 27 avril 2014 20:42:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Kolimar  
#3 Envoyé le : dimanche 27 avril 2014 22:32:43(UTC)
Kolimar
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Denmel
CA : 22

46 / 46


Denmel était resté dans le château pour l'hiver. La rudesse de l'hiver se faisait de toute manière sentir n'importe où dans la contrée. L'avantage du château résidait surtout dans sa position privilégiée pour recevoir les dernières nouvelles. Quant il apprit la présence d'une nouvelle personne souhaitant être reçue par le baron, il se rendit sur place afin d'en savoir un peu plus. D'un pas alerte et plein d'assurance, il se rendit à l'entrée afin de voir de ses propres yeux cette visite mystère. Qui avait pu braver le froid pour venir jusqu'ici ? Qu'importe la personne en fait, c'était surtout la raison de sa visite qui était le véritable mystère. Il ne fallait pas en douter, le sujet devait être d'une gravité extrême. Mais était-ce de bonnes ou de mauvaises nouvelles ? Denmel ne le saurait qu'en accompagnant le messager.

À peine arrivé sur place, il remarqua la femme. Son visage ne lui disait rien, aussi attendit-il qu'elle se présenta. Cette formalité exécutée, il la salua quand elle rencontra son regard. Il attendit patiemment la suite du protocole et surtout le pourquoi de sa présence.
Offline sulmatuul  
#4 Envoyé le : lundi 28 avril 2014 00:54:52(UTC)
sulmatuul
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Véolia

47 / 47


La chapelaine venait de rentrer de Bourg.
Tout les matins, elle faisait le tour des nécessiteux et des gens malades afin d'apporter réconfort et soins.

Elle était sur la route de ses appartements quand elle entendit la rumeur qu'une femme venait d'arriver aux portes du château et demander à voir le Baron.
Non pas que Véolia était excessivement curieuse, mais l’événement était trop rare pour qu'elle l'ignore.

Elle se dirigea vers la cour du château afin d'accueillir cette personne.
A peine, l'eut elle aperçu qu'elle remarqua son pas lourd et surtout l'épée à lame courbe.
Un genre de lame qu'elle même avait utilisé de nombreuses fois les semaines précédentes.
Cette femme avait peut être la même foi qu'elle.

Elle s'approcha et se présenta.

« Bonjour gente dame.
Je me nomme Véolia, Chapelaine de la baronnie mais avant tout prêtresse de Sarenraé.
J'ai ouïe dire que vous souhaitiez voir le baron. Laissez moi vous accompagner à lui. »


Malgré qu'elle n'eut pas utilisé de magie, elle ne sentait pas mauvaise chose, mais elle resta quand même sur ses gardes. Ils avaient déjà été attaqués de l'intérieur et ils ne l'avaient pas du tout vu venir.
De plus, elle fut rassurée quand elle vit Denmel.

Modifié par un modérateur lundi 28 avril 2014 08:34:57(UTC)  | Raison: un peu de correction orthographique et grammaticale histoire de bien commencer le chapitre ;)

Offline mdadd  
#5 Envoyé le : lundi 28 avril 2014 08:46:50(UTC)
mdadd
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Gentiane ne put que remarquer l’âge avancé de la garde du château. Les soldats semblaient pourtant solides et expérimentés, tels des vétérans qui avaient déjà vécu trop de saisons à faire des rondes et des permanences sur les remparts. Sa réponse fut entendue et communiquée à un sergent qui se pencha par-dessus le parapet pour voir la messagère puis finalement la décision fut prise d’ouvrir le portail inscrit dans la grande porte. Plusieurs tours de clés et une barre empêchait celle-ci d’être ouverte impunément et la guerrière bénie par la Fleur de l’Aube put entrer dans la barbacane puis dans la cour encadrée par 4 soldats en arme qui la regardait avec un air plutôt méfiant au départ puis rassurés ensuite en sentant son aura de sainteté. Un autre homme qui n'avait en rien l'air d'un combattant étant donné qu'il ne portait ni arme ni armure les accompagnait et semblait jauger la nouvelle venue. Depuis la grande porte, on voyait sur la gauche un petit bâtiment qui s’inscrivait presque dans le rempart, sans doute le corps de garde. Sur la droite, il restait les vestiges d’une construction qui avait été détruite et brûlée et ce plutôt récemment, un peu comme les fermes dans le voisinage de Bourg. Alors ici aussi il y avait eu du grabuge. Juste après ces ruines, la grande tour qu’elle avait vu depuis la vallée s’élevait haut vers le ciel. Depuis la cour, elle paraissait tellement grande et impressionnante, aussi large que le donjon d’un château, et beaucoup plus haute que les autres tours, elle devait posséder au moins 5 ou 6 niveaux. Enfin, en face de la grande porte, le bastion, un bâtiment massif en surélévation par rapport à la cour où elle se trouvait.

Elle fut escortée en direction du bâtiment principal auquel s’adossait une chapelle remarquable par son dôme de verre coloré en terme de toiture. Par ailleurs celle qui devait en être la résidente se présenta spontanément, traversant la cour à grands pas. Elle ne fut pas la seule à venir à sa rencontre. Depuis la grande tour, un jeune homme en armes et armure, le port plutôt droit, une carrure large montrant une force naturelle conséquente, un écu tout en longueur qui arborait le symbole d’une épée dressée sur fond solaire, un tabar blanc ivoire immaculé avec pour blason bigarré ce même symbole et celui d’un cheval noir ruant sur fond vert. En termes d’épées, il en possédait deux. Une première lame longue qui battait sur son flanc dans son fourreau, une épée droite qui faisait penser à une épée longue, la seconde était beaucoup plus large et longue, son fourreau ceignait son dos étant donné sa taille, une épée sans nul doute à deux mains. Le jeune homme avait la peau halée des gens d’ici, les cheveux noirs jais qui descendaient jusqu’aux épaules, des yeux d’un bleu azur pour un regard ferme de zélote prêt à donner sa vie pour la cause qu’il défend. Gentiane sentit l’aura que dégageait le jeune homme, une aura de paix et de confiance tout comme le large sourire qui éclairait son visage quand il se présenta – « Bonjour, je suis Ylvian Mercant, le sénéchal du baron. Laissez-moi vous guider à travers les dédales du château. » – Il se tourna vers les gardes encore présents – « Retournez à vos postes, je prends en charge cette digne messagère ! » – Ce à quoi les gardes claquèrent aussitôt un garde-à-vous accompagné d’un tonitruant – « Oui capitaine ! » – avant de s’en retourner à leur poste, sauf l'homme sans armure qui resta sur place et accompagna le groupe.

