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 Ortog Imposition : 0/0 Une fois son armure retirée, le paladin s’allongea à même le sol. Un dernier salut à sa voisine de chambrée et il laissa le sommeil le prendre. Au petit matin, il sortit tôt pour aller prendre l'air et se trouver un coin adapter à un petit rafraichissement et prendre un encas de sa maigre réserve. Vers huit heure trente, il passa chez son ami Natharen pour attendre la réunion.
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 Léoff Très tard, c'est la tête embrumée par les vapeurs d'alcools que Léoff rentra chez lui. Il avait beaucoup joué et beaucoup chanté pour le public et pour Xanthippe dont le comportement avait éveillé une certaine curiosité et un certain amusement chez le barde. Le lendemain matin, il eut juste le temps de s'habiller et de prendre ses affaires pour se rendre au rendez-vous. Il arriva devant le temple d'Erastil juste à l'heure alors qu'il finissait son frugale petit déjeuner constitué... d'une pomme. Modifié par un modérateur lundi 30 septembre 2013 00:41:21(UTC)
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Une fois debout et après avoir refait son sac, Aergnaeroka suivit Ortog vers le lieu de leurs rendez vous.
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ne fois arrivés devant le temple, Aergnaeroka et Ortog frappèrent à la porte. Natharen ne tarda pas à se présenter, gratifiant les arrivants d'un sobre sourire. « Bonjour ! Je vous propose d'attendre quelques instants dehors pendant que Zaarida finit d'aider notre hôte à se restaurer. »Le prêtre d'Erastil rejoint l'elfe et l'orque sur le perron. Il s'étira et huma l'air matinal. « Il faut savoir savourer ces petits moments de calme avant la tempête. »Prononçant ses derniers mots, il regardait vers le Nord du village. Deux femmes approchaient dans leur direction. Ortog reconnut en la plus âgée des deux la conseillère d'Heldren, Ionnia Teppen. Son apparence était l'austérité et la rigueur incarnées. A ses côtés, une jeune femme aux longs cheveux bruns et la peau d'albâtre regardait le monde d'un mépris non dissimulé. Ionnia salua les présents : « Bien le bonjour à vous. Votre hôte est-il aussi bien portant que vous l'escomptiez ? »« Bonjour Ionnia. Mademoiselle. Il ne sortira pas du lit de la journée, mais faire un brin de causette ne remettra pas en cause son rétablissement. »Les aventures d'Abigail commencèrent ici.
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« Le bon jour.
Il est en effet heureux que Yuln se porte mieux et soit dans des dispositions suffisamment bonnes pour s’alimenter et avoir conversation.
Quand il sera disponible et restauré, alors peut être pourrions nous nous rendre à son séant pour qu'il nous entretienne de ce qui causa son quasi trépas à mes pieds et du mystère des quelques mots qu'il prononça dans son délire sur le chemin alors que je le ramenai ici? »
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Ortog Imposition : 0/0 Enfin le moment tant attendu arrivait. Ils allaient pouvoir en savoir un peu plus sur ce phénomène et sur les évènements qui avaient conduit ce nain aux portes de la mort et causé la disparition de la noble dont il était l'escorte. Le groupe qui se formait était encore bien plus étonnant que ce que la fille du forgeron semblait penser la veille. Cependant, la remarque du prêtre, Natharen, lui parut être comme une prédiction. Avait-il consulté sa divinité ou était-ce seulement une impression qu'il ressentait ? Toujours était-il que cette remarque donnait à Ortog la réelle sensation qu'une tempête était en formation et qu'elle se dirigeait tout droit sur ce coin du monde. Seraient ils, dans cette perspective, à même de servir de rempart aux habitants si paisibles de ce bout de village ? Le paladin plus que novice qu'il était encore saluait respectueusement chacune des personnes venant gonfler leur nombre. Parmi toutes, une seule lui était inconnue. Une femme brune aux traits durs servant de perchoir à un volatile noir. Modifié par un utilisateur mardi 5 mars 2013 07:30:00(UTC)
