Les échanges allaient bons trains mais le paladin campait sur sa position comme bien souvent. Mandar puis Ragnar détectèrent les alentours mais en vint.

Finalement le groupe approcha avec précaution rechercha pièges par divers moyens et il n'y avait définitivement pas de danger. Les fées auraient-elles gagnées une bataille psychologique ne pu s'empêcher de penser Aquilone ?

En étant plus prêt le groupe pu voir que les trous lointains étaient en fait des sortes de traces certainement car cela semblaient partir plus loin sur le chemin. Il y avait des traces plus petites que d'autres des endroits la neige semblait manquer plus que d'autres du moins... Ce qui étaient plus inquiétant c'était les tâches sombres : elles étaient de couleur rouges, rouges foncées... du sang !?

J'accélère un poil si vous permettez histoire de pas perdre trop de temps. Vous pouvez me faire des jets de Survie et Connaissance (Nature) également si vous avez pour tenter de comprendre un peu la scène.

Mandar en observant la scène essaya de comprendre quel type de créature aurait pu laisser de telles marques en tentant de se remémorer certain des ouvrages qu'il avait pu consulter ici et ailleurs.

• Conn. Nature : 1d20+9 donne [20] + 9 = 29

Kaban était tendu, énervé, et les fées n'étaient pas les seules coupables.

« Écoute Ragnar, si tu veux te faire tuer stupidement dis-le, les mésaventures précédentes ne t'ont pas ouvert la voie de la sagesse ? Utilise ta tête avant tes bras, fini de te mettre en avant pour nous protéger, la seule chose que tu arrives à faire est de te mettre en danger. Plusieurs fois déjà nous avons failli y passer, alors demande conseil au groupe avant de t'engager comme ça !
Dis moi, que devrons nous faire quand tu seras capturé devant nous et menacé de mort si nous ne jetons pas nos armes et ne nous rendons pas ?
Je ne veux pas avoir ta mort sur la conscience, personne ne le veux.

Et ne relâchez pas tous votre vigilance sous prétexte de trouver des marques au sol, l'ennemi nous guète peut être en ce moment.
Bukari, surveille avec moi les alentours pendant que les autres regardent les marques. »

Le ton employé avec Bukari et Ragnar était beaucoup plus froid et autoritaire qu'à l'ordinaire.

Kaban n'attendait pas de réponse de la part du paladin, il n'avait fait que dire ce qu'il avait sur le cœur, il y avait plus important que commencer à débattre sur le comportement du groupe.

Il avait toujours sa masse à la main, se mit dos au groupe et scruta les environs, il plissait les yeux pour tenter de mieux voir, mais sous un tel climat il était vraiment désavantagé.

Modifié par un modérateur jeudi 23 octobre 2014 09:10:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

D'ordinaire, Aquilone aurait peut-être enfoncé le clou, appuyant Kaban. Mais l'optique de ce qui avait pu arriver à son oncle ici lui fit perdre la notion du danger. La druidesse avait été élevée par son père seul, et son oncle paternel passait souvent par chez eux. Son père et lui partaient à la chasse ensemble bien souvent. Aquilone l'aimait bien, et elle avait déjà perdu tellement... Elle repensa à sa jumelle, et son cœur se serra.

« Il faut y aller, mon oncle est peut-être en train de servir de repas à cette bête... »

La druidesse, commença à suivre les traces sans attendre le reste du groupe, chose qu'elle n'aurait pas fait habituellement. Elle restait néanmoins sur ses gardes, encore un peu consciente que morte, elle n'aiderait pas son oncle.

Mandar était quelqu'un d'analytique mais c'était aussi quelqu'un avec un cœur. Ce que son cerveau lui disait, la scène qu'il avait devant lui prévoyait le pire pour la vie de l'oncle d'Aquilone. Et bien qu'il aurait été préférable de ne pas déranger la bête il savait qu'il ne pouvait laisser un homme mourir sans avoir tout essayé pour le sauver...

« C'est vrai, nous ne pouvons le laisser ainsi, il faut tenter de le retrouver et de tuer ce prédateur. Mais soyez prudent, dans cette neige, il sera certainement très difficile de le percevoir malgré sa taille.
Mais Kaban a raison, Ragnar soit plus prudent par Erastil ! Ne fonce pas tête baissée vers le danger et attend que nous soyons tous prêt.  »

Et Mandar suivit le petit groupe, essayant de voir au delà du rideau de neige une présence incongrue ou un signe de l'oncle d'Aquilone.