C’est donc en compagnie d’Ylvian, de Denmel et de Véolia que Gentiane fit son entrée dans le bastion. Le trajet ne fut guère long, une grande porte qui s’ouvrait sur une vaste salle au plafond supporté par des colonnes de pierre blanche au centre de laquelle se dressait une grande table ronde dont le plateau était trop haut pour venir s’y asseoir. C’était donc debout qu’on tenait conseil autour de cette table sur laquelle se trouvaient des cartes ainsi un diorama de la vallée et de la ville en contrebas. Un homme était debout à côté de cette table, il accueillit le groupe d’un geste pour les inviter à venir le rejoindre tandis qu’il regardait une carte une dernière fois. L’homme était d’un âge plutôt avancé, probablement la cinquantaine passée, ce qui était plus que vénérable déjà pour un humain. Les cheveux poivre et sel, la carrure du guerrier, l’armure de plate, l’épée longue sur le côté, l’homme portait un tabar bleu azur sur lequel était brodé le blason du cheval noir en ruade sur fond vert. Ce n’était pas le seul symbole qui apparaissait sur lui. Il arborait un pendentif en or et argent, représentant une femme les bras écartés avec des ailes d’ange qui remontaient vers le haut pour former un ankh, le tout sur un soleil resplendissant. Ce même symbole était représenté sur le blason de son écu, un blason bigarré comme pour le jeune Ylvian, la moitié représentant le symbole divin, le second de la baronnie. L’écu était posé non loin d’un fauteuil en peu en retrait qui permettait sans doute au baron de s’asseoir pour faire autorité lorsqu’il devait rendre des jugements. Lorsque le groupe fut approché, il s’inclina devant la visiteuse – « Seigneur Waldemar de Hildebras, baron de Sutercle » – dit-il calmement et simplement. Lui aussi propageait autour de lui une aura de sainteté et de bonté - « Voilà 3 paladins dans un même lieu, 4 si mon fils nous fait l’honneur de nous rejoindre, mais il est actuellement entrain d’accompagner une patrouille avec les cavaliers de Velashu du côté des Monts Rouges plus au Nord. Que nous vaut l’honneur de votre visite damoiselle Gentiane Aubeclaire ? »

Modifié par un utilisateur lundi 28 avril 2014 08:48:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Njini  
#6 Envoyé le : jeudi 1 mai 2014 19:49:14(UTC)
Njini
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Gentiane

Aubeclaire

CA : 22 / 12 / 20

58 / 58
Gentiane salua gravement la prêtresse de Sarenrae. La jeune femme ne ressemblait pas à ces prêtres que l'on trouvait au sein des temples. Peut-être qu'il y avait après tout une différence entre les prêtres de cultes et ceux du terrain. Gentiane s'efforça de garder un esprit ouvert envers cette Véolia qui venait spontanément se présenter :
« Heureuse rencontre sous la bénédiction de notre très aimée Fleur de l'Aube Véolia. Je vous remercie de votre sollicitude. Je me sens un peu perdue en fait. Votre compagnie serait non seulement un honneur mais aussi une main amie à mes côtés »
Elle se tourna vers l'homme silencieux qui semblait désireux de les accompagner aussi. Son visage portait les marques de rudes batailles, et Gentiane se demanda si c'était l'un des fameux aventuriers qu'elle se devait intégrer dans ce groupe qui allait livrer bataille finale aux forces du Mal.
« Ser Denmel, je suis heureuse de vous rencontrer également. Escortée par deux héros, que demander de plus » A vrai dire Gentiane avait un peu tapé au hasard, mais au vu des réactions, il semblait bien qu'elle avait raison.
« Merci Ser Ylvian. Je vous en suis » répondit la guerrière en souriant à son tour à cet homme d'apparence droite et loyale. Le visage de Gentiane s'éclairait comme un rayon de lumière lorsqu'elle souriait. Chose qu'elle faisait rarement, mais la gentillesse de ce Sénéchal réchauffait son âme d'une chaude affection pour ce vieil homme un peu raide.
C'est donc le coeur déjà plus léger qu'elle alla se présenter dans cette grande salle. Elle s'attendait à un baron un peu plus hautain, voire imbus de ses pouvoirs, comme tout homme de pouvoir d'ailleurs, mais elle fut agréablement surprise de constater qu'il n'en était rien.
« Messire que la lumière de Sarenrae puissent emplir vos sujets et vous-même de sa divine clarté et de sa sainte fontaine de vie.  » Impressionnée par cette aura de sainteté et la bonté qui émanait de ses yeux, Gentiane ploya un genou en signe de respect «  Je vous remercie humblement de bien vouloir m'accorder cette audience. J'ai pour vous un parchemin écrit de la main de Xamara, grande et belle dame de la Magie, proche de la Fleur de l'Aube et qui m'a fait l'honneur de me considérer comme son champion. Ensemble nous avons déjà combattu le mal, là où il se dressait. Récemment elle m'a demandée de venir en ces lieux afin de réunir d'autres champions pour la cause du bien, et plus particulièrement ceux que l'on nomme les héros du Bourg... » Elle prit le précieux parchemin dans ses mains croisée et le tendit vers le baron.

Modifié par un utilisateur jeudi 1 mai 2014 20:04:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline mdadd  
#7 Envoyé le : vendredi 2 mai 2014 11:53:34(UTC)
mdadd
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Localisation : Charente Aquatique (17)
Le baron prit le parchemin avec un signe de tête montrant son assentiment. Il regarda celui-ci après avoir regardé tour à tour Ylvian, Denmel et Véolia, puis le posa sur la grande table ronde avant de défaire le cachet et de le dérouler avec une profonde inspiration. L'écriture était fine et soignée, un long texte que le seigneur Waldemar lu à priori plusieurs fois en fronçant les sourcils à certains passages, montrant une certaine inquiétude. Il regarda de nouveau la messagère ainsi que les jeunes personnes qui l'entouraient, puis avec un soupir il reprit sa concentration. Il lut à voix haute le message inscrit sur le parchemin puis le laissa à l'attention des jeunes gens, afin qu'ils puissent exprimer leurs pensées.



Waldemar
« Hé bien je crois que cette fois ci, Dame Xamara vous fait l'honneur de devenir votre guide et tuteur. Comme vous le savez, jadis nous appartenions à un groupe appelé la Main Blanche. J'en étais le chef et le protecteur, Saxifrag notre guide, Taërim notre éminence grise, Keanou, celui qui nous ouvrait toutes les portes et désarmais les pièges les plus complexes et parfois mortels et enfin ce bon père Olwyn notre sage guérisseur. Nous avons lutté durant de nombreuses années contre les forces du Mal, souvent orchestrées par notre ennemi depuis toujours : Morggedhon. Xamara nous a appelé nous aussi afin de nous aider dans ce combat, mais le sorcier maléfique était toujours insaisissable, même si grâce à la Dame nous avons pu déjouer des manigances des plus farfelues avant qu'un Mal profond ne vienne détruire des vies innocentes. Il revient à vous aujourd'hui de poursuivre le combat que ce soit parce que vous êtes les héritiers de vos mentors ou parce que comme toi, Denmel, ton père a été victime des plans machiavéliques de Morggedhon. Ainsi tous ceux qui s'opposent à lui deviennent ses ennemis jurés et soyez en sûrs, il saura vous faire mal. »

Il se tourna vers la jeune paladine messagère - « Damoiselle Gentiane, vous trouverez une partie de ce groupe à Khelgür, un village à une bonne journée de marche au Nord, même si la route est rendue difficile à cause de l'accumulation de neige. Vous rencontrerez là-bas Keldrim le nouveau chef de village, Ferrèol le druide et Frédrigo, qui se sont tous trois brillamment illustrés dans le conflit qui a eu cours cet automne. Peut-être que ces personnes » - dit-il en désignant Véolia, Denmel et Ylvian - « Vous accompagneront dans ce court voyage de rassemblement. Une fois le groupe réuni, je vous attends au château et nous procèderons au rituel pour connaitre le passage afin que vous puissiez rejoindre Dame Xamara. Bonne chance à vous tous, que Sarenraé éclaire votre route et réchauffe votre âme. »
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline sulmatuul  
#8 Envoyé le : samedi 3 mai 2014 01:31:49(UTC)
sulmatuul
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Véolia

47 / 47


Véolia se tendit à l'évocation de Morggedhon.