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uelques minutes passèrent durant lesquelles les personnes réunies sur le perron du temple ne firent qu'attendre, perdues dans leurs pensées. Isker et Elzekiel étaient arrivés quelques minutes après la conseillère, et l'horloge de la ville sonnait neuf coups lorsqu'ils virent une forme accélérer le pas aux alentours de la place de l'Hôtel de Ville : le barde était également au rendez-vous. « C'est l'heure, allons-y ! »Natharen invita tout ce monde à rentrer dans le temple. Ayant entendu du bruit, Zaarida accueillit les nouveaux entrants aussitôt le seuil passé. La belle qadirane poussa la porte derrière elle et, d'un élégant geste de la main, indiqua à ses invités qu'il fallait y pénétrer. : « Bonjour. Suivez moi, Yuln vous attend. Nous allons être assez nombreux. Mettez vous en cercle autour de son lit. »Chacune leur tour, les différentes personnes découvrirent la chambre dans laquelle était installé le nain. Il était alité certes, mais néanmoins adossé au mur, un oreiller derrière la nuque. Ses blessures avaient été bandées et la plupart des engelures n'avaient pas disparu, mais Yuln allait beaucoup mieux, comme le laissait transparaître son regard. Deux chaises encadraient son lit, une sur laquelle reposaient les affaires de l'ulfe, et une sur laquelle était assise une femme sans âge. La Vieille Mère Théodora, telle était le nom que donnaient les villageois à la voyante d'Heldren. Mais plus que cela, chacun savait que la doyenne du village avait officié en tant que sage-femme lors de la plupart des naissances de leurs parents. Elle regarda chacun des visages apparaissant par l'embrasure de la porte, semblant sonder les âmes de son regard mystérieux. « Prenez place sans chichi les jeunots... et l'elfe ! »Lorsque ce fut le tour d'Elzekiel de faire son entrée, le jeune homme approcha du lit, et s'agenouillant afin de saisir la main du blessé, il montra un grand soulagement. « Qu'il est bon de vous voir sorti d'affaire maître Oerstag ! »« C'était donc bien ça ! Je croyais avoir perdu l'esprit mais c'était bien le petit Doritian que j'avais entendu ! Ah, ah, ah... tu devrais savoir qu'il en faut plus pour refroidir un ulfe, ou as-tu oublié tous nos contes !? »Soudain, le visage de Yuln se figea. Ses yeux étaient tournés vers la porte, et la jeune femme à la peau d'albâtre et au piaf posé sur l'épaule était dans son embrasure. Le nain jeta son bras droit du côté gauche du lit, tentant de saisir sa lame par dessus l'épaule d'Elzekiel. Son geste s'arrêta cependant aussi vite qu'il avait commencé, vraisemblablement interrompu par une subite douleur. Une grimace déformait les traits du nain. Aidé par Elzekiel, il se remit dans la position précédente : « Je reconnaîtrais une vinterheks n'importe où, même si loin au Sud, et c'en est une ! Une putain de vinterheks dans le coin, tout s'éclaircit. Les prisonniers ne portent-ils pas de fer dans le coin ? »Message secret pour nan2tyx, Dabitokun :... « Il semble qu'elle n'y soit pour rien, aussi n'est-elle pas notre prisonnière. »Yuln afficha une mine suspicieuse. Il dévisageait Abigail, les dents serrées.
