Les aventuriers semblaient se refuser à négocier avec les Arkonas et cherchaient quasi-désespérément d'autres moyens de parvenir à retrouver les deux disparus. Suivant les rumeurs dont Arlandeth s'était souvenu et faisant le pari que ce donjon souterrain existait réellement et que c'était là que Vencarlo et le Sénéchal se trouvaient, ils se séparèrent pour mener deux investigations de front.

De leur côté, Peau-de-Pierre et Kar'Uz se rendirent sur les quais est non loin de l'ancien quartier général de l'Empereur de Korvosa. Depuis quelques jours, les pêcheurs avaient pu se remettre au travail. Ils restaient toutefois très prudents et se contentaient de naviguer les eaux proches des quais, évitant de s'éloigner de l'île de peur de se faire attaquer par les archers-vigies qui surveillaient les abords de l'île en quarantaine.

Dans un premier temps, le chamane s'enquit de savoir quelles zones étaient les meilleures pour la pêche, puis il tenta d'axer ses questions vers les abords nord-ouest de l'île, du côté du manoir des Arkonas. Les pêcheurs se montrèrent tout d'abord méfiants, voire même carrément insultants en ignorant les deux Shoantis. Puis, lorsque l'un d'entre eux indiqua que les deux Shoantis en question faisaient partie de ceux qui avaient libéré l'île de l'Empereur auto-proclamé, les langues se délièrent.

Les Shoantis apprirent ainsi que la plupart des pêcheurs s'intéressaient aux griffes des récits, des créatures qui pululaient dans les eaux à proximité des quais, là où elles se nourrissaient, en temps normal, des déchets jetés à l'eau par la population locale. C'était surtout là que les pêcheurs travaillaient. D'habitude, certains pêcheurs partaient plus loin vers l'ouest et s'éloignaient un peu de l'île pour tenter d'attrapper des poissons plus grands… mais, pour le moment, aucun ne s'était aventuré dans ces parages, de peur d'être considéré comme fuyard tentant d'échapper à la quarantaine et d'être attaqué par les Vierges Noires.

Le chamane aiguilla ensuite la conversation pour savoir s'il y avait certaines zones qui étaient interdites de pêche en temps normal, en-dehors de la quarantaine, mais le pêcheur répondit par la négative : il n'y avait pas vraiment d'interdiction… juste des zones qui étaient ignorées parce que la pêche y était mauvaise ; il s'agissait principalement de tout le bras de mer au nord de l'île et des abords nord-ouest de l'île.

Les Shoantis peuvent tenter de pousser plus en avant leur enquête s'ils le désirent... avec de nouveaux jets.

Alors que Kar'Uz et Peau-de-Pierre poursuiviaient leur enquête dans le quartier des quais est, Théobald et Abbaër avaient choisi de rendre visite aux habitants qui s'étaient établis plus près de l'enceinte des Arkonas.

Les uns comme les autres comprirent assez rapidement que, pour la plupart des habitants de l'île d'Endrin, il n'y avait guère de nobles qui comptaient que les Arkonas. De l'avis commun, il s'agissait de la seule famille noble qui les avait jamais défendus ; c'était également les Arkonas qui faisaient tourner le commerce sur l'île… d'ailleurs, toutes les autres familles nobles n'avaient-elles pas choisi de quitter l'île et d'aller s'établir plus près du centre de Korvosa, voire même dans le nouveau district huppé de la Rive Sud ?

Tout un chacun sur l'île connaissait également les rumeurs disant que les Arkonas étaient impliqués dans divers traffics et commerces peu légaux… enfin, si, légaux, juste peut-être moins éthiques, car à Korvosa, on pouvait quasiment tout acheter, même le droit de faire commerce de drogue ou d'autres substances illicites. La majorité des habitants de l'île était visiblement d'avis que les Arkonas avaient tout simplement fait ce qui était nécessaire pour conserver leur position de pouvoir et rester capables de défendre l'île… pour ces individus habitués à une vie relativement rude, il était normal de devoir faire quelques compromis avec la morale et l'éthique afin de garantir sa survie.

S'ils étaient parvenus à confirmer ces choses, ni les deux Shoantis ni les autres interrogateurs ne purent recueillir d'informations vraiment concluantes sur un éventuel accès à un donjon caché ou sur des personnes — serviteurs ou autres — pouvant les y mener. Les Arkonas n'avaient jamais interdit formellement l'accès à certaines zones de pêche… et personne à proximité de l'enceinte ne connaissait de maison suspecte ou pouvant renfermer un accès vers une zone cachée. Ceci dit, si les Arkonas disposaient véritablement d'un complexe souterrain, leur domaine était suffisamment vaste pour abriter un ou plusieurs accès à l'intérieur de l'enceinte.



