Alors que l'horizon prenait une couleur sépia, une procession d'une douzaine de jeunes femmes en tenue diverses et variées (robes, voiles, jupes, corsets, vestes de cuir, bottes montantes, sandale, voir pieds nus), mais toutes aux couleurs jaune et noire de Calistria, demandèrent permission de monter à bord. Syldrïn étaient parmi elles, mais Jathal n'était nulle part en vue. Malgré leur apparente vulnérabilité, elles ne semblaient avoir eu aucun mal à traverser les quartiers mal famés seules et sans armes. Il semblerait que même les malfrats les plus méprisables de la ville préféraient ne pas s'attirer les foudres de la déesse de la vengeance.

Tout était à peine prêt lorsque les premiers invités de haut rang commencèrent à arriver. Ambrose, avec l'aide des quelques matelots restés à bord, achevait de dresser un buffet le long de la dunette avant. Les prêtresses de Calistria entamèrent une première danse, au rythme lent, traçant des arabesques gracieuses avec les foulards noués autour de leurs poignets et chevilles.

Lorsque le soleil disparut et que les lanternes furent allumées, une petite assemblée huppée était rassemblée à bord du navire. Au moins une douzaine de personne étaient identifiables comme des marchands, à leurs vêtements brodés de tissus précieux. La plupart étaient visiblement originaires du Mwangi, reconnaissables à leur peau d'ébène, mais trois se détachaient du lot. Une jeune femme à la peau sombre, mais pas noire, qui portait une robe moulante faite de bandelettes de lin. Un homme entre deux âges, portant un monocle et une fine moustache. Un autre femme qui portait un chapeau à plume, et assez étrangement, un pantalon ajusté, une chemise et une simple veste taillée dans un tissu mauve.
Outre les marchands, d'autres étaient à bord. Un duo, un homme barbu et une jeune femme, portant tout deux des tenus de chanvre et de cuir aux couleurs brunes, bleu marine et vert sombre du dieu de la nature, Gozreh.
Et finalement, un autre groupe s'était mêlé à celui des marchands. En fait, ils seraient passés presque inaperçus sans l’œil exercé des pirates. Mais à leur attitude tendue, les mains jamais très loin des dagues passées à leur ceinture, ou des rapières, et aux diverses cicatrices que les vêtements légers laissaient entrevoir, si ils étaient marchands, leur fond de commerce devait être dangereux.

Illmus s'était joint avec plaisir à la soirée, et dirigeait ceux des pirates qui voulaient s'essayer à jouer de leurs instruments. L'une des prêtresses prit Floyd à part et elle dissipa un instant, révélant le visage de Jathal.
« Je me suis dit que je jaugerai la soirée incognito. Pas mal, comme réussite, non? Maintenant qu'ils sont rassemblés, je te laisse faire jouer ta magie, mon jeune Floyd. »

Modifié par un utilisateur samedi 3 janvier 2015 21:57:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

flasback
Au retour de leur « promenade » les deux adorateurs de Calistria s’afférèrent aux nombreuses préparations. En tant que second, Floyd avait naturellement prit le gros de la gestion en main. Sshaksii s’occupait plutôt des détails, ces petits plus qui permettaient à une soirée de passer de « bien organisée » à exceptionnelle : quelques conseils vestimentaires pour l’équipage, quelques décorations par ci, une petite attention pour chaque convive par là. Elle ne fut interrompue que par Floyd lui demandant d’expliquer leur plan et leur travail d’influence (à des degrés différent, mais dans le même but) à Aspexia, les yeux surpris, qui venait d’arriver en pleine effervescence.

L’idée principale que Sshaksii voulait développer était la mise en place d’une dîme contre « protection »… du moins telle était officiellement l’aide qu’ils apporteraient, mais en fait, plus des représailles couteuses en vie et en pièce d’or pour ceux qui refuseraient cette proposition et avantage contre la concurrence pour les autres (attaque des navires concurrents, vol de leur marchandise), etc. Une telle proposition nécessitait quelques enrobages de qualité. L’appui du clergé de Calistria et celle de leur haute-prêtresse grâce à toute l’habilité « diplomatique » de Floyd était évidemment essentiel.