Elle savait qu'il était en fuite, mais savoir qu'il avait lancé un démon à leur trousse impliqué que tout le château était en danger. Ainsi que Bourg et Kelghür.

Ils devaient agir vite.

« Baron, permettez moi de prendre congé. Je dois réunir au plus vite mes affaires afin de suivre Dame Gentiane.
Si un démon en a après nous, Je ne dois pas rester ici plus longtemps au risque d'être un danger pour ceux qui m'entoure.
De plus, il faut prévenir au plus tôt Kelghür. Eux aussi sont en danger, mais ils ne le savent pas encore.  »


Véolia était habillé de vêtement chaud pour les trajets vers Bourg, mais pas de son armure.
Celle ci restait dans ses appartements, entretenu et prête à être enfilée en cas de soucis.

« Baron, avez vous des derniers conseils ou demande avant que j'ailles me préparer ? »
Offline mdadd  
#9 Envoyé le : dimanche 4 mai 2014 10:27:13(UTC)
mdadd
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Véolia réagit aussitôt à l'annonce du baron via le parchemin de Xamara. Qui était cette femme étrange qui se mêlait du destin des simples hommes et femmes, dans une lutte éternelle contre des forces obscures et malveillantes ? La nouvelle arrivante devait certainement avoir quelques réponses. Mais pour le moment l'heure était au rassemblement et tandis que Véolia demandait congé, le baron acquiesçait à sa requête - « Oui » - dit-il d'un ton calme tandis que son front était plissé sous l'effet d'une intense réflexion - « Je crois que nous allons devoir nous passer de la toute nouvelle chapelaine. Olwyn te considérait comme sa fille, plus le lien est fort entre le maître et son apprenti, plus Morggedhon te haïra et plus sa haine et son désir de vengeance seront importants. Par contre... Ylvian je souhaite te garder au château. La Baronnie court toujours un réel danger face aux sombres complots du sorcier. Il me faut garder un champion pour protéger le fief. Tes liens envers les anciens membres de la Main Blanche sont plus éloignés. Ce n'est pas moi qui t'ai guidé lors de ton apprentissage, mais mon fils. De ce que je comprends, la haine de Morggedhon est surtout orientée envers nos disciples directs, autrement dit : Véolia pour le père Olwyn, Zaël pour Taërim le Blanc, Ferrèol pour Saxifrag et Armine pour Keanou. Armine est mort, vous n'êtes plus que trois cibles directes pour le sorcier. Mais rien n'empêche d'autres personnes de se joindre à votre quête. Les derniers héros qui ont mis en échec ses derniers complots machiavéliques, seront aussi une cible préférentielle. Je pense à Sélim, le soldat-forestier d'Arbenfield, Nadya, Frédrigo et Denmel dont le père a été une victime majeure. »

Il regarda l'assemblée, croisant tour à tour les regards des uns et des autres. Ylvian avait bien entendu l'air déçu mais semblait comprendre et être résigné. Bien-sûr la protection de la Baronnie et de ceux qui y vivaient, était bien plus importante que tout intérêt personnel. Et puis parmi ses habitants, il y avait des personnes qui étaient aussi des cibles potentielles et qui ne suivraient pas le groupe. Il pensait évidemment à son frère, Éric le taciturne, mais d'autres n'entameraient sans doute pas le voyage. Puis après un soupîr, le baron regarda Gentiane et Véolia - « Gentes demoiselles Gentiane et Véolia, il va falloir rassembler votre groupe au plus vite et entamer le voyage pour rejoindre Xamara. Une fois rassemblés, revenez au château, nous y accompliront le rituel pouir connaître votre destination : le passage qui vous mènera à Xamara. Vous partirez dès l'aube, la nuit va tomber et par ces temps, c'est courir un risque mortel que de voyager de nuit. L'hiver touche à sa fin, mais la froidure de la nuit risque de vous geler sur place. »

C'est alors qu'une voix fit sursauter tout le monde. Quelqu'un était arrivé pendant le petit concile, mais était resté si discret que personne n'avait fait attention à lui... - « Vindiou ! J'crois ben qu'j'arrive pil poil ! 'Scusez vos seigneuries » - fit le jeune homme avec un semblant de courbette plus théâtrale qu'autre chose - « 'fan d'putain, c'est qu'la pêche a été bonne dis-donc. R'gardez qui qu'j' ramène dans mes filets ! » - il désignait une autre personne légèrement en retrait et visiblement beaucoup plus confus que celui qui parlait avec un accent bien rural et sans doute local - « L'gars Dalkyn ! » - Le jeune pêcheur souriait comme s'il venait de présenter le sauveur de tout Golarion - « Y s'en r'vient du Mwangui qu'il dit. Un genre d'pèlerinage enfin un truc d'dispensaire humanitaire. 'Fin bon l'a sans doute d'belles histoires à raconter. Boudiou j'dérange c'te belle assemblée dis-voire. J'peux vous embarquer là tout d'suite jusqu'à Khelgür. La pêche a été bonne et doivent être impatients là-bas. Et puis l'Dalkyn l'est aussi impatient d'rentrer, hein ? »

Visiblement l'intrusion du jeune pêcheur ne sembla pas contrarier ni le baron ni le tout jeune sénéchal, Ylvian. Ni l'un ni l'autre ne sembla contrarier pour la peu protocolaire intrusion de ce qui semblerait être un manant, un simple pêcheur local. Ylvian souriait presque d'amusement et le baron leva légèrement les yeux au ciel en désignant les deux nouveaux arrivants - Demoiselle Gentiane Aubeclaire, je vous présente Luke, que tout le monde ici appelle singulièrement L'Pêchou et Dalkyn, le dernier disciple de père Olwyn. Dalkyn nous a quitté l'année dernière pour sa profession de Foi. Lorsqu'elle est revenu du Temple-Hôpital de Sarenraé à Magnimar, Véolia m'a rapporté qu'il était parti en mission humanitaire dans les lointaines terres Mwangui. Je suis heureux de de te revoir ici au château, jeune homme. Quant au Pêchou et bien je crois que voilà une opportunité de voyager en remonter la rivière jusqu'à Khelgür où vous trouverez sans aucun doute Keldrim, Ferrèol et Frédrigo.

