Garrus réfléchissait à la situation et à la mission
Des déserteurs!! La pire des engeances il est de notre devoir des les ramener pour qu'ils subissent leur juste châtiments...

« La cause est entendue . Il est temps de faire comprendre que la loyauté envers la cité n'est pas quelque chose sujette à plaisanterie. J’espère qu'ils se rendront sans violence inutile.. »

A la mention de la récompense, Izrador écarquilla les yeux : « mille p... » avant de se rendre compte que ce n'était pas l'attitude qui seyait à un héros tel que lui. Il avait encore du mal à s'habituer à l'idée d'être riche. Néanmoins, l'espace d'un instant, ses rêves de se faire construire une tour à l'Académie, avec un laboratoire, un observatoire et une chambre d'invocation privée semblèrent sur le point de se réaliser. Ce n'était qu'un rêve, bien sûr, ce genre de chose valant infiniment plus que mille pièces d'or, mais il lui semblait que chaque événement favorable en entraînait un autre et participait à sa réussite. Et tout cela avait été déclenché par la lame de Tourment de Zellara.

S'il se fichait bien des déserteurs de la Garde, qu'une telle tâche put leur rapporter une somme aussi importante dépassait sa compréhension. « Oui ! » S'écria-t-il à la suite du paladin, « vous avez raison, Garrus ! La... loyauté envers Korvosa est une sose sacrée qui, euh... ne peut être prise à la lézère ! Ramenons ces hommes ici pour qu'ils soient punis, et que d'autres ne soient pas tentés de suivre leur exemple ! Hem... »

Modifié par un utilisateur mercredi 14 janvier 2015 00:03:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Juredi 13 Pharast de l'an 4709 AR - début de soirée


Cressida se racla la gorge « Bien, si vous n'avez plus de question à poser, je vais vous faire conduire à vos chambre pour ce soir et à partir de demain vous pourrez loger aux Trois Anneaux si vous le désirez. » Elle agita une cloche, ce qui eut pour effet de faire entrer un Garde « Vous pouvez conduire ces messieurs aux quartiers qui leur ont été affecté, » ordonna t-elle, « Puis vous leur ferez porter des matraques. »

Shöndu avait beau fouiller dans sa mémoire, il ne voyait personne de sa connaissance ayant pu travailler à la boucherie. Tout juste se souvenait il que celle ci devait se trouver à Pointe Nord, rue des Striges...


Garrus : Dex -3
Django : Dex -4
Érelos : Dex -1
Guérison : 1 Dex / jour

Modifié par un utilisateur jeudi 15 janvier 2015 00:02:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

« "Pour qu'ils nous recrutent aussi facilement" ? Parlez pour vous, Dzango ! » Répondit Izrador tout en investissant le lit qui lui était destiné et en sortant de son paquetage un vieux grimoire bien trop grand pour lui, « elle a certainement entendu parler du Maze Arc-en-Ciel et zuzé qu'il était à même de contribuer à sauver la cité de l'anarsie qui s'y répand, voilà tout ! Sinon, pourquoi nous offrirait-elle une somme aussi importante pour lui ramener un simple déserteur et ses comparses ? C'est évidemment pour s'attasser mes services. »

Le magicien posa le grimoire sur le lit, s'assit en tailleur devant lui et commença à en tourner les pages. « Quoi qu'il en soit, » ajouta-t-il d'un ton docte, « cette femme, Cressida, a eu le nez fin : la mazie de l'Arc-en-Ciel est à même de neutraliser ces hommes en douceur. A moins qu'ils n'aient une volonté hors du commun, ce qui est fort improbable, vous n'aurez plus qu'à les ligoter. Laissez-moi faire et tout ira bien. »

Modifié par un utilisateur jeudi 15 janvier 2015 22:10:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Érelos attrapa une matraque, fit quelques mouvements pratiques pour voir si elles étaient de bonnes conceptions puis la reposa avant de s'intéresser à son bol. Il en examina le contenu d'un oeil critique avant de s'emparer d'une cuillère.