Quand ils revinrent vers la maisonnette de la rue Sainte Alika, les seuls éléments que les enquêteurs ramenèrent étaient les suivants.

Tout d'abord, les seuls serviteurs qui travaillaient dans le domaine des Arkonas que Théobald et Abbaër purent rencontrer voyaient leurs activités cantonnées aux bâtiments secondaires et ne visitaient que très rarement le bâtiment principal, celui où Glorio Arkona les avait reçus. Et cela valait également pour les miliciens des Arkonas, qui possédaient leur propre caserne à l'intérieur de l'enceinte. Il y avait bien des serviteurs pour s'occuper du bâtiment principal, mais ceux-là vivaient sans doute sur place, et ils n'avaient guère de contact avec l'extérieur.

Ensuite, du côté du quai, lorsque Kar'Uz orienta ses questions vers la famille Arkona et leurs agissements, un des pêcheurs indiqua aux Shoantis que, quand tout allait normalement, avant la quarantaine, il avait déjà vu, de nuit, des petites barques qui accostaient les navires marchands commandés par les Arkonas et stationnés près des quais est. Il avait également vu ces barques charger ou décharger des biens puis repartir vers l'ouest dans le bras de mer situé au nord de l'île. Oui, le pêcheur le reconnaissait, cela sentait la contrebande, mais « il faut c'qui faut pour pouvoir survivre ici sur l'île » justifiait-il. D'après lui, les barques devaient sans doute aller accoster sur l'autre rive, de l'autre côté du bras de mer… parce que, à l'exception de la portion de l'île où les quais étaient établis, le reste de la côte de l'île d'Endrin était composé de falaises quasi impossibles à escalader.

Au bout d'un moment d'âpres débats Abbaër se proposa de faire la synthèse orale de tout ce qui avait été dit et énonça un plan qui lui paraissait crédible et qui pourrait convenir à tout le monde : « Glorio Arkona n'a pas laissé beaucoup de place à la discussion et à la négociation. Il veut contrôler l'île c'est certain, à mon avis il veut un contrôle, armé, politique, économique et marchand. Mettre en place tout ce qu'il faut pour que lorsque le pont sera ouvert avec la fin de la quarantaine il puisse avoir le monopole sur la moindre transaction et qu'il puisse politiquement négocier avec la reine une place de choix à ses côtés... Nous n'avons pas le temps et les connaissances de discuter sur tout et il le sait bien. La seule chose que nous pouvons négocier pour le moment c'est la milice que nous tentons de mettre en place. Il faut qu'elle continue d'assurer la protection des habitants de manière indépendante et la distribution du remède dès que ce sera possible sous la direction de Vencarlo lorsque nous l'aurons fait libérer et Fergus. Nous laissons l'acheminement des marchandises aux Arkonas et à ses hommes. Il en tirera les bénéfices qu'il souhaite à terme.

Si jamais nous n'arrivons à nous mettre d'accord pas la peine de nous mettre à dos les habitants de l'île. J'ai peut-être une idée pour explorer la falaise et trouver l'entrée de leur passage souterrain et cela discrètement même jour. Il faudra un peu de préparation mais lorsque nous avons exploré la carcasse du navire qui a amené le Voile sanglant ici. Nous avons utilisé un sort qui nous a permis de respirer sous l'eau. Le passage peut être aussi trouvé de cette manière. Nous pouvons descendre de ce côté, faire le tour de l'île sans être vu de quiconque et chercher le lieu en question.

Si nous en arrivons là, ce que je pense plus que probable. Tu seras largement sollicité Arlandeth. Il faudra certainement que tu prépares encore des parchemins. » Tout était dit pour le nain. Il était temps d'entendre à nouveau Glorio Arkona et lui faire part de leur décision. Si tous étaient prêts ils pouvaient y aller dès à présent.

Peau de Pierre leva simplement un sourcil.