Dalkyn
Gentiane regarda tour à tour les deux arrivants. Celui qui avait parlé sans crier gare paraissait plutôt jeune comme s'il sortait tout juste de l'adolescence. Les cheveux bruns mi-longs en bataille, un visage tanné par une vie en plein air mais déjà naturellement halée par ses origines varisiennes, des yeux d'un bleu profond qui faisait penser au bleu azur de la Mer Intérieure, il était vêtu pauvrement, une tunique rudimentaire et fonctionnelle, une cordelette serrée à la taille qui portait aussi un étui pour un couteau, comme souvent les pêcheurs en avaient pour écailler les poissons ou les évider, les pieds nus, un pantalon plutôt court qui s'arrêtait aux genoux par usure et peut-être déchirement, un simple pêcheur dont le regard avait quelque chose de particulier sans qu'elle puisse dire pourquoi. Le second personnage était un jeune homme de l'âge de Véolia et Ylvian, les cheveux châtains clairs qui tombaient en cascade sur les épaules, un visage plus clair avec une barbe de quelques jours, les yeux marrons, il avait une cicatrice récente sur le côté droit du visage qui partait du front jusqu'à la joue en passant par l’œil droit. Une blessure grave qui supposait qu'il avait peut-être perdu l'usage de son œil, même si le pouvoir de guérison de la Fleur de l'Aube était très puissant. L'homme portait des vêtements de voyage pa&r dessus une robe sacerdotale couleur ivoire, aucune armure et un bâton de pèlerin. Mais une chose était franchement évidente, c'était son pendentif qu'il avait autour du cou. Un lacet de cuir qui supportait une icône de bois peint, représentant une femme en robe blanche ivoire, les bras écartés, avec ds ailes d'anges remontant au dessus de sa tête formant un ankh : le symbole de Sarenraé. Décidément, cette baronnie était un haut siège des sarénites...

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Offline Kolimar  
#10 Envoyé le : lundi 5 mai 2014 22:55:21(UTC)
Kolimar
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Denmel
CA : 22

46 / 46


Denmel savait que le départ était déjà décidé en son for intérieur. Il salua à son tour la jeune femme qui venait d'arriver. Elle avait un certain port altier. Il devait se l'avouer, il aimait le franc parler de cette jeune femme même si sa référence à la fleur de l'aube le laissa complètement de glace. Il n'en fit pas part à l'assistance, car cela ne le concernait que lui.

« Rassembler le groupe et partir le plus vite possible. Le temps joue contre nous comme le message le précise. Aussi il faudra prévoir de quoi nous protéger du froid et même plus encore. Qui sait ce que nous allons trouver à l'avenir. »
Offline sulmatuul  
#11 Envoyé le : jeudi 8 mai 2014 01:48:44(UTC)
sulmatuul
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Véolia

47 / 47


Le visage de Véolia s'illumina.
Quel plaisir de revoir Dalkyn en vie !
Et le L'Pechou qui arrive toujours au bon moment quand on a besoin de lui. Une aura de mystère l'entourait mais ce n'était vraiment pas le moment de s'en soucier.

Elle prit les deux hommes dans ses bras un par un, pour leur souhaiter la bienvenue.

« Excusez moi, je dois aller me préparer.
Dalkyn, si tu veux m'accompagner, je sais que tu as déjà vécu ici, mais ... il y a eu quelques travaux, suite a ... quelques soucis.
Je vais te montrer tes appartements. »
Offline Njini  
#12 Envoyé le : jeudi 8 mai 2014 09:45:06(UTC)
Njini
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Gentiane

Aubeclaire

CA : 22 / 12 / 20

58 / 58
La mission octroyée par Xamara avait l'air simple, du moins à première vue. Mais Gentiane savait d'ores et déjà qu'en dehors de ces murs où la flamme de Sarenrae brillait vive et emplissait les coeur d'honneur et de dignité, le Mal étendait son ombre et noircissait les coeurs. Elle écoutait avec attention les explications du baron assimilant les informations concernant ces personnages de la Main Blanche. Bien sûr Xamara lui en avait parlé, mais elle avait ici une vue différente, un vécu que nulle histoire ne pouvait décrire.

Elle se sentait un peu empruntée, voire rigide, plongée au coeur de femmes et d'hommes qui avaient combattu ensemble et qui avait tissé un lien bien au-delà de la simple amitié. Cela se voyait sur leur visage, se ressentait dans leurs regards. Sa nature de guerrière avait laissé peu de place au sentiments : un guerrier savait qu'il pouvait perdre des compagnons dans l'instant qui suivait, une simple bataille et il n'était plus. La mission cette fois-ci n'est pas simple bataille entre les hommes pensa la jeune guerrière Cette fois-ci nos liens doivent être à toute épreuves, des liens forts qui empêchent le Mal de s'y immiscer
« Merci Baron pour votre sollicitude et votre entier dévouement à la demande de Dame Xamara » commença-t-elle «  et à vous Véolia et Denmel. Je mets mes armes et mes pouvoirs à votre service afin que nul Mal ne puisse vous atteindre » C'était un peu emprunté comme d'habitude, mais c'était pour la guerrière de la flamme sainte une offre d'amitié sincère, une certitude pour ceux qui allaient l'accompagner à Khelgür que l'envoyée de Xamara les protègeraient au péril de sa propre vie.

C'était avec intérêt que Gentiane dévisagea les nouveaux venus. La prêtresse semblait ravie de les revoir et le visage de Denmel peu expressif revêtait quand même ce même plaisir. Le baron et même Ylvian un peu déçu peut-être de ne pas pouvoir les accompagner, semblait partager cette joie de les accueillir au château. Instinctivement elle avait envie d'en connaître plus de ce jeune Pêchou qui ramenait dans ses paroles la fraîcheur et la simplicité de la vie, comme une brise marine qui dépoussière les âmes trop encombrées de crainte et de pessimismes. «  Je suis ravie de faire votre connaissance  » commença Gentiane un peu hésitante «  Je serais ravie de vous accompagner... Néanmoins, j'espère votre barque solide, encombrée de mon matériel si elle devait se trouer j'irais sans nul doute tenir compagnie aux poissons pour un temps plus ou moins long voire une éternité... » soupira-t-elle le regard faussement résignée avec dans son regard bleu ciel une étincelle d'humour.
Offline mdadd  
#13 Envoyé le : jeudi 8 mai 2014 19:54:33(UTC)
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Un large sourire fendit le visage du pêcheur - « Z'inquiétez pas m'dame ! L'barcasse l'est p'têt un peu brinquebalante, mais elle est d'mon défunt père. Elle craque un peu d'partout, faut écoper d'temps en temps, mais elle en a vu d'autres voyez ! Si vous passez à travers, j'lancerais un filet pour vous r'pêcher, l'pêche a toujours été bonne pour l'pêchou Laugh » - La bonne humeur du jeune homme semblait rendre plus léger ce moment solennel. Pendant ce temps, Dalkyn accompagna Véolia à la chapelle de la Fleur de l'Aube. La prêtresse emballa rapidement ses affaires et fut prête en un rien de temps, laissant des directives à celui qui fut son camarade d'apprentissage pendant quelques années, auprès du père Olwyn. Ils partagèrent les derniers évènements de la contrée; Le jeune missionnaire était parti voilà plus d'un an mais il semblait avoir été mis au courant déjà par L'Pêchou - « Il est venu me chercher il y a un mois déjà sur les cottes du Mwangui. Je ne sais pas comment il est arrivé à me retrouver, mais à priori il fallait que je rentre et nous avons navigué le long des côtes de la Mer Intérieure pour regagner l'Avistan puis le long des côtes du Golfe de Varisie, échappant plusieurs fois à la vigilance des pirates qui pendant l'hiver sont beaucoup plus actifs étant donné que la majorité des marchands empruntent les voies maritimes beaucoup plus faciles que les routes bloquées par la neige. En un mois, il a largement eu le temps de me raconter ce qu'il s'est passé, cette guerre surtout et la mort de père Olwyn... » - Tout comme Véolia, Dalkyn considérait Olwyn Rafenor comme un père, si elle était orpheline depuis presque sa naissance, recueillie par le prêtre au Temple-Hôpital de Magnimar alors qu'elle n'avait que 4 ans, Dalkyn avait lui vécu à Khelgür jusqu'à ses 12 ans avant de connaitre le destin tragique d'il y avait maintenant un peu plus de 8 ans. Devenu orphelin et ayant participé à l'incroyable épopée des enfants-héros de Khelgür, il avait suivit ensuite les enseignements du père Olwyn aux côtés de Véolia. Le retour au pays était plutôt difficile pour lui, que des souvenirs si sombres. Mais la lumière de Sarenraé était sur lui et il promit à Véolia de tenir haut les couleurs de la Fleur de l'Aube en son absence.