« - Moi cette histoire me semble plus que louche.
Une affaire de désertion, voir carrément de révolte, de la part d'un groupe de garde en pleine crise où le pouvoir doit asseoir son autorité... confiée aux premiers venus qui ont pour seuls faits d'armes d'avoir ramener un bijou volé. Une affaire si sensible ?
Y'a quelque chose de pas net du tout.
Va falloir être prudent sur ce coup là. »

Shöndu se mit à servir la soupe à ses compagnons. Il connaissait les valeurs conviviales d'un bon repas. Ils avaient tous besoin de faire retomber la pression après ces derniers jours.

« Ca se tient je trouve. S'ils font appel à nous, c'est pour éviter la contagion au sein de la garde. Si cet individu est charismatique, cela est un risque pour eux. Il va falloir être prudent dans tous les cas, même si je devrais me montrer modeste dans ce domaine après ma capture par Lamm.  »

Lorsque les effluves provenant du récipient parvinrent aux narines du halfelin, toujours posté devant son grimoire, ce dernier sembla hésiter entre nourritures spirituelles et nourritures terrestres. Craignant sans doute de baver sur son bien le plus précieux, et conscient qu'il ne pourrait réviser ses sorts efficacement au milieu d'une conversation, il referma le lourd codex, descendit de sa paillasse, se dirigea vers le plateau et se servit une large portion de soupe.

« C'est possible, » répondit-il finalement au paladin. « Rappelez-vous les paroles de Zellara. D'après elle, nous sommes liés au destin de cette cité. Nous ne sommes pas oblizés de la croire sur parole, mais force est de constater que, pour l'instant, les événements vont dans ce sens. »

Izrador se rassit sur sa paillasse et commença à engloutir son repas. Le plat était loin d'être raffiné, mais les émotions de la journée lui avaient donné faim. « Finalement, et bien que le partache ait été fait, nous n'allons peut-être pas nous chéparer tout de chuite, n'est-che pas Django ? » Dit-il avec un sourire, la bouche pleine de haricots. Il déglutit avant de reprendre : « après tout, ça ne me déplaît pas. Dans l'ensemble, vous m'énervez tous un peu, et c'est manifestement réciproque, mais ze crois que ze vous aime bien malgré tout. Et puis, nous formons une bonne équipe : nous avons affronté ensemble de sérieux danzers, et tout le monde est vivant. Et nous sommes tous plus bien risses qu'il y a deux zours. Au fait Erelos, qu'est-ce qu'il y a dans ce coffret ? »

La "métamorphose" d'Izrador était manifeste. Alors que l'instant d'avant, il semblait encore prêt à lancer des piques verbales sur quiconque le contredirait, il devisait maintenant tranquillement, assis sur le bord de son lit, son bol de soupe à la main. Ses petites jambes, suspendues dans le vide, battaient l'air machinalement. Il avait, peut-être pour la première fois, l'air d'un vrai halfelin : joyeux et insouciant. Nul doute que cette soupe avait des vertus magiques.

Devant la pression du groupe, silencieuse ou pas, le demi-elfe prit le coffret et l'ouvrit pour en examiner le contenu.

A la vue du contenu, Garrus resta stupéfié quelques instant

« Au moins Sa majesté ne s'est pas moqué de nous...
Je propose que l'on se rende à la banque avant de partir en chasse des déserteursn après tout, on ne va pas se balader avec des kilos d'or dans toutes la ville  »

Izrador cessa d'engloutir sa soupe pour admirer le contenu du coffret. « Si ces lingots ont la même valeur que celui que nous avons déjà, cela fait mille deux cents voiles d'or. C'est bien le montant de la récompense promise. Cela fait encore deux cent quarante voiles pour sacun d'entre nous. C'est... C'est incroyable. Ze n'arrive pas à réaliser que nous avons gagné en deux zours de quoi vivre plusieurs années... Pour un peu, z'en viendrais à remercier les dieux ! » Le halfelin, méditant ses propres paroles, s'abîma dans la contemplation pensive de sa soupe.

Après un instant, il reprit : « effectivement, un dépôt à la banque devient une nécessité. Non seulement par sécurité mais aussi, en ce qui me concerne, parce que tout cet or commence à peser très lourd dans mon sac ! Ze n'ai pas votre force. A ce propos, Garrus, quelles sont les modalités d'ouverture d'un compte à la Banque ? Ze suppose qu'il y a des frais, à combien se montent-ils ? »

Modifié par un utilisateur dimanche 18 janvier 2015 13:36:41(UTC)  | Raison: Non indiquée