« Bien-sûr qu'ils sont retenus contre leur gré. La question, c'est pourquoi ? »

Le sujet dérivait de nouveau sur la solution des pourparlers. Le shoanti sentait le sang chaud de ses ancêtres guerriers bouillir dans ses veines. La tension était palpable et presque électrique. S'il avait été un chat, il aurait certainement le poil dressé. Il s'avança vers le groupe qui échangeait des propos - « Nous y sommes allés hier ! Et qu'est-ce que nous avons obtenus de ces pourparlers ? Rien du tout. Arkona a imposé ses conditions et ne nous propose rien de rien. En gros c'est comme si on était venus la queue entre les jambes pour lui demander de l'aide. Qu'est-ce que vous croyez obtenir de plus d'un noble arrogant ? Qui êtes vous pour lui imposer quoi que ce soit ? Il a toutes les cartes en main? Nous lui avons débarrassé de l'empereur, il a le peuple de l'île derrière lui, il a les gardes et le réseau d'approvisionnement. Par ailleurs il détient Néolandus et Orsini s'ils ne sont pas déjà passé par l'Ossuaire de la Dame des Tombes. »

« Maintenant dites-moi ce que vous avez de plus à faire par la négociation que vous auriez dû faire hier mais que vous n'avez pas fait parce que vous vous êtes écrasés comme des grosses bouses devant lui ? Ils sont où les maîtres négociateurs ? Se sont-ils révélés cette nuit ? Parce que hier ils n'étaient pas là ! Vous voulez les accuser et vous voulez en plus des preuves. Pourquoi faire ? Sommes-nous la Loi dans cette ville ? Est-ce nous qui traduisons en justice et appliquons les sentences ? Il suffit de l'accuser ouvertement et son comportement ainsi que sa réaction suffiront à prouver sa culpabilité. IL suffit qu'il sache que nous savons et que nous n'hésiterons pas à faire justice avec ou sans preuve. Vous voulez négocier, moi je ne connais que l'intimidation. Si on ne brise pas Arkona, il aura toujours l'ascendant sur nous, il ne nous craindra pas et ne nous respectera pas. Il se servira de nous comme des pions sur un échiquier pour jouer sa partie et pas la nôtre. La nôtre est dans un premier temps d'obtenir ce qu'il faut pour fabriquer le remède et soigner les iliens, dans un second temps de libérer le sénéchal et le maître d'armes pour essayer de renverser le pouvoir de la reine et rétablir la paix à Korvosa. Maintenant demandez-vous si vous avez les mots, les armes et les moyens d'affronter de nouveau Arkona sur le terrain de la négociation après notre défaite d'hier ! »

Kar'Uz se recula - « Si vous optez pour la diplomatie, je resterais en retrait et ferais valoir mon statut de représentant des shoantis de Korvosa tel que Mille-Os me l'a demandé. Si vous optez pour l'intimidation, je serais beaucoup plus actif. Il faut savoir se faire respecter ! »

L'inquisiteur avait laissé parler tout le monde, il faillit ouvrir la bouche aux dernières paroles du chaman, puis se ravisa. Il n'était pas nécessaire de rajouter de l'huile sur le feu. L'ambiance dans le groupe n'était pas bonne, les avis ce partageaient trop et cela se ressentait de l'extérieur, ce qui les rendait vulnérable lors d'une négociation ou d'une tentative d'intimidation.

Il inspira profondément, et répondit au prêtre par une première question avant d'enchainer sur les atouts de la future joute verbale. « Et toi, n'as tu pas une possibilité de savoir ou nos disparus peuvent être??

Oui certes nous n'avons pas grand chose en échange, mais nous sommes tout de même les investigateurs de cette rupture de dictature, eux n'avait jamais rien fait. Et nous avons toujours la possibilité de les associer à ces fais comme à ceux de la guérison du voile. Nous avons la possibilité de leur rendre leur île, puis qu’à mon avis ils veulent s'en emparer!
Et pour répondre à ta question Arlandeth, nous savons déjà à quoi nous en tenir sur la position des Arkonas quand au gouvernement ou à la reine. Il me semble que c'était clair lors de notre précédente visite!!
Mais pour moi cela ne veut rien dire!!! »

Il se leva, « messieurs je pense pas qu'il soit nécessaire de nous attarder sur les différentes remise en question de ce future entretien, j'aurais penser vos commentaires plus constructives, pour étoffer notre négociation!
J'aurais pensé à un peu plus de soutien histoire d'arriver en future gagnant, et non pas en période de doute! Chose que moi je n'ai pas!!!