Le groupe se rassembla dans la grande salle où le baron tenait audience. Denmel et Véolia avaient pris leurs affaires et avaient rejoint tout le monde. Le baron donna sa bénédiction pour le départ, Ylvian salua chacun d'eux avec chaleur et enthousiasme, puis L'Pêchou ouvrit la marche dans la bastion du château. Gentiane s'attendait à sortir dans la cour puis par la grande porte et enfin redescendre le chemin escarpé par lequel elle était arrivée pour monter sur une barque de pêche à l'embarcadère où elle avait débarqué après avoir pris le petit bac de Bourg. Mais il n'en fut rien. L'Pêchou les guida vers tout d'abord les caves et le cachot avant d'emprunter un passage qui les menèrent à des dédales de couloirs, petites salles, escaliers, grilles, échelles, bref de véritables oubliettes que ne semblaient pas avoir oublier des milliers de petites araignées qui encombraient souvent les passages non utilisés. Après une petite demi-heure de tours et détours, ils débouchèrent dans une galerie d'aspect plus naturelle que la maçonnerie des corridors, puis un autre tunnel qui donnait sur une grotte toute aussi naturelle traversée par des ruisselets d'eau serpentant entre les stalagmites. Un courant d'air glacé annonçait qu'il y avait un passage vers l'extérieur et en effet moins d'une dizaine de minutes plus tard, la jeune paladine aperçut la lumière naturelle du jour qui déclinait, remplaçant les lumières magiques, l'une générée Véolia et l'autre qui se dégageait d'une pierre qui flottait au -dessus de Denmel. Ils sortirent aux pieds d'une falaise en traversant des taillis, au cœur d'une grande forêt qui paraissait ancienne et complètement oubliée par la civilisation, comme si le temps s'était arrêté depuis l'aube des temps. Le jeune pêcheur guida le groupe à travers bois pendant quelques minutes avant de parvenir à une petite anse où était amarré une petite embarcation de pêche. Gentiane n'en croyait pas ses yeux. On aurait dit un de ces canots de pêche qu'on retrouvait près des grands ports, on pouvait y tenir tout au plus à 8 personnes en se serrant. S'ils étaient pratiques et maniables pour l'activité à laquelle ils étaient destinés, ce n'était pas des bateaux conçus pour le transport de passagers. Un mat se dressait au milieu de la barcasse. Pour le moment la voile était roulée et arrimée à lui et avec un large sourire L'Pêchou invita de la main le groupe à s'installer - « Le navire de ces m'sieurs dame est avancé ! » - Gentiane avait soudain des doutes sur la santé mentale du jeune homme mais aussi de Véolia et Denmel lorsque ceux-ci prirent place en toute confiance, s'asseyant sur les bancs de nage comme s'ils allaient ramer. Le bois craqua sous l'effort lorsque qu'ils montèrent à bord, elle avait la sensation qu'à chaque instant le bateau allait craquer et s'éparpiller en milles morceaux tellement il avait l'air... antique. Puis finalement, elle se rendit compte qu'elle était la dernière que L'Pêchou invitait à bord, elle ne pouvait plus reculer...

Non sans appréhension, elle prit place, voyant un filet d'eau se former au fond beaucoup trop rapidement à son goût. A l'avant il y avait comme un gros amas de toile goudronné et un filet roulé autour. Puis L'Pêchou défit les amarres et d'une poussée franche du pied tout en montant à bord, fit éloigner la barcasse du bord. Malgré le froid encore hivernal et la nuit qui tombait, Luke n'était pas plus couvert que lorsqu'il avait fait intrusion dans la salle de réunion du baron. Il courait sur le bastingage autour des passagers et se mit rapidement à la manœuvre. La barcasse semblait être ballotée comme une coquille de noix vide, par les courants et penchait tantôt d'un côté puis de l'autre, quelques clapots vinrent éclabousser les passagers. L'Pêchou défit la voile, une voile latine qui gonfla sous le vent et fit pencher l'embarcation dangereusement sur l'un de ses bords. Il avait accroché un bout depuis le haut du mat, qu'il tenait dans une main et se tenait debout sur le bastingage opposé à l'inclinaison pour rétablir une sorte d'équilibre? De son autre main, il tenait un autre bout accroché celui-ci à la gouverne ce qui lui permettait de virer de bord. Puis l'ensemble un peu hétéroclite s'engagea sur la Grande Rivière de Velashu. La nuit avait plongé la région sous un voile gris sombre, la rivière, les collines, les arbres, le village, il fallait s'habituer à la faible clarté lunaire pour distinguer des nuances de noir, de gris et parvenir à distinguer les pourtours des paysages. La bateau suivait le courant ce qui demandait une grande précision pour ne pas se laisser emporter, mais le cauchemar commença lorsque celle-ci quitta la Velashu pour remonter son affluent, la rivière Elëban que Gentiane avait traversé le tantôt dans le petit bac. Là il fallait tirer des bords pour remonter le courant et naviguer contre le vent, ce qui demandait au Pêchou de courir d'un bord à l'autre du bateau pour maintenir un équilibre qui paraissait bien précaire de l'ensemble. Le ballotage sembla cesser, L'Pêchou cria que le vent contraire les obligerait à naviguer sans doute toute la nuit, qu'ils n'avaient qu'à simplement dormir. en attendant. Facile à dire, mais à priori facile à faire... Le vent, les clapots, les mouvements de roulis, le froid, les craquements de bois, le claquement de la voile lorsqu'elle se gonflait soudain après avoir changé de bord, les cordages qui se tendaient, les odeurs de la nature, de l'eau, tout les sens voyaient, entendaient, sentaient, ressentaient et tout parut de plus en plus lointain comme un lointain souvenir, rêve ou cauchemar suivant comment on appréhendait l'aventure maritime. Puis tout cessa.

