Izrador regarda d'un air inquiet son protecteur désigné s'éloigner vers ce qui lui semblait, à l'évidence, annoncer une marée d'ennuis.

« Mais ce n'est pas vrai ! Qu'est-ce qu'il fait ? On s'en fisse, de ce type ! nous étions censés éviter les émeutes, pas nous précipiter dedans la tête la première ! Surtout que la tête, ici, c'est moi ! » conclut-il d'un air outré.

Modifié par un utilisateur mercredi 17 septembre 2014 20:55:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Léomil se posta auprès de Garrus, bouclier en avant.
« Laissez donc ce jeune homme et déguerpissez! »

Shöndu n'avait guère réagit durant le trajet, savoir qu'Hugo était vivant l'avait rempli de joie. Il aurait aimé serrer le gosse dans ses bras et le réconforter après les épreuves qu'il avait subies, mais les portes de l’orphelinat étaient restées closes. Il traversa Korvosa en proie au chaos avec ses compagnons, pensant que, comme d'habitude, c'était les plus humble qui allaient en subir les conséquences et autres dommages collatéraux.
Ainsi, quand Garrus s'avançaient pour aller défendre un bourgeois, quitte à affronter des dockers, le prêtre leva les yeux au ciel. Puis, il s'adressa aux prolos, d'une voix calme, de celui qui était issus des quartiers populaires.

« Les gars, pas besoin de molester ce bourgeois, ça ne vous apportera que du soucis du côté de la garde.
Vous feriez mieux de rentrer au quartier, vos familles auront surement besoin d'aide de solides gaillards comme vous contre les bandes qui pillent la ville en ce moment. Vous n'allez pas les laisser tomber quand même ?  »

Érelos avait regardé les trois serviteurs des Dieux pénétrer dans la ruelle afin de régler la situation.
Il ne les avait pas suivi, d'une pour faire le guet, et de deux pour éviter de se mêler d'une affaire qu'il ne le regardait pas.

Malgré les paroles et menaces de ses compagnons, la situation n'avait pas l'air de s'améliorer.

Le jeune demi-elfe décida d'intervenir.
Il prit un air paniqué, et héla ses compagnons :

« - Les gars !
Un détachement de chevaliers infernaux se ramènent par ici !
Il faut qu'on foute le camp tout de suite ! »

Il espérait que son bluff suffirait à faire paniquer et s'enfuir les agresseurs.

• Jet de Bluff : 1d20+6 donne [3] + 6 = 9

Modifié par un utilisateur dimanche 21 septembre 2014 07:23:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mercantdi 12 Pharast de l'an 4709 AR - Après midi

« Oooh! Les gars, y les chevaliers infernaux qui viennent au secours du bourgeois! » ricana l'un des hommes, « J'ai peur, j'en tremble, » ajouta un autre en riant, « Peut être que vous devriez filer vous mettre à l'abri alors, » dit un troisième...

Érelos cessa la comédie et reprit son air insolent habituel.

« - Mouais... non en fait.
Même moi j'y crois pas, on va dire que c'est la fatigue de la journée et des évènements...  »

Résigné, il dégaina sa rapière d'une main.
Un léger mouvement sec du poignet fit apparaître une dague dans l'autre.

« - Je suppose donc qu'il n'y a plus qu'un seul moyen de régler ça... »

Il commença à s'avancer dans la ruelle.

Si cet action peut être d'une aide à un quelconque jet d'intimidation de la part d'un de ses compagnons :

• Jet d'intimidation (aide) : 1D20+2 donne [17] + 2 = 19

Mercantdi 12 Pharast de l'an 4709 AR - Après midi


Curieusement la rapière rapidement tiré d'Érelos eut plus d'effet que le marteau du paladin « Gaffe les gars, celui là a pas l'air de plaisanter » grogna l'un des hommes, « Ouais, et ils ont une sorte de mage avec eux. En tout cas il a une baguette... » renchérit un autre en commençant à s'éloigner. Peu à peu, laissant leur victime, le groupe commença à reculer dans la ruelle.

Lorsqu'Erelos avait dégainé sa rapière, Django avait ouvert sa grande cape et mit la main sur la garde de son épée. Alors que les dockers semblaient partir, il les suivait du regard, craignant que l'effet de groupe ne l'emporte sur la raison. Le jeune varisien n'était pas des plus doué pour parler avec les autres et il préféra laisser ceux qui avait l'habitude de porter secours aux autres ou de les soutenir avec leurs paroles engager la conversation avec le nobliau.

Mercantdi 12 Pharast de l'an 4709 AR - Après midi


« Les derniers événements? » balbutia le jeune homme qu'ils venaient d'arracher à la vindicte de la foule entre deux effusions de remerciement envers ses sauveteurs, « N'avez vous rien entendu? Le Roi est mort. On savait qu'il était malade, et que les prêtres de Sarenrae et d'Abadar n'arrivaient pas à le guérir... » Le jeune homme eut un instant d'hésitation en voyant les tabards de certains de ses sauveurs, contient qu'il venait peut être de commettre un imper, puis il se reprit « Des rumeurs disent que des suivants d'Asmodéus ont été convoqué cette nuit au près du Roi pour tenter par quelque sombre sortilège de lui rendre la santé, mais le bruit s'est répandu ce matin que le roi est mort et que la Reine Iléosa est monté sur le Trône Écarlate. L'annonce de la mort du Roi a, dit on, provoqué des émeutes au pied du château, et le Sénéchal a disparu. Tué dans les émeutes, disent certains. Je me trouvait ce matin à inspecter une cargaison arrivée à Rive Est et depuis tente de regagner la maison familiale, ce à quoi j’étais presque parvenu quand ces hommes me sont tombé dessus avec semble t-il les plus sombres intensions. »

A son histoire et ses habits, il semble évident que ce jeune homme imberbe doit être un jeune membre de l'une des vieilles familles bourgeoises fondatrice de la ville qui entretient encore quelque maison vieillissante dans le quartier de Grande Rive ou de Porte Nord, faute d'avoir suffisamment réussit à faire croitre la fortune familiale pour pouvoir partir vers le sommet de la colline de la Citadelle. Tout en continuant de remercier ses sauveurs, le jeune homme vide sa bourse et donne à chacun une couronne de platine. « M'avoir sauvé la vie vaut plus que cela, mais c'est tout ce que j'ai avec moi. Prenez les, vous les méritez bien. »

Sans le regarder directement, Django écouta le nobliau attentivement. Il prit avec un hochement de tête la pièce que lui avait tendue l'homme. Ayant noté qu'il devait habiter tout prêt, le jeune varisien pensa qu'il pouvait rentrer chez lui seul mais il ne voulait pas imposer sa décision au groupe et préféra attendre les avis de certains de ses compagnons.