Herkl'achner nota les réponses du groupe et se dirigea vers les wagons. Il attendit ceux qui approcheraient avec lui, puis s'avança le plus discrètement possible. Il savait être discret et se trouvait dans un environnement qu'il connaissait bien. Pour lui, faire corps avec la pierre était une aspiration profonde. Il entra en symbiose avec la roche, se fondant au mieux avec les cavernes.

• Discrétion : 1d20+9 donne [19] + 9 = 28

Modifié par un modérateur samedi 13 décembre 2014 19:29:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Herk s'avança en essayant d'être le plus discret possible dans cet environnement qu'il connaissait et dont il maîtrisait tous les aspects naturels. Il savait sur quelles pierres ne pas marcher pour éviter qu'elles ne crissent sous ses bottes et il savait exploiter les zones d'ombres que procurait certaines excroissances rocheuses comme les stalagmite pour profiter de l'abri qu'elles pouvaient lui procurer. De plus comme il avait laissait son sac derrière lui il n'était gêné que légèrement par son armure et son bouclier. Toutefois s'il pouvait éviter de faire du bruit, le terrain était trop dégager pour pouvoir se dissimuler à la vue de quelqu'un d'attentif prêt à tendre une embuscade... En quelques secondes il fut sur place à moitié accroupi derrière cette petite charrette. Tarkan l'avait suivi à distance et se trouvait à mi-chemin entre lui et le reste du groupe qui veillait sur le reste de son équipement et attendait à l'affût que le druide leur signale que le site était sécurisé comme ils avaient l'habitude de le faire...

Herk examina la situation et essaya de comprendre ce qui c'était passé même s'il ne faisait que peu de doute sur le fait que cette petite caravane avait été attaquée. Quelle idée de passer par ici sachant les difficultés qui allaient être les leurs un peu plus loin sur le Chemin Oublié ?! Vu la taille du wagon Herk compris de suite qu'il était lui aussi de facture gnome. De toute évidence ils se rapprochaient de plus en plus de la communauté de svirfs, les pièces, la borne et maintenant cette caravane, Fasturvalt n'était plus très loin. Restait à espérer que ces gnomes des profondeurs soient conciliants.

Après examen, Herk se rendit compte que le wagon n'était pas fait en bois mais d'une matière fibreuse et durcie de couleur blanchâtre. qui était bien sur moins résistante mais qui faisait l'affaire pour remplacer ce que tous utilisaient couramment en surface pour se créer la plupart des objets du quotidien. Loki avait dit qu'il n'y avait pas de bois et qu'on utilisait des certains champignons géants. C'était sans doute de cela qu'il s’agissait. Il était renforcé par des armatures de métal à part cela rien du tout, personne en vue et pas de dangers apparent de ce côté. Le groupe avait vu le reste de cette caravane un peu plus loin sur sa droite dans une zone plus chaotique, faites de gros rochers et de stalagmites.

La map et La map du haut Azathyr.

Modifié par un utilisateur vendredi 12 décembre 2014 06:34:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Frustré, Lorak attendait en arrière en essayant de cacher au mieux son impatience d'avancer. Le vieux nain le savait, il n'était vraiment pas discret et agile mais il savait aussi qu'il ne supportait pas de se tenir en arrière, loin d'un éventuel combat. Ainsi, lorsqu'il vit qu'on lui faisait signe d'avancer, il ne le se fit pas dire deux fois et prit position tout en laissant une distance raisonnable pour ne pas mettre les éclaireurs en danger. Immobile, il scrutait les environs pour trouver un indice sur ce qui s'était passé ici.