Plus rien ne bougeait, un rire d'enfant, un éclat de voix, une voix reconnaissable entre toutes, cet accent ! Même les locaux n'avaient pas un langage comme celui-là et pourtant c'était un local de pure souche. Quelqu'un parlait d'une voix forte, sans doute un homme de forte carrure, une femme l'accompagnait, un enfant dans les bras. Gentiane ouvrit les paupières, elle avait sans doute fini par s'endormir. Le voyage de toute une journée dans les collines, dans une neige qui rendait la marche plus que difficile, elle était sans doute épuisée lorsqu'elle avait entamé le voyage dans la barcasse. Mais elle n'était pas la seule à s'éveiller? Denmel et Véolia, sans doute plus habitués, n'avaient pas lutté contre l'appel de la nuit et avaient profité du voyage pour dormir eux aussi. Tout comme Gentiane, ils sortaient du lointain domaine de Desna. La barcasse était échouée sur une plage de sable, aux abords d'un petit village rural aux maisons simples en soubassements de pierre, de bois et de torchis, la toiture en chaume. Pas d'étage, des maisons d'une seul tenant sans fioriture. Depuis la berge où ils se trouvaient, il y avait même des cabanes de pêcheurs sur la droite non loin de là où ils se trouvaient. L'Pêchou était devant l'une d'elle, un tout petit taudis de bric et de broc, fait de planches disjointes vermoulues. Un étal devant lui exposait une quantité étonnante de poissons que les villageois venaient troquer contre des denrées diverses et variées comme du lard salé, mais aussi quelques marchandises dont le pêcheur aurait sans doute besoin pour entretenir sa barcasse. Luke était joyeux et parlait avec ce couple, un grand et solide gaillard au teint halé dont le corps était marqué par les stigmates d'un entraînement intensif et des nombreux combats qu'il avait dû livrer. Il avait de grands yeux verts et des cheveux châtains relativement courts. Parfois un reflet roux paraissait quand ils étaient éclairés par la lueur du soleil. Bien que sa stature soit surprenante au premier abord, son visage étonnamment expressif lui donnait une apparence sympathique. Sa tenue était composée d'une chemise sans manches dont la teinte apparemment vert clair était assez terne, d'un haut de chausses dont la couleur faisait penser à la terre sèche et des bottes de marche relativement usées d'un cuir plus foncé. Pour toute arme, il avait une dague qu'il portait à sa cuisse droite et une hache attachée à un solide ceinturon. Un petit animal ressemblant à un genre de renard au pelage blanc ivoire qui tirait sur le jaune orangé au niveau des pattes, trainait constamment autour de ses jambes, comme un enfant espiègle qui avait envie de l'agacer. La femme quant à elle était aussi jeune. Elle avait les cheveux blonds, des grands yeux verts, équipée d’un bustier en cuir qui mettait en valeur ses formes harmonieuses, d’un casque cuir fourré. Elle avait l'air très athlétique, souple, ses mouvements d'une fluidité et d'une grâce qu'on retrouvait chez certains chasseurs. Dans un carquois dorsal en peau animal, elle avait une javeline ainsi que quelques flèches. Une dague pendait à une fine ceinture d'arme et pour l'heure elle n'avait pas son arc. Elle tenait dans ses bras un jeune garçon qui devait avoir à peine plus d'un an. Le bébé avait une bonne bouille et souriait au Pêchou tout en faisant des gazouillis qui pouvaient ressembler à des rires.

Sulvya
Keldrim
Tandis que Gentiane, Denmel et Véolia se réveillaient et prenaient pieds sur la terre ferme, enfin plutôt le sable gelé de la berge, des enfants couraient autour d'eux dans des simulations de courses poursuites et de combats improvisés à l'aide de bouts de bois et de morceaux d'écorces en terme de bouclier. L'attention se porta sur les nouveaux arrivants, Le couple s'approcha du trio, le gaillard parlant en premier - « Ah Ah alors ces voyages en barcasse ! Toujours aussi mouvementés hein ! J'me d'mande comment vous pouvez encore lui faire confiance à celui-là ! » - Plaisanta-t-il en désignant L'Pêchou - « Alors que nous vaut l'honneur d'la visite du château ? » - Puis avisant Gentiane et se rendant compte qu'il ne la connaissait pas, il commença à jauger cette dernière de la même manière qu'on évalue un adversaire potentiel. Ce fut la jeune femme qui prit la parole - « Bonjour Denmel, bonjour Véolia » - Puis se tournant vers Gentiane - « Bonjour. Je me nomme Sulvya et vous avez devant vous mon mari, Keldrim Balrest, le chef de Khelgür. Bienvenu à Khelgür. Les passagers de Luke sont toujours les bienvenus au village. Quelles nouvelles nous apportez-vous ? Venez à la maison, nous y seront plus tranquille pour parler. »
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Njini  
#14 Envoyé le : lundi 12 mai 2014 12:52:24(UTC)
Njini
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Gentiane

Aubeclaire

CA : 22 / 12 / 20

58 / 58
La guerrière de la Lumière Sainte avait beau croire en la protection toute divine de Sarenraë, elle fut quand même pris d'un doute voire une frayeur lorsqu'elle aperçut la comment disait-il déjà ? Ah oui "L'barcasse". Une fois assise, elle resta pratiquement de marbre, osant tout à peine respirer et se prenant des virevoltes de son coeur à chaque fois que le Pêcheur se promenait. Elle gardait néanmoins un souvenir lumineux du baron et de son château, ce qui la rassérénait, un tout petit peu. Afin de tromper le silence qui s'était installé, et pour être plus exact, éloigner l'idée d'un naufrage imminent, Gentiane prit le temps de se présenter plus convenablement à ceux qui allaient pour un temps être des compagnons de route.
« Si mes parents me voyaient en ce moment, ils auraient sûrement un fou-rire  » commença-t-elle dans le silence de la barque «  Dieux savent ce qu'ils ont essayé de me faire aimer l'eau ! On est une famille de guerriers, des purs et donc aucun exercice physique ne doit être négligé. Même lorsque j'étais engagée en tant que guerrière dans les rangs du Seigneur, j'ai toujours eu du mal avec tout ce qui se rapporte à l'aquatique. Au temple, la prière se joignant à l'apprentissage de mon paladinat ont un peu relégué ces exercices au second plan. Que je regrette à présent...  » dit-elle en jetant des coups d'oeil inquiets à la grande surface ondulante, mesurant en même temps la distance à la berge plus proche.

Le silence s'installa et malgré elle, sans doute à cause du froid qui l'engourdissait, du bercement de l'eau, ou d'une magie apaisante dans le regarde du pêcheur, la jeune femme s'endormit. Se réveillant reposée malgré tout, elle ouvrit des grands yeux bleus sur le nouveau paysage qui l'entourait. Déployant ses membres comme on déploie une tente, la jeune femme se redressa, heureuse de toucher la terre ferme. Les premières lueurs du jours pointaient à l'horizon, et sans gêne aucune, la guerrière de la lumière sainte ouvra les bras pour accueillir la bénédiction de Sanranraë. Après quelques instants de prière et de recueillement, elle observa gravement les nouveaux venus.
«  Merci pour votre accueil Sulvya et bonne rencontre Keldrim Balrest. Que la bénédiction de la Fleur de l'Aube soit sur vous et votre village. Je suis Gentiane Aubeclaire, guerrière sainte de la lumière sacrée et champion de Xamara, haute et bienveillante dame Mage. » Ainsi présentée en bonne et due forme, Gentiane suivit ses hôtes non sans remercier d'un geste de la tête et d'un sourire reconnaissant (quoique un peu gênée d'avoir montré sa faiblesse) celui qu'on surnommait l'Pêchou.