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La soirée allait bon train. Tout le gratin du Senghor s’était déplacé. Floyd se démenait entre œillade et chansons graveleuses. Il était parfait comme à son habitude. Sshaksii joua avec plaisir à la pêche aux Birou..ates. Appâtant les convives par ces charmes et sa capacité hors du commun à supporter l’alcool.

Alors que la soirée battait son plein et que Floyd s’était dirigé vers un groupe de « marchands » de commerce dangereux, Sshaksii, accompagnée par Syldïn, se dirigea vers le groupe composé de la jeune femme à la peau sombre et habit de lin, l’homme à la moustache et la femme au chapeau à plume. Pour chacun des ses interlocuteurs, elle portait un verre de liqueur aux fruits, boisson sucrée et douce mais très fortement et sournoisement alcoolisée. Elle avait préalablement et discrètement lancé son sort de charme-personne sur la femme au chapeau de plume.
« Chers amis, bonsoir, soyez les bienvenu(e)s parmi nous. Je suis heureuse de votre venue ! Voici Syldïn, prêtresse de Calistria du Senghor, comme vous avez pu le remarquer, le clergé de Calistria est bien représenté. petite pause
Avant de continuer, accepteriez-vous que je me présente… Je m’appelle Sshaksii. Chirurgienne, prêtresse et experte empoisonneuse sur la Verge. petit sourire malicieux, semi charmeur et semi-inquiétant ! Vous avez bien fait de répondre à notre invitation, car je n’ai aucun doute qu’il est dans notre intérêt commun que nos relations soient excellentes. Je suis certaine que dans une telle ville, vous possédez déjà une grande influence et une richesse conséquente. Mais qui ne désirerait pas accroître encore sa richesse et son pouvoir ? » Sshaksii parla alors longuement exposant simplement mais avec conviction son projet et l’intérêt qu’ils avaient à accepter leur proposition : la garantie de réduire leur concurrence, de développer des monopoles chacun dans leur domaine… et surtout de s’enrichir mutuellement ! Le soutien du clergé apportait un certain crédit à ses dires et à l’influence qu’ils pouvaient avoir alors qu’ils avaient à peine poser pied à terre. Son discours terminé, elle les regarda avec un grand sourire charmeur et sirotait gracieusement son verre, attendant une réponse.

Modifié par un utilisateur jeudi 15 janvier 2015 00:14:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Jathal sourit doucement.
« Oh, ça? Une simple précaution. Ma présence a un certain poids, mais attire l'attention, également. Cela ne coûte rien d'observer discrètement une soirée avant d'y faire son entrée... »

Claquant des doigts, elle dissipa l'illusion qui la couvrait.
« Mais la mascarade s'achève.  »

La danse s'acheva, et l'elfe laissa Floyd à regrets, pour se tourner vers l'assemblée.
« J'ajoute aux salutations du Capitaine Oeil-Pourpre les miennes. La plupart d'entre vous me connaisse déjà. Mon nom est Jathal, grande prêtresse du temple de Calsitria. Soyez les bienvenus, et que ma Dame bénisse cette soirée. Puissiez vous y trouver ce que chercher... »
Elle s'inclina légèrement avec un clin d'oeil, avant de rejoindre les rangs des autres prêtresses, menant la danse suivante.

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Les interlocuteurs de Floyd échangèrent un regard à demi-amusé. Finalement, un homme chauve à la peau d'ébène, qui portait sur les joues des scarifications rituelles, répondit.
« Pour être honnête, si on peut le formuler ainsi, c'est la curiosité qui nous amène. Je me nomme Jaware. Notre...employeur était curieux de savoir qui pouvait faire preuve d'une telle audace quelques heures seulement après son arrivée en ville. Et je ne suis pas déçu! C'est toujours rafraichissant de voir que nos estimés collègues marins sont toujours pleins de surprise. Mais vous vous doutez bien que nous devons nous méfier de telles propositions. J'ai un message pour vous de la part de mon maître: marchez sur des oeufs...et si vous faites vos preuves, peut être pourrons nous parvenir à un accord. »