• Perception : 1d20+2 donne [19] + 2 = 21

Modifié par un modérateur samedi 13 décembre 2014 19:27:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Certain membre du groupe s'avancèrent, ils savaient tous que l'endroit était potentiellement dangereux et rien ne devait être laissé au hasard. Herk prenait de gros risques en s'approchant tout seul mais il était le plus à même de repérer les dangers de l'Ombreterre de part sa connaissance des milieux souterrains. Le druide progressait maintenant sur un talus haut de huit pieds et zigzaguait entre les stalagmites. La progression était rendue plus difficile de ce fait mais ne nécessitait pas d'efforts particuliers pour le moment. Mais pour avoir réussi à faire monter le reste de l'attelage là-haut, il avait fallu déployer beaucoup de force et d’habileté toutefois celà ne s'était pas fait sans heurt. Herk pouvait suivre les traces de la montée, il trouva une roue à un endroit, un stalagmite brisé, des morceaux de ses champignons qu'il avait examiné plus bas et qui remplaçait tout ce qui était en bois... Le nain se dit qu'il fallait que ses champignons soient énorme pour en tirer certaine pièce au moins de la taille des arbres à moins que les fibres soient tissées ou compactées...

Alors qu'il progressait les premiers arrivèrent là où se trouvait le premier wagon. A défaut de pouvoir se montrer discret comme leur compagnon Nargen et surtout Lorak étaient extrêmement vigilants. Le paladin de Torag remarqua les traces sur le sol caillouteux si on distinguait nettement les sillons qu'avaient laissé les charrettes pour le reste il n'y avait rien. Pas de traces de lutte, ni même de sang. Peut-être c'était-on simplement débarrassé d'un attelage brisé en l'écartant du chemin ? Les gnomes ne pesaient pas bien lourd et laissaient peu de traces au sol... En tout cas, Lorak avait le sentiment que tout cela était relativement récent. Les sillons étaient nets et on pouvait suivre à la trace le cheminement de la caravane.

Après cette traversée chaotique Herk se dit qu'il ne devait pas resté grand chose de l'attelage et effectivement, les charrettes qui avaient été tractées jusqu'ici n'étaient plus que des épaves. Elles étaient complètement à l'envers, les dégâts étaient importants. Le nain se voulait toujours discret et se retrouva accroupit auprès des différents petits wagon. Son premier coup d’œil ne lui appris rien d'intéressant. Il n'y avait pas d'animal de trait, juste des sangles.

La map et La map du haut Azathyr.

Modifié par un utilisateur dimanche 14 décembre 2014 11:36:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Assurant toujours les arrières de ceux qui étaient partis en éclaireurs, Lorak attendait de plus en plus impatient un signal pour avancer. D'après le vieux nain, cet "incident" semblait dater et les alentours devaient être sûrs maintenant, mais sous la terre, on ne pouvait jamais avoir de telles certitudes et il le savait bien...

Herk ayant signalé qu'il n'y avait rien, Nargen s'avança en regardant les alentours et en restant sur ses gardes.
Cependant, il n'était pas vraiment doué pour repérer quoique ce soit, du coup il laissa ses compagnons chercher aux alentours.

Les nains progressaient dans un silence religieux, ne laissant entendre à qui pouvait bien les observer, que les crissements de bottes qui écrasaient les cailloux et les pierres et leurs déplacements alourdis par un équipement de voyage conséquent. Personne n'était rassuré dans ce groupe et même si Herk semblait persuadé qu'il ne courait pas de danger dans l'immédiat c'était peut-être loin d'être le cas. Alors que les membres du groupe se resserraient sans abandonner leur vigilance pour certain comme Nargen, Dolgrin et Uraïm, les autres essayaient de rassembler les élément qui leur permettraient de tirer quelque chose de ce qu'ils avaient devant les yeux : la nature d'un potentiel adversaire tout proche, des objets pouvant être utiles au groupe la nourriture était toujours au coeur des discussions ou un savoir faire qui n'était pas le leur mais dont il devraient s'approprier pour survivre en Ombreterre c'est à dire ce qui servait de bois.