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 Abigail Sorts niv. 1 : 3/3 Après avoir suivi la conseillère jusqu'à l'entrée du temple, Abigail resta silencieuse, alors que s'agrégeait progressivement une petite foule pour le moins hétérogène. Un demi-orc en armure, deux elfes, un soldat et un saltimbanque, le cirque est visiblement arrivé en ville... La jeune femme ne connaissait pas tous ces gens et n'avait rien à leur dire. Elle attendit patiemment que l'un des deux elfes, visiblement le maître des lieux, les fasse entrer dans le temple. Une fois à l'intérieur, elle se plaça un peu en retrait, à l'entrée de la chambre où était allongé le fameux nain dont elle avait tant entendu parler depuis le début de la matinée. Elle éprouva une sorte de satisfaction à voir tout ce monde à son chevet, pour une fois que tous les regards n'étaient pas rivés sur elle... Ce petit plaisir ne dura toutefois pas très longtemps : aussitôt que le nain l’aperçut il l'agressa verbalement tout en tentant de se relever, visiblement pour attraper son arme. Un ulfe ? Ici ? La jeune femme ne parlait pas le skald, mais elle comprenait quelques mots, notamment "vinterheks" par lequel les habitants des Terres de rois de Linnorm avaient l'habitude d'interpeller les sorcières de l'hiver, et dans leur bouche ce n'était pas vraiment un compliment. Combien de fois avait-elle entendu ces barbares hurler ce mot avant de se lancer au combat... Mais elle n'avait pas quitté l'Irrisen et voyagé des centaines de kilomètres pour se laisser insulter par un ulfe. Aussi, sans même écouter les dernières paroles de la conseillère, elle répliqua vivement en langue naine, laissant pour une fois de côté le ton calme qu'elle employait généralement en public : « Hlustaðu á mig vel rotna dvergur, ég er fangi á mann og ég hef ekkert að gera með hvað er að gerast í þessu godforsaken, allt í lagi. Og er hægt að vita hvað ert þú að gera hér? Samtímis Viðvera þín í vetur skyndilega ekki síður grunsamlegt en minn... »Message secret pour nan2tyx, orichalque :... Modifié par un utilisateur mercredi 6 mars 2013 12:11:32(UTC)
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Aergnaeroka avait eut un faible sourire quand l'ancienne du village - sans doute plus jeune qu'elle même - n'avait osé la classer dans les "jeunots" mais se sourire disparut quand le nain sembla reconnaitre l'humaine qui avait accompagné la conseillère Ionnia et l'appela "vinterheks". La discussion tournant dans un langage dont elle n'avait la pratique, elle attendit que celui qui connaissait Yuln ou celle qui avait accompagné l'humaine interviennent pour calmer - et expliquer - les choses.
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Ortog Imposition : 0/0 La tension monta d'un seul coup entre le nain et l'inconnue. Ortog se savait mal placé pour calmer un nain, surtout si ce dernier avait de tels préjugés, mais il se fit un devoir d'intervenir. « Je rappelle à tous ici, que notre objectif est de comprendre le danger qui menace la région et sa population. Cela devant passer bien avant nos rancunes personnelles. D'autre part, l'utilisation d'un langage compris de tous, en l'occurrence ici le Taldorien, me parait aussi une nécessité tant pour l'intérêt de chacun que pour éviter que les plus susceptibles se sentent exclus voire insultés. Enfin, nous sommes dans la demeure de nos hôtes Zaarida et Natharen. Cette demeure est aussi un temple. Essayons de respecter le lieu et ses occupants. »Après une pause pour laisser à chacun le temps de saisir le sens de ses propos, le paladin poursuivit. « Bien, si cela est donc possible, messire Yuln, nous serrions tous heureux de vous entendre nous conter vos mésaventures ainsi que tout ce dont vous avez été témoin. La vie de Dame Argentea Malassene est en jeu me semble-t-il. »- Si nécessaire, un ptit jet de diplomatie : 1d20+7 donne [7] + 7 = 14
Modifié par un utilisateur mercredi 6 mars 2013 13:10:31(UTC)