Allons y!!! »

L'inquisiteur était resté concentré pendant tout le trajet, attendant peut être une dernière remarque ou une dernière précision qui aurait pu lui échapper. Il était parti pendant si longtemps de Korvosa qu'il n'avait pas connu les différents aspects du monde politique, mafieux ou cléricale et même si Abbaër lui faisait rapidement quelques mises à jour de ce monde citadin, il n'en restait pas pour autant confiant.

Il coupa sa réflexion lorsqu'il franchit le pas du domaine Arkona, à partir de maintenant il ne fallait que rien ne lui échappe, il observa tout allant de plus petit détail au plus grossier. Et le fait d'être dirigé vers un autre endroit que lors de leur premier était très judicieux de la part du noble. Cela coupait cours à tout plan, il cherchait évidement à les déstabiliser, chose qui n'arriverait pas.

Théobald était très confiant et commença les formules de politesse d'une voix très posée sans trembler, restant concentré sur chaque paroles qu’allait lui soumettre Glorio Arkona.
Il alla s'assoir sur l'un des bancs tout en continuant à la suite des mots polis. « L'entende de deux partis, nécessites un accord et un respect de ses deux partis, comme également un échange de bon procéder!

Forcément nous avons étudié, approfondie et jugé vos propositions. Et nous sommes là pour en discuter et trouver une entende qui va satisfaire nos deux raisons.

Vous voulez l'île que nous avons libéré de l'oppression d'un dictateur, vous voulez la main mise sur une milice que nous avons commencé à mettre en place, vous voulez contrôler la guérison de votre future empire, vous voulez un début d'argument pour pouvoir entamer une négociation avec la reine...
Mais en échange de ce que nous pouvons vous servir et vous faciliter l'acquisition, avez vous réfléchis nos demandes?

Je ne vous cache pas que je pensais voir deux personnes en plus de vous ici, deux personnes qui compte pour cette île, deux personnes représentant un symbole pour pas mal de personnes et pour ces habitants, deux personnes dont on nous a demandé des nouvelles.

Ensuite, nous pourrons mettre les modalités de nos accords en place. »



Détection des mensonges: 7rd

Modifié par un utilisateur lundi 16 mars 2015 13:11:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Abbaër réfléchissait aux paroles de Glorio, vérité où mensonge, il était difficile pour lui de faire la part du vrai et du faux dans tout cela, il n'avait pas une perception humaine à l'égale de celle de Théobald qui lui permettait de distinguer dans chaque signe de tête, mouvement de l'oeil ou tout autre artifice une manière de cacher la vérité. Lui ne pouvait se baser que sur les paroles, essayer de les comprendre et en tirer le meilleur parti. Au final, le noble ne voulait rien hormis s'associer à cette victoire, il ne cherchait même pas selon lui à tirer la couverture à lui plus que de raison... juste ce qu'il fallait pour être reconnu comme ayant participé au sauvetage des habitants de l'île. S'il s'y employait dès maintenant avec ses hommes, en aidant à assurer la sécurité et en faisant entrer à nouveau les marchandises et les matières premières nécessaires à la fabrication du vaccin dans le quartier alors c'était tout à fait mérité mais rien ne disait qu'il allait en vouloir plus et s'attribuer plus que le mérite. Comment voulait-il conclure ce marché, un accord à l'oral, un écrit ? L'un et l'autre ne servirait pas à grand chose aux aventuriers et s'il voulait leur accord alors il pouvait l'avoir dans l'instant. Que répondrait alors le noble ? Essaierait-il encore de gagner du temps ? Accepterait-il de dire de suite où se trouvait Vencarlo et Néolandus ?

Abbaër voulait plus de clarté là dessus et il enchaîna le premier, il laisserait ensuite Théobald ou Arlandeth poursuivre. « Quelle forme aura notre accord Seigneur Arkona ? Attendez vous de nous des écrits qui nous engageraient autant vous que nous ? Je ne crois pas cela nécessaire, ils n'auraient aucune valeur juridique et relateraient juste des faits mais si cela vous permet de négocier plus rapidement la réouverture du pont alors soit ! C'est ce que nous cherchons avant tout, faire venir des vivre et le matériel qui permettra de sauver la vie de ceux qui peuvent encore l'être. Alors nous écrirons : "Nous représentants des habitants de l'île d'Endrin, citoyens de la grande Korvosa..." »