Modifié par un utilisateur lundi 12 mai 2014 12:53:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Silenttimo  
#15 Envoyé le : lundi 12 mai 2014 16:57:25(UTC)
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51 / 51

rayon acide : 8/8
Sorts niv 1 : 8/8
Sorts niv 2: 6/6
Sorts niv 3: 4/4
CA:15 / cont 14 / surp 12



Fredrigo descendait la ruelle entouré d'une ribambelle de bambins lui criant de refaire ses tours de magie.

Les cris s'apaisèrent lorsque l'essaim agrippé à ses vêtements aperçut la large silhouette de Keldrim apparaître accompagné de nouveaux arrivants.

« Allez, filer les enfants, vos parents vous attendent, et vous avez bien besoin d'être récurés de la tête aux pieds...
On verra pour d'autres tours une prochaine fois ! »


Puis, se tournant vers les nouveaux venus : « Hola, Luke, que nous ramènes-tu dans tes filets cette fois-ci ?
Deux beaux poissons dont un déjà attrapé par le passé, et une anguille de la famille Tangletorn !!

Denmel, Veolia, cela me fait plaisir de vous voir.
Comment s'appelle votre amie, présentez-la à votre vieux compagnon de route !? »


Tout en attendant la réponse, Fredrigo ajoute à l'attention du chef du village : « Keldrim, Sulvya, je vous accompagne pour savoir ce que nos amis ont à raconter de neuf.
Et je viens même s'il n'y a pas de soupe chaude pour réchauffer mes articulations... »
et il ajoute un sourire et un clin d'oeil pleins d'ironie.


Gentiane peut observer le nouveau venu.
Fredrigo a les yeux verts et la tignasse en désordre de couleur châtain.
Son menton fait montre d'une certaine volonté, ou entêtement, difficile à définir, et l'oeil brillant est rieur, limite taquin.
Son teint légèrement cireux est très différent du teint varisien et lui donne un air un peu souffreteux.

Il est plutôt petit, semble inoffensif, nulle armure ni arme visible, mais à l'observer de près, on peut voir qu'il est robuste et alerte.

Quoiqu'il en soit, il n'a pas la langue dans sa poche.
JE SUIS CHARLIE
Fan de Greyhawk, paladin de Mayaheine
- Paladin/marshal niv 19 (PF) dans "savage tide".
Fan de cinéma muet
"Lubitsch trône au firmament de mon panthéon du cinéma"
Une partie de ma collection Ici
Offline mdadd  
#16 Envoyé le : mercredi 14 mai 2014 09:07:43(UTC)
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Frédrigo faisait encore une fois une entrée en fanfaronnade. L’Pêchou fort occupé avec les villageois adressa un rapide salut de la main à celui qui n’hésitait pas à jouer avec des petits tours de magie pour amuser les enfants. Des enfants… Gentiane regardait autour d’elle tandis qu’elle suivait le chef et sa compagne. Le village présentait une population plutôt jeune, pas de vieillard, les plus âgés devaient avoisiner les quatre décennies tout au plus, des jeunes adultes et des enfants. Le village ne lui-même paraissait plutôt récent hormis une construction qui dépassait toutes les autres. Un vieux moulin se dressait plus en amont, une massive construction de pierre dont la toiture avait été refaite il y avait moins d’une décennie, tout comme les maisons du village. Le bois des charpentes n’avait pas atteint la patine du temps et paraissaient encore bien droites et ajustées. Quel destin avait connu Khelgür pour avoir été construit ou reconstruit récemment ?

Le groupe atteignit une demeure au centre de tout. Une maison à étage un peu comme les maisons bourgeoises des grandes villes. C’était sans nul doute une maison d’habitation pour quelqu’un d’important avec un grand terrain arboré autour et une palisse qui en délimitait la parcelle. Pendant un court instant, Gentiane se disait que le chef devait sans doute asseoir sa domination par une demeure aussi imposante, un peu comme certains nobliaux qui mesuraient leur importance et leur fortune par la dimension de leur domaine. Mais son premier sentiment fut vite estompé pour se rendre compte que les volets clos de l’étage semblaient indiquer que la demeure n’était guère habitée. Seuls quelques volets du rez avaient été ouverts et aucune fumée ne s’échappait des deux cheminées imposantes. Frédrigo fit la moue, bien-sûr… Sulvya lui avait simplement présenté Gentiane avant que Keldrim emmène tout le monde dans l’ancienne demeure de Marcàn. Celle-ci servait, depuis la destitution du tyrannique chef par le forestier, de maison communale où se tenaient les conseils et les grandes réunions du village qui se faisaient autrefois à l’auberge. Keldrim n’avait pas voulu s’installer dans l’imposante demeure du mégalo, préférant la porcherie familiale certes à l’extérieur de l’enceinte de Khelgür, mais où il se sentait plus chez lui. Cela dit, ce n’était pas vraiment dans une porcherie qu’on recevait des personnes somme toute aussi importantes que Véolia, Denmel et Gentiane…

Keldrim ouvrit la grande porte et invita tout le monde à entrer dans le large hall qui s’ouvrait sur une grande pièce où l’ancien chef assis sur une chaise surélevée faisait audience tel un roi devant sa cour. La chaise haute avait été reléguée dans un coin. Une grande table entourée de bancs, comme à l’auberge, occupaient le centre, ce qui rendait l’endroit presque plus convivial. Tandis que Sulvya se dirigeait vers l’âtre pour allumer un feu, Keldrim invita tout le monde à venir s’asseoir, lui-même prenant place sur le banc, comme n’importe quel invité à une grande tablée. Gentiane jeta un regard circulaire à l’endroit. Plusieurs portes hautes et larges s’ouvraient à droite et à gauche et un massif escalier en bois menait à l’étage. Le plafond dans cette pièce montait jusqu’à la charpente elle aussi visible, ce qui donnait un aspect rustique et presque chaleureux une fois que la cheminait présenterait une grande flambée. Keldrim paraissait être une personne assez simple, il tenait son fils dans les bras tandis que Sulvya allumait le feu et regardait tour à tour Denmel, Véolia, Gentiane ou Frédrigo, attendant sans doute que l’un ou l’autre prenne la parole. Après un silence simplement perturbé par les gazouillis du bébé qui répondait aux craquements du bois qui commençait à crépiter, il finit par prendre la parole. Sa voix résonnait dans la grande pièce, aussi il essaya de ne pas parler trop fort pour ne pas abasourdir la petite assemblée. Lui aussi avait un accent rural mais beaucoup moins prononcé que le pêcheur – « Eh ben… J’pense pas qu’ce soit une visite d’courtoisie, hein pas vrai ? J’vois ben avec vos mines qu’y a quelqu’chose. La Gentiane, elle n’est pas d’là. Elle a pas bravé l’froid d’l’hiver pour l’plaisir de s’promener. Alors qu’est-ce qu’vous amène ? »
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline sulmatuul  
#17 Envoyé le : jeudi 15 mai 2014 00:08:18(UTC)
sulmatuul
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Véolia

47 / 47


Véolia prit la parole. Son regard était sombre.