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Léoff Lorsque Léoff vit Elzekiel s'approchait du nain, il fut, pendant un court instant, jaloux des relations qui semblaient unir ces deux personnes. Il n'avait jamais "vraiment" compté pour quiconque et l'inverse était également vrai, malgré les nombreuses relations qu'il avait développées lors de ses voyages. En fait, la seule qui l'avait marqué et qui avait failli lui coûter la vie était celle qu'il avait eu avec la fille d'un chef de clan varisien et qui s'était finie aussi subitement que tragiquement. Cependant, très vite les choses prirent une tournure qui sortit le barde de ses pensées. Le nain et une jeune femme qu'il ne connaissait pas, ne semblaient vraiment pas s'apprécier. Souhaitant aider sa cousine, car malgré le peu de relations qu'il avait avec sa famille, il se souvenait qu'il avait passé de bons moments dans leur demeure, il vint prêter main forte à Ortog, « Je vous en prie, il doit sûrement s'agir d'un malentendu qui peut être éclairci si on s'en donne la peine. De grâce, Dame Argentea Malassene est ma cousine et apprenant la nouvelle de son état de santé, j'aimerais vraiment savoir ce qui s'est passé pour éclaircir ce qui semble bien être... un étrange mystère. »- Diplomatie (en aide ou pas) : 1d20+7 donne [19] + 7 = 26
Modifié par un modérateur lundi 30 septembre 2013 00:41:36(UTC)
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uln fulmina suite aux propos de la jeune femme. Il grogna dans sa barbe et remua frénétiquement, entre douleur et colère. « Þeir eru skrímsli sem góður sem leiddi Winter Drottin í landi forfeðra minna eftir að hafa rænt! Ég gleypa stolt hóra þinn! »Message secret pour nan2tyx, Dabitokun :... « Nous sommes ici entre gens civilisés tâchant de faire le jour sur une affaire importante, je vous demanderais de bien vouloir échanger dans la langue que nous parlons tous, comme Ortog et Léoff le proposent. »La conseillère jeta un regard noir à Abigail, écartant légèrement son visage du bec de son corbeau. Elzekiel, qui s'était levé d'un bond lorsque la sorcière avait pris la parole, observait celle-ci avec attention. Ayant compris l'échange, et voyant au visage des autres qu'il devait être le seul, il prit la parole : « Cette jeune femme est une sorcière de l'Hiver. Après avoir insulté maître Oerstag, elle a cru bon de laisser supposer qu'il était responsable de ce froid surnaturel. Or, je peux attester du fait que maître Oerstag officiait déjà en tant que maître d'armes à Oppara il y a quelques années, donc sa présence en ces lieux n'a rien d'exceptionnelle. »Un silence pesant s'installa dans la pièce. Yuln sembla se calmer puis, suivant les sages paroles du paladin, il reprit : « Soit, parlons de ce qui m'est arrivé, mais nous reviendrons sur les raisons de la présence de cette vinterheks... car il n'y a aucun malentendu : il ne faut pas se fier à leur langue de vipère. Bref, je faisais partie de l'escorte de Dame Argentea Malassene, votre cousine donc messire. Nous devions gagner Heldren par le Bois Frontière avant d'obliquer vers le Nord et de naviguer sur un canal jusqu'à Oppara. Nous n'avons jamais pu franchir le Bois. On nous a tendu une embuscade. Ils étaient de simples bandits se dissimulant comme des loups dans la forêt, ils ne faisaient pas le poids. Mais alors sont apparues des vinterördes du Nord. Et la balance a vite penché en la faveur des assaillants. Ils ont enlevé Dame Argentea. Ils ont tué tous les autres. Nous, ulfes, parlons tout le temps de ces vinterördes, mais jamais je n'aurais cru en rencontrer aussi loin au Sud. »
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« Si bas au sud, je ne suis pas sure que beaucoup entendent grand chose aux choses Ulfes, maître nain, hors j'entends ici parler de "vinterheks" et de "vinterördes" qui ne sont pas de mon vocabulaire et probablement pas de celui de nombres présents ici » Aergnaeroka marqua une pose avant de continuer « et peut être que pour la compréhension de tous un éclaircissement sur ce point serait sage? Si je doit en forêt me rendre avec certains ici pour voir ce qu'il est advenu de ces assaillants et de la Dame que vous escortiez, cela nous serait utile pour nous préparer à toutes éventualités... »