• Perception : 1d20+1-4 donne [5] + 1 - 4 = 2

Modifié par un modérateur jeudi 23 octobre 2014 13:58:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mandar toucha l'épaule d'Aquilone dans un geste fraternel et lui murmura :

« Je suis désolé. »

Modifié par un modérateur vendredi 24 octobre 2014 08:01:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aquilone s'était d'abord arrêtée net, un frisson lui avait parcouru le corps, puis, mue par la peine, la druidesse s'était mise à s'activer avec une quasi-frénésie. Une réaction qui pouvait paraître irrationnelle mais que ceux qui avaient déjà été en contact avec les proches de défunts récents avaient certainement déjà pu observer.

« Il faut l'enterrer...on ne peut pas le laisser là. Aidez-moi, il faut prendre ses affaires. Oh, un journal...je le lirai peut-être plus tard mais...Enfin, bon...Mon père aimerait aussi savoir ce qui lui est arrivé. Il faudra que je m'arrange pour qu'il soit mis au courant rapidement... Et dire qu'il détestait le froid, il n'aimerait pas rester étendu comme ça, dans toute cette neige. Bon, avec quoi vais-je creuser, voilà qui est embêtant... »

Aquilone qui était d'habitude fort taiseuse ne s'arrêtait plus de s'activer et de débiter des banalités. Elle prêta peu d'attention aux marques d'affection, non par impolitesse mais parce qu'elle n'était qu'à moitié là. Elle ne mentionnait pas la bête, elle ne se comportait même pas comme si son oncle venait d'être massacré, elle effectuait simplement des tâches, l'une après l'autre, sans réfléchir.

Aquilone s'arrêta un moment et regarda le vide comme si elle ne comprenait pas exactement ce qu'on lui disait. Ensuite, elle dit simplement : « Oui, tu as raison, faisons cela. Recouvrons-le de neige près de cet arbre-ci, il est relativement reconnaissable. »

La druidesse se mit en quête de quelque chose, une grosse branche morte ou une pierre visible malgré la neige qui lui permettrait de reconnaître l'endroit par la suite.

Ragnar avait aussitôt dégagé de la neige à l'aide de son épée.

Au bout d'une petit moment, il eut fait un trou dans la neige suffisant pour y déposer le corps de l'oncle d'Aquilone.

Il souleva le corps précautionneusement, le déposa dans le trou, après avoir fait un petit tas de ses affaire qu'Aquilone souhaitait conserver.

Puis il recouvrit hâtivement le corps de neige.

En sueur, il se recueillit alors quelques instants en invoquant la chaleur de Sarenraë.

Pendant que le Ragnar s'occupait de creuser la neige comme il pouvait pour enterrer le corps sommairement Kaban lui s'occupa de réciter les prières d'usage à destination d'Érastil afin que Dryden puisse participer à la Grande Chasse Éternelle si Pharasma jugeait son âme digne de rejoindre son royaume. La druidesse pu trouver une grosse branche cassée par le poids de la neige qu'il pu disposée à la verticale plantée dans le sol blanc meuble.

Mandar avait demandé à Aquilone le journal ceci afin de le lire le temps que funérailles sommaires se tiennent. Il s'intéressa particulièrement à la fin. En survolant le début il comprit que le trappeur était minutieux et tenait un journal très précis des ses différentes chasses. C'était rare et ceci piqua la curiosité du mage mais il se garda bien de poser la question à Aquilone qui était encore sous le choc.

Dryden s'étonnait du phénomène paranormal qu'il jugeait comme un caprice divin avec l'arrivée de la neige. Il n'avait pas eut l'intention d'arrêter ses chasses même si le gibier avait quasi-disparu en totalité. Il fit mention d'une hermine géante aussi grosse si ce n'était plus qu'un ours. Ceci confirma leurs hypothèses. La créature était étrangère à la région cela ne pouvait être qu'une épreuve envoyé par Érastil pour lui. Il se mit donc en tête de prouver aux ignares de l'Hermine Argentée qui s'étaient ri de lui de leur prouver qu'ils avaient tord et qu'il était le meilleur trappeur du pays.

La suite décrit sa traque et la remontée de la piste. La lutte contre le froid difficile mais l'homme semblait avoir réussi à poursuivre sa quête sans jamais renoncer. Il fit évocation de deux pièges à ours posés à deux points de passage de la créature. Il parla aussi d'une étrange hutte de bois se trouvant au sommet d'une clairière avec des amas neigeux tout autour. Il jure y avoir aperçu à la fenêtre une poupée immobile. Il se garda d'approcher se terrain dégagé et étrange se concentrant sur la traque de la bête qui n'était pas passée dans la clairière...

Pour faire avancer je considère qu'Aquilone à laissé le journal à Mandar n'étant pas trop "là" elle a automatiquement exécutée la demande sans vraiment chercher à comprendre.

Mandar peut me faire un jet de Connaissances (Mystères) et les autres pourront en faire un dès qu'il leur aura révélé le contenu du journal.

Modifié par un utilisateur mardi 28 octobre 2014 14:10:49(UTC)  | Raison: Non indiquée