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Les trois marchands échangèrent un regard un peu déstabilisé. Ce fut la femme au chapeau qui répondit la première, en réajustant son couvre chef.
« Comme c'est intéressant d'inclure la profession...d'empoisonneuse dans votre présentation. Xene, de Cassomir. Ou de Senghor, j'imagine, à présent. »
L'autre femme, à la peau sombre, se présenta à son tour.
« Raziya. Votre invitation est une...initiative originale, capitaine Oeil Pourpre. Rare sont ceux qui nous contactent avec de telles propositions. »
L'homme moustachu acheva le tour de table.
« Aldric, de Magnimar. Les pirates n'ont pas une très bonne réputation dans la région, Capitaine, maîtresse chirurgienne. Ce qui explique l'absence de la plupart de nos collègues. Pour ma part, et je suis certain que Dame Xene and Raziya ne me contrediront pas, une telle opportunité de quitter la routine des affaires était trop belle pour la laisser passer.  »
Il indiqua les danseuses de Calistria d'un coup d'oeil.
« Je suis curieux de savoir comment vous avec convaincu Dame Jathal de vous prêter main forte. Je suis dans cette ville depuis quinze ans, et je n'ai jamais réussi à passer une négociation avec elle.  »

Xene reprit.
« Si j'ai bien compris, vous nous proposez des services équivalents à ceux d'un corsaire? Disons que l'idée n'est pas inintéressante, mais il faudrait discuter des détails. Vous n'êtes pas les seuls pirates de la région, pourquoi devrions nous vous confier la tâche d'assaillir nos concurrents alors que nous pouvons laisser faire les autres? »

Sshaksii écoutait la réponse des marchands avec attention. Leur proposition était de prime abord bien accueillie et leur accointance avec le clergé de Calistria semblait faire effet. Cela était presque trop facile. C’est pourquoi, elle sourit d’un air calme lorsque Xene leur demanda d’argumenter leur avantage.

Alors que la marchande avait terminé sa question, elle attendit volontairement quelques secondes, vidant son verre gracieusement avant de lécher lentement à l’aide de sa langue bifide les dernières gouttes du breuvage exquis qui restait sur le bord du verre.
Image fascinante et inquiétante à la fois.
Elle laissait insidieusement monter la tension.
C’est seulement lorsqu’elle commençait à voir venir les sourires gênés et les regards fuyants des autres marchands, qu’elle lui répondit alors d’une voix claire et froide :

« Des services équivalents à ceux d’un corsaire… oui, c’est cela…
elle sourit d’un air sévère
…du moins tant que notre intérêt s’y retrouve…
Nous sommes libres ! Libres de favoriser le commerce de ceux qui nous suivent…
mais aussi libre d’empêcher le bon fonctionnement des affaires des autres !

Voyez ici nos invités Sshaksii désignait de la tête la troupe en discussion avec Floyd, ou là cette fois-ci montrant Jathal et ses suivantes, tout en entourant du bras les épaules de Syldïn qui était toujours à ses cotés, nous avons su rapidement obtenir certains appuis qui sans nul doute vous prouve notre influence et… capacité de nuisance.

Vous vous posez la question: pourquoi nous ? Vous vous posez la mauvaise question : Pourquoi risquer de faire sans nous ? Voilà la question qu’il faut vous poser.
petite pause
Vous êtes libres d’aller voir ailleurs.
petit sourire
…
Mais une telle proposition de notre part ne se représentera plus.
Je suis prêtresse de Calistria. Je suis patiente mais rancunière. La vengeance n’est pas seulement un mot, elle est ma religion ! »

Alors qu’elle terminait sa phrase d’un ton sec, elle laissa quelques secondes s’écouler, laissant résonner les derniers mots de son discours prononcés de sa langue bifide…

Puis elle reprit sur un ton cette fois-ci chaleureux et amical, tout en s’approchant de Xene pour l’embrasser :
« 
mais je suis prêtresse de Calistria... Je suis charme et joie.
Ecouter votre instinct et choisissez la voie que vous voulez suivre…

alors qu’elle était sur le point de conclure, elle rajouta avec un grand sourire :

Ah, sachez que du fait de votre doute ainsi exprimé, une nouvelle clause s’est ajouté à notre proposition :
petite pause
un prix préférentiel vous sera exigé lors de la revente de notre butin. chèrement acquis et au risque de nos vies !! Oui, chaque choses se payent ! Retenez bien cela et notre association sera longue et fructueuse.