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Abigail Sorts niv. 1 : 3/3 Alors que le nain continuait de déverser son fiel, Abigail repensa aux paroles de la conseillère, balayées un peu vite lorsqu'elle les avait entendues la première fois : elle n'était pas ici en tant que prisonnière et était donc libre de partir. Elle se tourna vers Ionnia : « Vous avez voulu que je vous accompagne ici et je vous ai accompagnée. Mais je ne suis pas votre prisonnière, vous l'avez vous-même reconnu, et il est hors de question que je me laisse insulter par ce type. Ma participation à cette farce s'arrête donc ici : j'irai faire un tour du côté du bois frontière pour satisfaire ma curiosité mais ne je collaborerai pas avec un Ulfe, surtout pour sauver une noblaillonne que je ne connais pas. » Elle s'adressa ensuite à l'ensemble des personnes présentes : « Pour ceux que ça intéresse, je serai à l'entrée du village jusqu'à la fin de la matinée avant de partir pour le bois : vous venez avec moi ou vous ne venez pas, ce n'est pas mon problème. Au revoir. »Abigail quitta ensuite la salle tout en grommelant en hallit: « Koska talvi vei heidät kaikki... »Message secret pour Orichalque :... Modifié par un utilisateur jeudi 7 mars 2013 10:42:31(UTC)
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onnia regarda la sorcière quitter la pièce, interloquée. Un silence pesant s'installa. Levant les yeux au ciel puis remuant la tête elle reprit : « Tant d'orgueil... c'est le péché de la jeunesse. Nous autres avons appris où cela menait. Enfin, passons. Quoi que nous décidions sur une éventuelle entreprise, quoi que vous décidiez ensuite sur le besoin pour vous d'être accompagnés par cette jeune femme, ne vous y fiez pas. »Une voix mystérieuse et profonde s'éleva en réponse : « J'ai vu que le ciel s’obscurcissait, mais j'ai également vu qu'un vent, même glacial, pouvait chasser les nuages. »L'ancêtre attendit quelques secondes puis donna un coup de coude au blessé. Ce dernier jeta un regard chargé de surprise à son intention, puis comprenant ce qu'on attendait de lui, il rit grassement avant de reprendre : « Croyez moi, on est jamais trop véhément avec une vinterheks ! Mais comme me l'a fait remarquer celle sans qui je ne serais certainement plus là, d'ailleurs je vous en remercie, il semble que je doive m'exprimer en d'autres termes. Les vinterheks sont les sorcières de l'Hiver, des magiciennes ayant un pouvoir sur le froid. Celle-ci a les traits d'une Jadwiga, et vu sa présence parmi vous il y a peu de chance qu'elle soit une Sorcière Blanche mais bon... » Devant l'air interrogateur de certains de ses interlocuteurs, il rit à nouveau, se tenant les côtes de douleur. « Baba Yaga conquit ce qui était le pays de mes ancêtres il y a mille quatre cents ans et avec elle vint l'Hiver éternel en Irrisen. La première Reine de ce pays fut sa fille aînée, Jadwiga, et depuis, toutes ses descendantes sont ainsi qualifiées, et elles oeuvrent bien souvent dans la noblesse et dans le gouvernement Irriseni en tant que Sorcières Blanches. Nous voilà tous à la page, non ? » Croisant le regard d'Aergnaeroka, il leva sa main, comme pour s'excuser : « Les vinterördes sont des fées ayant juré allégeance aux Sorcières Blanches. Les légendes disent qu'elles leur ont recouvert le coeur d'une couche de glace, et que leur toucher est semblable à la rigueur de l'Hiver. Ce ne sont bien souvent que de petits lutins, pas plus grands que mon avant-bras, mais ne vous laissez pas leurrer par cette apparente faiblesse, tout comme je vous conseille de tenir la vinterheks à l'oeil... je ne crois pas à de si grandes coïncidences ! »Abigail La jeune femme sortit du temple pour redécouvrir le village d'Heldren, aussi désespérant de calme qu'à l'accoutumée.