Le roublard s'arrêta faisant mine de comprendre quelque chose. « En fait non, il n'y a pas vraiment besoin d'écrit même si cela pourrait être intéressant, je pense qu'au delà de cet accord, qui n'a pas besoin de notre approbation, vous avez besoin de nous pour démêler un problème qui vous préoccupe. Si les personnes que nous attendons sont dans un endroit dangereux, c'est qu'il ne sont plus sous votre protection et si vous ne voulez pas les récupérer vous même, c'est que vous espérez que nous éliminions cette menace en notre propre nom. Bien entendu, vous avez conscience que nous ne pouvons qu'accepter votre offre si nous voulons revoir nos amis mais que vous prenez aussi le risque de nous fâcher en essayant de nous manipuler... Toutefois, c'est quelque chose que nous pouvons accepter mais dans ce cas il nous faudra savoir à qui nous aurons à faire dès à présent... »

Le nain attendit une réaction, il faudrait certainement convaincre Glorio Arkona de dire qui il avait en ligne de mire et qui se dressait sur son chemin. Ce dernier devait croire que le patriarche des Arkonas était de son côté pour lui avoir céder ces deux personnes de valeur. Dans tous les cas Abbaër n'était pas en mesure de faire parler le chélaxien aussi facilement qu'il aurait pu le faire avec un voyou des bas quartiers, Théobald devrait le persuader d'en dire plus pour qu'ils concluent leur accord.

Modifié par un utilisateur mercredi 18 mars 2015 16:25:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Théobald c'était levé pour se rapprocher du patriarche, il tendait l'oreille comme pour mieux entendre ou peut être mieux dissimuler cette concentration qui lui permettrait de comprendre les sous entendus. Et il y avait énormément de travail dans ce domaine. Par plusieurs fois son vissage s’illuminait et se fermait à nouveau comme pour marquer certain point qu'il allait soulever.
Il laissa parler le chef de famille, ainsi que son compagnon. Cela lui permit de sélectionner ce qui avait été dit pour faire plaisirs aux aventuriers, et ceux sur lequel il fallait rebondir.

« Vos espérances! Oui en effet c'est une annalyse tout à fait personnel, mais qui m'a foi, reflète pas mal ce que l'on peut apprendre sur vous, sur votre famille ainsi que sur le passé.
Ainsi vous me prêtez des mots, comme entourlouper, alors que nous revendiquons juste la présence de deux personnes! Il va de soit que le devenir de l'île comme nous l'entendons, et par de même notre belle citée n'est en aucun cas remis en cause par votre mises en place de quelques pions. Juste la façon dont cela sera écrit dans les tablettes des clercs! Mais après tout si vous comme nous y retrouvons nos préceptes et le final que nous envisageons, alors pourquoi pas!

Mais c'est en ce point que je me permets de ne pas vous suivre! Quand est il des personnes qui ont une certaine influence envers le peuple et qui veulent s’allier à vous. Vous me laisser entendre que votre clan est divisé au point de ne pas faire confiance en ces personnes et donc de les placer ou de les envoyer je ne sais ou?
Savez vous ce que penserait ce même peuple qui ont foi en ces personnages et à qui ces deux personnes manquent, s'il apprenait que la maison Arkona en les accueillants, les avait placer dans un endroit ou ils ne peuvent pas les récupérer??? Ou alors que certaine personnes de votre clan aient mis suffisamment de défense pour ne pas qu'ils s'échappent et pour ne pas qu'on puisse venir les chercher ou les sortir!
Voyez vous je ne vous suis pas, vous voulez aller dans le sens du peuple, mais pas forcément toute votre maison?

Comment arriver à vous faire confiance et donc signer un accord alors qu'il est fort possible que vous envisagiez le même plan que celui qui vous à servi à évincer, ou plutôt placer, la deuxième personne avec la première??? »

Théobald s'était mis à marcher autour du bassin tout en ne lâchant pas du regard le doyen de la maison, il était tellement concentré, qu'il n'avait pas prêté attention aux paroles du nains.
Maintenant une chose était évidente et Glorio Arkona venait de le reconnaitre, certaine personne de la maison détenait le sénéchal et le maitre d'arme, à moins que ces deux là n'est trouvé qu'une échappatoire plus terrible que leur détention?? Mais quoi qu'il en soit la maison Arkona était responsable de la disparition des deux figures de Korvosa.
Le visage de l'inquisiteur avait changé du tout au tout, il n'y avait plus aucun sourire sous sa barbe naissance grisâtre.

Détection des mensonges: 6rd
Dalvyn tu me diras à quel moment refaire mes jets.