…alors qu’un pirate leurs avait ramenés de nouveaux verres pleins…

Sur ce : trinquons à notre alliance commerciale, mes amis !! »

Modifié par un utilisateur mardi 20 janvier 2015 00:02:41(UTC)  | Raison: aurtoggraf

Illmus pinça les cordes de sa cithare, leur arrachant un accord envoutant. Deux des prêtresses, l'une avec une flûte, l'autre un autre instrument à vent d'origine inconnu, entamèrent une nouvelle mélodie aux accents orientaux. Les danseuses se défirent de leur corset, ne gardant qu'une bande de tissu d'un jaune profond autour de la poitrine, et entreprirent un nouveau pas. Le tempo était lent, les mouvements hypnotiques. Les danseuses de Calistria tourbillonnaient lentement, laissant leurs voiles et foulard décrire de lentes arabesques dans l'air du soir. Le résultat de la chorégraphie était fascinant, au point que la plupart des conversations se turent un instant pour laisser à leurs participants l'occasion d'admirer le spectacle.


Le trio de marchand reprit sa discussion intense. Ceux qui passaient à proximité pouvaient les entendre discuter des détails de leur entreprise avec la Vierge de l'Océan. En rassemblant les morceaux, on pouvait dessiner leur plan: ils avaient l'intention de faire alliance pour s'attaquer à la plus grande menace pour leurs affaires, et se mirent d'accord pour transmettre les plans de navigation chèrement acquis des navires du Consortium d'Aspis.

Les représentants de la pègre se montraient des invités modèles. Ils se mêlèrent rapidement aux danseuses et aux membres de l'équipage présents, discutant de tout et de rien, évoquant les rumeurs voyageant de port en port, les escales exotiques, et les abordages. Eux ne révélèrent presque rien de leurs activités. Nombre d'entre eux appartenaient aux tribus mwangi, et beaucoup avaient d'incroyable récit de chasses dans la jungle émeraude, de traque des dinosaures, ces immenses et dangereux reptiles qui habitaient la région. Ne souhaitant pas perdre la face, les pirates redoublèrent d'efforts et de lyrisme pour raconter leurs aventures, multipliant le nombre d'abordage et la férocité de leurs adversaires bien au delà de la réalité.
Les autres prêtresses se mêlaient à l'assemblée sans la moindre difficulté. La plupart d'entre elles étaient des elfes, humaines ou demi-elfes, mais leur simple présence suffisait à apporter une touche de séduction à une discussion...

La plus grosse partie de l'équipage était absente. Malgré toute l'organisation de Floyd, il n'était pas facile d'arracher un pirate à sa bordée à terre avant de lever l'ancre de nouveau. Outre Drewan, Sandara, Hitsuna, Morelia et Ambrose, il n'y avait qu'une dizaine de marins. Shivikah discutait avec animation avec Jaware, dans un des dialectes locaux. Apparemment, ces deux là se connaissaient. Les trois frères rakhshasa se joignirent au chœur accompagnant la musique. Hamos, le nain grincheux, semblait avoir laissé derrière lui sa mauvaise humeur, et parlait était pris dans une discussion enthousiaste avec Syldïn. Impossible de dire si cette dernière jouaient une façade, ou appréciait réellement de parler avec le nain, en revanche.
Deux prêtresses un peu frivoles avaient plus ou moins réquisitionnés Harleen, apparemment fascinées par les ailes de la strix. Cette dernière finit même par céder à leurs demandes, s'envolant avec l'une d'elle jusqu'au nid de pie.
La dernière membre d'équipage à bord était Victoria, qui ne semblait pas vraiment décidée à se mêler à la soirée. Perchée sur le beaupré, elle observait, particulièrement Morelia et Histuna, mais son visage ne trahissait aucun de ses réactions.
Les seuls qui partageaient cette attitude étaient les représentants du clergé de Gozreh, qui ne semblaient pas particulièrement à l'aise en matière de socialisation. Trop de temps passé à écouter le vent et les vagues, sans doute. Quoiqu'il en soit, les deux prêtres semblaient par contre doué pour éviter toute proximité trop directe avec les prêtresses de Calistria. L'unique prêtresse de Gozreh trouva tout de même l'occasion de venir saluer et remercier le capitaine et son second pour cette invitation, ajoutant qu'elle espérait que Gozreh leur sourirait dans leurs voyages.