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Ortog Imposition : 0/0 Ortog regarda partir la femme en se demandant sil était de leur intérêt de la prendre avec eux pour s'enfoncer dans la forêt. Même si elle avait une utilité, ce dont paladin ne doutait pas, elle risquait d'apporter plus d'ennuis que d'aide. Puis le nain discuta des sorcières avec plus de détails mais toujours trop de haine. « Bon, si nous en venions aux problèmes qui ont eu lieu dans le bois et qui sont à l'origine de notre réunion ! »
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uln tourna la tête vers le demi-orque, le détailla de bas en haut, puis regarda l'assemblée. Le visage fermé, les dents serrées, son visage contrastait avec le rire qui l'avait animé à deux reprises quelques secondes auparavant. Visiblement à nouveau écrasé sous le poids de son échec de la veille, il reprit : « Tout est là. Et ce que je viens de dire n'était pas qu'un cours d'histoire... le convoi de Dame Argentea a été attaqué par des créatures qui n'existent, à ma connaissance, qu'en Irrisen. Mes ancêtres se moqueraient de la couardise qui me fit quitter le champs de bataille avant d'être frappé par la mort, mais j'ai combattu des créatures contre qui même les Terres des Rois du Linnorm ont courbé l'échine. Je pense même en avoir tué une, mais ils avaient déjà enlevé Dame Argentea et j'y retournerai sur le champs si j'étais en état, mais... »Le nain ne finit pas sa phrase. Tout le monde avait cependant compris ce qu'il voulait dire, et Isker jusque là silencieux, prit la parole : « La milice d'Heldren sera incapable de constituer une équipe devant investiguer cette affaire et sauver Dame Argentea, nous sommes trop peu. Ces jeunes gens ont pour la plupart exprimé le désir de mener une expédition dans le Bois Frontière. Etes-vous toujours prêts à suivre ce chemin, car sans signe des Hautes Sentinelles, vous êtes notre seul recours possible, et notre seul espoir. »Tous les regards se tournèrent vers les compagnons que la fortune avait réunis.
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« Il nous faut connaissance prendre de ce qu'il s'est passé dans ce bois, il y a là un mystère qui mérite d'être examiné, et il est une chose qui est sure, c'est que l'approche du bois donne une impression de froid qui est plus grande que ce qu'il devrait être et cela est une chose que j'ai constaté quand j'ai recueilli notre hôte ici allongé... »
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Ortog Imposition : 0/0 Le prêtre entra dans le vif du sujet. Ils allaient bel et bien monter cette expédition. « En ce qui me concerne, je suis toujours prêt à y aller. Aergnaeroka aussi semble-t-il. Qui d'autre ? » Le paladin attendit quelques instants. « Si nous voulons avoir une quelconque efficacité, il nous faut prendre l'avantage de la connaissance de nos adversaires. Si vous les dites si effroyables, autant se prémunir contre eux. »Ortog se tourna vers le nain. « La principale menace est le froid. Y-a-t-il un moyen de s'en protéger ? Que d'autre aurions-nous besoin de savoir sur eux ? Des points faibles ? »Modifié par un utilisateur lundi 11 mars 2013 08:31:42(UTC)
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 Elzekiel Elzekiel avait écouté avec une légère pointe de nostalgie le cours donné par son ancien maître d'arme. Il se revoyait petit enfant, écoutant les histoires nordiques que lui racontaient ses grands-parents et qui le faisaient rêver à ces grandes contrées où l'hiver n'en finissait pas. Il avait aussi eu droit aux grands récits épiques qui opposaient toujours les géants et fiers ulfes aux bassesses des filles de Baba Yaga. Voilà maintenant qu'il en avait une à proximité, et qu'elle cherchait querelle à son vieux compagnon ! Il ne laisserait sûrement pas cet affront impuni. Le jeune homme sortit de ses pensées lorsqu'Ortog indiqua qu'il irait investiguer dans le bois. « J'en suis aussi, bien évidemment... Nous devrions commencer par rejoindre les installations des Hautes Sentinelles. Eux devraient être en mesure de nous en dire un peu plus sur ce froid mystérieux... Quant à ce qui est de se protéger du froid, peut-être que nous pourrions trouver quelques petites choses au magasin. Il serait surprenant d'y trouver des manteaux d'hiver en plein été, mais nous pourrons toujours essayer. »Puis il se tourna vers Yuln et ajouta. « Dîtes moi, maître Oerstag, combien de ces viles créatures étaient présentes ? Pensez-vous qu'elles n'en avaient que pour Dame Argentea, ou attendaient-elles la première personne venue ? »
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