« Désolé Keldrim.
Effectivement, ce n'est pas une visite de courtoisie.
Nous sommes tous en danger. Morggedhon est toujours vivant et il souhaite se venger de ceux qui ont fait échoué ses plans.
Gentliane, nous a amenés un parchemin de Dame Xamara, qui nous enjoint à la retrouver rapidement afin de se préparer à combattre cette engeance de démon.
Denmel et moi avons décider de la suivre. Ylvian doit rester auprès de notre baron.
Et Zaêl a décidé de rester à la Tour Blanche pour encore accroître ses connaissances.
Nous venons vous prévenir et éventuellement vous demander de vous joindre à nous.  »


En disant cela, elle regarda tour à tour Keldrim et Fredrigo.

« Fred, je pense déjà connaitre ta réponse. Mais je te laisse la formuler.

Keldrim, tu as maintenant de bien plus grande responsabilité, mais je ne peux pas choisir à ta place.

Quoi qu'il en soit, nous devons aussi prévenir Ferrèol et quand tout le monde sera décidé et prêt, Gentliane nous guidera vers Dame Xamara. C'est la seul à savoir où elle est.


Je pense que nous devons nous hâter. Morggedhon s'est lié avec un démon, et je pense que pour la sûreté du plus grand nombre, nous devons aller à sa rencontre.
 »
Offline mdadd  
#18 Envoyé le : vendredi 16 mai 2014 13:03:14(UTC)
mdadd
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Keldrim Balrest
Un silence pesant accueillit les paroles de la chapelaine. Le feu commençait à crépiter et la chaleur à se répandre dans la pièce. Sulvya récupéra rapidement le petit Garion dans les bras de son père qui avait les traits tendus. Ce dernier s’était crispé rien qu’au nom de Morggedhon ? Les mâchoires serrées, il tentait de contenir une colère et une rage qui bouillait en lui. Ses tempes battaient de façon visible, au rythme de ses pulsations cardiaques qu’il tentait de calmer. Ses yeux s’étrécirent et commencèrent à être veiné de rouge ; Les poings serrés à en faire blanchir les phalanges, Keldrim ne put prononcer un seul mot pendant un moment. Puis à force de longues respirations dans une vaine tentative de se calmer, il se leva d’un bond tel un loup se lançant soudain sur sa proie et frappa du poing la grande table en bois passif afin d’y évacuer sa colère. Le bois craqua et le plateau faillit se fendre en deux – « RHAAAAAAAAAAAAA !.. »

Il fit plusieurs fois le tour de la pièce tel un animal enragé puis revint plusieurs fois à la table regardant tantôt ses compagnons, tantôt sa compagne et son fils. Il fallut encore attendre plusieurs minutes avant qu’il ne se rassoit à peine essoufflé et épuisé par un tel excès de rage. Il se pressa plusieurs fois le visage comme pour empêcher toute tension de sortir puis au bout d’un moment, il lâcha sans parvenir à trop desserrer les dents – « Si j’ t’nais c’fils d’porc entre mes mains… J’l’écrabouillerais et j’répandrais ses tripes dans tout l’ pays !!! Mais combien d’temps il va nous les briser c’ui là !!! Il a d’jà rasé l’village y’a 8 ans… Tuant nos parents, nos frères et sœurs… Toute ma famille y’est restée… Et pas qu’la mienne ! On a botté l’cul à ses sbire d’y a 8 ans ! On leur a r’boté l’cul y’a quelques mois ! Et v’là qui veux r’mettre l’couvert ! Qui vienne ! Mais qui vienne lui-même en personne ! Rien à foutre de ses s’bires pourris ! J’suis Keldrim Balrest ! La teigne de Khelgür ! La terreur du pays ! J’me suis jamais laissé marcher sur l’pied ! C’est pas aujourd’hui que j’vais m’trainer dans la boue d’vant un peigne cul comme lui !!! »

Le chef du village laissait éclater sa colère et une seule voix y mit fin, un mot ferme et déterminée – « Keldrim Balrest ! Pas devant Garion ! » – Ce fut tout. L’homme s’arrêta aussitôt de cracher des grossièretés en regardant celle qui venait de parler : Sulvya. Leurs yeux se croisèrent et celui qui fut pendant un instant un véritable barbare sauvage et sanguinaire, un sanglier selon certains critères, redevint presque un homme calme et à l’écoute. Il se rassit toutefois assez brusquement, tapant du pied et faisant claque le banc en poussant plusieurs soupirs – « Bon ! » – reprit-il d’un ton moins emporté – « J’ai pas viré un tyran d’Khelgür pour laisser Khelgür à l’abandon et encore moins femme et enfant. L’village a des grosses difficultés à relever la tête après c’te foutue guerre. En même temps si j’reste là est-ce que ça va pas amener l’Morggedhon ici et donc mettre en danger ma famille et le village ? Et puis j’peux pas partir comme ça, laisser femme et enfant au village et le village sans protection. Y’a tout à refaire ici et ils comptent tous sur moi… C’est pour combien d’temps ce voyage vers la Dame machin truc là ? Et puis faut aller chercher l’Ferrèol. Il est entrain de dev’nir comme l’vieux Sax’. J’espère qu’il va pas dev’nir un vieil acariâtre ! Bon restez là, j’vais chercher l’Fé dans son tronc calciné et j’vous l’ramène c’soir. Allez à la taverne. J’vous r’joint là-bas avec. Il saura quoi faire lui. Il réfléchit plus avec sa tête qu’moi. Moi ma tête elle m’sert à donner des coups d’tronche » – plaisanta-t-il à la fin avant de se lever et de s’approcher de son épouse. Il posa sa main sur la tête du bébé – « Prenez soin d’vous deux hein » – Puis après une émouvante embrassade pour son épouse et son fils, Keldrim sortit en coup de vent comme s’il avait le feu aux trousses, laissant la pièce et leurs occupants dans le silence crépitant et la chaleur du feu de cheminée...

Modifié par un utilisateur vendredi 16 mai 2014 13:04:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Kolimar  
#19 Envoyé le : vendredi 16 mai 2014 21:01:43(UTC)
Kolimar
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Denmel
CA : 22

46 / 46


« Et bien au moins cela a été rapide. On ne peut pas dire qu'il ait mis beaucoup de temps à réfléchir. Il faudra peut-être penser à calmer ses colères si jamais nous nous retrouvons dans une situation où il sera vraiment en colère. »

C'était presque un trait d'humour pour Denmel, mais il resta de marbre. Il suivit tout de même l'homme au tempérament de feu afin de s'assurer que d'autres mobiliers n'allaient pas souffrir de ses ardeurs.

Modifié par un utilisateur dimanche 18 mai 2014 22:16:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline sulmatuul  
#20 Envoyé le : vendredi 16 mai 2014 23:58:29(UTC)
sulmatuul
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Véolia

47 / 47


Véolia acquiesça plusieurs fois pendant que Keldrim parlait.
Il ne pouvait pas laisser le village, mais c'était aussi peut être le mettre en danger que de rester.

Elle fut soulager quand même quand il se calma.
Le sorcier noir était un sujet sensible et elle ne voulait pas que Keldrim se laisse emporter par ses sentiments.


Une fois le barbare sortie en coup de vent, elle se tourna vers Sulvya.

Maintenant, il devait attendre.
Autant aller à l'auberge.
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