Herk était stressé et ne trouva rien de particulier en faisant le tour de ce convoi qui devait être tirée à bras de gnomes, comme si on avait essayé d'effacer toutes les traces de ce qui avait bien pu se passer là. Il y avait des marques de griffures sur les charrettes qui s'enfonçaient profondément dans le bois ou plutôt le champignon. Il n'avait pas encore retourné les wagons. S'il voulait examiné le tout consciencieusement et arriver à en faire des déductions il lui faudrait une vingtaine de minutes et faire en sorte que les autres soient patients.

Tarkan examinait le champignon durci. Effectivement celui-ci était travaillé comme l'on travaille du bois tendre à l'instar du bouleau par exemple. Vu la taille de certaine planche, le champignon qui avait permis la fabrication de l'attelage devait être aussi large qu'un chêne. Par contre il était évident pour l'élémentaliste qu'il avait du être traité d'une manière ou d'une autre et bénéficier d'un long séchage.

La map et La map du haut Azathyr.

Modifié par un utilisateur mercredi 24 décembre 2014 09:49:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorak s'était avancé, il avait trouvé une bonne position à défendre qui lui permettrait de voir ce qui arrivait sur le chemin. Il ne remarqua rien plus loin sur le chemin Oublié, rien n'y personne, les traces elles continuaient jusqu'à la limite de son infravision et certainement plus loin encore. Il put se confirmer que les traces étaient assez récente même si récente dans cet univers morne et immuable tout pouvait rester en place pendant un sacré bon de temps. C'était l'humidité sur des cailloux fraichement retournés qui lui laissés penser cela... Par contre toujours aucune trace de pas de gnomes ou même de drows mais il n'était pas expert dans le pistage, il y avait peut-être quelque chose qu'il ne parvenait pas à voir.

Pourtant celui ou ceux qui avaient tracté les petites charrettes du convoi gnome l'avait fait avec une telle force que certain des wagons avaient du se renverser par moment. Le mystère restait complet ! Rien de leur contenu se trouvait sur le sol. Qu'est ce que cela signifiait pourquoi s'être donné du mal à amené l'attelage jusque là-bas ? Où se trouvait les svirfs ? Herk obtiendrait peut-être plus de réponse mais il faudrait perdre du temps alors que leur chemin était encore long...

Voyant qu'il n'y avait pas de danger immédiat et comme il n'y avait rien à faire ici. Du moins, rien que Nargen pouvait faire, il décida de rentrer au camp pour laisser Herk chercher seul. Parce que le ronchon n'aimait que la solitude avec la compagnie de la pierre. Il fit donc demi-tour en se dirigeant tranquillement vers le campement car de toute manière, Herk ferait un résumé de ce qu'il avait conclu et que s'il y avait un problème, il l'entendrait et ne serait pas trop loin.

Une fois de retour au camp, il finit de monter ce qu'il restait à monter puis attendit patiemment les autres tout en s'occupant de ses armes.

Modifié par un modérateur dimanche 28 décembre 2014 15:11:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Herk'lachner cracha par terre. Il commençait à comprendre ce qui s'était passé. Il scruta le fond de la grotte pour voir s'il apercevait quelque chose. Puis il rejoignit le reste du groupe pour leur expliquer ce qu'il avait découvert.

« Les wagons ont été tracté jusqu'à là bas avec pas mal d’effort à priori. J'ai trouvé quelques traces de fils de toiles d'araignée épais comme le doigt. Soit ce sont des araignées géantes qui les ont attaqués, mais je n'en ai trouvé aucune trace, soit c'est un artisanat à base de ce matériaux, ce qui peut incriminer les drows. Mais vu qu'il n'y a aucune raison d'avoir trainer ces wagons plus bas, je privilégie la première piste.
J'ai aussi trouvé une petite chausse de svirfnebelin en direction du fond de la grottes. On peut supposer que les araignées les aient emporter là bas, où il pourrait y avoir leur repaire.
Ce qui veut dire qu'un campement dans le coin n'est pas très sûr.  »