A mesure que la nuit avançait, l'énergie qui avait animé le début de la soirée se faisait plus rare, les conversations ralentissaient. Finalement, alors que les étoiles commençaient à pâlir, les trois marchands remirent un ensemble de carte de la région à Aspexia "en signe de bonne foi". Sur ces cartes étaient indiquées les routes empruntées le plus souvent pas les représentants du Consortium d'Aspis. Souhaitant bonne chance aux pirates, ils prirent congés, rapidement suivis par les mafieux. Quelques uns d'entre eux émergèrent des cales avec un peu de retard, en compagnie d'une partie des prêtresses.
Ce ne fut qu'une heure avant l'aube que tous eurent finalement déserté le navire, laissant les pirates redonner au pont un semblant de normalité avant d'aller s'effondrer dans leurs hamacs pour quelques heures de sommeil bien méritée. Victoria n'avait pas bougé de son beaupré, sauf pour aider ses camarades à remettre de l'ordre, et semblait s'être endormie là, regardant le soleil levant. La présence de Histuna ne souleva que quelques vagues questions, mais tous étaient trop épuisés pour vraiment s'en soucier, et elle n'eut pas de mal à trouver un endroit où dormir.

Comme depuis plusieurs nuits, Morelia avait très mal dormis. Sa nature reptilienne lui permettait de garder la tête sur les épaules. Elle s'était levée avant le soleil et elle vit sa Capitaine prié sa Déesse sur le pont. Elle resta discrète et rentra dans la cabine pour finir l'étude des cartes qu'elle avait commencé pendant la soirée de la veille. C'était des parchemins d'excellentes qualités, des tracer rectilignes, sans bavure, des légendes compréhensible d'un simple coup d’œil et des indications chiffrées et lettrées très bien renseignés.

Lorsque sa Capitaine vint lui demander le cap, elle lui montra un itinéraire du bout de ses doigts fin et écailleux.

« Les routes commerciales... remontent dans les Entraves... Nous pouvons passsser par les îles Ussshinawa et prendre le Nord vers l'île du Requin... Il y a là-bas une côte qui porte un nom qui devrait t’intéresssser... la côte Sssahuagin... Rien ne coûte d'y jeter un oeil... il y a un port là-bas... Le port Moak. Peut-être en ssseront-ils un peu plusss sssur nos amis nocturnes ? Dans tout les cas... nous croiserons forsscement des bateaux de commerce... »

La marque de l'Aspic doré ne laissait aucun doute: ce navire était bien mandaté par le Consortium, ce qui laissait supposer que le butin était de qualité. Malheureusement, cela signifiait aussi que le combat serait rude. D'ailleurs, une inspection minutieuse du pont du Soupir de Lucifer confirmait cette impression. Tout les marins, sans exception, étaient armés d'un sabre d'abordage, et en plus des simples matelots, une petite compagnie de soldats, sans doute une quinzaine, sans doute des mercenaires à en juger par leur uniformes, préparaient les balistes pour repousser un assaut. Ils paraissaient bien armés et bien entraînés.

Bon, nous voilà à la grande question: comment...euh...abordez vous la question l'abordage?

Modifié par un utilisateur samedi 24 janvier 2015 16:55:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Morelia alla chercher Hitsuna et lui dit de se planquer le mieux possible, que cet assaut serait sanglant. Elle en profita également pour récupérer le crâne de baleineau pour l'attacher sur son dos à l'aide de ceinture de cuir. Morelia était prête au combat, se tenant au mat, les griffes enfoncées dans le bois. Sa langue fouettant l'air et ses yeux rouges cherchant ses premières victimes.

Je rappelle les sorts :

Modifié par un utilisateur dimanche 25 janvier 2015 17:11:57(UTC)  | Raison: Non indiquée