Ortog ne pouvait pas être d'un grand secours. « J'avoue ne pas trop savoir où nous nous trouvons actuellement. Mais nous n'avons toujours pas quitter la piste qui devrait mener à ces Sentinelles. »

• Vigueur (DD18) : 1d20+4+2 donne [18] + 4 + 2 = 24

BM privée.

Elzekiel remercia Delwin lorsqu'il sentit un peu de chaleur envahir son corps et lui redonner quelques couleurs. Après avoir indiqué la direction prise par les deux vinterørds, il ne put s'empêcher de prendre la parole. « Je ne sais à quelle distance nous sommes de la masure des sentinelles, mais cela nous ferait sûrement un bon lieu de repos. Nous y serions à l'abri du froid et de la neige. Il devrait même être possible d'y trouver de quoi faire une bonne flambée. Et puisque les deux vinterørds se dirigeaient dans sa direction, je pense que nous devrions y faire un tour... S'il n'est pas trop tard, nous pourrons même porter assistance aux Sentinelles qui s'y trouveraient en mauvaise posture. »

Aergnaeroka regarda dans la direction indiquée par Elzekiel « Sans savoir à quelle distance ce trouve Les Sentinelles, il serait hasardeux de s'aventurer dans cette direction hors de tout chemin.

Les fées peuvent voler et couper par les airs, mais il n'est pas dit que ce soit le cas de cette Izoze. Continuons un peu et voyons si la piste bifurque... »

ême si le groupe ne tenait pas à s'attarder plus que de raison, il prit quelques menues minutes afin de reprendre son souffle et de discuter de la marche à suivre. Abigail se montra peu loquace. Elle arborait la mine des mauvais jours, vraisemblablement agacée par la scène à laquelle elle venait de participer. De plus, elle ignorait que l'un des vinterørds n'avait pas été loin de trancher sa langue ainsi qu'une patte de son corbeau. Qu'en serait-il de son humeur si elle venait à apprendre cela ? Elle se releva donc, réajusta rapidement ses vêtements, et signifia d'un signe de tête dédaigneux qu'elle était prête à poursuivre. Azrael quant à lui hasarda quelques regards craintifs sur les fétiches oscillant encore au gré du vent aux branches les plus basses des arbres alentours.

Les aventuriers reprirent donc leur marche en avant. D'après les connaissances de Delwin et les explications d'Isker, ils étaient censés être à mi-chemin entre le lieu de l'embuscade et le chalet des sentinelles. Vu leur état de fatigue et le froid qui les envahissait, on aurait pu comparer cette randonnée vers l'inconnu comme une fuite en avant, mais telle était la force des vainqueurs : ils pouvaient, de par leurs actes et leurs aboutissements, façonner l'histoire afin que ce qui n'était qu'un acte désespéré devienne une foi inébranlable en leurs forces a posteriori.

Le chemin poursuivait son itinéraire à travers les arbres, et la monotonie gagnait aussi bien les esprits que le froid pénétrait les os de ceux qui osaient s'opposer à l'Hiver Éternel. Le soleil déclinait lentement et la température avec lui. La nuit serait là dans trois heures, et le groupe ne pouvait qu'imaginer la température qui régnerait dans le Bois Frontière à ce moment-là. Après quelques dizaines de minutes de marche, la végétation devint un peu plus dense, et le chemin se rétrécit légèrement. Il devait désormais serpenter entre les conifères et il n'était pas rare pour les aventuriers de sentir quelques épineux entailler leurs mollets. Mais cela n'avait rien d'étrange.

Quelques minutes après que la piste ait lentement obliqué vers l'Ouest, Aergnaeroka s'arrêta au milieu du chemin et fit signe aux autres de faire de même. Des traces de sabots croisaient la piste, s'enfonçant vers le Nord-Est.

Modifié par un utilisateur jeudi 23 mai 2013 19:27:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aergnaeroka s'y reprit à deux fois pour examiner les traces qu'elle venait d’apercevoir.

Il lui apparaissait impossible qu'un tel animal ait put venir de lui même aussi loin au sud. « C'est impossible! » dit elle « Aucun Élan ne peut se trouver si loin au sud. Faut il penser qu'il se soit échappé d'une quelconque ménagerie? »

La découverte des traces d'un animal ne devant pas se trouver dans la région mais plutôt loin au nord ne pouvait que confirmer les dires du prêtre selon lequel un passage permettrait un tel voyage. Cela n'était pas très clair pour le semi orque, mais il restait concentré sur leur objectif à court terme. « La présence de cet animal change-t-elle quoi que ce soit à notre situation ? Hâtons nous de rejoindre le chalet ! »



BM privée.

Modifié par un utilisateur vendredi 24 mai 2013 20:21:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

l était clair pour tout le monde que les traces étaient fraîches ; elles ne dataient que d'une heure tout au plus. Cette donnée venait simplement corroborer les suppositions du groupe, et la chose ne constituait pas un événement en elle-même, aussi les aventuriers s'apprêtèrent-ils à repartir. Aergnaeroka n'avait pas fait trois pas qu'un bruit se fit entendre sur sa droite. Un élan de près de deux mètres au garrot apparut de derrière un conifère. Il s'approchait tranquillement, sans quitter des yeux ceux qui s'aventuraient dans le Bois Frontière. Sa démarche élancée ne trahissait aucune peur. Son port altier et ses formidables bois donnaient à l'animal une impression de puissance implacable. Il arriva à quelques mètres du groupe, et interrompit sa procession. Il détailla chacun des êtres lui faisant face, lentement. Puis, cet instant suspendu durant lequel chacun se demandait ce qu'il allait advenir fut brisé par une voix, celle de l'élan. « Bonjour nobles voyageurs, vous êtes bien trop armés et bien trop fourbus pour ne faire qu'une promenade en forêt. Puis-je vous demander ce qui vous amène en ces lieux ? »

e regard de l'animal était inexpressif, mais il continuait d’ausculter ses interlocuteurs. « Les esprits et les puissances de la nature prennent bien des formes, lesquelles peuvent parfois être douées de paroles, afin de communiquer avec ses protecteurs aussi bien qu'avec ses destructeurs. » Après une courte pause il reprit : « Il y a en effet eu un changement de climat soudain, et ces créatures maléfiques en sont sans doute l'origine, mais comment comptez-vous contrecarrer leurs agissements ? »

a créature, toujours impassible, répondit à l'elfe : « Les Sentinelles tiennent encore, mais pas pour longtemps, car elles seront bientôt assaillies par les créatures au-delà du pont. Hâtez-vous de leur porter secours et puisse votre aide être suffisante. »

e serviteur d'Abadar commençait à psalmodier quelques mots incantatoires lorsque la Jadwiga marmonna quelques mots que ses compagnons de fortune purent entendre : « Il y a quelque chose qui cloche... ce n'est pas l'élan qui parle. » Au même instant, celui-ci voyant que Delwin incantait, s'exclama avec colère : « Que faites-vous là misérables ? » Sans attendre de réponse, le cervidé avança dans la neige jusqu'à se trouver face au hobbit.






Seule Abigail peut agir pendant le round de surprise (action partielle), étant la seule à penser qu'un truc clochait.

Modifié par un utilisateur lundi 27 mai 2013 18:18:51(UTC)  | Raison: Non indiquée